Nicolas, fils de pub
Comment peut-on engager autant de réformes aux conséquences dramatiques, et pourtant susciter aussi peu de réactions, en particulier du peuple, des citoyens, les premiers touchés ?
Nicolas Sarkozy est-il le nouveau David Copperfield de la manipulation ? Non, mais plutôt le Jacques Séguéla de la désinformation.
On peut très certainement évoquer la complaisance des médias qui tels des agences de publicité, édulcorent, tronquent, voire modifient les faits. D’autres pourraient évoquer l’apathie, la paresse des partis politiques de l’opposition, le Parti socialiste en tête, d’autres à nouveau les fines stratégies de notre gouvernement en faisant passer les lois en catimini. Autant de raisons toutes valables, suscitant encore autant de débats.
En ce qui me concerne, j’ai tenté de me mettre à la place du Français lambda. Celui qui a encore la chance de trimer huit heures par jour, celui qui passe encore une heure dans la circulation pour se rendre au boulot pour payer son emprunt immobilier et nourrir sa famille, et qui ne peut consacrer à l’information, que notre cher journal du 20 heures, entre la préparation du dîner et le café, car ayant encore d’autres chats à fouetter.
Le gouvernement se doit donc d’être court, accrocheur et ludique. Tel un organe de propagande du gouvernement, par le biais des chaînes privées plus que complaisantes et des organes de presse de qualité comme Paris-Match, Voici, Gala ou L’Express, le président, et/ou le gouvernement (où donc est la différence ?) se doit de cibler et de gagner l’esprit des Français à sa cause. Donc rien de tel qu’un bon slogan publicitaire, court et percutant. Le but n’étant pas de dire la vérité, mais de gagner la sympathie et l’accord.
Ainsi, ces slogans sont souvent :
- racoleurs : « Travailler plus pour gagner plus » ;
- minimisent la portée de l’action : « Réforme des institutions » ;
- sont d’une arrogance politique : « Loi pour la rénovation de la démocratie et la réforme du temps de travail » ;
- ou encore, des plagiats, comme Fillon qui après la déculottée des élections municipales disait des réformes, qu’il fallait encore aller « plus loin, plus haut, plus fort » (Oh, vivent les JO en Chine, vivent les droits de l’homme, vive Coca-Cola)
On dirait que le gouvernement est devenu à lui tout seul et une boîte de pub, et le président son PDG, tel un maître de la propagande et de la désinformation (avec Henri Guaino comme mentor).
Reprenons l’exemple de la « Réforme des institutions ». Pour avoir vérifié avec mon entourage, cette réforme, au stade de projet, n’avait pas déclenché la moindre réaction. « Quelles institutions au fait ? », « Finalement, qu’est-ce qui changera ? », « Institutions ? Cela ne doit concerner que nos hommes politiques ». Evidemment, les médias « mainstream » se sont bien gardés d’en faire une explication de texte objective.
Dans les faits (entre autres, le président pourra convoquer le Parlement en Congrès à Versailles et y imposer son ordre du jour sans le moindre débat, et nominer comme bon lui semble des magistrats et personnalités extérieures au Conseil supérieur), il ne s’agit, ni plus ni moins, que d’une refonte importante de notre Constitution, d’amendements majeurs visant à augmenter le pouvoir présidentiel et permettre au pouvoir exécutif d’interférer encore davantage dans le législatif et le judiciaire. (A savoir, et cela n’engage que moi, que cette réforme est en totale contradiction avec l’article 16 de notre Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, Cf. l’excellent article suivant : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42445). A mon sens, nous venons de glisser dans une VIe Constitution, sans que même les Français n’aient pu se prononcer, et ne réalisent la portée de cette réforme.
