mercredi 12 décembre 2012 - par morice

Modibo Diarra, prophète à la NASA mais pas dans son pays (hélas !)

Incroyable actualité, qui vient de projeter ensemble deux univers diamétralement oposés, celui de la recherche et celui de la politique auxquels s'ajoute en invité celui de la drogue. Ça s'est passé hier au Mali, dans une relative indifférence, l'Europe politique lorgnant vers l'improbable retour d'un Berlusconi en momie vivante et le monde avec les déboires d'un dictateur en herbe égyptien, partisan d'appliquer la charia dans son pays, qui n'aura pas mis trois mois à s'en prendre à la démocratie.. C'est l'histoire d'un échec politique, celui d'un homme qui n'avait connu jusqu'ici que des succès scientifiques. Un cerveau, battu par la cupidité et la bêtise.... et surtout par l'argent sale de la drogue, amenée dans son malheureux pays d'origine par avions gros porteurs entiers. Place à la saga d'un homme exceptionnel appelé Modibo Diarra, qui avait rêvé d'aller visiter l'univers, ce qu'il a réussi à faire, pour retomber sur terre et s'y écraser hélas au Mali, pays désolé victime des enjeux financiers gigantesques des trafiquants de drogue sud américains.

Au réveil, ce mardi matin, France-Info annonçait une énorme déception, pour ceux qui s'intéressent au pays, à savoir le Mali. Le résumé de ce qui venait de se produire la veille est ici : "Les faits sont pour le moins obscurs. Alors qu’il se rendait à Paris pour un examen médical, le Premier ministre malien a été arrêté à son domicile de Bamako par des hommes du capitaine Amadou Sanogo, l’ancien chef des putschistes qui a renversé le pouvoir de Amadou Toumani Touré, le 22 mars 2011, rapporte RFI. Alors qu’il s’apprêtait à prendre à l'avion, Cheikh Modibo Diarra apprend que ses bagages ont été sortis de l’appareil. Peu après, des hommes en armes se sont présentés au domicile du chef du gouvernement et ont forcé la porte, en lui expliquant qu'ils sont venus l'arrêter sur ordre du capitaine Sanogo. Cheikh Modibo Diarra est emmené manu militari, entouré d'homme en armes, dans un 4X4, direction le camp de Kati, le quartier général du capitaine Sanogo. Et c'est après un entretien avec lui qu'il enregistre une déclaration diffusée à la télévision malienne. Il s'excuse auprès des populations pour la crise qui secoue le pays, et il souhaite bonne chance à son successeur. Ne donnant pas plus d’explications à sa démission". Voilà qui sentait fort, déjà le coup d'état. Diarra avait souhaité de tous ses vœux ces derniers mois une intervention militaire dans son pays, voilà qui n'avait pas dû plaire, pour sûr.

Car l'homme mis sur le côté par la junte représentait jusqu'ici un immense espoir pour son pays. Pour la simple raison que ce n'est pas n'importe qui comme individu que cet homme à bien des égards...exceptionnel. Tout au contraire même : Modibo Diarra est un cas à lui tout seul, c'est le moins que l'on puisse dire. C'est tout simplement... un génie, nous disait toujours sur France-Info l'excellent Jean Leymarie, après avoir rappelé son enfance et ses premières frasques d'étudiant : "pourtant, c'est le même homme qui part en 1979 pour les Etats-Unis et qui s'inscrit à l'université Howard de Washington. Sa carrière débute vraiment à ce moment-là. Le jeune malien passe un diplôme d'ingénierie spatiale et la NASA s'intéresse à lui. Cheik Modibo Diarra intègre le JPL, le Jet Propulsion Laboratory, un laboratoire de l'institut califorien de technologie. Il devient "navigateur interplanétaire". Lui, l'enfant de la campagne malienne, est maintenant au coeur de l'aventure spatiale. Depuis la base de Pasadena, en Californie, il pilote pas moins de cinq vaisseaux, les sondes qui partent vers Mars et vers Vénus. En 1997, l'astrophysicien réalise un projet qui a un succès immédiat.  Alors qu'Internet commence à se développer dans le monde entier, Cheik Modibo Diarra a l'idée de proposer sur la toile, en temps réel, les images du robot Sojourner, qui escalade les cailloux de la planète rouge. Le chercheur a compris comment entretenir le rêve spatial". C'est là, ajouterai-je, qu'il rencontrera un autre grand personnage, un français celui-là : "né en 1959, Olivier de Goursac est un spécialiste de l'exploration de Mars : "sa vocation de planétologue est née à l'âge de 5 ans en feuilletant "L'Astronomie Populaire" de Camille Flammarion" nous révèle sa fiche signalétique, qui n'en dit pas assez, c'est évident, sur ses fantastiques facultés de pédagogue. C'est lui qui avait le mieux, sans doute salué Amstrong à sa disparition (*). De Goursac ayant lui participé de près à l'aventure de la sonde Viking au JP, et a participé avec Diarra au programme Pathfinder/Sojourner.

