mardi 24 mai 2016 - par bicychavez

Piètres fondateurs de l’Europe

Qui sont réellement les fondateurs de l’Europe ? Est-ce-que leurs vies personnelles peuvent nous éclairer sur l'évolution de cette union qui nous a promis la paix et la croissance depuis 70 ans et ce pour l'éternité ? Cette association continentale a-t-elle pour but d'éviter le partage et le repartage des capitaux du continent ? Est-ce un lieu où l'on libéralise les échanges et où on facilite la concurrence ce qui aboutit à un contrôle de l'économie européenne par les grosses sociétés ? Est-ce le faux nez de l'impérialisme dominant pour se prémunir des impérialismes émergents ? Dans le livre « le carcan européen » (édition Delga), Annie Lacroix-riz nous apprend à cerner les principaux pères de l'Europe pour mieux comprendre ce qu'elle représente.

Robert Schuman ex-leader de l’Action catholique mosellane, valet lorrain du fascisme clérical de la dynastie Wendel. Il avait dans l'entre-deux-guerres soutenu l'autonomisme alsacien financé par le Reich avant et sous Hitler. Après avoir vote des pleins pouvoirs à Pétain et conservé son poste de sous-secrétaire d’État aux réfugiés lors du premier gouvernement Pétain (17 juin 1940) il était rentré ensuite en Moselle annexée par le Reich où il détruisit soigneusement ses archives personnelles. Ses œuvres personnelles échappèrent à la Haute Cour de Justice mais ce fut suffisant il fut jugé et frappé d'une peine d'indignité nationale et d'inéligibilité pour ces seules activités de 1940 ! Rétabli peu après dans ses droits civiques, il accéda dès juin 1947 aux postes de ministre des affaires étrangères des finances puis de président du conseil, ministre de la défense. Il fut maintenu Ministre des affaires étrangères de 1948 à 1952 sur ordre de Washington

Jean Monnet d’abord réformé en 1914, marchand d’alcool pendant la Prohibition, fondateur de la Bancamerica à San Francisco, conseiller de Tchang Kaï-Chek pour le compte des états-unis. Puis, à Londres en 1940, Monet refuse de s’associer à la France Libre pour, en 1943, devenir l’envoyé de Roosevelt auprès du général Giraud (homme de paille états-unien). Homme de confiance de la City et de Wallstreet, il n'a cessé de servir les intérêts de la banque Lazard.

Henri Spaak a été formé par les États-Unis et financés par la CIA. Il fut un partisan de la « politique neutraliste  » dans l'entre-deux guerres. Le gouvernement dans lequel il était ministre des affaires étrangères en mai 1940 prit la funeste décision d'arrêter tous les nationaux allemands réfugiés en Belgique (juifs et résistants aux nazis) et de les déporter en France dans des conditions inhumaines, d'où ils partirent pour Auschwitz et les chambres à gaz.

En Italie dès 1945 les États-Unis érigèrent la Démocratie chrétienne à partir d'un ramassis de collaborationnistes, de monarchistes et de fascistes considéré à juste titre comme rempart au communisme. Son dirigeant principal, Alcide De Gasperi, président du Conseil Italien et ministre des Affaires étrangères de 1946 à 1953, qui recevait secrètement de l’argent de la CIA.

Le maire de Cologne, Konrad Adenauer un des chefs de droite du Zentrum, partisan déclaré de la revanche et du réarmement, apôtre de l'Anchluss qu'il déguisait en projet pacifique d'européanisation de l’Europe. Une fois chancelier, après la guerre, Adenauer a mis des fidèles du régime nazi à la tête des forces armées ouest-allemandes.

 

À leurs décharge, le recyclage de nazis, fascistes ou collaborationnistes fut effectué par toutes les démocraties occidentales qu'ils soient ou pas précurseur de l'union européenne. Incontestablement ce genre de précision nous donne un indice fort sur l'objet de leur création. Comment qu'avec un passé si trouble, ils puissent nous offrir un futur radieux ?



13 réactions


  • Phoébée 24 mai 2016 09:54

    ’ ..... d’où ils partirent pour Auschwitz et les chambres à gaz.’

