mardi 29 juillet 2014 - par alinea

Notre bien commun

Quel est notre bien commun, commun à tous ? À tous les êtres vivants ?

Les quatre éléments : La Terre, l'Air, l'Eau, le Feu

Ces biens communs-là sont la condition de notre vie, la vie de tout ce qui vit ; en prendre soin est plus qu'un devoir, c'est une nécessité vitale !

En découlent les végétaux, les animaux, les ressources... Le bien commun étant à tous, il n'est pas nôtre, nous en sommes les garants et les protecteurs.

 

Il faut partir d'un postulat ; prenons le plus simple possible et réfléchissons à ce que cela impliquerait de changements dans nos mentalités, nos actes nos vies, si seuls ces quatre biens communs faisaient l'objet de nos soins, ensemble ; impôts, actions individuelles, peu importe, ils seraient l'unique base de nos lois, et quelle que soit la société, le socle où chaque groupe d'humains organiserait sa vie comme bon lui semble. Faisons le tous les jours, à chacun de nos actes ! Nous ne serons pas déçus du résultat.

Donc : nul ne peut attenter à l'intégrité de ces biens ; nul ne peut se les approprier, nul ne peut les gaspiller ; une entente doit être trouvée pour leur utilisation en juste partage. Cela induit que le premier enseignement doit être celui de ce respect, au moins.

Il n'y a pas besoin de réfléchir bien longtemps pour s'apercevoir que si nous nous en étions tenus à cette réalité incontestable, rien de nos foutues sociétés modernes n'aurait vu le jour ! Car ceci n'est pas une idéologie, pas un dogme, pas un rêve ou une illusion mais un état, une donnée incontournable, et pourtant contournée. Un fait qui, s'il avait été la base de toute société humaine, nous aurait entraînés bien ailleurs, un ailleurs qui du reste ne peut guère être imaginé tant fait partie de nos vies cet environnement saccagé, tant nous sommes préoccupés, les uns ou les autres, par la façon d'y remédier. Tant nous ne savons même plus rêver ! Rêver d'être des Amérindiens par exemple.

Or, il est notable que notre régime capitaliste en œuvre depuis plusieurs siècles, s'appuie sur son exact contraire ; on peut noter aussi que ni le socialisme ni le communisme n'évitait de contredire le capitalisme sur ce point. Il s'agit donc de quelque chose de beaucoup plus profond que ne peut l'être la politique.

Le saccage et la pollution de nos biens communs sont depuis le début de l'ère industrielle ( et même avant : souvenons-nous de Colbert scandalisé par la destruction des forêts), ne sont que des dommages collatéraux, ignorés, dédaignés, mis sous le boisseau ! Ce qui est à tous n'est à personne ; depuis quand ?

À vouloir faire une liste des choses à changer pour revenir à ses bases, en s'y attardant un peu, on s'aperçoit, de guerre lasse, qu'il vaudrait mieux laisser filer et se préoccuper de faire le relais de nos savoirs essentiels à la vie, de créer, comme le disent Lydia et Claude Bourguignon, « des îlots de survie ». En effet qu'il est long le chemin à remonter, qu'il est inextricable le nœud construit au cours de ces dernières décennies ( ces derniers siècles), qu'elles sont parsemées d'embûches les recherches qui seraient nécessaires à nous faciliter la tâche tout en étant dans le respect de ce précepte ! Nous ne pouvons guère, sans perdre notre temps, refaire l'histoire avec un homme différent, mais nous pouvons peut-être, par un sursaut collectif de conscience, imaginer l'avenir.

Nous pouvons déjà considérer que ce n'est pas le seul profit, tel qu'on le voit aujourd'hui, qui est cause de ce désamour avec la terre ; bien avant, quand il s'agissait juste de faire tourner les machines industrielles, l'environnement était inexistant ; cet infantilisme est incroyable et pourtant vrai ! Les herbivores broutent jusqu'à la terre l'herbe qu'ils préfèrent ; si l'an prochain plus rien ne pousse, ils iront plus loin, ils sont des nomades ; et s'ils ne trouvent plus rien, ils mourront, mais ne l'anticipent pas. Voilà comment se comportent les profiteurs et leurs alliés les consommateurs. Ni plus ni moins ! Juste leur mental qui les excuse en disant « on trouvera toujours une solution » !! Vous conviendrez que nous brillons par notre intelligence.

Il faut donc quelques règles d'airain, qui interdisent les dérives, qui obligent les récalcitrants, et qui confortent l' « honnête homme ». Hors ces lois, les relations sont affaires personnelles.

Pour édicter ces lois, nous pouvons commencer par pointer les responsables  ; inutile de faire le tour de tous leurs avatars, inutile de pinailler : quelles sont les causes de la destruction de nos biens communs !?

La cause de la destruction de nos biens communs est la compulsion de l'animal homme, qui ne se contente pas de se nourrir mais qui de la même façon que le fait l'animal à satisfaire ses besoins primaires, assouvit ses désirs, ses délires, ses outrances.

La créativité n'est pas multiplication, elle en est l'exact contraire ! En art, l'objet créé est unique, alors puisque l'on ne peut interdire à quiconque d'aller toujours de l'avant, qu'il invente, qu'il crée ! Pourquoi avoir inventé contre la Nature plutôt qu'avec elle comme ce fut le cas au cours des siècles ? Comment a-t-on pu bétonner, goudronner des millions d'hectares de bonnes terres ? Qui étaient ces gens qui planifiaient, et ceux qui étalaient ? Des scindés. La liberté n'est pas n'importe quoi, elle est juste notre inventivité, nos audaces, notre curiosité, à l'intérieur de limites connues et acceptées. La course en avant, le grand n'importe quoi qui n'a plus de responsables ; c'est le contraire de la liberté.

En réalité, l'humain n'est ni aventurier ni audacieux ; il s'engouffre dans la brèche ouverte par un inventeur de hasard ; rien n'a été pensé dans toute cette histoire de modernité, tout le monde a toujours couru derrière et si on ne veut pas parler de morale, qui n'a pas grand chose à faire là, il faut bien parler de bêtise – faire sans se préoccuper des conséquences- et de dénaturation – faire en n'ayant cure de couper ses racines- donc agir contre soi, ce que ne font jamais les bêtes.

L'agriculture, l'industrie, l'énergie ne dépendent que d'une volonté politique. Que cette volonté politique soit au service du bien commun, et le travail gigantesque à accomplir pour remettre en état nos États et notre environnement sera le but exaltant pour tous ceux qui ne savent pas quoi faire de leur peau.

La frontière ? Là où on abîme. La réponse : trouver le moyen de se passer de, ou de ne pas abîmer. En attendant : nettoyer.

J'ai peut-être été apicultrice trop longtemps mais l'idée d'un objectif où tout le monde s'unit, me met en pâmoison ! L'idée d'un voisin qui peut dire à un autre : mais non ! Si tu fais comme ça tu détruis cela, sans se faire tirer dessus, me paraît être le paradis sur terre !

Car il faut beaucoup plus d'ingéniosité aujourd'hui pour que chacun puisse trouver son destin et sa place, que pour savoir faire marcher une machine en sachant sur quel bouton appuyer car, à force de faciliter la tâche des péquins, même un enfant de quatre sait faire !

Les biens communs sont devenus les biens de personne au fur et à mesure que la propagande fordiste faisait son chemin : chacun sa bagnole, chacun son truc, chacun sa merde ! Aujourd'hui, même l'air peut se vendre ; la seule chose qui ne vaut rien, ce sont les larmes. Et pourtant, le bien commun est le confort des pauvres, leur luxe parfois, aussi précieux dans nos sociétés où il apporte un peu d'air, un peu d'harmonie parce qu'il atténue la peine, que dans les sociétés claniques où la possession individuelle est insensée. Il ne s'agit pas là de solidarité, d'aumône ni de charité, le bien commun, comme son nom l'indique, étant à tous !

Nous devrions marcher sur la terre avec précaution, pas seulement forts de notre conscience et de notre responsabilité, pas seulement fiers de notre connaissance et de nos arrangements mais surtout parce que, nous sentant supérieurs, nous ne devrions pas nous comporter comme les animaux qui se servent et s'en vont. Y puiser nos stricts besoins devraient être notre mission, biologique et physique mais aussi spirituelle, poétique et esthétique, puisque nous sommes les seuls à la posséder. Notre grandeur résiderait là, dans ce soin donné à ce qui nous est cher et notre bonheur tout entier y serait contenu.

N'importe quel riquiqui but peut nous ouvrir des perspectives exaltantes ; je ne me savais pas si bornée : je ne comprends pas comment on peut préférer son conditionnement ; seulement, je vois pourquoi : notre conditionnement est une camisole confortable, même sa souffrance, même sa folie, tant l'homme peut trouver son content dans les situations les plus abjectes et son désarroi dans leur abandon. Nous ne pouvons rien à cela, pour l'instant, mais ce que nous pouvons, c'est décider, structurer, quitte à imposer. Et cela s'appelle la politique, curative puisqu'il n'est plus jamais question d'anticipation ! C'est pourquoi elle est si importante ; nos limites imposées nous contraignent à moins de nuisance mais n'ôtent ni n'aggravent nos souffrances.

Nous savons tous qu'il est plus facile de détricoter, parce qu'il ne faut aucune compétence pour ce faire ; qu'il est plus difficile de tricoter avec une laine usée qu'avec une laine neuve ; et pourtant, c'est bien ce qu'il nous faudra faire !

L'innovation se tourne vers les exoplanètes ! Quel aveu d'échec !

L'homme qui innove, cherche ou trouve, il joue.

L'homme qui réfléchit a toujours une grande propension à penser pour les autres ! Tracer des schémas, imaginer des tactiques, organiser l'ordre et se contenter du plan établi sans souci de tout ce qui n'y est pas inscrit ! Alors qu'à simplifier les bases, et laisser libre chacun d'agir à partir d'elles, cela ouvrirait les imaginaires, personnels ou collectifs ; pourquoi est-ce si frustrant aujourd'hui cette liberté laissée ? Même à ses propres enfants on ne la laisse pas !Qui n'a pas envie de donner une petite leçon aux autres parce qu'il l'a prise lui-même ? Qui n'a pas envie de voir appliquer sa recette qui lui convient si bien ? C'est là la perversion du vouloir être utile en passant par la case : vouloir être reconnu !