Revenu au Mali, devenu premier ministre choisi par l'ex-président de l'Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, 70 ans, et après avoir un temps dirigé Microsoft Afrique, Modibo Diarra avait donc eu un rêve fou de plus : cette fois, il s'agissait de remettre son malheureux pays en ordre de marche. La chose s'annonçait ardue, tant le pays avait perdu tout crédit international cette dernière décennie. Il s'y était attelé avec une énorme énergie, comme pour ses recherches spatiales. Mais il était tout de suite tombé sur bien plus fort que lui : des militaires... et des revendeurs de drogues, ceux qui faisaient partie de l'entourage même du précédent président , un ancien général destitué depuis, Amadou Toumani Touré, surnommé ATT (ici aux côtés de Sarkozy). L'homme qui a ravagé littéralement le Mali. Le bilan de son passage à la tête du pays est en effet pire que celui d'après un typhon dans le Pacifique nous disait récemment un journaliste malien : "Les deux mandats du général Amadou Toumani Touré équivalent à 10 ans de recul démocratique ; à la déliquescence de l’autorité de l’Etat ; à l’institutionnalisation de la corruption généralisée ; à la délinquance financière et à la gabegie ; à la promotion de l’impunité ; à la fragilisation des partis politiques et à leur remplacement par des clubs de soutien ; à la restauration de l’ancien régime ; à la perte de l’intégrité du territoire national du Mali" un blan sévère fait il n'y a pas si longtemps un journaliste malien fort au courant de l'état de déliquescence du pays. "Après la Guinée Bissau et la Guinée Conakry, le Mali est devenu la plaque tournante de la drogue en Afrique de l’Ouest. Conséquences : plusieurs personnalités du pays et la presse sont liées aujourd’hui à ce réseau dont les ramifications sont au-delà de notre pays. L’arrestation de trois jeunes maliens au Ghana par la CIA a été un coup de semonce dans le landerneau des narcotrafiquants. Les Américains, à travers leurs services des renseignements, auraient dressé une liste de 57 personnes toutes impliquées dans le commerce illicite de la drogue. Une copie avait été remise à Amadou Toumani Touré pour information. Et depuis, c’était la panique à l’époque dans l’entourage du président ATT." Le rapport américain n'ayant épargné semble-t-il personne : "mais depuis sa chute, le dossier serait sur le point de connaître son épilogue. Parmi les noms cités, on retrouve des ministres, des présidents des institutions de la République, de hauts cadres de l’administration publique même le cabinet et l’entourage immédiat de l’ancien président déchu avaient basculé dans la vente de la drogue. Aussi, certains hommes de la presse privée seraient- ils impliqués dans ce réseau mafieux  d’où leur allégeance au Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (FDR). Toujours selon nos sources, les services secrets américains auraient établi un paradoxe entre leur train de vie et leurs avoirs, qu’ils soient de l’administration publique ou du secteur privé" nous précisait un observateur sur place... qui n'hésitait donc pas à fustiger celui qu'on appelait ATT, le président qu'avait rencontré Nicolas Sarkozy lors de l'épisode épique de la "récupération" de son espion qui ne prétendait pas l'être, j'ai nommé Pierre Camatte (voir ici mes épisodes "Coke en Stock" sur le personnage).

Des américains qui venaient soi-disant de découvrir l'étendue des ravages de la cocaïne dans l'équilibre même du pays (alors qu'on le sait, la coke est un des moteurs de fonctionnement de la CIA depuis toujours). Or l'homme qui vient de l'arrêter hier s'insère dans ce jeu à trois bandes de la prise de pouvoir au Sahel : militaire malien, sa formation de l'autre côté de l'Atlantique a laissé chez lui des traces, semble-t-il, qui ne laissent que peu de liberté au président par intérim Dioncounda Traoré, porté pourtant par lui à la tête de la République malienne : "Amadou Haya Sanogo est né à Ségou en 1972, dans une famille de sept enfants. C'est à Ségou qu'il passe ses premières années avant d'intégrer le Prytanée militaire de Kati. Il reçoit une formation militaire approfondie aux États-Unis entre 2004 et 2010, tout d'abord dans une base de l'Armée de l'air à Lackland au Texas, puis une formation d'officier du renseignement à Fort-Wachica en Arizona, enfin d'août 2010 à décembre 2010 dans le prestigieux cours de formation des officiers d'infanterie de l'Armée de terre à Fort Benning en Georgie". Formé à Fort Benning, le temple de la manipulation, la maison-mère de Luis Posada Carriles, l'un des pires personnages de l'histoire ! Formé à la School of America, la couveuse à dictateurs ! L'école des assassins, où l'on soupçonne depuis des lustres la présence d'anciens nazis récoltés lors de l'opération Paperclip  ! L'endroit où s'entraînent.... depuis des années des terroristes ! Mêlez-ça au trafic de drogue monumental dans la région, et vous obtenez une pétaudière sans nom que notre chercheur ne pouvait réussir à contrôler aussi bien qu'un vaisseau spatial à des millions de kilomètres... d'où sa mise à l'écart musclée hier soir, sans nul doute.

Une mise à l'écart faite par un militaire qui, officiellement, n'est même plus au pouvoir alors qu'il agit constamment en sous-marin, on ne peut que le constater, et décrit parfois comme superstitieux et fortement marqué par son passage aux USA : "Au cours de sa brève présidence du Comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l’Etat (CNRDR), on l’a vu maintes fois arborer le badge des Marines américains. Il s’agit d’un souvenir de son passage à la base des Marines de Quantico en Virginie. La capitaine Amadou Sanogo faisant partie de ceux qui ont bénéficié des formations dans le cadre de la lutte contre le terrorisme au Mali. Plus insolite encore, les gris-gris et le petit bâton de commandement qu’on l’a vu porter et qui sont sans doute révélateurs de sa personnalité. Il n’empêche que la conquête fulgurante de tout le nord du Mali par les séparatistes touaregs et leurs supplétifs de milices arabes ainsi que leurs alliés d’Al Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi) s’est faite quasiment sans que ses soldats se battent. Ce qui contraste avec sa devise de militaire et son code d’honneur." Il doit lui être plus facile d'évincer un seul homme, un civil, que de repousser une nuée de combattants touaregs ou islamistes, en effet.