    Quel enfoiré ce Spaak *


  • Jo.Di Jo.Di 24 mai 2016 10:17

    Juste des agents de la CIA .Le penseur de l’UE (pas Europe) est Richard de Coudenhove-Kalergi, très très inspiré par Nietzsche .... Après les gôôôchistes lui ont servi de négriers et d’apôtre du consumérisme.
     
    « L’humain noble du futur ne sera ni féodal, ni juif, ni bourgeois, ni prolétaire : il sera synthétique […] Ce n’est qu’à travers l’alliance avec le meilleur sang bourgeois que les éléments les plus capables du développement de la noblesse féodale d’antan s’élèveront vers une nouvelle apogée ; ce n’est qu’à travers l’union avec les sommets de l’européanité non juive que l’élément juif de la noblesse du futur parviendra à son plein épanouissement […] notre âge démocratique est un pitoyable interlude entre deux grandes époques aristocratiques [...] Dès qu’une nouvelle et véritable noblesse se sera constituée, la démocratie disparaîtra d’elle-même [...] L’humain du lointain futur sera un métis […]. La race du future, négroïdo-eurasienne (eurasisch-negroide Zukunftsrasse), d’apparence semblable à celle de l’Égypte antique, remplacera la multiplicité des peuples par une multiplicité de personnalités »
     
    ’Praktischer Idealismus’ 1925 
     
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Nikolaus_de_Coudenhove-Kalergi
    http://www.bvoltaire.fr/pierrehillard/mondialisme-croit-race-synthetique,213228
    http://kreidfeuer.wordpress.com/2011/07/10/coudenhove-kalergi-praktischer-idealismus
    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/11/06/31003-20151106ARTFIG00125-3-millions-d-arrivants-comment-la-commission-europeenne-favorise-le-chaos-migratoire.php

    http://balder.org/judea/Richard-Nicolaus-Coudenhove-Kalergi-Idealisme-Pratique-Vienne-1925.php


  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 mai 2016 10:20
    Il manque un élément majeur dans l’article : Walter Hallstein.

    Pendant la République de Weimar puis le Troisième Reich, il appartient à diverses organisations professionnelles prises en mains par le régime nazi, mais il n’est pas membre du Parti national-socialiste À partir de 1942, il sert comme officier administratif durant la Seconde Guerre mondiale. Il est fait prisonnier par les Alliés pendant la bataille de Cherbourg et est détenu dans un camp de prisonniers aux États-Unis.

    Après la Seconde Guerre mondiale, il est nommé vice-recteur de l’université de Francfort et devient, en 1948, professeur associé à l’université de Georgetown.

    En 1950, il est à la tête de la délégation allemande lors des négociations qui conduiront à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA), négociations au cours desquelles il côtoie Jean Monnet, puis devient secrétaire d’État aux affaires étrangères dans le gouvernement Adenauer en 1951. À ce poste, il élabore la doctrine Hallstein et continue à négocier au nom de la RFA les modalités de la construction européenne.

    Il est ensuite le premier président de la Commission européenne de 1958 à 1967 (Commission Hallstein). En 1965, il présente le plan Hallstein dans lequel il préconise l’organisation d’une Europe fédérale. 

    Discret, mais efficace. Un peu plus qu’une éminence grise.

    • vila (---.---.185.59) 24 mai 2016 13:50

      @Jeussey de Sourcesûre

      grand merci je l’ignorais.


  • Daniel Roux Daniel Roux 24 mai 2016 11:38

    Ceux là, c’était hier. Est-ce qu’aujourd’hui, c’est différend ?

    Cela fait un bon moment que nous savons que l’UE a été voulue par les USA, que les « pères de l’Europe » étaient des agents rétribués par la CIA.

    Nous voyons bien que l’UE favorise les multinationales, que tout est fait pour empêcher la concurrence loyale au moyen de normes coûteuses, de certifications ruineuses, de contrôles ciblés, d’une politique fiscale crapuleuse..