Laisser la liberté aux autres, non pas contraint et forcé face aux faits, mais « en amont », est l'exercice le plus ardu qui soit ! Et pourtant, ce qu'on peut appeler « tolérance » est bien la seule voie positive possible ; qui n'a pas rongé son frein à voir les autres s'enferrer dans l'erreur ? Qui n'en a pas ressenti une énorme frustration, une absolue impuissance ? Mais qui ne s'est pas réjoui de la tournure des événements ? Des actions qui nous paraissaient nécessaires et que d'autres mènent à bien ?

L'amour des quatre éléments ne s'enseigne pas, c'est un laisser-faire, un laisser être : l'amour de la mère ne s'enseigne pas davantage, il coule de source : ce sont les barrages, les accidents sur ce cours, l'interruption d'un flux, la mise en canaux, le détournement... qui sont la cause de tous nos maux ! Mais l'amour de la mère, à voir ce que deviennent les enfants, est une rareté...la pauvre mère qui elle aussi fut fille.

L'engorgement du moi ou son tarissement, cependant que nombreux sont ceux qui ont trouvé consolation dans la fusion avec la Nature...car pour aimer la nature il vaut mieux n'avoir pas un trop gros moi.

En attendant, si l'on aime pas, on respecte, si l'on ne le peut pas respecter, on se détourne...

Matérialité, Intellectualité, Ardeur, Sensibilité.... de quoi faire un honnête homme.

 

 

L'air que je respire est frais doux ou chaud, il transporte les fragrances d'aubépines ou de jasmin et ces odeurs sont miennes, sans que je vous les prenne.

Apollon : éloquence et sagesse, ce personnage divin devient de plus en plus complexe, synthétisant nombre d'oppositions qu'il parvient à dominer pour finir en un idéal de sagesse ; il réalise l'harmonie et l'équilibre des désirs, non en supprimant les pulsions humaines mais en les orientant vers une spiritualité progressive, grâce au développement de la conscience.

 

L'eau que je bois ou dans laquelle je me baigne est froide, tiède ou chaude, douce ou salée, elle me désaltère, me lave, me repose ou me détend, et je ne vous prends rien.

Poséidon  : Dieu des mers, des océans, des fleuves ; dieu des eaux où la vie prend naissance et fait jaillir de dessous le sol deux sources d'eau, l'une chaude, l'autre froide et de faire pousser sur la terre des plantes nourricières de toute sorte, en suffisance.

 

Le soleil me chauffe sans te refroidir et si ma flamme ne va qu'à un, je te donne une braise pour faire feu de ton bois.

Prométhée : symbole de l'avènement de la conscience, l'apparition de l'homme ; c'est la pensée prévoyante qui porte en elle la tendance à la révolte ; c'est le feu dérobé qui symbolise l'intellect.

 

Les fruits de la terre que tu travailles te nourrissent, et moi, si tu partages.

Dionysos : Dieu de la végétation et de la vigne, notre Bacchus, il est le principe de la fécondité ; symbole de la terre, il est aussi celui de l'effort de spiritualisation de la créature, l'énergie de la vie tendant à émerger de toute contrainte et de toute limite.(1)

Tiens ! Les quatre dieux des quatre éléments proposés par Jung comme bases, multipliées par quatre pour décrire les seize types de personnalités....

Et plus j'aime, plus je suis riche d'amour... et plus je donne, plus je suis riche de dons...

 

Le présent se conjugue au passé pour notre futur. Il faut marier notre présent à notre passé pour préparer l'avenir.

 

Quand on veut s'instruire sur les quatre éléments et que l'on reste sur son ordinateur, on tombe forcément sur la quintessence du new age !! Incroyable comme nos contemporains s'imaginent avoir inventé le monde ; Des femmes papier-glacé aux déshabillés vaporeux, des bruits de vagues, une musique, des voix sans sexe, au sommet des cucuteries ! C'est exactement là que notre monde est pitoyable. C'est exactement dans cette scission d'un tout que l'homme moderne est malade. Et c'est dans l'abandon du spirituel, confondu avec la prison du pouvoir des Églises, que l'homme s'abîme à n'être qu'un consommateur. Et c'est dans l'abandon du spirituel, sorti à jamais du pouvoir des Églises, que l'homme guerroie pour ses croyances !

 

 

Les quatre éléments vus par Brigitte Fontaine, mieux qu'un âge nouveau, une pêche !

 

(1) tirés du dictionnaire des symboles de Chevalier et Gheerbrant



275 réactions


  • Diogène diogène 29 juillet 2014 09:28

    Merci Alinea, pour ce bain de fraîcheur.


    Je me sens déjà mieux !

    • alinea alinea 29 juillet 2014 10:46

      Oui, envie de sortir de la nasse de barbarie qui a fait notre été jusqu’ici !!c’est pas gagné quand même !


    • SALOMON2345 29 juillet 2014 12:55

      Vous m’avez volé le mot ! « fraicheur » est vraiment le plus pertinent tant le monde est chaud (non au sens climatique) et je sens Rousseau qui n’est pas loin ici et cela me comble.
      Hélas, par ailleurs, beaucoup de leaders en qui nous croyions ont perdu leurs rêves de jeunesse et, arrivés au pouvoir et maintenant le coeur « graisseux », faute de battre avec l’humanité souffrante : ils "communiquent....
      Merci Alinéa pour tout vos messages, tellement intelligents parce qu’ humains toujours !!!...
      Continuez. je vous embrasse !


    • alinea alinea 29 juillet 2014 12:58

      Merci Salomon ; je vous bise en retour !!


    • Diogène diogène 29 juillet 2014 16:14

      Et moi alors ?


    • alinea alinea 29 juillet 2014 16:59

      Vous aussi diogène, sincèrement !! smiley


    • lsga lsga 31 juillet 2014 11:31

      Je vais vous en donner de la fraîcheur :


      Rappelons que pour Alinea, le bien commun doit appartenir à un Oligarque d’État autoritaire qui a des couilles, type Poutine.
       
      Vive le Bien Commun ! Propriété du Tsar Poutine !

  • claude-michel claude-michel 29 juillet 2014 09:54

    Faisons un rêve.. ?

    Hélas..qu’un rêve..notre planète est foutue depuis l’apparition de l’humain incapable d’être en osmose avec elle...Le problème vient de la grosseur de notre cerveau..trop encombrant et incapable de voir la réalité..Les choix sont toujours mauvais..la preuve l’état dans lequel se trouve la terre...Pollution extrême..air irrespirable..etc
    Notre gros cerveau ne pense qu’à faire de l’argent..toujours plus de pépette..et pour cela tout est permis..surtout le pire...la « BARBARIE »
    Nous ne sommes qu’une plaie pour notre environnement..vivement notre disparition...

    • alinea alinea 29 juillet 2014 10:44

      Une anomalie ; ça date de Neandertal et Sapiens !
      Je me plait à croire qu’une partie d’entre nous a gardé, au fil des millénaires quelque chose de Néandertal, ce pacifique, cet écologique !! Mais d’après ce que je sais, ils furent très peu nombreux à survivre aux attaques de Sapiens ; à se mélanger... alors voilà le résultat. Sapiens a nourri la Raison de manière déraisonnable ; je pense donc je suis, traduit en je suis donc tu n’es plus ! 
      Peut-on s’y résoudre sans broncher ?


    • gaijin gaijin 29 juillet 2014 11:22

      ni néanderthal ni sapiens ......
      de nombreux peuples des aborigènes d’australie aux amérindiens on résisté a ceque l’on peut appeler l’erreur néolithique et on vécus pendant des dizaines de milliers d’années en harmonie avec leur environnement ....
      ( le temps de travail d’un chasseur cueilleur c’est 4 a 5 heures /jour )
      d’autres comme les indiens d’ amazonie ont réapris le bon sens après avoir crashés leurs civilisations agricoles .....
      la question c’est que faudra t’ il traverser avant que nous comprenions ........ ?


    • Diogène diogène 29 juillet 2014 11:23

      Les jeunes paléontologues sont très prudents concernant la branche néanderthale qui semble devoir sa morphologie à son environnement et à son mode de vie plus qu’à ses gènes. Il semblerait qu’il faille les considérer comme sapiens.


      Il semblerait aussi que la hiérarchisation de la société et la répartition des secteurs de production qui ont permis l’accumulation de richesses par le sommet de la pyramide, la décision de déclarer des territoires propriété privée et l’utilisation d’autres hommes pour le travail et la guerre, toutes ces joyeusetés datent de 10 000 ans, du néolithique et de l’apparition de l’agriculture.

      Les chasseurs cueilleurs, sapiens et néandertalien, très peu nombreux en effet, occupaient le territoire depuis 100 000 ans.

    • alinea alinea 29 juillet 2014 11:34

      Bien sûr Diogène et gaijin !
      Je ne suis pas paléontologue, du tout ! C’est un moyen commode pour moi, de simplifier, ou d’expliquer(?) ce que je ne comprends pas : pourquoi deux types d’humains, dans la même famille ? Je sais bien tous les rapports à la mère, au père, les complexes, les peurs... ( enfin « tous » non, bien sûr, mais enfin c’est un domaine que je connais assez bien quand même !!!) mais cela est trop compliqué à simplifier !!! je le prend comme une image, symbolique !


    • claude-michel claude-michel 29 juillet 2014 12:49

      Par alinea ...Vous savez je suis un exemple du parfait râleur..militant contre l’injustice depuis plus de 40 ans...et ça empire tous les jours un peu plus.. ?

      Mouais...Sapiens à linge surtout.. !

    • Henri Diacono 29 juillet 2014 19:14

      Salut Diogène et Alinéa,
      Une tribu d’Amazonie inconnue vient d’être découverte par des homo sapiens et la voilà décimée par la ...grippe, maladie qu’elle ignorait.
      Il vous faudra un jour tremper vos corps dans ma méditerranée et visiter mon jardin où les oliviers sont légion.


    • alinea alinea 29 juillet 2014 19:20

      Oh, ce serait avec plaisir Henri ; contente de vous revoir, enfin !! façon de parler !


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 22:41

      @ alinea (---.---.---.147) 29 juillet 11:34,

      Je comprend votre difficulté, la vulgarisation est un métier en soi... demandez a n’importe quel « chef d’atelier »... la chose n’est vraiment pas facile !!!