Car au Mali, comme j'ai pu vous le dire ici déjà, le ver était plus que dans le fruit avec la libération cette année de plusieurs responsables de l'incroyable crash de Tarkint, ou plutôt de ces trafiquants ayant incendié leur Boeing qui n'avait pu réussir à redécoller, une fois ses tonnes de drogues amenées (c'est ce qu'était venu surveiller semble-t-il Camatte, à venir habiter à quelques encâblures de l'endroit où l'avion s'était posé) continue notre spécialiste : "il y a deux mois, nous faisions état d'un accord secret entre le Mali et l'industrie du crime organisé du pays qui consistait en la libération des deux barons du trafic de drogue en échange de la formation de milices Maures pour combattre aux côtés de l'armée Malienne. Aujourd'hui, le Mali creuse encore plus dans le puits de l'irresponsabilité en voulant octroyer une immunité parlementaire au narcotrafiquant Mohamed Ould Awainat. Le Samedi 7 Janvier 2012, Toumast Press annonçait en exclusivité la prochaine libération de deux Maures arrêtés dans le cadre des pressions occidentales suite à l'affaire "Air Cocaïne". Avant d'être confirmé plusieurs semaines plus tard par des journaux Maliens, nous annoncions les termes de l'accord comme suit : - Le Gouvernement Malien libère les deux barons du trafic de la drogue (Mohamed Ould Owainat et un Malien originaire de Lâayoune au Sahara Occidental) arrêtés dans l'Affaire d'Air Cocaïne, ce Boeing 727 transportant de la drogue et dont l'épave calciné fut retrouvé à Tarkint, à 150 km de Gao. - En contrepartie, la communauté Maure forme des milices qui combattront le MNLA Comme prévu, ces milices ont été formées et ont combattu sous les ordres du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou en lieu et place du gros du contingent de l'armée Malienne. Mais la quasi-totalité de ces milices ont été anéanties lors des embuscades tendues par les brigades du MNLA dans la nuit du 17 au 18 Janvier vers Ménaka, et le 20 Janvier vers Aguelhoc." Une armée défaite et des militaires désireux de garder la face à tout prix, voilà qui n'est pas bon pour la société civile, et le pauvre Modibo Diarra vient d'en faire les frais, hélas !

C'est un constat sans appel en effet : les trafiquants de cigarettes et de drogue, au Mali, sont devenus en quelques années ceux qui font la pluie et le beau temps dans le pays, car leur pouvoir s'est renforcé sous ATT, qui a tiré lui même avantage de leur présence : "c'est ainsi que rentre en scène Ben Maouloud, bras droit du Président Malien Amadou Toumani Touré. Ce dernier contacte l'homme de terrain Baba Ould Achouekh, maire de la commune de Tarkint, et véritable cerveau des relations privilégiées entre la présidence Malienne et le milieu des crimes organisés. Pour rappel, Baba Ould Achouekh est l'auteur de l'enlèvements des 4 otages européens dans le Sahel précisément à la frontière entre le Mali et le Niger le 22 Janvier 2009. Après avoir les avoir enlevés, Baba Ould Achouekh passera de l'autre côté de la table en devenant le négociateur en chef pour leur libération des mains d'Al Qaeda au Maghreb Islamique (AQMI). Il ne réussira cependant pas à faire libérer l'Anglais Edwin Dyer qui sera assassiné en Juin 2009 par Abou Zeid -un chef radical d'AQMI- après le refus du gouvernement britannique de payer une rançon à l'organisation terroriste." Un ravisseur d'otages devenu négociateur grassement payé : était-ce ce genre de personnage que la DGSE avait tenté de surveiller de près via la présence de Camate ? Très certainement, dirais-je aujourd'hui sans hésiter. "Après avoir été contacté par le bras droit du Président Malien, Baba Ould Achouekh contactera à son tour le baron de la drogue récemment libéré Mohamed Ould Awainat. De son vrai nom Mohamed Ould Sidahmed, il affirmera à son interlocuteur que la condition sine qua non à toute coopération de sa part sera l'obtention d'une garantie de ne plus être inquiété par les justices occidentales qui l'ont dans leur ligne de mire dans le cadre des dizaines de vols d'Air Cocaïne". Ce qui entretemps avait, vous le pensez bien, eu l'heur de mettre en furie Nicolas Sarkozy, qui pouvait s'estimer pigeonné, malgré ses rodomontades lors de la libération de Camate (*) Car ATT perdra dans les heures qui ont suivi tout crédit aux yeux de la France : "Ne reculant devant rien, la présidence Malienne a donné l'assurance à Mohamed Ould Awainat qu'il sera élue lors des échéances de Mars 2012 à Bourem comme Haut Conseiller aux Collectivités Territoriales, l'équivalent du Senat dans le système administratif Français. L'élection à ce poste lui permettra d'obtenir une immunité parlementaire qui le protègera de toute poursuite judiciaire nationale et internationale. En échange, le baron de la drogue permettra le recrutement d'autres milices Maures pour combattre le MNLA en lieu et place de l'armée Malienne". Un baron de la dogue protégé par des milices recrutées par le gouvernement... avouez que le Mali est un drôle de pays ! On se croirait... en Colombien au temps d'Uribe... Notre ancien chercheur a dû passez des heures à calculer des trajectoires pour faire se poser en douceur Sojourner : il n'aurait, j'en suis sûr, jamais pensé que des trafiquants puissent atterrir en plein désert en douceur, même s'ils avaient raté leur redécollage. Et encore moins imaginer que ces atterrissages répétés étaient suivis de près par la présidence de la République de son pays !

