lundi 28 novembre 2016 - par Trelawney

Précarité énergétique

Après la découverte, en 2015, de défauts sur la cuve de l'EPR de Flamanville, fabriquée dans l'usine Areva du Creusot (Saône-et-Loire), l'ASN a déclenché une campagne de contrôle sur les réacteurs en général et sur Areva le Creusot en particulier. Les premières conclusions ne sont pas rassurantes. Depuis 1960, Areva le Creusot a volontairement caché à ses clients, dont EDF, 400 dossiers portant sur des anomalies de fabrications, et a falsifié une quantité plus importante de documents. Cette découverte a conduit à la fermeture de 12 réacteurs qui pourraient, "dans le meilleur des cas", être de nouveau opérationnels en décembre et atteindre leur pleine puissance en janvier 2017. EDF croise les doigts pour qu’il n’y ait pas de vague de froid en décembre et ainsi éviter un blackout. Il ne faut pas être alarmiste et la probabilité pour que ce scénario catastrophe voit le jour est très minime

Mais pourquoi la fermeture de 12 réacteurs nous mettrait en grande difficulté énergétique les mois d’hiver ? C’est vrai que si ces 12 réacteurs avaient été arrêtés en plein mois de mai, personne ne se serait inquiété, alors qu’au mois de novembre c’est la panique.

La réponse est qu’en France nous nous chauffons à l’électrique et cette particularité très française, bien qu’elle soit étrange, n’est sujet à aucun questionnement de nos politiques et même des français en général. Mais pourquoi sommes-nous arrivés à cette situation extrêmement problématique ? Pour cela il faut retourner en 1973 et le premier choc pétrolier.

En 1973, les États-Unis, premier producteur de l'époque, s’aperçoivent qu’ils consomment plus qu’ils ne produisent et pour éviter la pénurie, stoppent brutalement leurs exportations de pétrole. Pendant la guerre du Kippour, l'Arabie saoudite qui réalise alors 21 % des exportations mondiales de brut, décide d’unir les pays du golfe, ainsi que certains pays d’Afrique et d’Amérique latine, pour former un Cartel (OPEP) et augmente de 70% le prix du baril. C’est le premier choc pétrolier et tous les pays du monde sont conscients qu’il ne faudra plus compter sur cette matière première pour se développer et qu’il va falloir être énergétiquement indépendant pour s’en sortir.

La France décide d’accentuer son indépendance énergétique par l’électricité, en augmentant considérablement les nombres de ses réacteurs nucléaires. Alors qu’il était déjà programmé 6 réacteurs (les 2 de Fessenheim et les 4 de Bugey), le gouvernement de l’époque poussé par l’industrie du nucléaire, décide de lui en ajouter 18 de plus (4 à Blayais 4 à Dampierre, 6 à Gravelines et 4 à Tricastin). Il décide aussi la construction d’une usine de retraitement des déchets à La Hague. Si chez EDF c’est l’euphorie, au ministère de l’industrie, l’inquiétude se fait sentir. En 1973 la part d’électricité ne représente que 4.5% de la consommation des énergies, très loin derrière le pétrole (68%) et même les énergies renouvelables comme le bois et la biomasse (5.5%). Les fonctionnaire du ministère se posent cette question simple : « Pourquoi produire de l’électricité qu’on ne peut stocker, alors que nous possédons très peu d’appareil électrique pour consommer ce que nous produirons ? ».

EDF aidé du gouvernement va lancer un vaste programme pour contraindre les français à consommer de l’électricité. Dans un premier temps, les industriels par des mesures incitatives vont remplacer tout ce qui consomme du charbon et du pétrole, par des appareils consommant de l’électricité. Dans un second temps l’état ne subventionne plus, puis gèle carrément les grands projets de chauffage urbain. Cela ne suffit pas. EDF pense exporter de l’électricité, mais le marché, à l’époque est très marginal. Aussi, c’est EDF, en accord avec l’état qui décide de promouvoir le « chauffage électrique ». Dorénavant le français se chauffera à l’électricité.