    Est ce que nos hommes politiques, ceux qui monopolisent le pouvoir au moyen des partis et de lois scélérates, sont-ils si différents ?

    On l’appelait Sarkozy l’Américain mais Hollande, fait exactement la même chose, notamment en faisant de l’armée française, une supplétif de la politique US avec la bénédiction du parlement.

    Ces gens là nous ont vendus. Ils ne représentent que la classe dominante et sont minoritaires. Ils ne sont plus légitimes.


    • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 24 mai 2016 11:56

      @Daniel Roux

      Même Blum et l’ensemble du CNR représentaient la classe dominante, mais ils devaient composer avec un PCF puissant qui freinait les élans de ses chiens de garde.
      Le contrepoids a disparu et seule la classe dominant reste représentée, vous avez raison.
      Mais, par définition, la classe dominante est celle qui a le pouvoir, et c’est toujours la même depuis 1989 : la bourgeoisie.

    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 24 mai 2016 12:00

      @Daniel Roux

      "Cela fait un bon moment que nous savons que l’UE a été voulue par les USA, que les « pères de l’Europe » étaient des agents rétribués par la CIA.

      Nous voyons bien que l’UE favorise les multinationales, que tout est fait pour empêcher la concurrence loyale au moyen de normes coûteuses, de certifications ruineuses, de contrôles ciblés, d’une politique fiscale crapuleuse..

      Est ce que nos hommes politiques, ceux qui monopolisent le pouvoir au moyen des partis et de lois scélérates, sont-ils si différents ?

      On l’appelait Sarkozy l’Américain mais Hollande, fait exactement la même chose, notamment en faisant de l’armée française, une supplétif de la politique US avec la bénédiction du parlement.

      Ces gens là nous ont vendus. Ils ne représentent que la classe dominante et sont minoritaires. Ils ne sont plus légitimes."

      Ils ont trahi la France et l’Europe. Ils connaîtront le sort que l’on réserve aux traîtres.


  • tf1Groupie 24 mai 2016 13:50

    Moi j’aimerais bien connaitre la vie personnelle de bicychavez , histoire de connaitre ses travers et le diaboliser en faisant ressortir de sa biographie les éléments les plus négatifs.

    Ainsi les gens pourront un faire un jugement particulièrement dévalorisant de sa personne et en retirer une opinion défavorable...


    • vila (---.---.185.59) 24 mai 2016 14:02

      @tf1Groupie

      je suis un affreux jojo, j’ai des comptes chez fonseca mossacka, j’ai fait 5 ans de taule, je suis toxico.
      je mets les mains aux fesses à mes secretaires, je picole au boulot. j’aime detrousse les vieilles dame sans défense. je regarde TF1 ou BFM en boucle

      C’est bon en terme de credibilité ca passe ????


    • Daniel Roux Daniel Roux 24 mai 2016 15:48

      @vila

      Votre CV montre que vous n’êtes pas un homme politique ou un oligarque.

      C’est vos 5 ans de prisons qui vous trahissent. Si vous en étiez, de ces gens là, vous auriez eu soit la relaxe pour fautes de procédure ou prescription ou trop longue instruction, soit le sursis.


  • Legestr glaz Ar zen 24 mai 2016 21:08

    Walter Hallstein était le juriste d’Hitler. Il a accompagné celui ci à Rome en juin 1938 alors qu’il rencontrait Mussolini pour fonder « la nouvelle Europe ». Un article de la Stampa, de l’époque, relate la présence d’Hallstein à ces négociations.

    https://www.fichier-pdf.fr/2014/02/09/hallstein-rome-juin-1938/preview/page/1/

    Après son arrestation à Cherbourg en 1944, Wlater Hallstein a été fait prisonnier et conduit aux USA. En 1948 il devient professeur associé à l’université de Georgetown aux USA. En 1950, le chancelier allemand Konrad Adenauer, le nomme à la tête de la délégation allemande lors des négociations qui conduiront à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA). Il devient la premier président de la commission européenne dès 1958.