Ce n'était pas très bon non plus pour les français sur place nous rappelait justement en février dernier le même journal, Toumast Press : "cette immunité parlementaire permettra à Mohamed Ould Awainat d'accroitre encore plus son trafic de drogue, et de favoriser le terrorisme dans la région. Outre son proche Baba Ould Achouekh impliquer dans l'enlevement des 4 touristes occidentaux, il est à noter que Mohamed Ould Awainat est le cousin germain d'Ahmed Boufalja, qui est l'auteur de l'enlèvement à Niamey pour le compte d'AQMI d'Antoine de Léocour et Vincent Delory, deux ressortissants français qui perdront la vie lors d'une opération millitaire conjointe du Niger et de la France. Si ce baron de la drogue obtient une immunité parlementaire, ceci n'entrainera qu'encore plus de chaos dans la région étant donné que l'homme est une pièce incontournable du crime organisé au Mali et dans le Sahel." L'auteur ce ces lignes ne croyant pas si bien dire... les arrivages de drogue en grande quantité ayant continué après la découverte du Boeing calciné.

Car le pire était que la découverte des vestiges calcinés "d'Air Cocaïne" n'avait pas pour pour autant arrêté les vols racontait -plutôt tardivement, en mai 2012- Libération : "Les vols à destination du désert ont pourtant continué. Ainsi, entre mars et avril 2010, huit rotations aériennes au moins auraient permis de décharger 600 kg de coke. « Tout le monde sait que plusieurs haut gradés maliens sont impliqués directement dans ce trafic. Le problème du Mali, c’est que l’économie de la drogue est désormais ancrée au cœur du pouvoir. C’est une rente qui enrichit des officiers, mais aussi des députés, qui s’en servent pour financer leur campagne électorale », constate encore notre spécialiste qui refuse d’être cité". En somme, l'armée et ATT étaient dans le coup, concluait le journal, qui ajoutait : "un télégramme envoyé le 25 octobre 2009 par les services algériens à l’ambassade des Etats-Unis à Bamako, révélé par WikiLeaks, signalait que « plusieurs familles riches et puissantes du Mali ont eu droit aux largesses des trafiquants ». Pour certains analystes, la colère des soldats mutins qui ont conduit l’éphémère coup d’Etat du 22 mars s’explique également « par une révolte de la base face à une hiérarchie d’autant moins prête à se battre farouchement contre les rebelles touaregs au Nord qu’elle profitait largement, et aux yeux de tous, du trafic de drogue ». Aujourd’hui, la junte est formellement dissoute, le Nord incertain et les trafiquants toujours invisibles..."  Cela, on s'en était déjà aperçu dès les jours qui avaient suivi la découverte de l'épave, le président ATT ayant ordonné... de ne rien faire avant trois semaines, le temps, tout le monde s'en était douté, d'effacer toutes les traces compromettantes sur le lieu de l'incendie du Boeing. Le correspondant de RFI (en photo ici à droite devant l'épave du Boeing) ayant tout de suite noté ce souci de ne rien laisser en évidence comme hautement suspect. Un télégramme intercepté par Wikileaks révélera qu' ATT avait en effet tout fait pour ralentir l'enquête qui pointerait obligatoirement... sur son entourage, voire sa personne...

Car ce qu'avait révélé le 20 décembre 2010 Wikileaks allait plus loin encore nous avait révélé le journal du Mali : "une banque malienne, dont le nom a été flouté par WikiLeaks, est citée pour avoir « blanchi » l’argent des rançons versées à Aqmi en échange de la libération d’otages. Un télégramme relate aussi les malheurs du diplomate Anton Prohaska, chargé par Vienne de négocier avec les ravisseurs d’un couple d’Autrichiens détenu dans le nord du Mali. Il y a là toute une faune de faux intermédiaires, d’agents doubles et d’escrocs en tout genre… Rien n’aurait été épargné au malheureux Prohaska, selon les diplomates en poste dans la capitale malienne". Une attitude qui avait irrité au plus haut point Washington, comme elle avait mis en colère les algériens : "Par ailleurs, en novembre 2009, le général William Ward, patron d’Africom (le commandement militaire américain) est à Alger avant de se rendre à Bamako. Abdelaziz Bouteflika le charge de transmettre un message à ATT : « Dites-lui qu’il ne peut être l’ami des voleurs et des victimes en même temps. » WikiLeaks ne dit pas si le message a été transmis, mais nous apprend qu’ATT a fait savoir au général Ward qu’il estimait que « les Algériens ne [faisaient] pas grand-chose ». Au passage, on notera que ce même Ward (en photo en visite à Bamako) était assez mal placé pour donner des leçons : on vient de lui retirer une de ses étoiles, fait rarissime dans les rangs de l'armée américaine, pour diverses maversations, dont l'usage de suites pharaoniques dans des hôtels ou des séjours de vacances pour sa femme aux frais des contribuables US...

