mardi 14 février 2017 - par Gilles Mérivac

Pourquoi les candidats à la présidentielle ne peuvent pas dire la vérité

Même si les électeurs ne s'intéressent pas à la politique étrangère et la situation internationale, celles-ci pèsent de tout leurs poids sur notre économie et nos emplois, et elle seront déterminante pour notre manière de vivre. Les communications étant beaucoup plus faciles et rapides qu'autrefois, les nations sont plus que jamais interdépendantes.

Le dilemme de l'euro : en sortir ou pas

Cette monnaie est comme un costume qui n'existerait qu'en une seule taille, la plus grande. Dès le départ, l'Allemagne a exigé et obtenu un euro en parité avec le mark, c'est-à-dire un costume taillé à ses mesures. Avec la puissance exportatrice de ce pays, l'euro s'est comporté sur la marché international des monnaies exactement comme le mark l'aurait fait, perdant un peu de valeur quand l'industrie allemande s'essoufflait et en reprenant quand celle-ci se regonflait.

Par contre, les autres pays n'avaient pas le choix, ils devaient s'adapter à la situation tant bien que mal et ne pouvaient jouer sur la monnaie pour soutenir leurs exportations. C'est ainsi que petit à petit nos fleurons industriels se sont fait tailler des croupières par nos concurrents, seuls ont survécu les groupes qui avaient déjà une dimension européenne, comme Airbus. Le sort des pays ayant une forte industrie locale, la France, l'Italie et l'Espagne est déjà réglé et leurs industries s'effondrent comme châteaux de cartes. Des pans entiers de l'économie sont rachetés par des fortunes étrangères.

Selon le principe des vases communicants, les faiblesses des pays du sud deviennent des atouts pour l'Allemagne dont les exportations en Europe battent des records. Celle-ci devient naturellement le leader de l'UE, mais sa domination ne peut se faire que des pays en perte de vitesse, ce qui se traduit par des dettes de plus en plus vertigineuses. La cohérence voudrait que ce soit l'Allemagne qui rembourse les déficits, à cause de ses excédents, le fédéralisme étant d'ailleurs le seul chemin pour harmoniser des économies aussi diverses.

A lui seul, le test de la Grèce permet d'affirmer que l'Allemagne refuse cette solidarité, et qu'elle ne paiera certainement pas les dettes des états en difficulté. A vrai dire, c'est compréhensible car la pente est savonneuse, et si elle cède une seule fois plus aucun pays du sud ne fera d'efforts pour équilibrer son budget. Quant au fédéralisme, je soupçonne fortement qu'Angela Merkel préfère être à la tête d'un état dominateur plutôt que d'un ensemble hétéroclite et difficilement gouvernable.

A cause de ces écarts de plus en plus prononcés, les tensions sur la monnaie risquent dont à terme de devenir insoutenables. L'autre solution est la sortie de l'euro, mais personne ne sait vraiment comment cela peut se passer. En supposant que nous revenions au franc, les créanciers pourraient se précipiter pour réclamer leur dû en nous plongeant dans une crise majeure et ruinant en même temps tous les épargnants. En restant dans l'euro, ils seraient quand même ruinés, mais progressivement. Voilà ce que nos prétendants ne peuvent pas dire, car ils doivent vendre de l'espoir.

Cependant, les dirigeants européens n'ont pas renoncé à leur modèle et ont cherché une façon détournée de garder le statu quo actuel en agissant sur la masse salariale.
 

L'immigration, arme contre les revendications des salariés

Les dirigeants capables d'influer sur l'économie qui se réunissent régulièrement à Davos et ailleurs sont bien conscients que le creusement des déficits est causé principalement par les revendications salariales. Mais si l'on provoquait une concurrence très forte sur le marché de l'emploi, les travailleurs auraient peur de perdre leur emploi et accepteraient alors des conditions beaucoup moins avantageuses, ce qui réduirait d'autant les déficits.

Ce n'est donc peut-être pas une coïncidence que la déstabilisation de la Lybie et de la Syrie aient provoqué ces vagues de réfugiés. Le feu vert de cette politique a été vraiment donné lorsque Merkel a instrumentalisé la photo du petit Aylan en imposant des quotas d'immigrés dans tous les états de l'UE. Pour les stratèges de l'UE qui vivent dans des endroits inaccessibles au commun du peuple, l'incompatibilité des cultures et les problèmes sociaux engendrés n'ont pas plus d'importance que la vie des fourmis qui se déroule à leurs pieds.

Le calcul de Merkel est très simple, la masse des réfugiés empêchera toute amélioration des conditions de vie des travailleurs en augmentant la natalité, et permettra ainsi de faire passer des lois sur le travail plus contraignantes pour le salarié. En même temps, ces lois doivent favoriser l'embauche des immigrés, plus accommodants. Les autres pierres angulaires de cette construction sont constitués des gouvernements sociaux-démocrates, donc de la même tendance que la majorité des parlementaires européens. En effet, bien mieux qu'un parti de droite toujours soupçonné d'être « pour le patronat », ces partis peuvent plus facilement faire des réformes dans le sens voulu par les dirigeants européens. Par exemple, Hollande était parfait pour cela et Macron le sera encore davantage.

Cette situation favorise la domination de l'Allemagne, il est donc douteux que ses gouvernants changent de politique, mais notre intérêt n'est pas du tout le même. Cependant là aussi, il est difficile pour un candidat de se prononcer clairement en faveur de l'arrêt de l'immigration, il aurait contre lui la majeure partie des médias, et pratiquement toutes les chaînes de télévision.
 

Épilogue

Sous les applaudissements, le président nouveau-né montre sa dentition aux photographes de presse, la fée INSEE se penche sur son berceau en brandissant une courbe du chômage en baisse et des emplois en hausse, la fée BCE lâche une poignée de crédits qui s'envolent et se posent doucement sur la tête du jeune élu.

 



76 réactions


  • Paul Leleu 14 février 2017 12:29

    « le creusement des déficits est causé principalement par les revendications salariales » 


    Je ne comprends pas cette phrase. 

    Les grandes entreprises privées sont ultra-bénéficiaires. Hausse de productivité, gel des salaires et réduction des effectifs, crédits d’impôts et subventions, optimisation fiscale, flexibilité, intérim, travailleurs détachés, travailleurs sans-papiers, écrasement des fournisseurs, abaissement des normes sociales, sécuritaires et écologique, exploitation du tiers-monde, collaboration avec Daesh (Lafarge), etc. 

    Les petits entreprises privées sont plus souvent en difficulté. Elles sont gérées par des petits partrons qui n’ont pas compris qu’ils ne feront jamais partis des « happy-few » du capitalisme mondial. Ils votent pour les reculs sociaux sans comprendre que les salariés de leurs voisins sont leurs clients. Ils appauvrissent leur clientèle. 