 

Un réacteur nucléaire est une énorme bouilloire qui fabrique de la chaleur. 65% de cette chaleur est inutilisé et rejeté dans l’air et les 45% restant sert à faire tourner des turbines pour fabriquer de l’électricité. On va donc envoyer cette électricité dans les foyers pour « refabriquer » de la chaleur. A cette époque il n’y a pas 36 moyens pour produire du chauffage avec de l’électricité. Il y en a en fait 2. :

1 l’accumulateur qui est une grosse armoire métallique où une résistance électrique chauffe des briques réfractaires et stocke cette chaleur pour y être restitué en fonction des besoins. Cette accumulateur fonctionne pendant les heures creuses où le courant n’est pas cher et chauffe quand on en a besoin. Ce sont des appareils d’une puissance de 10Kw minimum, qui consomment des quantités astronomiques de courant pour un résultat plus qu’aléatoire les jours de grand froid.

2 le convecteur qui n’est rien d’autre qu’une résistance électrique qui chauffe l’air environnant à la manière d’un grille-pain grillant les tartines. C’est d’ailleurs le nom que lui donne les professionnels du bâtiment « radiateur grille-pain ». Cet appareil d’une puissance comprise entre 500 et 2000W consomme énormément d’électricité et chauffe très mal. En effet, la chaleur diffusée détruit les peintures murales et provoque occasionnellement des incendies dans son environnement immédiat et n’arrive pas à chauffer au-delà de 4m.

C’est donc avec ces deux moyens très archaïques que les français vont se chauffer. Lorsque l’on fait un comparatif sur le cout d’installation d’un système de chauffage électrique (des convecteurs et une horloge de programmation), par rapport à un système classique (une chaudière fuel ou gaz et des radiateurs), le cout est 10 fois moins cher pour le chauffage électrique. Et lorsque ce cout est en parti subventionné par EDF, les bailleurs sociaux et les promoteurs s’engouffrent dans la brèche et le chauffage électrique devient la norme. Actuellement 70% des logements sont chauffés avec ce système.

EDF a gagné son pari. En 1980 la part d’électricité dans la consommation d’énergie passe à 12% pour arriver à 39% en 1990.

 

Une centrale nucléaire fonctionne 24H/24 pour produire de la chaleur et fabriquer du courant. Et, à cause du chauffage électrique, la consommation de courant en France est très variable en fonction des saisons et surtout à certains moments de la journée, notamment entre 7H et 9 H et 17H et 20H, au moment où les gens sont chez eux et chauffent leur logement. C’est le fameux phénomène de pointe qu’un réacteur nucléaire ne sait pas gérer. Le 19 décembre 1978 il fait particulièrement froid et gris sur toute la France. A 8 h 26, alors que s’ouvrent les commerces, les usines et les bureaux, la France tombe dans le noir. Métros, trains, ascenseurs, tout s’arrête sans prévenir. Ce temps froid et couvert a provoqué un appel de puissance et a conduit à une surcharge sur le réseau, qui flanche puis s’écroule comme un château de cartes. Il faudra attendre la mi-journée pour que le courant soit rétabli partout. C’est le premier black-out que connaît la France et le chauffage électrique est alors pointé du doigt. Alors qu’un nouveau programme de construction de 10 réacteurs vient d’être lancé, il est hors de question de faire machine arrière. Aussi EDF lance discrètement, un programme ambitieux et aussi très couteux de rénovation et construction de nouvelles centrales thermiques et notamment les centrales « coup de poing ». Une chaudière coup de poing est capable de passer d’une puissance de 0 à 600MW en quelques heures. C’est l’outil idéal pour pallier au phénomène de pointe. EDF en construira plus de 10 en moins de 5 ans. Pendant ce temps on continue de construire des logements chauffés avec des convecteurs électriques

 

Mais combien consomme un système de chauffage par convecteur ? A cette question personne ne peut donner la réponse car on ne connaît exactement la consommation d’un convecteur électrique.