Car la drogue continuait à affluer dans le pays, sur des pistes préparées par des locaux : peu de temps après le Boeing, un autre gros porteur avait été observé déversant une cargaison tout aussi monumentale. "En pleine crise d'otages, un avion-cargo panaméen avec une cargaison de cocaïne a trouvé le moyen d'atterrir au Mali. Alors que le Sahel grouille de services secrets occidentaux et se trouve sous la loupe des satellites ! Une affaire qui risque de compliquer la situation dans cette zone totalement insécurisée. Le 25 janvier dernier, un avion-cargo avec un équipage de quatre personnes, toutes sud-américaines, atterrit tranquillement sur la piste de Mema, près de la localité de Kita, à 76 km de Tombouctou (Mali). À son bord, 250 grands fûts de cocaïne, indiquent des sources locales. Les témoignages font état de quatre rotations de 6 véhicules 4x4 qui ont déchargé la marchandise, sous forte escorte, avant de disparaître". On pouvait s'attendre à partir de là à ce que le pouvoir malien réagisse... une fois ATT parti, le 19 avril dernier... réfugié au Sénégal, où il s'en passait d'autres, de trafics. Pensez-vous : les militaires l'ayant chassé étaient ceux-la mêmes qui profitaient le plus du trafic de drogue... arrivés au pouvoir le 22 mars dernier, leur premier empressement est donc tout logiquement de faire libérer.... les trafiquants arrêtés pour la forme par ATT, sous la pression internationale, et en traînant les pieds. Les trafics pouvant reprendre et toujours en aussi grandes quantités, la voie aérienne demeurant privilégiée. Pas besoin d'aéroport pour ça. Au Mali, il n'est en effet pas rare que des gros porteurs, le plus souvent à hélices, se posent sur des terrains de latérite, tel à droite ici ce C-130 Libyen posé à Kidal, à l'est du pays. Ci-dessous, un des deux "Combat Talon" C-130 89-0282 de l'armée américaine posé au même endroit en 2007 (le même en train de se poser à Malte en février 2007)...

Au Mali, dès le mois d'aout dernier, "comme si de rien n'était", notait la presse locale, effondrée, on libérait en effet les trois principaux inculpés de l'affaire "d'Air Cocaïne". Parmi eux, le français acccusé d'avoir piloté l'appareil, et le commanditaire de l'opération, l'espagnol Miguel Angel Devesa, accusé d'assassinat dans des conditions sordides, pourant, et que j'avais ainsi décrit : "Qui est donc ce fameux "policier espagnol" à la retraite ? Miguel Angel Devesa (au centre sur la photo), bien sûr, dont beaucoup semblent avoir oublié le cursus assez phénoménal. Devesa est en effet un... ancien flic "ripou" qui a été exclu de la police espagnole en 2003 pour malversations diverses. Si cela vous évoque quelque chose en France actuellement, sachez que c'est bien exprès que je le précise.  "Après avoir travaillé à Madrid puis à Vigo, l'espagnol avait finalement été expulsé définitivement de la police nationale en 2003 à cause de diverses procédures disciplinaires. Après avoir créé de nombreuses sociétés à Vigo, en Galice, Devesa avait installé les bureaux de sa dernière trouvaille, Germain Export, dans l'immeuble UATT de Bamako, là où se trouve également une délégation de l'Union Européenne", précise Afriq'Infos. Miguel Angel Devesa, et ses méthodes expéditives pour se débarrasser d'un ancien "employé", le colombien Juan Carlos García, un peu trop désireux de voir son pactole de contrebandier de tonnes de coke augmenter : l'homme avait été retrouvé en morceaux, découpé à la tronçonneuse, dans un hangar d'une zone industrielle de Bamako. Et c'est lui qui a été relâché il y à peine quatre mois maintenant !!! Un assassin découpeur de cadavre remis en liberté ! Sans qu'on ne s'en émeuve plus que cela par ici !!! Qu'en pensent les marocains qui l'avaient arrêté en octobre 2010 pour trafic de drogue ? Scandaleuse décision !!!

Et pourtant, ce même assassin et ex-policier Ripou avait bien tout avoué pourtant  : "Devesa, lors de son arrestation a fait un aveu de taille : "en outre, l'Espagnol arrêté au Maroc affirme avoir convoyé un camion de kérosène vers Tarkint, petite ville du nord est malien. Or, depuis novembre 2009, cette localité est associée dans les mémoires maliennes à un avion que la presse a surnommé le « Boeing d'Air Cocaïne ». Pendant trois semaines, les autorités de Bamako avaient alors caché l'atterrissage en plein désert de ce B-727, dont la cargaison, de 5 à 6 tonnes de cocaïne destinée à l'Europe, avait disparu. L'avion n'avait pas pu redécoller, sans doute à cause de la mauvaise qualité du kérosène convoyé. Il avait alors été volontairement détruit par le feu." C'est la clé du mystère : on avait bien tenté de faire redécoller le Boeing, en lui apportant un camion d'essence : ce qui laisse entendre que l'avion est resté cloué sur place plus longemps que prévu. D'où le peu d'empressement du pouvoir en place à voir débarquer tout de suite des enquêteurs. Devesa était bien lié, avec Vernay, au Boeing de la cocaïne". Et les deux sont libres comme l'air, désormais !!! Libérés par la junte et un président fantoche ! 

Cette libération infâme, cet été, marquait la fin déjà de la démocratie au Mali : seul un état dictatorial peut autant se permettre de pactiser avec des assassins ayant fait des aveux complets. La junte au pouvoir, toujours dirigée par l'énigmatique Sanogo qui a prétendu jusqu'ici avoir respecté les formes constitutionnelles a franch hier le cap : à la place d'un ATT protecteur des trafquants de drogue, voilà l'armée, principale bénéciaire du trafic, qui reprend le pouvoir ! Pour Sanogo, ce débarquement du premier ministre nommé est son second coup d'état en moins d'un an. Et ce véritable coup d'état bis bloque tout le pays, car il empêche l'intervention militaire commune décidée récemment. C'est avant tout son but,en réalité, Diarra en étant un ferme partisan. "Quoi qu'il en soit, la démission du premier ministre ne présage rien de bon pour le pays, car elle devrait bloquer la communauté internationale, déjà divisée sur la façon d'intervenir au Mali (Reuters). "A Bamako, au sein de la classe politique et dans l'opinion, la division apparaît comme étant la chose la mieux partagée", estime Slate Afrique. Le site rappelle qu'une concertation entre les dirigeants du pays et les groupes rebelles était censée se tenir cette semaine, avant d'être annulée, le pays ne parvenant pas à se mettre d'accord sur la marche à suivre. Sans stabilité politique dans la capitale, une intervention internationale est totalement remise en cause, tranche le Guardian." Voilà donc la raison réelle de l'écartement de Diarra ! Laisser l'état des lieux anarchique de la région car c'est rentable... pour les militaires putschistes maliens !