    Le déficit des états est le fruit de la baisse des impôts des riches depuis 30 ans. Non compensé par la hausse des impôts des pauvres. Comme le rappelle la Cour des Comptes, si on se donnait les moyens de mettre fin à l’evasion fiscale, il n’y aurait plus de déficit public (et ce dans le cadre fiscal actuel !). Et si on mettait fin à la fraude patronnale aux cotisations sociales, la Sécu serait un organisme bénéficiaire (rapport de sept. 2014). Et ce sans parler des labos à qui il faudrait expliquer que les médicaments vendus 30 000 fois leur prix ça ne peut plus durer. 

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 13:17

      @Paul Leleu
      C’est l’idée libérale qui consiste à faire croire que ce sont les acquis sociaux et les salaires qui plombent l’économie... Comme vous l’expliquez, ce sont les rentrées fiscales qui sont insuffisantes pour cause de « fuites » diverses et variées ...

      Paradis fiscaux : les 600 milliards qui manquent à la France


      Le MEDEF bénéficie chaque année de 173 milliards de cadeaux fiscaux, largement de quoi combler les « trous » de la Sécu...

      Et je vous raconte pas les projets de la Macronitude en cours : supprimer les cotisations sociales, pour les faire payer par les impôts..., enfin, par ceux qui en payent ! 

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 14:41

      @Paul Leleu
      Dans ce cas, demandez vous pourquoi l’UE a inspiré et obtenu la loi travail de El Khomri, si ce n’est pas pour contenir les revendications syndicales. Il faut croire que la productivité française n’est pas suffisante pour contenir une dette acceptable.

      « Le déficit des états est le fruit de la baisse des impôts des riches depuis 30 ans. »
      Non, vous vous bercez d’illusions, les impôts des riches ne sont qu’une goutte d’eau dans les recettes de l’état, et d’ailleurs les états qui ont peu de dette ponctionnent moins les riches. N’oubliez pas qu’ils sont bien moins nombreux que les autres. l’essentiel de l’impôt provient des classes moyennes.


    • Alren Alren 14 février 2017 15:30

      @Paul Leleu

      Super commentaire !!!


    • Alren Alren 14 février 2017 15:35

      @Gilles Mérivac

      Non, vous vous bercez d’illusions, les impôts des riches ne sont qu’une goutte d’eau dans les recettes de l’état

      Les impôts sur les riches comptent peu dans les recettes de l’état parce qu’ils sont insignifiants par rapport aux fortunes que ces gens-là retirent à l’économie réelle !
      Il suffit de modifier l’assiette de l’impôt pour que cette part soit déterminante !


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 15:57

      @Alren
      Il faudrait d’abord fixer le seuil de richesse pour savoir de quoi l’on parle. Mais si l’on s’en tient à l’ISF, même en prenant 100%, la part des riches ne serait pas déterminante.

      Rappelons que la dette de l’état provient principalement des dépenses de fonctionnement, retraites et pensions du secteur public, ainsi que les engagements pris pour les régimes spéciaux, ce qui représenterait un passif de 300 milliards d’euros dont 137 pour la seule SNCF. Une augmentation drastique d’impôts ne serait pas à la hauteur.


    • Le421... Refuznik !! Le421 15 février 2017 08:48

      @Gilles Mérivac
      Une petite question au passage.
      Un retraité SNCF, par exemple, la pire des racailles de la société pour certains, avec ses 1.500€ tous les mois, qu’en fait-il ??
      Il les investit dans des fonds de pension américains ou il s’en sert pour bouffer, payer sa baraque, du moins les réparations si il est propriétaire, ou entretenir voire changer sa voiture ?
      Ses courses au supermarché, il prends l’avion pour Dubaï ou il va au « carouf » du coin ?

      Le raisonnement sur toutes les allocations, aides sociales, retraites, etc, est toujours faussé tant qu’on ne considèrera pas, ce qui est sûr et certain, que cet argent revient immédiatement dans le circuit de la consommation du pays. Et participe donc de la richesse...

      On raisonne comme des cloches*, c’est le cas de le dire....
      *Les cloches « résonnent » !!  smiley


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 10:42

      @Le421
      Je n’ai pas émis de jugement sur les retraités SNCF, je me suis contenté de citer les chiffres donnés par la cour de comptes.


    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 11:57

      @Thierry FOUCART

      Vous oubliez jute de dire que ce sont 40 euros qui s’ajoutent aux 2000 actuels.
      J’en ai marre de laisser sous-entendre que les pauvres ne payent pas d’impôts.

  • Montdragon Montdragon 14 février 2017 12:58

    Bien dit, tant que l’euro était fictif, un ajustement des valeurs européennes, la France se portait bien.
    Raffarin d’un côté et Schroder de l’autre ont imprimé leurs marques une fois l’euro institué..on l’a dans le q.


    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 09:07

      @l’uteur

       « L’autre solution est la sortie de l’euro, mais personne ne sait vraiment comment cela peut se passer.  »
      Mais si : Asselineau l’explique très bien dans sa conférence : « faut-il avoir peur de sortir de l’Euro ? »
       Et « Le jour d’après »

      https://www.youtube.com/watch?v=iZ6diUzQPj0
      Mais pour comprendre à quel point c’est bon pour la France, il faut se donner du temps : les conférences durent 2 h18’ et 3h40’.
      On n’a rien sans rien.
      Mais on y apprend beaucoup.

    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 09:15

      Il suffit de trois minutes pour effrayer le public quant aux conséquences d’une sortie de l’euro.

      Il faut plusieurs heures pour lui faire comprendre à quel point ces peurs sont vaines.
      Ou bien vous choisissez la méthode lapidaire Macron-Fillon (même combat), ou bien vous choisissez la méthode pédagogique Asselineau.
      Vous déciderez alors qui vous prend pour des imbéciles, et qui respecte votre intelligence.

  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 13:05

    Mêler l’euro à l’immigration est une idée d’extrême droite. Les Lois Hartz en Allemagne, pour faire baisser le prix du travail, datent du début des années 2000, rien à voir avec l’immigration...
    D’autant que la zone euro a été décidée à Washington en juin 1965...


    L’euro est en fait l’euro-mark, il est inadapté aux autres pays car il est impossible à dévaluer.
    « La tragédie de l’euro », pour ceux qui ne comprennent pas les questions monétaires, et se font enfumer par « les experts » des médias.

    La zone euro est une décision politique, pas une décision économique. Quand on ne peut pas dévaluer une monnaie pour l’ajuster à la compétitivité de l’économie d’un pays, il ne reste qu’à « dévaluer le prix du travail » en supprimant les acquis sociaux.
    La Loi El Khomri est la conséquence directe de notre appartenance à la zone euro.

