Pourquoi perdons-nous la première bataille ?
L’Islamisme fait la guerre à l’Occident et nous restons l’arme au pied à allumer des bougies et à déposer des nounours ! Que ce soit à Londres, à Paris ou ailleurs en Europe, non seulement nous n’agissons pas, mais nous taisons le nom de l’ennemi ! Oui, nous avons bien affaire à un nouveau totalitarisme qui s’appuie sur la religion musulmane et qui compte bien conquérir le Monde et dans un premier temps ce que les djihadistes appellent le ventre mou de l’Occident : l’Europe. Alors que devrions-nous faire ?
Tout d’abord constatons qu’en France, nos concitoyens, bien qu’inquiets, font la sourde oreille. Comme nos services de sécurité ont réussi à empêcher tout attentat majeur (en ayant arrêté 300 personnes de janvier à septembre 2016 pour entreprise terroriste !) depuis juillet dernier, la tension se relâche. Le problème a été à peine abordé durant l’élection présidentielle. Le danger n’en est pas moins grand : nous attendons avec la fin du Groupe Etat islamique le retour de plusieurs centaines de combattants (qui trouveront sur place en France 20 000 radicalisés selon le rapport du Sénat de mars dernier).
Notre situation rappelle désormais fortement la drôle de guerre de 1939-1940 : nous attendons l’arme au pied sans agir et surtout nous sommes priés de ne faire d’amalgame entre Islam, islamisme et djihadisme, oui mais voilà, les 3 sont liés ! C’est bien l’Islam lui-même qui sert de doctrine de base aux islamistes et si la majorité des musulmans a depuis longtemps préféré ne pas suivre à la lettre la doctrine, c’est bien cette dernière que les djihadistes mettent en application.
Pendant ce temps-là, nous ne fermons pas les mosquées radicales, nous n’expulsons pas les imams qui y prêchent la haine de la France et de la Démocratie, nous laissons dans la nature les fichés S les plus dangereux : en résumé nous baissons les bras, alors même que nous sommes attaqués et qu’il nous faudrait prendre les mesures les plus directes, comme disait Machiavel : les demi-mesures sont de mauvaises mesures !
Si nous ne nous reprenons pas, ce qui nous attend est bien un « remake » de la défaite de 40, nous allons nous écrouler (au moins en partie) lorsque la vraie offensive sera lancée. Ni nos gouvernants, ni nos forces de sécurités, ni notre population ne sont prêts à ce qui risque d’arriver. Une offensive terroriste majeure qui serait lancée dans le pays (et peut-être ailleurs en Europe comme le craignent les services de renseignement) nous mettrait rapidement à genoux.
Dans ce cas-là, contrairement à leurs espoirs, les djihadistes et les islamistes ne prendront pas le pouvoir partout car ils n’en sont pas démographiquement capables, mais cela ne les empêchera pas de mettre la main sur les banlieues des principales villes, que nous céderons par peur et par lâcheté. Nous verrions alors se créer un véritable Etat dans l’Etat servant de bases pour lancer de nouvelles offensives, bienvenue dans le meilleurs des mondes islamique : le Dar-el-Harb : le pays de la conquête !