La preuve est faite en tout cas : on peut avoir rêvé se rendre sur d'autres planètes et être confronté sur terre à la réalité de la stupidité humaine et de l'incroyable pouvoir de l'argent de l'argent de la drogue. Dur réveil pour l'ancien chercheur de la NASA amoureux de son si beau pays...

 

 

(*) "Lorsque j’ai aussi réalisé qu’il possédait les grandes qualités d’homme mesuré, ne parlant qu’à bon escient, peu enclin à la vantardise et à l’auto-satisfaction, et détestant les faux semblants –en fait la vie mondaine et ses subterfuges au sens large- mon admiration pour lui a grandi davantage. Il aurait pu devenir très, très très riche, « labellisant » de sa signature et de son nom quantités de produits. Mais, toute sa vie durant, il a refusé de se prêter à ces jeux malsains, considérant que c’était le contribuable américain qui devait être remercié pour lui avoir permis de vivre cette aventure unique.
 
Il a honoré son uniforme de pilote, n’acceptant que sa solde d’officier lorsqu’il était d’active à la NASA. Après son exploit du premier pas sur la Lune, il en a démissionné pour devenir simple professeur d’ingénierie à l’Université de Cincinnati et il a tenu sans relâche à cultiver lui-même les terres de sa ferme en Ohio. En parallèle, il a toujours choisi avec soin –et parcimonie- ses engagements, évitant soigneusement les entreprises où son rôle manquait de clarté et démissionnant soudainement à l’occasion au risque de perdre une de ses rares sources de revenus…
 
Voilà pourquoi Neil Armstrong mérite notre respect et notre reconnaissance. Fidèle à son esprit désintéressé, sa famille vous recommande de l’honorer par un simple « clin-d’œil » adressé à la Lune la prochaine fois que vous la regarderez…"
 
(**) lors du clash entre Sarkozy et ATT, et le départ de ce dernier, on avait appris une chose : un président français plutôt matamore toujours prompt à fustiger le "terrorisme islamique" avait négocié en douce avec celui qui s'attaquera après aux bâtiments historiques du pays au nom de sa vision de la religion : "Un « briefing » de presse consacré à l'action de l'Union européenne au Sahel a pris une tournure plutôt inhabituelle, mercredi, au Quai d'Orsay : tandis que s'enclenchait au Mali, le coup d'État qui allait emporter le président Amadou Toumani Touré dit ATT, les journalistes présents ont pu bénéficier en direct des analyses du diplomate chargé de ce dossier à mesure que les nouvelles lui parvenaient sur son téléphone portable. C'est peu dire que l'éviction d'ATT a été suivie de près à Paris, qui voit partir sans regret un partenaire jugé insuffisant face aux grands défis du Sahel - instabilité, développement, immigration et terrorisme. Certes, mardi, Alain Juppé a condamné le coup d'État, appelé au respect de l'ordre constitutionnel et à la tenue « le plus vite possible » des élections prévues le 29 avril. La France a aussi annoncé la suspension de sa coopération avec le Mali, hormis l'aide humanitaire et la lutte antiterroriste. Mais des sources diplomatiques n'hésitent pas à jeter une lumière plus crue sur un président malien « fatigué » et un pouvoir « en manque de confiance » par rapport à la population. D'autres parlent d'un président « dans le déni » de la gravité de la situation militaire au nord du pays, dans le déni aussi du dialogue avec les rebelles touaregs, que Paris juge nécessaire. Entre Paris et Bamako, la lutte contre al-Qaida n'a pas cessé d'être une source de défiance, ATT étant accusé de ne pas en faire suffisamment. « Il croyait avoir la paix en évitant le combat, à la différence de ses partenaires mauritaniens et nigériens », lâche sèchement un diplomate. On n'a pas non plus digéré, à Paris, qu'ATT traîne les pieds en matière de coopération antiterroriste avec la France, qui a dû se replier sur le Niger pour installer ses militaires spécialisés dans la traque des djihadistes. Un sujet ultrasensible, dans la mesure où six ressortissants français sont toujours retenus au Sahel. 

Transition démocratique

ATT ayant perdu la main dans les délicates tractations pour la récupération de ces otages, Paris a misé sur des contacts avec les rebelles touaregs du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) et de sa dissidence islamiste, Ansar Dine, dont le chef, Iyad Ag Ghali, est connu pour avoir joué un rôle de médiateur. L'arrivée massive dans la « sous-région » sahélienne, d'armes en provenance de Libye a encore accru l'incertitude. Il est donc loin, le temps où Jacques Chirac ne jurait que par ATT, en vantant à travers lui, un modèle de transition démocratique en Afrique, une qualité que Paris continue de lui reconnaître. Après 2007, le refus du président malien de signer l'accord bilatéral sur la « gestion des flux migratoires » proposé par Paris a entamé la concorde. ATT sorti du jeu, les inquiétudes demeurent concernant les capacités des putschistes, la tenue des élections, l'intégrité du pays (dont trois provinces sont en sécession) et l'avenir de la lutte contre al-Qaida. Aujourd'hui (vendredi 23 mars), Alain Juppé sera à Bruxelles pour lancer, avec ses homologues européens, un plan d'action (aide humanitaire, gouvernance, sécurité, justice…) en faveur du Sahel. Une région dont les « bons élèves » restent, à ce jour, la Mauritanie et le Niger." (Source : Le Figaro) NB : Le titre est de la rédaction de Notre Voie".