Après avoir éclairé mon entourage de ces derniers éléments, les réactions sont devenues plus fortes. « Comment ça, mais c’est pas du tout ce qui nous a été dit », « On ne nous a même pas demandé notre avis, par voie de référendum ». Et pour cause, le président ne souhaitait certainement plus recevoir un camouflet tel le dernier référendum sur
Eh oui, beaucoup se sont contentés de ce que le journal du 20 heures leur proposait, c’est-à-dire un pauvre slogan menteur. Très peu sont allés au fond des choses.
Et cela, notre président l’a bien compris. Pour gouverner en France, il faut :
- bien connaître et maîtriser les attentes et les inquiétudes des Français ;
- feindre d’y répondre et désinformer. Les Français ne remettent rien en cause ;
- donner l’illusion d’un travail acharné en monopolisant la présence dans les médias ;
- toujours nier la réalité, les problèmes économiques et sociaux, et affirmer l’inverse. A force, cela passera toujours ;
- diviser les Français, et les monter les uns contre les autres. Les immigrés vs les Français, les fonctionnaires vs les salariés du privé, les enseignements vs les parents, les chômeurs vs les salariés. Les riches vs les pauvres, etc., bref « Diviser plus, pour régner plus ».
Afin d’enrayer cette dérive démagogique publicitaire et mensongère de notre gouvernement, les Français doivent prendre conscience qu’un gouvernement, qui gèrent ses affaires comme on vend des paquets de lessive, n’a pas sa place dans notre pays. Il ne faut plus prendre pour argent comptant la soupe que l’on nous sert et aller au fond des choses avant d’accepter aveuglément des réformes qui pourraient s’avérer terribles en conséquences pour notre vie en société. Il faut demander des comptes à nos hommes politiques. Tout le monde sait que, dans une entreprise, on se fait bien virer si l’on n’atteint pas les résultats ; nos hommes politiques, tout comme nous, devraient être soumis au même régime, et à la vue de leurs résultats, il ne devrait plus en rester un seul.
Le quatrième pouvoir, les médias, a bel et bien pris sa place dans nos vies, et pas à notre avantage. Celui-ci est venu s’ajouter aux trois autres que notre président contrôle déjà.
Lorsqu’on boycotte une lessive, aussi géniale que la publicité puisse être, le fabricant de lessive doit bien en tenir compte, au risque de ne plus rien vendre et de fermer boutique.
Ainsi, boycottons à notre tour !
Crédit photo : Eric Fougere/VIP Images/Corbis/Eric Fougere
27 réactions
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Ha-n
29 juillet 2008 12:44
D’un autre côté, la pub n’est pas nouvelle, ce brave séguéla nous a quand même pondu la force tranquille avec Miterrand, sur le fond, ce n’est donc pas si neuf, mais c’est sur la forme que le petit Nicolas innove en ne se contentant plus des jolis slogans mais en y ajoutant sa touche personnelle qui est la saturation. Le but principal de la manoeuvre n’est pas de nous "tromper" par de faux signaux, mais de nous envoyer trop de signaux pour que nous ne puissions pas les traiter, en bref je crois qu’il veut nous rendre fous (tout simplement)...
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Gilles
29 juillet 2008 17:35
ha-n
"ce n’est donc pas si neuf, mais c’est sur la forme que le petit Nicolas innove en ne se contentant plus des jolis slogans mais en y ajoutant sa touche personnelle qui est la saturation."
C’est exactement ça !!! Bravo !