    NB : il n’existe aucune clause de sortie à l’euro, il faut sortir de l’ UE d’abord. Tous ceux qui vous promettent « de renégocier » les Traités, et n’ont pas le Frexit comme priorité, ne sortiront de rien du tout, ni de l’ euro, ni de l’ UE.

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 14:50

      @Fifi Brind_acier
      D’accord pour dire que la loi El Khomri est la conséquence de l’appartenance à l’euro.
      Pas d’accord pour ne pas mêler l’immigration à la situation économique, les ultralibéraux comme vous dites, insistent beaucoup trop sur les bienfaits de cette dernière pour que ce ne soit pas suspect. Même si je n’ai pas de preuve tangible, mon argumentation est logique.

      Et qu’une idée soit qualifiée « d’extrême droite » ou non (d’ailleurs je n’en sait rien, je ne prends mes ordres auprès de personne), ce qui compte c’est l’idée, pas l’étiquette !


    • Sozenz 14 février 2017 16:48

      @Gilles Mérivac
      Vous avez entièrement raison .
      beaucoup ont peur d appeler un chat un chat de crainte de se voir mettre l ’ étiquette raciste . alors qu il n y a rien de raciste là dedans .
      de plus ne pas vouloir accepter cet etat de fait , ajoute un voile sur les guerres et la misère dans les pays d’où nous arrivent l’immigration.
      A force d être dans la négation, nous rentrons dans des guerres mondiales , physiques et économiques pratiquement insolubles.
      l’immigration n est plus un choix de vie mais de survie où plus aucun pays dans le monde ne pourra avoir l honneur de porter un réel espoir aux hommes , sauf celui de la chute du système dans sa complète construction de A à Z.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 20:18

      @Gilles Mérivac
      L’UE n’a pas besoin d’immigration, il suffit de consulter le tableau comparatif des salaires en Europe... Avec la directive sur les travailleurs détachés, les entreprises ont tout ce qu’il faut !
      L’Allemagne est en déficit démographique, elle dispose d’ambassades dans le monde entier pour faire des appels d’offre migratoires, là non plus, pas besoin de migrants.


      A mon avis, les flux migratoires depuis les guerres en Afrique et au Moyen Orient ont plutôt pour but de mettre le boxon en Europe, de diviser les populations, genre « agiter le peuple avant de s’en servir »...
      L’UE pouvait donner les 3 milliards d’euros à la reconstruction de la Libye, de l’ Irak et de la Syrie, au lieu de les filer à Erdogan... C’est donc un choix politique, soutenu par Soros, dès qu’il faut mettre le boxon quelque part, il est là !

    • franc 15 février 2017 01:19
      @Gilles Mérivac

       Exact ,l’’étiquetage d’extrême droite ou non est un argument nul et non avenu pour la réfutation d’une idée quelconque

    • franc 15 février 2017 01:30
      @Fifi Brind_acier

       D’accord, l’immigration surtout africano-arabo-musulmane ont pour but «  de mettre le boxon en Europe, de diviser les populations » mais aussi d’affaiblir les peuples autochtones et les cultures autochtones des peuples afin d’affaiblir l’esprit national et donc la Nation et donc l’Etat et ainsi d’imposer sans obstacle et sans entrave l’’idéologie du mondialisme financiariste

       On en voit le résultat en France avec la flambée de Bobigny et de la banlieue ( 93 )en général

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 15:20

      @Fifi Brind_acier
      « les flux migratoires depuis les guerres en Afrique et au Moyen Orient ont plutôt pour but de mettre le boxon en Europe »

      Je n’écarte pas à priori cette hypothèse, mais elle n’est intéressante que si elle a une valeur explicative. Si c’est le but recherché par Merkel, elle s’est tirée une balle dans le pied en risquant de perdre sa popularité. Il est plus probable qu’elle n’a pas prévu les dommages collatéraux dus aux choc des cultures.


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 février 2017 08:20

      @Fifi Brind_acier
      "Mêler l’euro à l’immigration est une idée d’extrême droite. Les Lois Hartz en Allemagne, pour faire baisser le prix du travail, datent du début des années 2000, rien à voir avec l’immigration..."

      Fifi t’a fumé un gros zouf lorsque tu à rédigé ce massage ?
      Tu ignore encore les propos du pdg d’airbus (et des autres) ?
      Tu a loupé le smic spécial migrants ?
      Tu à loupé les cpnséquences du brexit (voir mon commentaire en bas ou en plus je source ou j’ai trouvé l’info, sauf bien sur si tu classe france info à l’extrème droite...bon alors la...efffectivement, on doit tous etre d’extreme droite ici smiley )
       
      Ou fais tu de la provoc pour rigoler ? (et la c’est réussi) smiley
      Ou tu t’est fait révoqer par le gourou de l’UPR et tu bosse désormais pour l’UE (ou une grosse multinationnale ou un truc de cat acabit)
      Parce que la ton discours et plus que surprenant...
      Surtout à nier des réalotées historiques (ou renault à pillé par exemple l’algérie pour construire ses voitures à bas couts etc....dans le passé...)
      Nannn... fifi c’est une blague... plus j’y réfléchis, plus je pense que tu tu m’a eu (ou nous à eu)....
      Chapeau bas smiley


    • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 février 2017 08:41

      @Gilles Mérivac :
      « Il est plus probable qu’elle n’a pas prévu les dommages collatéraux dus aux choc des cultures. »
      C’est tellement évident ce que tu dis.

      Le buisnness à horreur d’une chose... le bordel....
      Le buisnees n’aime qu’une chose, faire baisser son cout de production (par tous les moyens possibles) pour augmenter ses benefs, c’est sa raison de viivre (et parfois l’idéologie aussi)

      Penser que importer des populations pour y mettre le bordel, ca oui c’est possible, mais certainement pas fait par un pays qui est le voisin du tien (cad l’allemagne) ou ca risque de lui retomber dessus comme tu le souligne bien
      C’est beaucoup plus une technique appliquée par les usa qui euxs sonts coutumiers du fait (voir l’exellent bouqun d’un ancien de la cia, gilles, j’suis ésolé pour le titre et le nom de l’auteur, mais ca explique en gros touts les techniques appliquées un peu partout dans le monde qu’ont utilisé les usa, pour effondrer des zones, un peu comme l’iran, ou saddam (qui etait un pays avancé et laic, donc dérangeant), l’amérique du sud, etc...)
       
      va falloir chercher un peu...c’est stéphan hopkins ? ou quelque chose comme ca le nom de cet auteur...j’ai lu ca il y à un bout....et comme je bouquine pas mal...bah j’ai du mal au bout d’un moment à reternir les titres et les noms, excuses.... pour ceci, mais google (ou autre) est ton ami (parfois lorsque c’est toi le chef qui sait le dresser)
      a+


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 16 février 2017 12:18

      @Ouam
      Merci pour tes commentaires et précisions.
      Je ne connais pas non plus le livre écrit par un ancien de la CIA, ces gars là ont souvent des comptes à régler avec leur employeur, donc méfiance. Chez nous, les analyses d’Eric Denecé (un ancien du renseignement) sur la géopolitique sont souvent intéressantes, mais il se fait rare en ce moment.