 



18 réactions


  • Pyrathome Pyrathome 12 décembre 2012 14:53

    Bon retour à la maison, je m’inquiétais...comme quoi, même avec votre mauvais caractère, vous nous manquez.......ah ah ah !!!

    La preuve est faite en tout cas : on peut avoir rêvé se rendre sur d’autres planètes et être confronté sur terre à la réalité de la stupidité humaine et de l’incroyable pouvoir de l’argent de l’argent de la drogue. Dur réveil pour l’ancien chercheur de la NASA amoureux de son si beau pays...

    La drogue comme instrument de subversion et de perversion de l’empire du mensonge....

    Vous vouliez parler de la nasa ? ah oui, alors parlons-en un peu en quelques lignes..

    Cette officine vient de PROUVER EN FANFARE son extrême duplicité et son caractère récurent de dissimulation... ( on le savait avant, évidemment, mais là on a atteint le summum et les masques son tombés...)

    Oh je ne parle bien-sûr que de ses grands responsables.....pas des ingénieurs, techniciens, astronautes... qui font un boulot plus que remarquable ! qui essayent même de prendre le contre-pied sur les mensonges en faisant des déclarations tonitruantes anticipées...

    Et oui, vous comprendrez très bien de quoi je veux parler en AFFIRMANT HAUT ET FORT, une duplicité stupéfiante qui rentrera dans les livres d’histoire .......( que vous enseignerez peut-être dans une nouvelle vie ? )....

    Vous qui accordez votre confiance et le bon dieu sans confession à la nasa, quel effet cela fait-il donc d’être trahi à ce point ???? Hein ? mmmmh.......


    • morice morice 12 décembre 2012 15:44

      Et oui, vous comprendrez très bien de quoi je veux parler en AFFIRMANT HAUT ET FORT, une duplicité stupéfiante qui rentrera dans les livres d’histoire .......( que vous enseignerez peut-être dans une nouvelle vie ? )....



      meuh non enfin... ils ont rien trouvé

    • Pyrathome Pyrathome 12 décembre 2012 16:53

      meuh non enfin... ils ont rien trouvé

      Pffffff, et votre sœur, elle a rien trouvé, non-plus ?
      Juste des miettes ( pour ne pas paraitre trop menteur, des miettes de carbone et de perchlorate et encore, savent pas s’il y a eu contamination par le rover...ah ah ah !!! GROTESQUE !!! )
      Allez faire croire ça à d’autres, SVP.....
      Duplicité de la nasa, oui, TRÈS GRAVE DUPLICITÉ ET DISSIMULATION !!!

      http://www.ndtv.com/convergence/ndtv/story.aspx?id=NEWEN20080060938

      http://www.enterprisemission.com/Chandra-NASA-Accusation.htm

      La main pris dans le sac...... !


    • morice morice 12 décembre 2012 17:56

      Juste des miettes ( pour ne pas paraitre trop menteur, des miettes de carbone et de perchlorate et encore, savent pas s’il y a eu contamination par le rover...ah ah ah !!! GROTESQUE !!! )


      que voulez vous qu’ils vous disent ? Une ancienne civilisation ? Aucune chance

      de l’eau, des résidus carbonés, voilà ce qu’il ont trouvé. Faut pas monter pour rien sur les grands chevaux Pyra, et en rester au texte du jour SVP...

    • morice morice 12 décembre 2012 18:10

      vous avez vu sur quoi renvoie votre dernier lien dans votre site de m... ??


      ça :



      le bouquin

      dedans

      The multiple-sourced, publicly available NASA photographs of the pyramids, buildings, and connecting roads between the structures on Mars demonstrate the presence of ancient peoples on the planet. 

      ah ouais ??? des égyptiens sur Mars ? Marsamon ou ToutankhDeimos ?

      . The spiritual aspects of UFOlogy, Adolf Hitler’s birthday (April 20), 19.5 degrees location of planetary « hotspots » (on the Earth, the Moon, Mars, Jupiter, etc), the number 33 (Launch Complex 33, Shuttle Runway 33, 333 degrees from Egypt’s Great Pyramid at Giza leads to JPL in California), and more and more numbers are overwhelmingly discussed by Hoagland in detail.

      là ça devient croquignolet : les aspects spirituels des OVNIS ; Rael est déjà là...

       Finally, the greatest surprises in Hoagland’s book are in the last ninety pages. These last few pages contain the explosive description of Lunar ruins, mechanical artifacts, and even an (I kid you not) ancient robot head not unlike the one shown in the Star Trek : The Next Generation Mark Twain episode of « Time’s Arrow » when Data discovers his death lies in the past of San Francisco. T

      ah ouais, des HLM sur la Lune dont on a photographié les ruines : et ils avaient le gaz et l’électricité au moins les Lunaires ??

      Astronaut Alan Bean draws his colorful Moonscapes paintings with diagonal markings perhaps to show the presence of shattered glass domes fragments.

      FOUTAISES COMPLETES oui !!!

      exemple de tableau de Bean :

      le mec :

      comme Leonov, il se démerde plutôt bien comme peintre...

      et vous croyez à ces SORNETTES ????



    • Pyrathome Pyrathome 12 décembre 2012 18:53

      et vous croyez à ces SORNETTES ????

      Je ne crois en RIEN...uniquement en ce que je VOIS...j’écoute tout simplement...
      Mais, c’est vous qui croyez aux sornettes de la nasa, visiblement.....pas moi !
      N’utilisez pas vos stratagèmes habituels qui consistent à amalgamer les croyances du posteur avec les écrits invérifiables des sites proposés, SVP...