Rien n’est neuf dans l’action de Sarkozy, de son empreinte sur les medias, les copinages, les achats de voix de parlementaires, la communication décérébrante, les réformes bancales louées.... c’est juste la politique que l’on connait si bien
Sauf que, avec Sarkozy, un parvenu qui en est fier, petit esprit pas trés fin qui n’est jamais sorti de son cocon douillet des beaux quartiers bourgeois, envieux et hyper arrogant, qui se plaint de ne pas être assez riche (Méditez sa déclaration : "en épousant Carla je suis enfin devenu riche") la nouveauté est que ces méthodes "pas neuves" sont visibles, assumées, légitimées et amplifiées. Plus c’est lourd, bas de gamme et criard, plus Sarko en est fier. Et c’est là qu’il brise un tabou et pour ça que politicines (mêmed ans son camp) et le peuple commence à en avoir ras les baskets, et qu’il finira probablement ostracisé...comem son idole G W BUSH
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jondegre
29 juillet 2008 13:16
Que pense l’auteur de l’article de T. Meyssan "operation Sarkozy" (taper sous google et lire) qui en qq paragraphes met en evidence les reseaux/relations du personnage qui expliquent le pourquoi de sa politique neo-conservatrice.-
Jordan
29 juillet 2008 19:28
Meyssan effectivement démontre la collusion international du capitalisme,contre toutes les classes laborieuse et n’avez pas les moyens financier pour les combattre,tout le reste n’est gesticulations vaines.
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lerma
29 juillet 2008 13:17
Plus la peine de te masturber quand tu affirmes "Comment peut-on engager autant de réformes aux conséquences dramatiques, et pourtant susciter aussi peu de réactions, en particulier du peuple, des citoyens, les premiers touchés ?"
Les citoyens ont démocratiquement votés pour la mise en place de ses réformes et c’est tout !
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Ha-n
29 juillet 2008 16:50
Euh joker, entre deux maux, mieux vaut choisir le moindre.
En France, depuis quelques temps, les citoyens ne votent plus pour un candidat, mais contre un autre, il eut été difficile de perdre une élection face au non programme de Royal. De plus, le vote n’est pas une légitimation à tout et n’importe quoi, la démocratie ce n’est pas "vous m’avez élu, et bien tant pis pour vous...". -
batman67200
29 juillet 2008 17:12
Lerma, Lerma,
Me masturber ? Non, je laisse cela aux suppos de Sarko qui passent le plus clair de leur temps à défendre l’indéfendable hyper-président, et qui veulent se faire du bien pour s’auto-congratuler.
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Alpo47
29 juillet 2008 13:24
Belle analyse de l’évolution de notre vie politique. C’est le triomphe de "la com", d’un système érigé pour permettre à un message de passer et surtout, CONTINUER, EN DOUCEUR, DE DEMONTER NOTRE SOCIETE...
Ces procédés ont cependant des limites, JP Raffarin, pourtant présenté comme "un maître" en communication, adepte des petites phrases et des métaphores, les a vite rencontrées : C’est lorsqu’on fait de la com pour la com, sans que rien de concret ne suive.
Progressivement, j’ai l’impression que les Français font le bilan des promesses et de la réalité et que Sarkozy et son gouvernement se trouvent confrontés au principe de réalité.
Cependant, quel moyen d’action reste t-il aux Français ?
Nos élus trahissent leurs électeurs, nos médias ne retranscrivent pas les faits réels, un grand nombre d’entre nous sont insécurisés et isolés, l’opposition démontre sa faiblesse ou sa compromission...
Que nous reste t-il ? Divisés, fragilisés, sans leader, les Français sont ils capables de refaire une révolution ? -
Sébastien
29 juillet 2008 13:42
Article ridicule. Oui la presidence a evolue mais la societe a evolue, le rapport a l’information a evolue, les mentalites ont evolue sauf cette de l’auteur apparemment.
Un bon gouvernement c’est un gouvernement qui ne fait rien ou qui ne fait que des reformes qui plaisent a l’auteur, metre etalon de la pertinence des reformes en France.
Alors feindre de decouvrir que la politique c’est une bonne dose de pub, c’est assez amusant. Quand on nous a fait croire qu’on bossant moins on gagnerait plus, c’etait pas de la bonne pub TF1 pour menagere decerebree ca ??-
batman67200
29 juillet 2008 17:20
Un bon gouvernement, n’est ni un gouvernement qui ne fait rien, ni certainement pas un gouvernement qui n’en fait qu’à sa tête, après avoir roulé dans la farine, les électeurs naïfs plein d’espoirs, dont une grande partie de la France"d’en-bas", qui doit trimer et se sacrifier pour la France d"en-haut". Il est vrai que dans ce domaine, ma mentalité ne changera jamais.