      Mais il n’y a pas vraiment besoin de bouquin, les lignes de force sont évidentes et faciles à démêler avec un peu de réflexion, à condition de ne pas avoir de préjugé.
      Cordialement.


  • Baron de Risitas meslier 14 février 2017 13:05

    L’euro est trop fort pour la France et dégrade l’export Français .

    L’Allemagne dispose ainsi d’un excédent de sa balance commerciale de 253 milliards de dollars.
    Alors que la France se trouve en déficit de 48 milliards d’euros.

    rester dans l’Euro c’est se condamner à subir la guerre permanente contre les salaires et la privatisation des services publics .

    à la destruction totale des conquêtes sociales du modèle Français .

     à la destruction de la capacité productive du pays


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 14:55

      @meslier
      Tout cela est vrai, mais il faut aussi avoir le courage de faire la liste des conséquences d’une sortie de l’euro et des représailles vraisemblables qu’elle entraînerait.

      Et comme le titre l’indique, les candidats ne le feront pas parce que ce n’est pas porteur d’espoir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 20:28

      @Gilles Mérivac
      Il y a actuellement une offensive du poulailler médiatique contre la sortie de l’ euro, dans le même style que contre le Brexit : « Ce sera un cataclysme, la guerre mondiale, la disparition du Gulf Stream et des ratons laveurs... »


      Les 10 pays européens qui n’ont pas l’euro, et qui ont donc gardé leur monnaie nationale, ont 4 points de moins de chômage que ceux de la zone euro.

      Quelles conséquences nocives ? Aucune !
      Jacques Sapir et Philippe Murer ont planché sur la sortie de l’euro.

      Voici les explications de Philippe Murer : « Il y a une vie après l’euro ! »

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 08:18

      @Fifi Brind_acier
      Être toujours resté en dehors de l’euro et en sortir sont deux choses très différentes et donc non comparables. L’euro permet la facilité des emprunts bon marché, on reçoit évidemment une douche froide en en sortant car il faut alors prendre ses responsabilités et faire des économies, surtout si la dette est importante (et la nôtre est monstrueuse).

      Ce n’est pas nocif mais psychologiquement difficile à vivre pour ceux qui n’y sont pas préparés, ce qui ne m’empêche pas d’être pour cette sortie. Je comprends bien que ceux qui militent pour la sortie de l’euro ne veulent pas trop ébruiter les problèmes posés, mais comme je ne brigue aucun poste d’élu, je peux me permettre de le dire.


    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 11:05

      @Gilles Mérivac

      Sortir de l’Euro ne change rien à la dette.
      De 2000 milliards d’euros, elle devient 2000 milliards de francs.
      Ceux qui racontent le contraire se trompent ou mentent.

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 12:00

      @doctorix
      Absolument, j’avais prévu de placer une image allégorique de Charybde et Scylla avec l’euro et la dette pour illustrer l’article, mais chaque fois que j’insérais l’image, le restant du texte disparaissait. J’ai donc fini par renoncer.


    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 12:53

      @Gilles Mérivac
      En fait, comme le franc va perdre 10%, on va gagner 210 milliards (la dette est en fait de 2100 milliards).

      Sur le dos de qui ? Ne pleurez pas, les sociétés d’assurance, 19%, (tiens donc !) sont les principaux détenteurs de le dette française en France. Et 64% sont détenus par des non-résidents ( fonds de pensions et des fonds d’assurance notamment, mais ce sont aussi des fonds d’investissement souverains, des banques, ou des fonds spéculatifs.

    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 13:00

      @doctorix

      Une remarque en passant : il est parfaitement anormal que les sociétés d’assurance françaises aient pu engranger ainsi 400 milliards de dette publique (6000 euros par Français, 30.000 euros par famille), alors qu’une assurance est un procédé d’entr’aide des populations entre elles pour couvrir leurs risques individuels ou collectifs, et ne devrait donc pas faire de bénéfice, en dehors d’une cagnotte de sécurité.
      C’est en fait de l’argent volé au peuple, une dette qu’on devrait annuler purement et simplement, comme celle due à d’autres sociétés d’assurance étrangères.

    • Baron de Risitas meslier 14 février 2017 14:47

      @foufouille

      L’assemblée nationale est devenue une institution qui sert à entretenir des familles complètes au crochet de l’Etat .

      Merci pour le lien , et si vous le permettez , je me servirai de votre lien.

      cordialement.

      Jean Meslier .


    • foufouille foufouille 14 février 2017 15:54

      @meslier
      il faut surtout remercier l’auteur qui n’a pas publié cette liste ici ou pas pu.
      je compte sept emplois fictifs car double temps plein.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 16:00

      @foufouille
      Désolé, mais ce n’est pas le sujet de l’article. La tentative de diversion est quand même un peu trop voyante, vous pourriez faire mieux.


    • foufouille foufouille 14 février 2017 17:44

      @Gilles Mérivac
      vu le titre si.


  • Daniel Roux Daniel Roux 14 février 2017 14:48

    La vérité n’est pas facile, ni à dire, ni à dénicher.

    L’Euro fort ? Il a dévalué de 40% face au dollar en 2 ans sous les effets de la politique de la BCE.

    C’est donc l’euro faible pour une industrie adaptée à la demande mondiale qui fait de l’Allemagne un pays excédentaire. Le traité de Maestrich voudrait que l’Allemagne reverse une partie de ses excédents à Bruxelles. Elle ne le fait pas, pas plus que la France n’a respecté les 3% de déficit.

    Sarkozy et Fillon, en doublant notre dette, ont fait passer notre nation du premier rang européen, à la seconde zone.

    Drôle de traité que celui de Maestricht dont les signataires choisissent ce qu’ils respectent ou non. Seul les peuples sont obligés d’obéir à la loi, pas les états.

    L’Euro est un problème pour la France parce ce qu’elle ne peut pas faire ce qu’elle faisait avant, dévaluer sa monnaie plutôt qu’affronter la concurrence allemande.