    • alinea alinea 29 juillet 2014 22:46

      Il y a de belles manières mais elles s’apparentent à l’ésotérisme, et quand e m’y risque, il y a peu de compréhension ! donc,oui, ce n’est pas une vulgarisation. Mais je ne parle en fait que de choses très simples...


    • claude-michel claude-michel 31 juillet 2014 12:40

      Quel est notre bien commun, commun à tous ? À tous les êtres vivants ?

      Les quatre éléments : La Terre, l’Air, l’Eau, le Feu...ce n’est en rien un bien..mais un environnement tout simplement..Que l’humanité détruise cet environnement d’accord...mais les 4 éléments ne nous appartiens pas..son dépositaire est notre planète.. !


    • alinea alinea 31 juillet 2014 12:51

      On dit comme ça Claude Michel ; le fait de la communauté empêche la propriété !
      Pourquoi réduire le « bien », à un bien matériel dont nous serions propriétaire ; c’est bien cette dérive que j’essaie de démonter !!


    • claude-michel claude-michel 31 juillet 2014 13:22

      alinea..vous savez bien que l’humanité dans son ensemble est idiote..facile de s’en rendre compte en tournant la tête.. ?
      Vous avez du bon sens (ça change)..et des rêves (très important de rêver..)..notre environnement étant pollué à l’extrême (pollution physique et morale)..Moi je suis trop vieux pour avoir encore quelques illusions... !


    • alinea alinea 31 juillet 2014 13:48

      Avoir des illusions c’est croire que les choses peuvent se faire, disons les choses que l’on désire, quelles qu’elles soient !
      Je n’en ai plus non plus, et ceux qui n’en n’ont plus connaissent la souffrance que crée leur chute !!
      Mais ça n’empêche pas mon esprit de vagabonder ; s’il ne le pouvait plus, il ne me resterait rien, ce serait ma mort ! !!
      Mais les illusions peuvent être des tromperies ; je veux dire des délires ! ici, je ne crois pas délirer !


    • claude-michel claude-michel 31 juillet 2014 14:21

      alinea...Le rêve peut devenir réalité..pas l’illusion qui n’est qu’un faux semblant.. !


    • alinea alinea 31 juillet 2014 14:24

       D’accord !! smiley 


  • juluch juluch 29 juillet 2014 11:13

    Un joli article, merci pour le partage.  smiley


  • cevennevive cevennevive 29 juillet 2014 11:41

    Bonjour alinea,


    Tiens ! Nous avons en ce moment les mêmes aspirations et le dégoût du monde que l’on nous prépare...

    Je dis cela parce qu’hier, j’ai visionné, sur mon vieux magnétoscope (qui marque encore, tant bien que mal) la cassette du film « les Dieux sont tombés sur la tête », pour me rafraîchir, pour voir « autre chose », pour sourire aussi !

    Tout cela parce que j’avais entendu, il y a deux jours, des « scientifiques » nous déclarer fièrement qu’ils avaient « inventé » une nouvelle pêche, plus sucrée, plus belle, plus... Etc !

    Pauvre monde, pauvres gens, pauvre vie où il faut toujours plus alors que nous avons tout à notre portée !

    Pour l’eau, il faut dépenser des fortunes pour son épuration, alors que nous avons tout fait pour la cochonner.

    Votre texte est bel et bon alinea. Mais quel est le pourcentage des humains d’aujourd’hui qui pensent ainsi ? Verrons-nous un jour changer les choses ? Je ne le crois pas.

    Bonne journée.







    • alinea alinea 29 juillet 2014 11:49

      Savoir que nous sommes quelques-uns, cevennevive, et savoir rabaisser nos prétentions, quitter nos illusions, taire nos chagrins... enfin !!!!!
      Bonne journée ; j’espère que vous allez bien


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:07

      @ cevennevive,

      Saviez-vous que nous ne nettoyons notre eau que de ce que l’on voit ?

      Le plastique lancé au bord des routes fini dans l’eau... il est décomposé par les pierres des rivières en de très petites particules...
      Les médicaments ingérés et mis dans l’eau par les besoins naturelles = c’était le cri d’alarme des pêcheurs dans les lacs de Brienz et de Thoune qui pourtant sont pratiquement entouré de montagnes inhabitables... (les truites ne faisaient plus de petits... aujourd’hui ont ne retrouve plus de mâles car les hormones les rendent presque « féminine »... (= les pilules contraceptives) )

      Quoi penser des autres pilules ? antibiotique, anti-dépression (Il existe aujourd’hui plus de vingt substances disponibles pour le traitement de la dépression), la street parade de Zürich (2-3 août 2014) confirme chaque année la consomation de drogues a haute quantité dans les eau usée = Cocaïne avec 6 kg par jours...


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:08

      @ cevennevive,

      Saviez-vous que nous ne nettoyons notre eau que de ce que l’on voit ?

      Le plastique lancé au bord des routes fini dans l’eau... il est décomposé par les pierres des rivières en de très petites particules...
      Les médicaments ingérés et mis dans l’eau par les besoins naturelles = c’était le cri d’alarme des pêcheurs dans les lacs de Brienz et de Thoune qui pourtant sont pratiquement entouré de montagnes inhabitables... (les truites ne faisaient plus de petits... aujourd’hui ont ne retrouve plus de mâles car les hormones les rendent presque « féminine »... (= les pilules contraceptives) )

      Quoi penser des autres pilules ? antibiotique, anti-dépression (Il existe aujourd’hui plus de vingt substances disponibles pour le traitement de la dépression), la street parade de Zürich (2-3 août 2014) confirme chaque année la consomation de drogues a haute quantité dans les eau usée = Cocaïne avec 6 kg par jours... Oup’s ; 6 Kg/jour pour 1’000 habitants !!!


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:13

      Ben dis donc... je dois réapprendre a utiliser votre nouveau format...

      Très « moderne » mais plutôt assez nul question de ce qui vient de m’arriver et du « choix » que vous donnez a votre page d’accueil (vous choisissez pour nous)


    • alinea alinea 29 juillet 2014 23:17

      oui d’accord avec vous ! ce sont des oeillères qu’on nous a mises ! une chose à la fois, aucun recul, aucune profondeur de champ, aucune vue d’ensemble, c’est un tunnel, si j’osais !!! Mais si vous l’aviez remarqué, ce site se modernise, parce que tous ceux que je connais sont comme ça ; on déroule un parchemin quoi ! plus de livres à deux pages ouvertes ou de journal grand format !!
      Ça me gène aussi, beaucoup !


    • cevennevive cevennevive 30 juillet 2014 08:55

      « Rien n’est plus constant en ce monde que le changement... »


      Hélas ! Hélas ! Il faut « changer », « innover » même lorsque tout va bien. Et durant que l’on s’habitue à ces changements intempestifs, les scélérats qui nous gouvernent peuvent imaginer d’autres chausses trappes, d’autres moyens de nous déconcerter.

      Pour ce qui est d’Agoravox, ce site ressemble désormais, par sa présentation, à certains sites que j’ai quitté à cause de ces fulgurances d’images qui bougent à toute vitesse. Mais j’ai trouvé une parade, je n’ouvre que « tous les derniers commentaires » et je vais lire l’article qui m’intéresse.

      Bof, on s’habituera.

      Salut à tous.


    • alinea alinea 30 juillet 2014 10:48

       smiley  bonne journée cevennevive !


  • Hector Hector 29 juillet 2014 11:53

    Merci Aline pour ce rappel qui devrait être évident. Et pourtant.
    Alors étonnez vos amis, faites sensation et, au prochain repas, dites que vous n’aimez pas le fric, que vous n’avez aucune ambition, que vous vous fichez totalement d’avoir la dernière audi, qu’être à la mode vous passe au-dessus de la tête, qu’apple est une connerie et que vous n’avez pas de portable.
    Bon courage pour la suite.
     


    • Diogène diogène 29 juillet 2014 11:57

      Je le fais régulièrement !

      T’as vu où j’habite ?

    • alinea alinea 29 juillet 2014 12:13

      Bonjour Hector,
      Je n’ai pas besoin de le dire !! Ça se voit !!


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:21

      @ Hector,

      Si vous saviez, j’utilise actuellement 5 ordinateurs (4 en moyenne) pour participer a Boinc (je préfère donner a eux indirectement qu’à la croix-rouge).

      Les 5 PC sont un « dont » des gens qui voulaient avoir un modèle plus récent... mes 3 portables sont de la même augure... (et tous je les ai changé en près-payements, sauf un où me semble-t-il j’ai réussi a « voyager » gratuitement sans aucun « fournisseur »)...

      Vous savez, ces machines sont bêtes, il ne comprennent que le noir où blanc, le 0 où 1...


  • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 12:10

    Les peuples dit premiers n’ont aucune conscience écologique ; Que leur environnement demeure intacte est une conséquence irréfléchie qui découle d’autre chose. Comme on peut le remarquer, ce sont toujours des peuples sans technologie, qui se caractérisent par une absence quasi totale de progrès.
    Ils ont tout simplement une intelligence autre. C’est-à-dire qu’ils sont tout aussi intelligents que nous pouvons l’être, mais que cette intelligence se déploie autrement.


  • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 12:19

    ’notre bien commun’ : la terre n’appartient à personne, de même que les bienfaits qu’elle dispense.

    Je ne dis pas cela pour te faire panpankuku mais pour te faire prendre cosncience du nimportnawak et par là du pipo : la langue avec laquelle tu parle (les mots), c’est le reflet de la pense avec laquelle tu penses (concept).
    Aussi, l’occidental dira : ’notre bien commun’ = la chose vue comme si on y était extérieure, comme un objet, ce qui implique donc l’avoir.
    L’homme dit premier songera (la philosophie, ce que j’appelle le nimportnawak, lui est étranger) : ’nous’ = la chose vue comme part d’un tout, donc l’être.


    • alinea alinea 29 juillet 2014 12:47

      C’est une dérive du vocabulaire : notre bien n’est pas forcément notre propriété au sens mercantile ! C’est ce que nous partageons en ce cas ; c’est peut-être aussi que je sais pertinemment qu’il n’y a aucun rêve de « fusion » possible entre chaque être et le grand Tout !! Que chacun le vive à sa manière n’aurait aucune importance si ce fait ( ce qui est écrit là au dessus) était une vérité aussi forte, incontournable, qu’elle n’ait pas besoin d’ être acceptée !! Mais aujourd’hui il y a des tas de gens qui « n’acceptent » même pas leur sexe ; alors sûr, on est très mal barré avec ce ramassis de petits égos !!


    • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 13:18

      Le mercantile n’est justement qu’une dérive ultérieure dans la façon de concevoir le monde ; cette façon de concevoir est conditionnée par l’éducation (au sens large), laquelle est conditionnée par le déploiement de l’être tel que l’implique le modèle de société (en étudiant la chose, on remarque cela via l’objectivation des supposées pulsions). Par ex, l’idolâtrie de la pornographie ne se trouve pas chez certaines peuplades alors qu’elles sont très libres de moeurs ; l’homosexualité idem, etc. Et ce qui est valable dans le domaine de la sexualité l’est dans toutes les formes d’expression de sentiments. Par ex, certaines peuplades vivent sous un mode communiste ; ils travaillent les champs en commun et partagent les récoltes ; les différences des individus entre eux étant ce qu’elles sont (variété des caractères : travaileur, paresseux, entrain, tire au flanc, etc), certains sont plus actifs que d’autres ; à la fin, les récoltes sont partagées de façon égale ; jamais tu ne trouveras de disputes, un type pour dire ’j’ai travaillé plus, je mérite plus’, ’lui n’a rien fait, il doit avoir moins’. Et si tu sondes la cervelle pour comprendre comment cela est possible, tu t’aperçois que les concepts de travail, propriété, mérite, compétition, etc, sont étrangers et inconnus. Et lorsque après moult efforts, cet homme comprend un peu ce dont tu parles, son attitude est celle de l’incrédulité car pour lui des choses comme cela sont un défi à sa propre raison, ce genre de choses lui semblent carrément sorties de la cervelle d’un dingue.

      Ce que j’appelle nimportenawak, ce sont les philosophies à la Hervé Hum où l’on préconise de modifier l’éducation (une nouvelle définition de la morale) que l’on aidera par un mécanisme de châtiment et de récompense (le panpankuku). Inutile, je dis ’pipo’. Comme dans toute révolution de surface, après quelques jours d’illusion, on retombera dans la même ornière, comme chaque fois.

      La voie est : modifier les structures sociales, en conséquence l’être se déploie autrement ; en conséquence l’intelligence se remplit différemment. C’est comme changer une rivière.

      La sexualité existant dès le départ de la vie, à la naissance (simplement elle n’est pas génitale), comment cela se passe ? Par ex, si l’individu vit dans le judéochristianisme, dans la cellule close avec père & mère, inévitablement les pulsions s’objectivent sur ces objets puisqu’il n’y en a pas d’autres. En revanche, si tu vis dans un milieu où par exemple les enfants n’ont ni père ni mère, où tous vivent en commun, exercent l’autorité, etc, les pulsions inévitablement se déploient autrement. Et au final, l’individu est très différent.

      Le passage de l’agriculture en soi n’est rien ; il s’accompagne d’autres choses qui sont causes ou concomitantes, correlatives ou autres : la sédentarité, par exemple. Tout ceci a des effets sur le psychisme, et en particulier sur la faculté d’abstraction de l’esprit humain.


    • alinea alinea 29 juillet 2014 13:26

      Bien d’accord : ce sont les conditions qui font l’homme ; c’est bien pourquoi, au point où nous en sommes et ne pouvant pas décemment rêver d’une transmutation spontanée, la politique est importante ; elle peut, si on veut, changer - ne serait-ce qu’un peu of course- les conditions ; donc changer- ne serait-ce qu’un peu of course- les ressentis , les comportements, les volontés, les desseins...
      Pour les vies tribales que tu décris, c’est cela l’anarchisme !


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:37

      - c’est cela l’anarchisme !

      Salut, ça c’est tout moi... faudrait un peu évoluer AVEC l’anarchisme et ne pas le voir comme étant une manière de la société « tribale » ni une société « communiste-communale »...

      Tiens ; les flics nous préfèrent par rapport aux fan du foot... Chez-nous ils passent une soirée pénard et chez les autres il ne font que de courir et de resiprer des gaz nocif pour leurs santé (sont fâché contre les médecins qui leurs disent qu’il faut arrêter de fumer)


    • alinea alinea 29 juillet 2014 23:53

      en fait je n’ai guère envie de voir quoique ce soit à partir de nos sociétés dictatoriales ; ça me coupe la chique de l’imaginaire !


  • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 13:22

    « C’est comme changer une rivière. »= je voulais dire : c’est comme modifier le cours d’une rivière en amont ; ensuite, par un phénomène de dévalement ou de cascade, tout change sans qu’on y ait porté la main. Mais si l’on reste en aval, on ne fait que des changements cosmétiques qui n’affectent en rien le cours de la rivière. ’Cosmétique’, pipo, quoi !


    • alinea alinea 29 juillet 2014 13:28

      Beaucoup de changements en amont ne peuvent être réparés !! alors à ce moment là il faut bien pétasser en aval !


    • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 14:04

      Mais si, tabula rasa, ’la société, elle est pourrie, tout est à foutre en l’air’.

      En premier lieu, et cela me permet de poser un nouveau concept, celui du ’biscuit’, on supprime la paternité et l’idée de père. Le biscuit n’est pas trempé, le biscuit n’existe pas, la conception est immaculée et mieux encore la conception n’existe pas. Dans la foulée, on abolit la sornette du mariage, pour tous, aussi bien pour ceux qui marchent à voile que pour ceux qui marchent à vapeur. En troisième lieu, on rebâtit l’architecture sociale en songeant à des choses comme : qui doit faire autorité, quel individu et pourquoi ? quelle instance et pourquoi ? On n’oublie pas de prévoir des échappatoires pour que les instincts de l’homme revêtant un caractère potentiellement violent (la territorialité en particulier) trouvent à s’épanouir sans heurts pour la communauté. On fait de même pour que les frustrations inévitables dans une vie en communauté puissent se sublimer dans un but positif pour l’individu comme pour la communauté. Etc, etc.
      Et dès la génération suivante, elle baignant dedans, n’ayant jamais connu que cela, tout marche comme sur des roulettes, elle croit que tout ça, c’est la vérité,que le monde a toujours été comme ça, la Grande Reproduction est en route avec plein d’amour et de joie.


    • alinea alinea 29 juillet 2014 14:14

      C’est mignon ! Tout le monde pourrait être d’accord ; après...
      Moi j’ai fait rasa de tout ça déjà ; sauf pour la conception, je ne suis pas immaculée !! mais ce n’est pas un mauvais moment à passer, alors ! Et puis, j’aime les pères, les beaux et bons pères ; chez les humains, je ne trouve rien de plus beau que mon fils avec ses enfants, ou son père avec lui avant ! C’est humain, seulement humain, et au fond, il y a des tas de choses que j’aime dans l’humanité et c’est bien parce que je suis sûre que cette beauté affleure, ne demande qu’à s’épanouir, que je possède encore un peu d’optimisme !!


    • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 14:47

      Je parle théoriquement parce que ce genre de trucs se passe naturellement et certainement pas selon les conceptions ineptes modernes, en particulier la politique. Ces choses ne se passent jamais par la force et certainement pas par ce truc de foie appelé démocratie (basé sur la ridicule volonté humaine et mieux encore une impossible volonté collective). Le seul cas d’imposture manifeste que je connaisse est le cas du judaïsme où un individu appelé Moïse, venu d’on ne sait où, a réussi par la tricherie et la manipulation à kidnapper tout un peuple pour en faire sa chose, à lui imposer une divinité fictive, à modifier un système social, etc.
       
      La nature va se charger de tout ça ; nous, nous épuiserons ce possible qui a été à un moment donné et voilà tout. Et la nature continuera, une humanité nouvelle qui n’est certainement pas la continuité de la nôtre.


    • Rensk Rensk 29 juillet 2014 23:46

      ben dis donc... tu ne dois pas avoir beaucoup d’expériences de la vie et des hommes pour la cerner pareillement lermontov de 14:04...


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 14:44

      @ rensk

      C’est évident. La sagesse me fait cruellement défaut et j’en suis bien heureux.


  • Hervé Hum Hervé Hum 29 juillet 2014 14:48

    Bonjour Alinea,

    si je ne mettais pas en doute ta sincérité, je verrai dans ton texte un bel exemple de sophisme.

    Ainsi tu viens avec ton article prêcher pour le bien commun et dans d’autres te voilà pourfendeuse de ce même bien commun avec ton nationalisme. Bref, le bien commun apparaît pour toi un idéal inaccessible, fait pour les poètes et les candides, tandis que la réalité, la seule, c’est la lutte pour la possession de la terre. Ta terre !


    • Hervé Hum Hervé Hum 29 juillet 2014 15:44

      si je ne mettais pas en doute ta sincérité, je verrai dans ton texte un bel exemple de sophisme.

      Heu, il faut bien sur comprendre que je ne doute pas de ta sincérité !


    • alinea alinea 29 juillet 2014 15:55

      je ne comprends pas Hervé ! je ne suis pas nationaliste !! mais le fait est qu’il existe des pays, des us et des coutumes, des cultures et des langues et que ceci me plait, avec ses frontières et ses monnaies ! et j’imagine, oh naïveté, que nous pourrions nous plaire, à défaut être curieux les uns et des autres, au pire nous tolérer !! L’anarchisme n’est pas un magma mondialisé, mais une multitude de lieux, d’entités spontanées ; or, comme je le dis sans cesse, le cerveau humain n’a pas évolué, et je suis très concrète, je ne peux percevoir ni soigner, ni aimer ce que je ne connais pas et s’il y a une chose qui n’entre guère dans ma sphère mentale, c’est la virtualité, cette espèce de projection fantasmée sur quoique ce soit qui soit global ! car je n’aime pas le pouvoir et le pouvoir devient obligé quand des millions de gens sont soumis aux mêmes lois, aux mêmes moeurs !!!


    • Hervé Hum Hervé Hum 29 juillet 2014 17:10

      Alinea, dès l’instant où tu met une frontière pour séparer un lieu commun, celui ci cesse d’être instantanément un bien commun. Il devient une culture propre, différente.

      Toutes les cultures du monde sont issu de l’évolution, elles ne sont pas apparu par magie, miracle ou je ne sais quoi d’autres. Elles sont le fruit de la colonisation de la terre.

      nos cultures sont le fait d’une part de l’environnement, au gré de ses changements et d’autre part de nos échanges. Jusque là, nous sommes d’accord.