La société, comme vous le dites a malheureusement bien évoluée, mais dans le mauvais, avec un bon social de près de 90 ans comme l’a déjà dit un auteur précédemment. Avec un peu de chance, on en arrivera bientôt à nouveau à un régime seigneur-cerf. VIVE LA FRANCE
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Courrier Danemark
29 juillet 2008 15:57
Comment faire passer une série de réformes et susciter si peu de réactions ? En attendant l’été, c’est plus pratique ! Et qu’on ne dise pas que l’absence de réaction traduit l’accord de nos citoyens : que je sache, une campagne a été faite sur le pouvoir d’achat, ce qui est totalement contradictoire avec la philosophie du texte de loi récemment adopté sur les droits et devoirs des chômeurs...
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BuZardinho
29 juillet 2008 17:17
Si les reactions ne sont pas montrées comment fait t’on pour voir que le peuple ne les n’accepte pas les réformes.
Le problème, c’est que les médias parlent d’une voix et d’une seule : celle de son maître.
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Marc Bruxman
29 juillet 2008 21:37
Si les réformes ne provoquent pas de réactions c’est que le peuple les approuve contrairement à ce que la gauche voudrait nous faire croire !
Déja il n’y a pas vraiment de notion de peuple "uni". Une partie des français approuvent ces réformes, une autre les désapprouve. Les proportions sont pour l’instant plutot à la désapprobation.
La question est quel est le niveau de cette désapprobation ?
Si les reactions ne sont pas montrées comment fait t’on pour voir que le peuple ne les n’accepte pas les réformes.
Le problème, c’est que les médias parlent d’une voix et d’une seule : celle de son maître.
Si l’on met de coté la télé qui est très fortement régulée par la censure supérieure de l’audiovisuel, les autres médias sont plus ou moins libres. Vous allez me répondre : mais ils appartiennent à Lagardére qui est pote de Sarko ! Et vous avez raison !
Mais Lagardére, en bon financier veut vendre ses torchons. Et il doit donc donner aux gens ce qu’ils ont envie de lire. D’ailleurs des journaux comme Marianne existent et critiquent violamment Sarkozy. Donc ? Et bien la situatrion sur ce point est ambigue : Une partie du peuple est réelement mécontente des réformes de Sarko, une partie est mécontente mais attend de voir (ceux qui étaient déja dégoutés par la droite et la gauche et qui se disent : "a la base cette politique pue, mais c’est différent peut être que ce sera bien au final") et une partie approuve car ils ont votés pour ca.
La crise de l’opposition
Ce qui est par contre notable c’est que l’opposition en général (pas seulement le PS) est dans un état de léthargie caractérisée. Le PS a fait tout un patakés pour la constitution (probablement car il se sentait sur de gagner sur ce coup) mais n’a pas dit grand chose sur certaines réformes beaucoup plus génantes comme par exemple l’augmentation de la durée du préavis de démission ! Maintenant un cadre qui pose sa dem’ en prend pour 4 mois. Et bien ca, il y a plus d’un électeur de droite que cette mesure a franchement énervé.
Ce qui manque en France en ce moment c’est une opposition et cela a commencé pendant la campagne même de Nicolas Sarkozy. Si NS a gagné c’est avant tout parce que le PS était très faible. Je reste persuadé que face à un PS fort, uni et avec un leader charismatique (pas Segoléne quoi) le nain serait allé se rhabiller. Je me souviens être allé avec des amis de l’UMP a un meeting de Bayrou à Bercy. En revenant un des potes qui était attaché parlementaire a croisé de son coté une copine a lui attachée parlementaire PS avec un groupe de militants. Premier mot de la discussion : "ah je vois que vous aussi votre candidate vous enchante !". Il y avait jusque dans l’UMP des gens qui ne pouvaient pas blairer Sarko et même beaucoup. Si il a gagné c’est uniquement parce qu’en face c’était pire. Et c’est aussi pour cela que le Modem a pu faire un si bon score.