    Nos élites héréditaires, grands admirateurs de la rigueur allemande mais incapables de se passer de la drogue des subventions généreusement accordées par les élus qu’ils sponsorisent. Le grand problème de la France est la corruption généralisée des élites, les ententes illicites, le pantouflage.

    Nos entreprises mal gérées par des fils à papa, nos produits mal conçus, ne sont pas adaptés à la mondialisation que Bruxelles et les Allemands nous imposent.

    Le vrai choix est entre la mondialisation sauvage et le protectionnisme. Qui en parle, avec une chance de passer le premier tour ? Personne.

    Une fois de plus, le véritable enjeu sera escamoté.

    Pour ceux que cela intéressent :

    Paradis et enfers de la mondialisation.
    Les véritables enjeux de 2012.
    Le piège Sarkozy.
    Le pantouflage.

    Et quelques autres articles du même modeste auteur.


    • franc 15 février 2017 01:41
      @Daniel Roux
       
      Pourtant dans le passé les industries françaises de pointe ont fait l’admiration du monde entier et rangeaient la France parmi les premières économies et puissances du monde disons jusqu’aux années (19)60-70

       Qu’est-ce qui s’est passé après pour qu’il ’y ait une telle chute vertigineuse

      Il est à noter que l’école française et le niveau des élèves suit parallèlement la même courbe descendante 

       Cela coïncide aussi avec la date d’une immigration de masse africano-arabo-musulmane et l’appartenance à l’UE

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 février 2017 08:06

      @franc
      Ce qui s’est passé s’appelle ’l’euro« , il suffit de regarder ce graphique, avant l’euro la production industrielle des pays européens avançait groupée.
      Après l’euro, l’Allemagne a avancé toute seule, et les autres économies ont plongé !
       » L’image du jour qui fait peur !"


    • howahkan 15 février 2017 09:25

      @Fifi Brind_acier

      salut très parlant..comme je le dis des fois on est toujours dans le cadre de la deuxième guerre mondiale...avec Allemagne enfin ses élites financières en tant que sous marin des propriétaires des usa..

      reste à mettre des noms derriere....sujet à risque pour la santé.. smiley


    • doctorix, complotiste doctorix 15 février 2017 11:09

      @Fifi Brind_acier
      L’Euro est bien une monnaie allemande qui vassalise le reste de l’Europe.

      C’est encore mieux que le IIIème reich, ce graphique le confirme.

  • biquet biquet 14 février 2017 14:58

    « Il faut croire que la productivité française n’est pas suffisante pour contenir une dette acceptable. »
    Voici une phrase pas du tout acceptable. La productivité est un mot synonyme de malheur et de fin de la planète. Toute la dégradation dans la qualité de la nourriture est due à l’augmentation de la productivité. La pollution, les émissions de Co2, c’est aussi une conséquence de l’augmentation de la productivité. Le numérique est la principale cause de l’augmentation du chômage, en raison de l’augmentation de la productivité. Le défit de civilisation est de savoir si on veut vivre mieux avec moins ou choisir l’enfer de l’abondance.


    • HELIOS HELIOS 14 février 2017 18:33

      @biquet
      mon pauvre... la productivité est le seul outil pour sauver la planete : faire plus et mieux avec moins... c’est ça la productivité...

      vous confondez justement productivité et abondance... mieux produire ne signifie pas produire plus,.

    • franc 15 février 2017 01:44
      @HELIOS

       confusion entre productivité et productionisme

  • Alren Alren 14 février 2017 15:51

    En supposant que nous revenions au franc, les créanciers pourraient se précipiter pour réclamer leur dû en nous plongeant dans une crise majeure et ruinant en même temps tous les épargnants.

    Réclamer son dû à un État ? Avec un huissier français frappant à la porte de l’Élysée ?

    Ce n’est pas comme ça que ça se passera !

    D’abord il n’est pas de l’intérêt des créanciers de retirer leur capital d’un aussi bon placement que des obligations d’état. Pourquoi croyez-vous que les banques privées européennes gardent obstinément ces créances alors qu’elles essaient désespérément de se débarrasser de celles qui sont attachées à de produits dérivés privés ?

    Deuxièmement, l’État peut décréter un moratoire sur les demandes de remboursement, revoir unilatéralement les taux d’intérêt et étaler les remboursements sur un temps plus long que prévu.

    La France risque-t-elle pour autant de ne plus trouver de prêteurs par la suite avec une monnaie supposée dévaluée ?

    La réponse est évidemment non car les possédants de capitaux en monnaie forte seront gagnants au change et peuvent espérer si la situation de la France se redresse avec la relance intelligente que prévoit L’Avenir en commun, que le franc voie sa cote remonter. Et alors ils seront gagnants en le convertissant dans leur monnaie nationale. Ils peuvent ainsi espérer voir doubler ou tripler les bénéfices qu’ils pouvaient tirer des seuls intérêts.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 14 février 2017 16:05

      @Alren
      Je ne suis pas aussi optimiste que vous, permettez moi de vous rappeler que ceux que l’on appelait les fonds vautours ont bien réclamé à l’Argentine le paiement de sa dette, même si elle était dans l’impossibilité de la rembourser.

      N’oubliez pas non plus qu’il s’agit aussi de politique, réclamer le remboursement est un moyen simple pour faire plier un gouvernement.


    • Sozenz 14 février 2017 16:52

      @Gilles Mérivac
      N’oubliez pas non plus qu’il s’agit aussi de politique, réclamer le remboursement est un moyen simple pour faire plier un gouvernement.

      je dirais plutot pour faire croire que les gouvernements doivent plier , et au final , mettre à l’amende les peuples (poser des chaines )
      je crois plus à cette perversité dans la version des choses . .


    • Sozenz 14 février 2017 16:56

      @Sozenz
      ps : j’ ai compris qu il fallait mettre la version la pus tordue , pour trouver la version la plus proche de la vérité..


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 20:38

      @Alren
      La dette française est rédigée en droit français, les euros deviendront des Francs et pi c’est tout.
      Philippe Murer explique le devenir de la dette en sortant de l’ UE et de l’euro.


      Mélenchon n’a aucunement l’intention de sortir de la zone euro, Dimanche sur BFMTV, il a expliqué qu’il comptait financer les emplois verts par un emprunt de 100 milliards à la BCE !!
      Emprunter à la BCE = rester dans l’ UE et dans la zone euro.

      L’UPR après la sortie de l’ UE & de l’euro, prévoit des débats sur la dette suivis d’un referendum, et d’emprunter à la Banque de France à taux 0%, comme depuis 1801 la France a toujours fait.