      On en reste au texte et même au titre, la nasa sur fond de drogue...
      Quand Grossinger ( ingénieur chef de curiosity ) déclare que le rover a fait une découverte « stupéfiante » qui va rentrer dans les livres d’histoire et qu’une semaine après le responsable de la nasa dément et recadre en aparté son ingénieur... ( il a pas le choix, c’est la lourde ou le cimetière....) 
      Vous ne voyez pas là, qu’on se fout de la gueule du monde ??? oui, c’est vraiment stupéfiant à ce niveau, là..
      Soit Grossinger est un crétin drogué à la coke qui fait des hallucinations soit la nasa ment éhontément, comme à son habitude d’ailleurs...Point final...
      On sait déjà ce que l’on veut savoir et ce que la nasa sait depuis au moins 1976 et ce qu’elle dissimule à la postérité ( pour l’instant du moins....)
      Mais vous savez, même des microbes sur mars, il ne l’avoueront pas, alors, des « exo-engins » qui virevoltent à proximité des leurs ( vous connaissez les vidéos et témoignages...), n’y pensez pas un seul instant !!!
      Comment voulez-vous faire confiance à « ça »... ????
      Tenez, pour la bonne blague, j’aurai plus tendance à croire à ce que dit Medvedev.
      que les menteurs de la nasa........ah ah ah !!!


    • morice morice 12 décembre 2012 22:26

      « exo-engins »


      ah ah ah ...

  • blablablietblabla blablablietblabla 12 décembre 2012 15:58

    Un vrai crétin ce capitaine Sanogo, grace à lui et son armée mexicaine le nord est aux mains de fanatique islamique et le comble c’est qu’il est pour une intervention militaire au nord Mali.



     

  • morice morice 12 décembre 2012 16:05

    « le nord est aux mains de fanatique islamique » et des truands dealers, les deux n’étant pas incompatibles.....


  • morice morice 12 décembre 2012 16:07

    Message : Si quelqu’un peut m’expliquer POURQUOI exactement Sarkozy tenait tant à surveiller un arrivage de 6 tonnes de coke en plein désert, via son agent de la DGSE, je suis preneur....


  • blablablietblabla blablablietblabla 12 décembre 2012 16:17

    « Message : Si quelqu’un peut m’expliquer POURQUOI exactement Sarkozy tenait tant à surveiller un arrivage de 6 tonnes de coke en plein désert, via son agent de la DGSE »


    Pétard carrément ,peut-etre qu’il voulait jouer aux gendarmes et aux voleur allez savoir ,parce-que vu les bourdes qu’il commençait à multiplier en tentant d’intervenir par la force ,deux otages mort dans le désert flingué par un missile ,un mort sur le voilier au large de la Somalie.

     Sarkozy aimait se la jouer à l’américaine et faire le gendarme ,je pencherais plutot pour cette hypothèse !

    • morice morice 12 décembre 2012 17:54

       Sarkozy aimait se la jouer à l’américaine et faire le gendarme ,je pencherais plutot pour cette hypothèse !

      aucune autre ?

  • morice morice 12 décembre 2012 17:53

     Je peux même dire que j’attendais le moment où il serait rattrapé par les réalités africaines. C’est donc fait.


    c’est désolant, surtout !

  • morice morice 13 décembre 2012 09:27

    MERCI, c’est sympa et ça me change des trolls qui déjà reviennent moinsser l’article.


  • Folacha Folacha 13 décembre 2012 11:09

    Bonjour Morice , bravo pour cet article passionnant .


  • morice morice 13 décembre 2012 12:25

    merci ; mais méfiez-vous quand même de certains de vos popos :


    Par Folacha (xxx.xxx.xxx.83) 5 novembre 07:21

     Dans la petite ville de Bretagne ou je vis, presque tous les SDF ont un (gros) chien ou plusieurs, dont les copieuses déjections ornent les trottoirs ...





    ce qui laisse supposer que vous aimez plus les chats que les SDFs et leurs chiens : comment savez-vous qu’il n’y a qu’eux dans l’histoire ??? donc, abstenez-vous de ce genre de remarque qui prête à faux débat, merci...



  • morice morice 13 décembre 2012 12:40

    on lui donne combien de jours avant de se heurter au même individu ???


    BAMAKO (AFP) - Le nouveau Premier ministre malien, Diango Cissoko, nommé après le départ forcé de Cheick Modibo Diarra, s’attelait mercredi à former un gouvernement d’union ayant pour mission de mettre fin à l’instabilité politique au Mali et d’aider au déploiement d’une force armée internationale anti-islamistes.

    L’espoir est que M. Cissoko, considéré comme neutre à l’égard du président intérimaire Dioncounda Traoré, du Premier ministre démis et du chef des putschistes du 22 mars, le capitaine Amadou Haya Sanogo, renforce la stabilité des autorités de transition à Bamako et facilite ainsi le déploiement de la force internationale pour la libération du Nord occupé par les islamistes armés.

    Il devra notamment convaincre le capitaine Sanogo, qui, s’il a démenti mardi être opposé à l’envoi d’une force étrangère « tant que ça peut sauver des populations maliennes », est réticent à un un tel déploiement, préférant l’option d’une intervention malienne avec un soutien logistique international.

    « La priorité, c’est la récupération du Nord et l’organisation des élections (...) Je veux faire un gouvernement d’union nationale », a déclaré à la presse juste après sa nomination le nouveau Premier ministre.


  • NeverMore 13 décembre 2012 14:21

    Mobido Diarra a un CV que beaucoup lui enviraient :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Modibo_Diarra

     

    Et on ignore trop le potentiel de ce continent, de ses génies et leurs visions prophétiques :

    http://www.kumatoo.com/french/inventeurs_africains.html

     


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