      Ce que j’essaie de te faire comprendre depuis le début, c’est que la mondialisation change le regard que nous portons sur nous même et notre environnement. Au lieu de le voir comme quelque chose d’infini où la responsabilité est inutile et un frein, nous devons le regarder comme quelque chose de fini et fragile où la responsabilité devient indispensable la condition. Cela signifie, que nous ne sommes plus dans la création de cultures propre à chaque environnement, mais sommes entrée dans le temps de sa préservation. Or, préserver exige un regard sur l’intérieur et non sur l’extérieur car celle ci est penser conquête, et dans un monde fini où en tout point de l’espace vit une culture, toute conquête équivaut à la destruction d’une culture. Et c’est ce que tu constante avec rage et désespoir. La terre n’est plus à conquérir, mais à préserver et cela exige le sens de la responsabilité individuelle (le lieu de vie) et collective (la culture de ce lieu de vie). A partir de là, le monde tel que tu le rêve ici devient possible.

      J’ai essayé de l’expliquer avec mon premier article, « la fourmi dans la fourmilière » et les deux suiivants« changer de paradigme » en montrant que regarder une chose de l’extérieur ou de l’intérieur inverse la relation, le rapport, la conscience même.

      Mais nul n’est plus sourd que celui qui ne veut entendre. Evidemment, si tu ne le peux pas, alors peu importe d’être sourd ou non !


    • kalachnikov lermontov 29 juillet 2014 17:22

      @ Hum

      La colonisation de la terre est une conséquence de la sédentarisation et liée vraisemblablement à l’exogamie.
      Parmi tous les chasseurs-cueilleurs, un foyer devient sédentaire. Des règles morales interdisent certaines unions sexuelles ; l’individu doit donc chercher femme ailleurs. L’inceste le plus ancien est celui fils/mère ; le mode le plus ancien est le matriarcat avec transmission de l’identité par lignée maternelle ; l’individu ne peut donc se taper sa soeur. Seul le père dans l’histoire peut se taper mère et fille. Donc l’individu est contraint de partir. Et c’est par là que la sédentarité se répand.

      Les individus ne sont pas aventureux par nature ; la règle est la servilité ; Colomb, le poète, est l’exception.


    • alinea alinea 29 juillet 2014 17:41

      J’adore tes leçons Hervé, alors que l’origine de la discussion n’était pas là ; moi je pars d’ici maintenant ; les cultures n’existent plus guère, détruites pas la mondialisation ; ce que je pense moi, c’est que l’homme a sa place sur terre s’il en prend soin, comme on prend soin de ce qu’on aime ; je regarde donc bien les choses de l’intérieur puisque je suis dedans ! Cela fait plus de quarante ans que j ’ai conscience de cette destruction et chaque geste que j’ai fait était un geste de soin ; mais chez moi, pas en parlotte dans des congrès de l’autre côté du monde ! alors être dedans,ça me connait !! mais j’aime la diversité et j’ai horreur de l’uniformité, j’aime l’organisation spontanée et pas les spéculations générales comme si quelqu’un était sur Sirius ! Voilà ce que je voulais dire ! juste que nous ne pouvons être responsables que ce qu nous pouvons gérer, en gros, notre jardin : Regarde ce qui se passe en Inde, en Argentine, au Mexique, eu Brésil !!! Si ça se passait partout, plus de problème !
      Je laisse même les initiatives à mes animaux, c’est te dire !!


    • alinea alinea 29 juillet 2014 17:46

      La sédentarité, due aux débuts de l’agriculture, dit « récoltes » ; qui dit récoltes dit « biens » qui dit bien dit bien convoitable, convoité et pillé ; c’est là qu’interviennent les pillards, ces nomades, qui s’approprient, et finissent par devenir des seigneurs, parce qu’eux aussi ont la flemme de toujours courir, et que c’est plus jouissif de tenir quelqu’un sous sa domination que partir en guerre dès que l’on a faim ou dès que l’on a envie de baiser !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 29 juillet 2014 18:56

      Alinea, j’étais en train de taper ma réponse et puis je viens de me dire que, peut être t’as pas envie de l’entendre aujourd’hui.

      @lermontov, ce que tu fais n’est rien d’autre que projeter le passé dans le présent et futur.

      Mais c’est pas faux !


    • alinea alinea 29 juillet 2014 19:00

      Mais si Hervé ! Je n’y répondrai peut-être que demain, mais la lirai volontiers !!!


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2014 10:26

      Bonjour Alinea,

      tu connais la grotte de Platon, eh bien tu y est dedans ! (itou pour lermontov)

      Tu vois bien les choses de l’intérieur, mais ce que je te propose, c’est de voir l’intérieur depuis le sommet, ou la tête ou la reine de la fourmilière si tu préfère cette image.

      Donc, non pas de la cellule du corps ou de la fourmi dans la fourmilière. Tu est une brave fourmi qui comme tu l’écris, cela fait plus de 40 ans que tu travaille et t’active avec la conscience du bien commun et en ne demande pas plus que d’avoir une petite place, comme la majorité des gens. Tu agit donc en personne responsable et je partage totalement ton éthique et valeurs humaines, et c’est pour cela que je t’adore !

      Le problème de la fourmilière humaine, ne sont pas ses fourmis, mais sa tête, sa reine qui n’est plus en équilibre avec les fourmis. elle continu à produire en quantité quand elle devrait produire en qualité en raison des contrainte écologiques et pour permettre une plus grande liberté de choix à ses fourmis.

      Donc, ce qui m’intéresse, c’est de voir ce qu’il faut changer au niveau de la tête, de la reine pour changer le comportement des fourmis humaines.

      Et si je considère stricto sensu ce que tu écrit dans ton article, je peux le formuler ainsi

      « le laisser aller économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social et s’arrête là où commence les contraintes écologiques » ce qui induit que le laisser aller économique est la variable d’ajustement entre les nécessités sociales et les contraintes écologiques. Sachant que la première des libertés est celle que l’on s’impose par choix intérieur et non par force extérieure.

      Or, la mondialisation qui est à l’oeuvre actuellement, issu de la colonisation de la terre, est pensée à l’opposée, soit :

      « les nécessités du contrat social s’arrêtent là où commence le laisser aller économique et commencent là où s’arrête les choix écologiques du laisser faire économique. Ce qui implique que les nécessités du contrat social sont la variable d’ajustement de ce que consens le laisser aller économique.

      Cela veut simplement dire qu’il n’y a pas de règles ni d’éthiques sociales et écologiques.

      Donc, si tu considère la mondialisation sur le seul prisme de sa logique actuelle, tu as entièrement raison, mais la solution ne consiste pas à revenir dans une situation dont le seul résultat est de perpétuer la nécessité de chefs et donc leur domination, dont la conséquence est toujours la même, la concurrence et la guerre entre les peuples. Or, vu le niveau d’armement actuel, et la population mondiale, cela conduit à une destruction cataclysmique.

      Le système actuel détruit les cultures parce que sa logique coloniale, expansionniste, ne lui laisse pas d’autres alternatives. Le seul espace qu’il lui reste encore à conquérir est la culture des peuples, la remplacer par la sienne propre, pensée dans le sens d’une plus grande aliénation des citoyens.

      Tu dis que tu veux protéger ta culture et celle des autres, mais si on interroge les gens, une très large majorité souhaitent la même chose que toi et moi, alors ? Alors, tant que les fourmis ne voient le monde que depuis leur conscience de fourmi, elle auront toujours »un train de retard« avec la tête.

      Bon, le reste tu connais, c’est le sens de la responsabilité, définit comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui. Laquelle signifie que tout droit implique un devoir et un devoir applique un droit. Qui implique aussi que nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Etc...

      Ces principes sont exactement ce que ton texte appelle de ses voeux.

      Exemple »bête", les gens sont surpris de voir ma chienne me suivre à coté de mon vélo sans laisse, mais cette liberté est acquise par ma chienne en respectant les règles de sécurités. Or, ces règles ne sont pas faites contre elle, mais pour elle. Ce qui vaut pour ma chienne, vaut pour moi, toi et pour toute personne responsable, mais par une sournoise perversité, ne vaut pas pour ceux qui nous dirigent !

      Le président est irresponsable, les banquiers sont intouchables au dessus des lois, les chefs de multinationales sont sous les ordres d’actionnaires anonymes, donc irresponsables !!! Seules les fourmis sont jugés responsables et elles le sont effectivement. Leur reste juste à chasser les irresponsables qui les gouvernes.

      Où vois tu que ce soit la mondialisation qui soit responsable de cette perversité humaine ? Non, c’est cette perversité là qui est coupable d’une mondialisation destructrice au lieu d’une mondialisation préservatrice, protectrice des cultures et de la vie où les frontières sont culturelles et non plus militaires, parce que nous faisons tous partie de la même planète, riche de sa diversité culturelle, tant naturelle qu’humaine.

      Bon, cela, c’est juste en préambule !


    • alinea alinea 30 juillet 2014 11:13

      Je comprends ce que tu dis ; je pense quand même que pour vouloir « être à la tête », sans en avoir les qualités, c’est une pathologie ; la mondialisation, c’est le sommet du pouvoir ; parce que, malgré les désirs de fuir sur mars ou ailleurs, notre planète est finie. S’il n’y avait pas cette pathologie qui a été rendue possible par l’acquiescement tacite des fourmis, nous n’en serions pas là ! La folie du pouvoir va jusqu’au bout ; on y est, ou presque ; ne reste plus que la folle décision d’une guerre avec la Russie !
      Il y a les « scindés » ( cette schizophrénie paranoïaque et mégalomane - quel cumul !!-) et puis il y a les mous, les obéissants, les complices !! Ça fait beaucoup de monde !!!
      Nous n’avons pas d’autre idée qu’une révolution pour nous soulager de ces têtes ; il semble pourtant, vue la taille de l’empire, que ce soit difficile ! ou alors, on tourne le dos et on coupe l’herbe sous les pieds des maniganceurs ; mais là c’est un rêve bisounours d’après ce qu’on me dit ; moi je ne dirais pas ça, je dirais, c’est une utopie ! Alors faisons chacun, et faisons confiance à la vie !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2014 15:08

      Alinea,

      tu crois comprendre, mais n’y parvient pas vraiment.