Pour ce qui est du PS, Bertrand Delanoe a l’air d’etre quelqu’un de capable (en tout cas même si je ne suis pas de son bord, je dois reconnaitre que c’est un bon maire pour Paris) et surtout il a compris que diaboliser le libéralisme n’était pas forcément la bonne solution et que le front d’affrontement avait changé en France comme il a changé en Angleterre, en Espagne et aux Pays-Bas. (Bah oui si j’étais hollandais je voterai à gauche sans peur et sans reproche).
Attendons donc que le PS se réforme enfin et le climat politique en France deviendra beaucoup plus sain. Si par contre cela continue comme en ce moment, et que Flamby et Segoléne gardent la tête, je suis sur d’une chose : c’est que malgré tout le ressentiment que pourra ressentir le peuple contre Sarkozy, l’UMP conservera le pouvoir en 2012. Mais le risque c’est la encore un 22 Avril bis, pas forcément avec Le Pen mais avec un parti de troubles fêtes.
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Christoff_M
30 juillet 2008 04:08
on noie le poisson et on abreuve le public de fausses infos et d’évenements bidon...
après on se demande pourquoi les abeilles meurent, elles sont intoxiquées et elles ne trouvent plus de substances...
SARKOZY fait pareil avec l’esprit, il ramène tout par ses sbires dans les médias au plus vulgaire et il assomme les gens en les laissant exsangues, fatigués, amorphes...
paralèllement à cela il met l’accent sur des faits violents, génère du stress, report sur la délinquance, la criminalité, les délinquants de la route, les faits divers violents, on insiste sur les sanctions prévues pour les "mauvais chomeurs", on assomme les gens de sondages sans aucun intérét...
Vulgarité et bétise dans les jeux de l’été, travail stressant car ambiance stressante entretenue sciemment...
cela me fait penser à un terme de Zola "l’assommoir" ou comment abrutir et décérébrer les gens...-
Christoff_M
30 juillet 2008 04:20
On nous parle sans arret de modernisation !!
Etrange de constater que Séguéla et Attali étaient déja la sous Mitterrand et que moi électeur moyen de plus de quarante ans, j’ai l’impression d’entendre la meme sauce insipide de com, d’usurpateurs tres grassement payés en France par des élus incultes et limités !!
j’ai comme l’impression que toute cette clique politique depuis plus de vingt ans sent la poussière et est assez débile pour s’adresser à des conseillers et des vendeurs de lessives... le dernier débat politique que j’ai vu était celui qui opposait Giscard à Mitterrand, il y avait encore des citations !!
Maintenant nous voyons des gens qui se disent politiques, qui se font écrire leur discours et à l’image des "journalistes" avec prompteurs sont incapables d’aligner deux phrases en direct... réveillez moi, nous sommes envahi par des aliens qui ont mangé l’esprit critique et lumineux qui faisait la spécificité de la France...
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Candide
30 juillet 2008 08:14
J’ai vu hier un reportage en Iran où l’en emmenait à la mort des condamnés. Ceux ci marchaient vers la potence la tête baissée, il n’y avait aucun mouvement de refus de leur part. Bref l’acceptation de leur sort ne pouvait être motivée que par l’idée de leur libération proche.
Ce monde serait-il devenu si moche ?
Pour revenir à l’article, si les gens ne se rebellent pas ou plus, peut être est-ce parce qu’ils sont isolés chacun avec ses propres problèmes et qu’ils sentent par avance que cela ne servira à rien.