    • JBL1960 JBL1960 14 février 2017 22:27

      @Sozenz Et vous avez bien raison. Tomber là par hasard, la lecture des commentaires m’a rappelée cette interview de terrain de Guillaume Meurice, dans le 16ème arrondissement de Paris et une Dame lui affirmait sans rire, « mais si y’a plus de riches, y pourront plus donner aux pauvres ! » Voilà, j’invente rien ► https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/06/18/si-ya-plus-de-riches/
      C’est comme le milliardaire Cameron qui disait « les pauvres n’ont qu’à faire des économies, pour être moins pauvres... » Le sujet de son micro-trottoir portait sur Macron qui voulait supprimer l’ISF...


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 février 2017 20:41

    Pour compléter sur la dette, les banques utilisent l’épargne des Français pour prêter à l’ Etat.
    L’épargne des Français, c’est donc de la dette publique.


  • franc 15 février 2017 01:51

    à l’auteur


    « Pour les stratèges de l’UE qui vivent dans des endroits inaccessibles au commun du peuple, l’incompatibilité des cultures et les problèmes sociaux engendrés n’ont pas plus d’importance que la vie des fourmis qui se déroule à leurs pieds. »


     Très bonne remarque


     on peut dire aussi que pour eux c’est « après moi le déluge »

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 10:37

      @franc
      Il sera difficile de démanteler cette caste qui a énormément de pouvoirs quand on voit les obstacles mis sur la route de Trump pour l’empêcher d’appliquer la politique pour laquelle il a été élu.

      Ce sera encore plus difficile chez nous, l’expression de la pluralité des opinions étant beaucoup plus faible qu’aux USA. Au moment du Brexit, les opposants n’ont pas hésité à aller jusqu’au meurtre pour empêcher la sanction normale des électeurs. Je crois qu’il faut s’attendre à tout.


  • Le421... Refuznik !! Le421 15 février 2017 08:33

    mais sa domination ne peut se faire que des pays en perte de vitesse

     ??? Désolé...

    Trop fort pour moi.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 10:30

      @Le421
      Excusez moi, je corrige :
      « mais sa domination ne peut se faire que sur des pays en perte de vitesse ».

      Effectivement on ne peut dominer que des pays plus faibles.


  • Jean Keim Jean Keim 15 février 2017 09:02

    Il y a quand même qq. chose qui nous... pardon qui vous échappe, à lire les experts de tout poil il semble que la situation du monde est inébranlable et que rien ne peut la changer, si nous abandonnons l’euro et que nous revenons au franc, les créanciers réclameront leur dû, tout est dit et surtout ne changeons rien sinon les épargnants seront ruinés, seulement la dette et ses mécanismes crapuleux qui consistent à créer de l’argent virtuel pour le prêter avec intérêt et l’épargne sont un même mouvement et qui a créé tout cela sinon nous-même, alors ce qui a été fait peut être défait et le sera tôt ou tard, ce qui serait bien serait d’agir avant l’explosion seulement entre temps il y a encore tellement de profits à faire et il y aura encore tellement de souffrances.


    Quand tout l’environnement sera exsangue, quand la plupart des formes de vie auront disparues, quand notre espèce plongée dans une psychose totale, survivra difficilement par des artifices abominables, on pourra toujours remplacer la laine de nos matelas par des billets de banque, la haine de la vie nous servira de nourriture et notre humanité disparaîtra rejetée par la Vie elle-même.

    Pourquoi sommes-nous vivant ?


    • howahkan 15 février 2017 09:49

      @Jean Keim

      Salut Jean....l’humain, mais tu le sais n’est plus vivant, il est une enveloppe , un contenant qui n’a plus accès à son contenu , et il survit, je veux dire que nous sommes en mode survie, sans le savoir... le mode survie qui est la fonction de la pensée que l’on croit être notre seule.....capacité, à laquelle on ne connaît quasiment rien ..

      dans le mode survie il s’agit de faire des choix pratiques, techniques etc , d’envisager demain là ou c’est nécessaire, le tout motivé par des désirs aux ressorts inconnus, basé entre autre sur l’analyse de la mémoire de chacun etc ...et demain il y a la mort inévitable, même Mr Google va y passer..

      cette fonction est inapte à la vie....quoique l’on fasse....elle provoque, ce qui est aussi connu de L’Origine, souffrance, mécontentement permanent,frustration, peur, suicide, guerre etc...les conséquences vont en s’amplifiant si on ne fait rien sur le fond, ce qui est notre cas...

      on a gardé une seule fonction majeure dans la zone fonction pour survivre, genre 80 % de 5 % du cerveau....,celle qui fait des machines et nous fait mener une vie de machine...mentalement la vie des « chefs » est encore pire que celle de nous autres le vulgus pecum...leur démence est directement proportionnelle à leur souffrance et à la tentative de fuite impossible de cela..ils n’y connaissent pas plus que nous autres...

      nos autres capacités elles qui ne divisent pas pour analyser, l’analyse doit diviser en section pour analyser elle n’a aucune capacité à voir le Tout, ni même à le sentir , ces autres capacités sont naturellement coopératives,aidantes,partageuse,collectives , non hiérarchique là ou il le faut...ça marche tout seul en fait...c’est asse étonnant..reste alors juste à organiser la survie ensemble....pour un groupe uni, cela ne pose absolument aucun problèmes..

      si notre pensée n’a pas accès à disons L’Origine, heureusement sinon l’univers lui même dans son intégralité serait alors menacé de disparaître, L’Origine elle a accès de façon inconnue de mi même à une de ces autres capacités....là est la vie....cela va alors influencer, utiliser la pensée comme elle le doit...

      quelque chose d’inconnu sait...nous sommes guidés si on fait ce qu’il faut...à condition de ne pas le chercher...de ce que je connais par expériences pour le moment , l’énergie qui est derrière ce que nous nommons souffrance cache un processus qui dit : mauvaise route, faute !....et qui si il est laissé libre va participer à aider à ouvrir comme elle l’entends nos capacités oubliées...

      nous avons régressé mentalement d’une façon qui peut nous détruire..par le suicide de la douleur et du non sens total de nos vies..

      ceci est notre création..notre choix..

      nous sommes LE probleme,tels que nous sommes devenus...

      Le probleme est un phénomène naturel, il doit se produire dans le vivant...mais il dit être résolu car il contient la solution qui n’est plus de l’ordre de la pensée car là n’est pas son rôle....or nous ne faisons plus rien de ce coté là à part essayer de fuir...la fuite est peur etc..

      c’est juste un rappel encore et encore, je sais que tu vois cela....

      salutations... smiley


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 10:50

      @Jean Keim
      Au contraire, nous pouvons changer la situation du monde, mais il ne faut pas croire que ce sera une partie de plaisir, les accouchements se font dans la douleur. De toutes façons, à partir du moment où la dette a crevé le plafond, que l’on sorte de l’euro ou pas, la spoliation des épargnants est à terme inévitable.