      C’est ainsi, il me faudrait tout expliquer dans le détail, tout développer et je m’y refuse encore. Je l’ai écrit, mais par bribes, de manière éparse dans mes différents commentaires. Mais le résultat n’est pas probant, pour beaucoup cela donne un effet contraire.

      Ainsi ton dernier commentaire a déjà oublié le fait que la nécessité du chef naît de l’urgence de la prise de décision, de presque tout ce qui nécessite l’urgence de la décision. Sauf qu’il y a des urgences engageant toutes les ressources humaines (la guerre militaire ou économique) et d’autres seulement certaines ressources pour des tâches ciblés (lutte contre des catastrophes naturelles).

      De ce fait, dans un monde en colonisation, c’est à dire en concurrence, la nécessité de chefs était incontournable. Pour qu’il n’en fut pas ainsi, il aurait fallut commencer par mettre en place la mondialisation avant la colonisation de manière à interdire cette dernière. Encore une fois, un bien commun cesse de l’être instantanément au moment où il est posé une frontière divisant ce bien en deux, de manière arbitraire. Et là, on rejoint ton avant dernier commentaire.

      On ne peut pas changer le passé, mais la conscience de celui ci et de ses mécanismes, permet de transformer le présent et changer le futur.

      Or, lorsque je te lis, je ne vois que le contraire, tu met systématiquement le passé comme seul futur possible. Dans ces conditions, comment peux tu penser comprendre ce que j’écris, quand ce que j’écris vise à prendre conscience du passé, mais pour transformer le présent ? C’est impossible !

      Pour comprendre ce que j’écris sans devoir tout t’expliquer dans le détail, tu doit de toi même t’interdire de tout ramener au détail d’un passé qui te noie parce que tu ne peux pas en sortir par conditionnement.

      Un exemple :

      Dans une discussion, je disais un fois de plus qu’il fallait remplacer la propriété par la responsabilité, et mon contradicteur de me répondre "Si la richesse créée n’appartient à personne, personne ne pourra être tenu pour responsable. ». Sauf que quelques lignes avant dans le même commentaire, il avait reconnut que toute création de richesse est le seul fruit du travail humain. La personne qui écrivait était un intellectuel patenté et pourtant, il ne voyait pas la contradiction flagrante de son raisonnement. Pourquoi ? CONDITIONNEMENT !

      En effet, si toute création de richesse est le fruit du seul travail humain, alors, derrière toute création de richesse il y a un responsable humain, mais pas forcément un propriétaire ! Au final, mon contradicteur ma prié de lui laisser un peu de temps pour lui répondre... J’attends depuis trois semaines.

      Cela pour te montrer que malgré l’évidence de ce que j’énonce et leur parfaites adéquation avec ce que tu souhaite et moi avec, tu ne peux pas le voir clairement.


    • alinea alinea 30 juillet 2014 15:26

      écoute Hervé ! chacun son chemin ; tu n’es pas très clair il faut le dire ! et aussi, ta manière de te poser en donneur de leçon me hérisse !
      Je ne me noie pas dans le passé ! je sais qu’il faut connaitre son passé pour y appuyer l’avenir ; c’est tout ! et je l’ai écrit ici mille fois ; moi non plus je n’aime pas me répéter !
      Quand je parle de la puissance et du charisme d’un dominant dans un troupeau, je dis qu’un groupe ne peut fonctionner comme un empilage d’individus ; une société a des lois propres qui ne sont pas celles d’un individu ! Du reste on le constate partout ! et toi tu réponds « non » à cela !
      Je ne crois pas à la responsabilité d’un humain particulier quand on sait que tout se conjugue ; les mêmes inventions, les mêmes trouvailles se font à des kilomètres de distances, sans échanges préalables ! il y a des tas de choses qui échappent à la responsabilité, juste parce un cerveau est trop étroit pour envisager l’avenir ; mais au moins s’il le fait en connaissance du passé, cela évite le pire ! Tout est lié, le temps n’existe pas disent certains ! bon, je me fous de ce genre de considération qui n’apporte pas grand chose !
      Je ne sais pas ce qu’a oublié mon dernier commentaire, mais celle qui l’a écrit n’oublie pas ses fondamentaux !!!


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 juillet 2014 16:15

      Quand je parle de la puissance et du charisme d’un dominant dans un troupeau, je dis qu’un groupe ne peut fonctionner comme un empilage d’individus ; une société a des lois propres qui ne sont pas celles d’un individu ! Du reste on le constate partout ! et toi tu réponds « non » à cela !

      Je n’ai jamais écrit cela, sinon pour stigmatiser le fonctionnement de la société jusqu’à nos jours. En effet, les lois de la société sont celles d’une minorité faites pour cette minorité. Mais beaucoup de sociétés dans le passé furent faites pour convenir à un individu, autrement appelé roi, empereur, pharaon, dieu. C’est pour cela qu’on a réfléchi à la séparation des pouvoirs. Mais cela à juste permis d’élargir à une minorité ce qui était réservé à un individu. Ensuite, je n’ai fait qu’essayer de t’expliquer ce qui rendait nécessaire, les conditions de la nécessité du chef charismatique et dominant.

      Ce que j’écris est en fait tout le contraire, fait pour mettre des règles communes au dessus des hommes, fussent ils dominant ou charismatique. C’est écrit très clairement !

      Sur ce point, je ne puis être plus clair.

      Bonne fin de journée


    • kalachnikov lermontov 30 juillet 2014 19:50

      Le premier chef, c’est un chamane. Il n’a pas de pouvoir politique et il ne vit pas pas avec le groupe de toute façon parce qu’il est tabou et il est tabou parce qu’il est la porte de l’autre monde. Le chamane n’est pas élu par la volonté humaine, son pouvoir n’est pas transmissible, etc ; l’élection, c’est la nature, c’est elle qui choisit, au hasard : on repère le chamane quand il est enfant encore, à certains signes (qui ont beaucoup à voir avec les maladies psychiatriques). Devenir chamane, que la nature se révèle dans un homme, est quelque chose d’atroce car le chamane est malade et doit mourir pour revenir ; ou il vit le truc seul, ou un autre chamane le guide.

      Ca a déraillé parce que le pouvoir a été volé aux chamanes ; c’est comme ça que le pouvoir est devenu héréditaire, transmis de père en fils , etc. Couronne, tiare et auréole sont en fait le signe qui caractérisent ceux qui ont contact avec l’autre monde (le monde d’en haut, l’au-delà). Ce n’est pas un hasard si le Roi était censé guérir les écrouelles par imposition (guérisseur, comme le chamane).

      Dans cette généalogie, l’époque moderne et sa lubie du politique (l’homme déconnecté du règne naturel et soi disant libre) n’est qu’une ineptie de plus dans la grande perte du savoir originel. Contrairement à ce qu’on pense, l’évolution du monde ne s’est pas faite selon un sens amélioratif mais est en fait une formidable décadence. Jusqu’à ce que nous soyons totalement déracinés et donc superflus.

      Par au-delà, on n’entend pas un autre monde mais le fat que le monde soit entouré d’une bulle invisible qui relie toute chose entre elles. C’est une théorie du magnétisme, en fait.


    • alinea alinea 30 juillet 2014 20:15

      C’est un dialogue de sourd.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 09:33

      C’est un dialogue de sourd,

      deux sourd communiquent très bien entre eux, c’est quand l’un est sourd et que l’autre ne sait pas se faire comprendre que la communication ne passe pas.


    • alinea alinea 31 juillet 2014 10:53

      Hervé, pour moi le sourd est celui qui a écrit ça :
      "Ainsi tu viens avec ton article prêcher pour le bien commun et dans d’autres te voilà pourfendeuse de ce même bien commun avec ton nationalisme. Bref, le bien commun apparaît pour toi un idéal inaccessible, fait pour les poètes et les candides, tandis que la réalité, la seule, c’est la lutte pour la possession de la terre. Ta terre !« 
      Cela veut dire qu’on appelle pas » bien commun« la même chose ; toi qui pourtant réfléchit sur la responsabilité !! Ce n’est pas parce que le bien est commun qu’il est indéfini ; la pâture de mes chevaux, mon bois ou mon jardin, ont une taille que je peux soigner, tout en me nourrissant, me chauffant et nourrissant mes bêtes ; quand j’aurai fait mon temps sur terre, d’autres s’en occuperont ; d’autres moeurs et manière de faire ailleurs, sous d’autres climats , sur d’autres altitude : c’est cela que j’appelle frontières ; cette diversité qui fut aussi riche chez les hommes qu’elle est chez les plantes ou les animaux,etc.
      Pour moi, le bien commun, dont les hommes sont responsables, n’est pas leur propriété ; il me semblait que nous étions d’accord là-dessus ; mais si chacun est responsable, personne ne viendra mettre ses chevaux dans mes prés ; ni cueillir mes carottes ; pourquoi » mes" ? Parce qu’il faut que je mange, aussi ! et que je sois au moins assurée de ce qu’il y aura dans ma casserole demain, que j’ai planté il y a deux mois, et travaillé..... du reste je ne suis propriétaire d’aucune terre !


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 14:08

      Alinea, j’ai dû relire ton article et je dois m’en confesser, le sourd c’est bien moi !!!

      Tu écrit le fond de ma pensée avec d’autres mots que les miens, je l’ai bien vu, mais me suis mis dans l’erreur à la vue du mot « propriété ». Or, la simple vue de ce mot m’a rendu aveugle.

      Ensuite, tout ce que j’ai écrit n’est que la traduction pratique, froide de ce que tu écris avec chaleur. A toi de voir si tu as du mal face à cette froideur. Mais que veux tu, ceux qui nous dirigent si mal, sont si froids que je ne vois pas d’autres moyens que d’abaisser ma propre température pour ensuite pouvoir la réchauffer.

      Par contre tu écris :

      Les herbivores broutent jusqu’à la terre l’herbe qu’ils préfèrent ; si l’an prochain plus rien ne pousse, ils iront plus loin, ils sont des nomades ; et s’ils ne trouvent plus rien, ils mourront, mais ne l’anticipent pas.