    En fait, Walter Hallstein a « recyclé » ses plans de la « nouvelle Europe » souhaitée par Hitler, dans son projet d’asservissement des Etats Nations. La question est donc de savoir au profit de qui se fait cet asservissement ? Une petite idée ? N’avez vous pas remarqué que les décisions de politiques économiques ne sont plus prises dans les 28 Etats de l’UE mais par la Commission Européenne.


  • BA 24 mai 2016 23:48

    Le 4 octobre 2009, les électeurs grecs font subir une énorme défaite à la droite grecque. Le gouvernement de droite est balayé.


    Le 6 octobre 2009, le socialiste Giorgos Papandréou devient le nouveau premier ministre de la Grèce.


    Le 17 octobre 2009, Giorgos Papandréou annonce au monde entier une terrible nouvelle : le précédent gouvernement de droite avait menti, les chiffres étaient faux, la Grèce est en faillite.


    Rappel :


    Onze jours après son arrivée au pouvoir, il annonce, dans un souci de transparence, que l’état réel des finances grecques avait été caché par le précédent gouvernement. Il fait rétablir les véritables données économiques, dont un déficit équivalent à 12,5 % du PIB pour la seule année 2009. La Commission européenne confirmera cette falsification des données quelques semaines plus tard.


    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gi%C3%B3rgos_Papandr%C3%A9ou_%281952%29


    Et sept ans plus tard ?


    Sept ans plus tard, en 2016, la Grèce est encore plus en faillite.


    Les classes populaires se sont appauvries, les classes moyennes se sont appauvries, et le chômage a explosé.


    En 2009, les autres pays européens ont eu une idée géniale : puisque la Grèce était déjà hyper-endettée en 2009, les pays européens ont décidé … de lui prêter de l’argent !


    Les pays européens ont rajouté des montagnes de dettes par-dessus les montagnes de dettes qui écrasaient déjà la Grèce.


    Aujourd’hui, la Grèce est complètement asphyxiée. Chaque année, le coût de la dette est de 26 milliards d’euros ! (Et chaque année, les recettes de l’Etat sont de 55 milliards d’euros !)


    Le coût de la dette va donc rester des plus lourds. La Commission européenne a évoqué une limite de 15 % du PIB pour les besoins de financement du pays chaque année. Si cette limite est appliquée, elle sera considérable et représente aujourd’hui 26 milliards d’euros. Les recettes de l’Etat grec s’élevaient à 55 milliards d’euros en 2015...


    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-une-nouvelle-victoire-pour-les-creanciers-570281.html


    Dernier prêt : mardi 24 mai 2016, dans la soirée :


    UE : nouveau prêt accordé à la Grèce.


    Les ministres des Finances de la zone euro devraient approuver le versement de 10,3 milliards d’euros d’aide à la Grèce, ont déclaré ce soir des responsables de la zone euro en marge d’une réunion de l’Eurogroupe qui se déroule à Bruxelles.


    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2016/05/24/97001-20160524FILWWW00388-ue-nouveau-pret-accorde-a-la-grece.php


    Conclusion :


    A partir d’octobre 2009, les pays européens auraient dû DONNER 300 milliards d’euros à la Grèce pour la sauver de la faillite. Mais ils n’ont pas voulu lui DONNER de l’argent.


    En revanche, ils ont accepté de lui PRETER de l’argent. Ils ont ensuite demandé à la Grèce de payer des intérêts sur ces prêts. Ce faisant, ils ont aggravé la catastrophe.


    La faillite totale de la Grèce est le symbole de la faillite totale de la construction européenne.


    • microf 25 mai 2016 14:42

      @BA
      Bravo, vous avez tout dit á savoir, que la faillite totale de la Grèce est le symbole de la faillite totale de la construction Européenne, et c´est vrai car comment est ce possible que l´UE. peut laisser un de ses membres souffrir ce martyre depuis des années sans prendre des mesures pour le faire sortir de cette situation ? ne dit-on pas que l´union fait la force, oú est est-elle cette union autour d´un membre en difficulté ?, j´aimerai poser cette question á un des dirigeants de cette union, mais comme d´habitude, ils ne sont jamais á cours de réponses, il en aura une.


Réagir