      Aucun dirigeant ne voudra l’avouer, imaginez un général qui lance ses troupes à l’assaut en leur disant « nous allons être décimés mais notre sacrifice est nécessaire aux stratèges ». Le moral ne serait pas très bon, n’est-ce-pas ?


    • Jean Keim Jean Keim 15 février 2017 12:42

      @howahkan
      Il faut rappeler sans cesse ce qui essentiel, merci Dan.


    • Jean Keim Jean Keim 15 février 2017 13:35

      @Gilles Mérivac
      Oui bien sûr que le monde doit changer mais nous ne savons pas ou plus quoi faire, nous confondons toujours changer qui est une action et modifier qui n’est qu’une réaction ; nous ne faisons que modifier et ceux qui le font sont ceux qui ont le pouvoir, c’est sans issue, mais là n’est pas l’essentiel.


      Le nouveau monde nous est inconnu comme nous est inconnu tout ce qui n’est pas dans nos savoirs, par contre nous pouvons percevoir ce qu’il faut rejeter, si le changement est douloureux alors il n’y a pas de changement mais une résistance or espérer un changement avec des vieilles consciences est sans espoir.

      La spoliation des épargnants est inévitable, j’ai qq. économie, la belle affaire, l’épargne fait partie de ce qu’il faudrait rejeter, l’argent est presque le nœud de nos problèmes, l’argent a été inventé et fait partie de nos savoirs, toute notre civilisation tourne autour de lui, c’est évident, c’est là étalé aux yeux de tous, il est à l’ordre du jour dans la majorité des sujets traités par les médias, c’est notre mode de pensée qui est responsable de tout ce cirque, est-ce si difficile à comprendre ?

      Donc le fond du problème est notre façon de penser mais peut être plus encore le fait que la pensée est incapable d’innover de par sa nature même qui est de rabâcher toujours la même chose, la meilleure preuve est d’écouter les discours politiques, les thèses des philosophes et les exposés scientifiques, 99,99 % de réchauffés.

      Il faut en finir avec la facilité qui consiste à appliquer des recettes de cuisine, des trucs du genre : il faut relancer l’économie par la croissance en favorisant la consommation..., on entend ce genre de discours creux depuis toujours, et l’économie se fout complètement du bien-être des êtres humains, le profit est sa seule raison d’être et tout lui est sacrifié ; que réaliseraient des hommes conscients des limites de la pensée qui œuvreraient dans le monde ???

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 15:24

      @Jean Keim
      Quel pessimisme, je regrette que mes compatriotes n’aient pas un peu de cet esprit américain qui essaie sans cesse de trouver des solutions, même lorsque la situation paraît sans issue.


    • Jean Keim Jean Keim 15 février 2017 19:57

      @Gilles Mérivac
      Quel pessimisme ! Je suis d’une nature très optimiste, il n’y a pas de pessimisme dans mes propos, il y a un chemin, la voie du changement, seulement mes pas ne sont pas dans les vôtres.


  • Taverne Taverne 15 février 2017 10:48

    Sur le mensonge en politique, vous avez cette explication de Sartre dans « Les mains sales » qui offre un certain éclairage (Hoederer, chef du parti de gauche, Hugo militant) :

    Hugo : « Je n’ai jamais menti aux camarades. Je… à quoi sert de lutter pour la libération des hommes, si on les méprise assez pour leur bourrer le crâne ?

    Hoederer : Je mentirai quand il faudra et je ne méprise personne. Le mensonge, ce n’est pas moi qui l’ai inventé : il est né dans une société divisée en classes et chacun de nous l’a hérité en naissant. Ce n’est pas en refusant de mentir que nous abolirons le mensonge : c’est en usant de tous les moyens pour supprimer les classes. »


  • Crab2 15 février 2017 10:58

    Toutes les raisons du monde d’attirer l’attention sur cette affaire car depuis le début de la campagne à la présidence de la république il n’est pas vain d’observer que les candidats issus des gauches et des droites à qui peut le plus de ponctuer d’appels au respect*1 lors de chacune de leurs interventions en public, mais-en se gardant bien de ne pas dépasser le cadre étroit de l’annonce

    http://laicite-moderne.blogspot.fr/2017/02/presumes-innocents-2017.html


  • Taverne Taverne 15 février 2017 11:20

    Une origine philosophique du mensonge (mon point de vue).

    Elle vient de la relation au monde de chacun. Chacun dans sa relation au monde doit arbitrer entre liberté et responsabilité, deux choses qu’implique cette « relation au monde », dans la « gestion des possibles » (= « liberté »)

    Or, il y aura toujours tension entre ces deux pôles. La liberté commande de délier l’individu de toute forme de mensonge (on ne mentirait plus aux enfants ! On appliquerait l’impératif kantien quitte à dénoncer son meilleur ami...) mais la responsabilité se vêt de pragmatisme pour justifier des cas possibles de mensonge, notamment pour éviter des souffrances ou pour obtenir une paix sociale.

    Il y aura toujours cette tension entre les deux pôles - liberté et responsabilité - mais le curseur en politique dans notre démocratie est placé de telle sort que l’élite gouvernante se moque ouvertement des électeurs.


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 12:08

      @Taverne
      "le curseur en politique dans notre démocratie est placé de telle sort que l’élite gouvernante se moque ouvertement des électeurs."

      Donc il y a toujours un prix à payer pour le mensonge qui est la perte de confiance, même avec les meilleures intentions du monde.


  • sokom 15 février 2017 11:56

    « En supposant que nous revenions au franc, les créanciers pourraient se précipiter pour réclamer leur dû en nous plongeant dans une crise majeure et ruinant en même temps tous les épargnants. »


    Et imaginez un instant, qu’on met à la tête de l’état un homme avec une vrai paire de c....s. Les créanciers se précipites : « on veut notre pognon ! »
    -El Prezidente :« compte là dessus et boit de l’eau ! ».

    Que se passe t’il ?
    Vous avez trop écouté les spécialistes en finance et économie « ah le marcher, ils nous prêteront plus, oh la la qu’allons nous devenir... ».
    On va créer notre propre banque, foutre nos épargnes dans cette banque et on jouera les banquiers nous même ! Du moment que vous avez une épargne, vous pouvez faire crédit.

    Les 30 glorieuses ont durée jusqu’à la loi Pompidou qui nous interdit de nous financer nous même. Depuis on s’endette et c’est la crise. L’histoire que c’est les chocs pétrolier qui nous ont coulé c’est de la foutaise. On avait un baril à 20€ ça a changé quoi ?