      En fait, si je comprends la métaphore, dans la réalité, ce n’est même pas vrai ! l’expérience montre que c’est l’activité des herbivores qui favorise le plus la repousse de l’herbe. Ainsi, croyait on qu’il fallait réduire la population d’éléphants et autres ruminants sauvages pour faire reverdir la savane africaine pour les éleveurs, or, le résultat fut l’inverse., le sol devient encore plus aride. C’est à partir de ce moment là qu’on a compris que plus il y avait d’herbivores, plus le sol était fertile et l’herbe riche. Donc, non, les herbivores redonnent plus ou autant que ce qu’ils prélèvent. Bien sur, la sécheresse change la donne, mais c’est un élément extérieur.

      si chacun est responsable, personne ne viendra mettre ses chevaux dans mes prés ; ni cueillir mes carottes ; pourquoi » mes" ? Parce qu’il faut que je mange, aussi ! et que je sois au moins assurée de ce qu’il y aura dans ma casserole demain, que j’ai planté il y a deux mois, et travaillé..... du reste je ne suis propriétaire d’aucune terre !

      Le mot « responsable » vient du latin « respondere », qui veut dire répondre de. donc, vis à vis d’autrui, non de soi même.

      Cela signifie que la responsabilité de ces prés se fait en relation avec autrui, en fonction des nécessités sociales et contraintes écologiques décidés d’un commun accord. Si pour toi cela paraît couler de source, il n’en va pas de même pour tous le monde ! Reste qu’à l’intérieur de ces limites, où la responsabilité de ces prés t’est confié, tu as toute liberté. Produire plus ou moins, aménager, créer doit être encouragé. Cependant, pour toute chose utile que tu ne peux réaliser, tu devra l’obtenir par celui qui saura, pourra le réaliser et donc devra échanger avec lui un temps de vie respectif. Etc,

      Mais donc, après relecture et excepté ces deux petites remarques, je partage tout le reste de ton article.


    • alinea alinea 31 juillet 2014 14:22

      Pour les herbivores, ce n’est pas toujours vrai ! on dit des nomades ( hommes) qu’ils ne sont pas les fils du désert mais les pères ! Cela s’appelle le surpâturage ; quand il y a de l’espace en quantité suffisante, jamais un herbivore de sur-pâturera ; en revanche quand l’homme s’en mêle, il peur faire sur-pâturer ! Chez moi, cela se traduit par la seule repousse de mauvaises herbes pour les herbivores ; ailleurs, quand la terre ou le climat n’est pas très propice, cela se traduit par du désert.
      Et puis, où as-tu vu le mot « propriété » ??


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 14:37

      Vis à vis de soi même, c’est la liberté qui compte, la propriété de soi, de son temps de vie, pas la responsabilité qui est vis à vis d’autrui.

      Voilà pourquoi la liberté exige une grande discipline intérieure, celle capable de fixer le champ de sa liberté en fonction de sa propre responsabilité vis à vis d’autrui,

      Exemple, si je veux habiter un chateau, celui ci implique de fortes servitudes dont il me faudra m’acquitter, mais comment ? en chatelain ou en serviteur du chateau ?

      dans le premier cas, il me faudra faire intervenir des ouvriers, mais comment seront ils rémunérés ? Si je suis un grand savants reconnu pour son apport au bien commun, tous le monde reconnaîtra le mérite de mon titre de chatelain. Mais si je n’ai rien fait, rien apporté comme plus valu au bien commun, quel sera mon mérite ? Aucun, je ne pourrai espérer qu’être le serviteur du chateau. La responsabilité met chacun selon son mérite et son mérite selon son ardeur. La propriété ignore le mérite et l’ardeur. Le sophisme de ceux qui nous dirigent est de faire accroire que la propriété est le fruit du mérite. Pour la petite propriété oui, mais pas pour la grande, or, cette dernière commence à manger la première.

      Aujourd’hui, les fond financiers achètent toute la terre disponible et les biens immobiliers. A terme, ce sont ces grands fonds financiers qui détiendront la propriété de la majorité des biens fonciers de toute la planète. Et c’est tant mieux, car c’est seulement ainsi que les citoyens réaliserons l’imposture du modèle actuel et la spoliation dont ils sont l’objet. Pas avant !


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 14:37

      N’importenawak.

      Je comprends que le désert soit déplaisant à la petite volonté humaine - pas utile, pas rentable ; mais il semble qu’il y ait une grogrosse volonté quelque part qui veut la variété des écosystèmes et qui met en oeuvre sa propre nécessité en n’ayant cure de la volonté humaine.

      Et si le Sahara est conséquence du surpâturage, ça me troue le c***. D’un autre côté, à l’heure des croyances religieuses genre l’homme responsable d’un changement climatique tictoc, plus rien ne m’étonne.

      Au fait, la banquise ? L’homme est responsable du chaud mais pas du froid. Kiké responsable du froid alors ?

      Pipopipopipopipopipopipopipo !*

      (* à fredonner sur l’air de la sirène des pompiers)


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 14:47

      Je répond à ton commentaire de 14h22

      Nous sommes d’accord pour le sur paturage, mais je ne parlais pas de cela.

      J’ai vu le mot propriété dans le fait de parler de frontière. Une mauvaise interprétation de ma part ! Je me suis trompé, je m’en excuse. Si tu as besoin de me châtier pour te soulager, tu en as le droit !


    • alinea alinea 31 juillet 2014 14:56

      lermontov, je n’ai pas de liens, comme on dit aujourd’hui ; cette histoire de désert n’est pas de mon invention ! j’ai rencontré en Afrique des nomades, des fullanis, qui aimaient les chevaux ( ils sont arabes) ; ils quittaient leurs ’terres’ au bout d’un demi siècle, laissant table rase !
      Je me suis renseignée là-dessus ; et si j’en crois mes lectures, j’ai raison ! seulement, cela ne se fait pas en un an !! naturellement !!Après, avec quelques aides d’un changement climatique et compagnie, je ne dis pas, mais le sec attire le sec ; c’est pourquoi Rabbhi, entre autres, instaure et enseigne l’agroforesterie ; en même temps que les nomades restaient en leur coin, ils coupaient les arbres pour se chauffer ou cuire leur nourriture !!
      Bon, donc, à vérifier ?!!


    • alinea alinea 31 juillet 2014 14:59

      Aucun besoin rassure-toi !
      Non c’est juste qu’avec toi, je sais que si nous ne sommes pas d’accord c’est qu’il y a incompréhension ; des fois, ça me fatigue, et je râle ! j’adore comprendre et être comprise à demi mot, une sacrée feignasse je suis !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 15:17

      Alinea,

      je suis autant fainéant que toi !

      Si j’avais pris la peine de bien lire ton article, je n’aurai pas fait cette erreur stupide. Mais j’ai cherché la petite bête et je l’ai trouvé... Chez moi


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 16:02

      @ Alinéa

      Je viens de vérifier, c’est une hypothèse et cet impact humain ne serait valable que pour les 3 000 dernières années, de façon locale. Par les carottages, ils ont par ex pu déterminer des changements de précipitation à un moment donné (concernant le Sahara). Il y a aussi qq ch de difficilement connaissable : les modifications internes, affectant les eaux souterraines. Je penche plutôt pour cette option : le surpâturage est une conséquence et conséquemment constitue une aggravation ; il est lié aussi à l’accroissement de la population et à la pression sur l’environnement qu’elle induit.
      La théorie de la destruction des forêts primaires et donc érosion du sol me semble fantaisiste à l’échelle globale.

      Population terre, estimation :
      - 10 000 av jc = entre 1 et 10 millions
      1 000 = 350 milions
      1900 = 1,76 milliards

      Jusqu’en 1950, on est dans une agriculture de type vivrière et non extensive ; donc, les troupeaux sont réduits à l’usage immédiat.
       


    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 16:11

      @ Alinea et Hervé,


      Mais avez-vous remarqué que vous étiez complémentaires : un auditif et une visuelle.

      Reste à savoir si l’un des deux est gaucher.

      Je vous trouve édifiants.

      Connaissez-vous Alice Miller ?

    • alinea alinea 31 juillet 2014 16:12

      Oui ! je me doute bien que dans le Wyoming, il faudrait un putain de surpâturage pour faire un désert, ou une sacrée surpopulation !! Néanmoins, ce que j’en ai retenu c’est qu’il n’y avait pas eu « respect » des nouvelles données, mais usure jusqu’à être virés sous peine de mourir !!


    • alinea alinea 31 juillet 2014 16:16

      J’ai toujours cru que j’étais auditive !! mais sans plus ; je suis gauchère mais peu marquée ce qui fait que je suis ambidextre !
      Alice Miller, oui, je connais, mais pas à fond, c’est le moins que je puisse dire !!


    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 16:24

      @ Alinea 


      Merci. Vous a-t-on tapé sur les doigts pour l’écriture ?

    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 16:24

      lermontov,

      l’agriculture est un étrange mélange

      la permaculture par exemple, est une découverte récente en occident (fin années 70), en cela qu’avant, la connaissance des sols était inexistante et la découverte de son fonctionnement inconnu et méprisé. Paradoxalement, elle est née de la culture intensive destructrice des sols ! La logique environnementale et économique, devrait voir son triomphe sur l’agriculture chimique et la résistance de cette dernière est sa meilleure arme.

      Pour la pâturage, c’est un peu la même histoire, on découvre les mécanismes naturels après avoir mis en place les mécanismes artificiels, mais destructeurs des écosystèmes.

      Mais le corolaire à tout cela est bien évidemment l’hyper inflation de la technique humaine, pensant être supérieure à celle mise en place par la nature et de pouvoir la mépriser.


    • alinea alinea 31 juillet 2014 16:25

      Non !!! 


    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 16:32

      @ Alinea (---.---.---.147) 31 juillet 16:16


      Je retire donc que vous êtes complémentaire avec Hervé, à moins qu’il ne soit gaucher...

      D’où les flammèches entre deux dominants.



    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 16:37

      @ Gaïagénaire,

      oui, j’ai bien remarqué notre complémentarité, je disais à Alinea qu’elle exprimais le même idéal par la poésie, la chaleur quand moi je l’exprime par la rationalité, la froideur.

      Pour ce qui est d’Alice Miller, je ne connaissais pas avant que vous en parliez. Alors, je ne vois pas trop le rapport !?

      Personnellement, je suis gaucher, mais je ne peux pas affirmer que je le sois naturellement ou par force. C’est à dire qu’une raideur dans le pouce droit m’interdit d’écrire avec la main droite confortablement et convenablement. Donc, contre la volonté de l’institutrice qui essayait de me faire écrire de la main droite, j’écris de la main gauche. Mais en fait, c’est toute la moitié droite qui est « désavantagé » !