Je ne crois pas un instant que la solution passe par un parti politique quel qu(il soit.
En 1789 c’est la faim qui a fait sortir le peuple de sa léthargie.
Attendons encore un peu, cela va venir bientôt, au vu des derniers chiffre sur la pauvreté.
Et surtout espérons que si révolution il y a, elle ne soit pas récupérée par un parti politique, mais menée par des hommes neufs et responsables, respectueux de l’humain.
Je rêve....Excusez-moi.
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Vilain petit canard
31 juillet 2008 09:24
Euh ils n’acceptaient peut-être pas tant que ça, avant une éxécution, ils shootent les condamnés aux calmants ou à l’opium, pour éviter les mouvements de panique au dernier moment.
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3°oeil
30 juillet 2008 11:06
Qu’attendre d’un gouvernement, complice silencieux du 11 septembre car c’est de là que part l’impunité des dirigeants qui fonctionne sur la peur et d’une population de décérébrés complice silencieuse de ces gouvernements , rien.
Sinon La chute -
boby
30 juillet 2008 11:08
Ns utilise un vieux systême dit de la prophétie "auto—réalisante ", c’est -à dire qu’il énonce des slogans simples avec l’apparence du bon sens , donc facilement mémorisables .
Même si ces slogans sont faux , ils sont et ont été répétés tellement souvent que pour la masse silencieuse ( celle qui vote ) ils sont la Realité .
Pour que le mouvement social contrecarre ces slogans , il faut en substituer d’autres comme ;
Travailler moins , mieux et tous
La FRANCE EST RICHE , pourquoi devrions nous vivre moins bien qu’en 1970 ?
Ou sont passés les milliards de la croissance ?
Le problème du mouvement social c’est qu’il n’est pas constant , les capitalos eux ne s’arrêtent jamais . -
Marcel Chapoutier
30 juillet 2008 11:26
Bien sûr que sa majesté Sarko 1er prend les français pour des bœufs ou du moins une grande partie... Pourquoi ? Parce qu’ils l’on élu, et ceci malgré les conneries débitées en chapelet en guise de campagne électorale (en toute lucidité...). Seguéla lui a bien dit, quelques idées générales plus des détails invraisemblables, ils n’y verront que du feu. Et ça a marché, ll a eu du mal à y croire d’ou son état "flottant" pendant le premier mois.
L’article de Thierry Meyssan :
http://www.geostrategie.com/883/operation-sarkozy-comment-la-cia-a-place-un-de-ses-agents
même si l’on ne partage pas toute ses conclusions est très instructif par ses ramifications familiales mafieuses corso-américaines, on comprend les mille courbettes à Bush Jr et la réintégration dans l’OTAN.
Comme disait Coluche, Sarko c’est 5 ans de droit et tout le reste de travers...
En vacanse Nicolas Princen dit le cafteur ? -
Allain Jules
30 juillet 2008 11:26
Excellentissime article. rien à rajouter.
http://allainjulesblog.blogspot.com/ -
Vilain petit canard
30 juillet 2008 13:32
Boycotter, vous me faites rire : j’ai jeté ma télé en juin 2007, et pourtant, le Sarkozizi est toujours en place !
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E-fred
3 août 2008 11:42
Article tout a fait juste.
Toujours à nous vendre leur lessive, voilà la promo présidentielle de l’AFP sur Orange ce matin !
http://actu.orange.fr/articles/politique/Nette-remontee-de-la-cote-de-confiance-de-Nicolas-Sarkozy-en-aout.html
"La cote de popularité de Nicolas Sarkozy est nettement remontée en un mois, 40% des Français affirmant lui faire confiance en août (+ 4 points) et 51% ne pas lui faire confiance (- 5 points), selon un sondage CSA pour iTele-Le Parisien-Aujourd’hui en France rendu public ce week-end."
Nous sommes le dimanche 3 août ! On se f..t de la gu... du monde, et des français en particulier...