    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 15 février 2017 12:05

      @sokom
      Tout à fait possible si nous avions un pays en autarcie. Par exemple, Kim Il Jong peut faire exactement ce qu’il veut. L’ennui, c’est que nous avons beaucoup d’échanges avec le monde extérieur, et là, çà pourrait coincer.


  • babadjinew babadjinew 15 février 2017 12:16

    Regardons plutôt du côté de nos tartufe politique dont l’un de ses digne exemplaire nous révèle jour après jours ses énormes capacité à anticiper (prévoir) tout comme la pertinence pointu de ses analyse stratégiques..... Voila les machins qui depuis 40 ans dirigent a grand coup d(arrogance l’hexagone....


    Donc l’ensemble de ces machins décidèrent un beau matin d’il ya 40 ans que la France industrielles allait devenir une france de service. Pour ce il faudra 80% d’une classe d’age au BAC et tordre le coup à toutes les formes d’apprentissages..... On connais tous le suite, avec tout de même cerise extraordinaire sur le gâteaux une réforme scolaire par septennat ou quinquennat.....  

    Le voisin Germain lui très loin des « perchitude » des huppés salon Parisien continua sa formation professionnelle adossé à des PME locale elles même financées par de petites banque locales. Le politique quand à lui tant bien que mal s’occupant de l’unification......

    Ajoutons à cela que le formation pro germaine eu l’intelligence d’ajouter en temps réel les différentes nouvelles couche technologiques ainsi qu’une très bonne pratique de l’anglais.

    Pour mettre au pas une jeunesse Allemande qui beaucoup voyagea dans les années 90/2000 un SALAUD nommer HARTZ imposa des minima sociaux avec contrat à 1€ chose qui fit disparaître des routes du voyages tous les jeunes Germain mis fin au processus d’unification et créa une classe dont jamais on nous parle celle des travailleurs pauvres Allemands qui plus nombreux qu’en france sont. Surtout à l’EST !!!!!

    Par contre le tissu industrielle de PME modulable et de surcroît extrêmement bien formé inova dans un secteur d’activité plus que porteur. La machine outil robuste, hi tech, fiable !!! Résultat d’un longue cohérence politique et industrielle

    Moralité de l’histoire que les entreprises ce localise dans les BRICS ou qu’elles ré-industrialisent le vieux occident toutes ne jure que par la machine outil Germaine ce, que l € soit fort faible ou Mark...

    Sachant tout de même que même en Germanie le plein emploi point n EXISTE !!!! 

    Maintenant on peut s en prendre à l’euro y entré en sortir le modifier cela rien ne changera à la puissance industrielle germaine......

    Donc la vrai question serait plutôt quel politique en France à une vision de stratégie global sur 40 années pour mettre en oeuvre qqchose de porteur...... ????? De congrès et pas fantasmé avec des conditions du style sortir de OTAN, € patati patata.......

    Perso j en vois aucun et pire encore j’en ai connu aucun. Le VRAI BLEME NE VIENDRAIT IL PAS SIMPLEMENT DE LA ???

    Wake UP !!!!



      




    • franc 15 février 2017 12:33
      @babadjinew

      Le grand problème de la France c’est la ré-industrialisation avec les sciences et techniques de pointe , la re-scolarisation avec l’excellence et le re-apprentissage avec revalorisation du travail manuel et technique

    • babadjinew babadjinew 15 février 2017 13:02

      @franc


      Tout a fait en accord avec vous si cela est mis en oeuvre de manière cohérente et intelligente le tout dans une stratégie répondant aux enjeux du 21 eim siècle. Donc des industries 2.0 circulaires. Sachant tout de même qu’en aucun cas elles ne pourront absorbé l’ensemble des exclusions sociales

      Faudra donc bien inventer aussi de nouvelles articulations sociétales.......

      Bref largement de quoi nous occuper durant les 40 prochaines années....



       

  • soi même 16 février 2017 00:21
    Pourquoi les candidats à la présidentielle ne peuvent pas dire la vérité

    Rien avec ce titre, il y a de quoi écrire un bouquin.

    En faîte c’est très facile à comprendre, les hommes politique veulent à tout prit devenir les maîtres du temps qui s’ appel Pouvoir.

    Il savent très bien en réalité ils ont pas le pouvoirs et c’est une armée de technocrate , de lobbyiste, d’Europropophage, qui détiennes les clés du pouvoir, en fin aujourd’hui un Président est comme PDG, , il est a la croise des chemin entre le conseil d’administration et de l’autre l’armée de salarie où il faut dire il est un peut croisé avec toute les salades qu’il a vendue pour se faire élire.


  • Ouam (Paria statutaire non vacciné) Ouam 16 février 2017 08:10

    @Gilles Mérivac
    « L’immigration, arme contre les revendications des salariés »

    Tu ne peut meme pas imaginer à quel point tu à raison , un anectdocte qui va pleinement dans ton sens écoutée sur france info qui parlais de la grande bretagne (sb) qui comme tout le monde le sait, enfin j’ose l’esperer à entamé les négociations du brexit.
     
    Cela à eu comme conséquences justement de réduire et décourager l’immigration de compétion, et alors le grand patronat anglais s’en plains ET de manière importante, car le résultat c’est que ne trouvant plus assez de personnel de l’extérieur, ce qui à comme conséquences pour lui d’etre obligé d’augmenter ses salariés et pire meme de former des salariés du peuple d’origine qui est sur son sol.
    Ce qui à pour terribles conséquences de réduire le bénéfice des sociétés anglaises ET d’etre dans l’importable situation de devoir redistribuer un peu moins de dividentes aux actionnaires..
     
    Un véritable sacandale, un etat de fait non supportable pour ces gens,haro sur le brexit...
     
    Voila pourquoi le Frexit n’aura pas lieu en France, parce que d’un coté il existe un bon paquet de francais malins ceuxs du en haut du panier, qui euxs savent comment manipuler finement les décérébrés pokemoneuxs grace aux médias qu’ils possèdent en masse, et de l’autre les trop degoutés qui euxs onts déja compris et se barrent (ou se sonts déja) ailleurs....
    laissant au passage la frange de la population qui elle n’a pas les moyens intellectuels et/ou une éducation si pauvre que pour elle c’est impoossible d’etre accépté dans des pays à forte valeur ajoutée, ou les compétences sonts de rigueur (ou du moins le minimum syndical)
    Et la suite...bah on va la connaitre à un moment u un autre...forcément.
     
    D’accord aussi globalement avec le reste de ton article (l’industrie etc....), lorsque je suis dans une meme vision, inutile de commenter, cela n’apporte rien au débats d’idées, si c’est pour dire la meme chose que toi smiley
     
    Ca me fait penser à ce proverbe : Lorsque dans une pièces deuxs hommes sonts complètements d’accords et sur touts points, il y en à un de trop smiley


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