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 16:42

      Moi, je suis plutôt Henri Miller, bébé, si tu vois ce que je veux dire.

      "Ne compte plus me trouver sain d’esprit. Finissons-en avec la raison. Ce fut un mariage à Louveciennes, tu ne peux le nier. Je suis reparti avec des morceaux de toi collés sur ma peau ; je marche, je nage dans un océan de sang, de ton sang d’Andalouse, distillé et venimeux. Tout ce que je fais, ce que je dis, ce que je pense tourne autour de ce mariage. Je t’ai vue en maîtresse de maison, une Mauresque au visage épais, une négresse au corps blanc, des yeux sur tout le corps - femme, femme, femme. Je ne vois pas comment je pourrais continuer à vivre loin de toi - ces séparations sont désormais la mort. Qu’as-tu éprouvé lorsque Hugo est rentré ? Etais-je encore là ? Je ne peux pas t’imaginer te comportant avec lui comme tu l’as fait avec moi. Les jambes serrées. Fragilité. Doux consentement du traître. Docilité d’oiseau. Avec moi tu es devenue femme. J’en fus presque terrifié. Tu n’as pas trente ans - tu as mille ans.

      Me voici de retour et la passion couve toujours, fumante comme du vin chaud. Non plus la passion de la chair, mais une faim de toi, une faim dévorante. Dans les journaux, je lis les articles sur les meurtres et les suicides et je les comprends parfaitement. Je me sens meurtrier, suicidaire. J’ai comme l’impression que c’est une honte de ne rien faire, de se contenter de passer le temps, de le prendre avec philosophie, d’être raisonnable. Où est le temps où les hommes se battaient, tuaient, mouraient pour un gant, pour un regard, etc. ? (Quelqu’un est en train de jouer cet air affreux de Madame Butterfly - « Un jour il viendra » !)

      Je t’entends encore chanter dans la cuisine - de ta voix légère, comme celle des Noirs, tu chantes une sorte de litanie cubaine monotone et sans harmonie. Je sais que tu es heureuse dans la cuisine et que le plat que tu prépares est le meilleur que nous ayons mangé ensemble. Je sais que tu t’es souvent brûlée la peau sans jamais te plaindre. J’éprouve la plus grande joie et la plus grande paix à être assis dans la salle à manger, tandis que tu t’agites autour de moi, dans ta robe digne de la déesse Indra, constellée de mille yeux.

      Anaïs, je croyais t’aimer, avant ; ce n’était rien à côté de la certitude que j’en ai aujourd’hui. Etait-ce si merveilleux parce que c’était court et volé à la vie ? Nous jouions-nous la comédie l’un à l’autre, l’un pour l’autre ? Etais-je moins « moi », ou davantage « moi » ? Etais-tu moins ou plus « toi » ? Est-ce folie que de croire que ça pourrait continuer ? Quand et où commencerait la grisaille ? Je t’étudie tellement, afin de découvrir d’éventuels défauts, des points faibles, des zones dangereuses. Je n’en trouve pas - pas les moindres. Cela veut dire que je suis amoureux, aveugle, aveugle, aveugle. Etre aveugle à jamais. […]

      Je sais que maintenant tu as les yeux grands ouverts. Il y a des choses auxquelles tu ne croiras jamais plus, des gestes que tu ne referas plus, des chagrins, des doutes que tu ne connaîtras plus. Blanche ferveur presque criminelle dans ta tendresse et dans ta cruauté. Pas de remords ni de vengeance, pas de chagrin ni de culpabilité. Seulement vivre, sans rien pour te sauvegarder de l’abîme si ce n’est un fol espoir, une joie à laquelle tu as goûté et que tu peux retrouver à volonté. […]

      La vie et la littérature mêlées, l’amour comme dynamo, toi avec ton âme de caméléon, m’offrant mille sortes d’amour, toujours là, solide, quelle que soit la tempête que nous traversons, nous sentant partout chez nous. Poursuivant, chaque matin, la tâche là où nous l’avions laissée. Résurrection sur résurrection. Toi, prenant de plus en plus d’assurance et menant la vie riche que tu désires ; et plus tu prends de l’assurance, plus que tu me veux, plus tu as besoin de moi. Ta voix devient plus rauque, plus profonde, tes yeux plus noirs, ton sang plus épais, ton corps plus plein. Une servilité voluptueuse, une nécessité tyrannique. Plus cruelle que jamais - consciemment, délibérément cruelle. Le plaisir sans fin de l’expérience.’ [lettre à Anaïs Nin]


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 16:47

      @ Hum

      Ca devrait surtout t’indiquer que la conscience (la pensée humaine) est un p*** d’outil défectueux et limité et que c’est dramatique que de donner le primat à ce truc. Je te l’ai déjà dit : la conscience, c’est du commentaire et le plus clair du temps du bavardage.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 17:05

      @ lermontov,

      je n’ai toujours pas compris quel est ton but ? Et si tu n’en as pas quel est ta motivation ?


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 17:10

      @ Hum

      ’Homme, prends garde, la nuit est plus profonde que le jour.’


    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 17:25

      Hervé Hum (---.---.---.91) 31 juillet 16:37


      Quel est le test : L’applaudissement, quelle main frappe l’autre. Aussi le port du bébé, quel côté est-il placé. Je sais lors de l’allaitement il y a changement de sein, etc.

      Ainsi, vous deux formeriez un couple idéal parce que le gaucher se trouve bien de suivre la gauchère dominante. La visuelle s’appuiera sur l’auditif.

      Je vous reviendra sur « La Reine des fourmis ».



    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 17:37

      @ Lermontov (---.---.---.243) 31 juillet 16:42


      La demande, le besoin est de dimension sidérale, la réponse qu’humaine.

      Faire le deuil du besoin non satisfait en enfance.




    • alinea alinea 31 juillet 2014 17:50

      Dommage, j’avais deviné dès les premiers mots qu’il s’adressait à Anaïs Nin ; j’aurais pu briller !!! smiley


    • alinea alinea 31 juillet 2014 18:05

      perso, c’est la main gauche qui frappe la droite, mais c’est mon pied gauche qui est le pied d’appel quand je saute tandis que si je fais un geste simple spontané, ou un geste pour la première fois, c’est la gauche qui y va !! cela dépend de quel côté on était couché, dans le giron de la mère !! enfin, à ce qu’on m’a dit et expliqué !


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 18:43

      @ Alinéa

      Ou cela dépend de qui en parle en nous à tel moment ? Droit/conscient, gauche/inconscient.


    • alinea alinea 31 juillet 2014 18:47

      Bof ! c’est comme : à droite , on donne ; à gauche , on reçoit.
      Les droitiers se blessent à droite, les gauchers à gauche, ce qui est logique ; la gauche des gauchers alors serait la droite des droitiers ?
      Toutes mes blessures sont à droite : conscientes ? bof !


    • kalachnikov lermontov 31 juillet 2014 18:52

      @ Alinéa

      Ce n’était qu’une suggestion ; j’étais curieux de voir comment tu répondrais. Je note que tu es courtoise et te débrouille au ping pong ; tu as petit côté chinois voire asiatique sinon orientale pour ne pas dire non-occidentale.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 juillet 2014 19:34

      @ Le Gaïagénaire,

      Pour le test, je dirai que si je veux faire du bruit, c’est la main gauche qui frappe la main droite, , les deux se frappent mutuellement.

      Pour Alice Miller, ce que j’ai lu d’elle sur Wikipédia, me plait. Toutefois, je pense que tout commence avec l’embryogenèse et non à partir de la naissance. Disons pour le résumer en une phrase, avant la naissance, l’esprit est au corps car ils ne font qu’un, mais au moment de la séparation mère enfant, le corps passe à l’esprit.

      Dans cette phase post natal où le corps est à l’esprit, le bébé est un être total c’est à dire, qui n’arrête pas le flux énergétique qui le traverse. Conséquence, il ne fait pas la différence entre lui et autrui. Il va l’apprendre dans cette phase bébé.

      En fait, je pense que nous évoluons non de manière linéaire, mais par phase, que j’appelle « dimension de conscience d’être ». Ainsi il y a celle du bébé, du jeune enfant, de l’ado, etc.
      Or, lorsque nous passons d’une dimension à une autre, la et les précédentes restent vivantes en nous, elles ne meurent pas et continuent à s’exprimer, nous parler au présent sauf qu’elles sont enfermés dans le passé. Résultat, toutes les souffrances qui n’auront pas été traités vont se transformer en frustration dont la puissance dépendra de la conscience qu’on en a dans la, les dimensions supérieures. Bon, c’est très simplifié, car si le principe est simple, cela devient complexe et très complexe ! Je l’ai développé dans mon esprit, mais pas formulé par écrit de manière exhaustive, en théorie quoi. Cela rejoins ce que dit Alice Miller, car nous sommes tous des êtres relationnels, avec nous même et autrui.

      Pour ce qui est de la « reine des fourmis » j’ai bien noté ton passage sur l’article « la fourmi dans la fourmilière ». J’attends ton commentaire s’il y a lieu.


    • Le Gaïagénaire 31 juillet 2014 22:06

      Hervé Hum (---.---.---.91) 31 juillet 19:34


      Je n’ai pas de problème avec votre concept des DCE. C’est en phase avec celui des 15 égos composants les 5 consciences du pédiatre Gilles Racicot. J’y reviendra.

      Je n’ai pas de problème avec l’embryogenèse. J’ajoute qu’il y en amont l’épigénétique.

      Quand à Alice Miller, il y avant et après elle, comme il y a avant et après Galilée. C’est donc trop récent pour vous pour en disserter avec justesse, je ne vous en tiendra pas rigueur. Je ne sais pas ce qu’en dit Wiki. C’est la spécialiste du moi « comme si » que le petit humain développe pour ne pas perdre « l’amour » de ses « personnes de référence » et survivre. Avec les écrits d’Alice Miller nous avons percé à jour les incongruences des grands penseurs Condorcet, Castoriadis, H. Arendt, Revault d’Allones et Merleau-Ponty.

      Pour la « Reine des fourmis », je suis certain de bien vous comprendre, déjà. Il me reste un de vos textes à lire.




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