L’Union européenne a mis en place une classe énergétique indiquant la consommation de tout matériel consommant de l’énergie. Chaque appareil a son « étiquette énergie » qui évalue les caractéristiques d'un produit ou d'un bien sur ses performances énergétiques. Cette étiquette comportant une note de A à G et une couleur (A correspond à la couleur verte et est donc le plus économe, G correspond à la couleur rouge et concerne des produits plus énergivores). Cette étiquette se trouve sur tous les appareils électroniques et électroménagers, mais aussi les véhicules, les maisons et une partie des appareils de chauffage. Le convecteur électrique en est dispensé, car si on connaît sa puissance (entre 500 et 2000 W), sa consommation (entre 10 et 20KWh) est un secret bien gardé. Et pour cause, un seul de ces appareils d’une puissance de 500W consomme autant que la totalité des autres appareils de la maison, éclairage compris. EDF et les fabricants de convecteurs (Atlantic) ont fait le forcing auprès de l’UE pour ne pas inscrire ces appareils dans la liste des produits à étiqueter. De toute façon l’UE s’en fiche, car ce produit est franco-français. En effet le convecteur électrique est interdit à la vente au Danemark, au Pays bas et en Suisse et sa diffusion est fortement réglementée en Allemagne et dans les pays scandinaves.

Comme je le disais plus haut, 70% des logements sont équipés de ces convecteurs dont on ne connaît pas la consommation, et la plus grande partie de ces logements sont des logements à bas loyers (HLM, logements en ville etc.). On se retrouve en France avec des familles payant 500 euro de loyer et devant payer 600 et 700 euro d’électricité chaque mois d’hiver pour se chauffer décemment. N’y arrivant pas elles ne chauffent localement que les pièces principales et abandonnent les autres en attendant les beaux jours. Certaines utilisent des chauffages d’appoint fonctionnant au pétrole exposant leurs utilisateurs à des risques sérieux pour leur santé (monoxyde de carbone, incendie). C’est sans doute cela la rançon du progrès nucléaire et le courant pas cher qu’on nous avait tant promis.

Au début des années 2000 a été mise en place une réglementation thermique draconienne pour rendre les logements moins énergivores. Au grand dam d’EDF, le chauffage électrique par convecteur est proscrit. Mais lorsqu’on entend les fabricants de convecteurs et EDF s’offusquer qu’on interdise un moyen de chauffage qui utilise de l’énergie nucléaire qui ne produit pas de CO2, alors qu’on autorise des chaudières à gaz ou à bois produisant du CO2, et lorsque l’on sait que ces dernières consomment dix fois moins d’énergie, on croit rêver. Grace à cette réglementation thermique de moins en moins de logements sont équipés de convecteurs électriques et la consommation d’électricité va aller en diminuant. EDF va devoir gérer de front la reconversion de ses vieilles centrales nucléaires et son cout financier en même temps que la diminution de la consommation d’électricité et ses pertes financières. Parce qu’elle a sombré dans un délire technologique et a toujours été en surcapacité de production, EDF se retrouve dans la difficulté de rembourser cash les erreurs technologiques qu’elle a faite dans les années 80.



38 réactions


  • JC_Lavau JC_Lavau 28 novembre 2016 10:00

    De la bouillie pour les chats, mais attention hein ! De la bouillie militante, qui a la haine !


  • VICTOR Ayoli VICTOR 28 novembre 2016 10:32

    Excellent article. Dommage qu’il décourage les lecteurs car trop long.


  • aimable 28 novembre 2016 10:44

    j’ai abandonné le chauffage électrique pour le chauffage bois, cala m’a fait diviser par deux ma facture électricité, achat du bois compris ( 12 radiateurs )
    d’ailleurs c’est reconnu que chauffage électrique a un rendement très mauvais et comme l’électricité augmente , un exemple : l’année dernière j’ai diminué ma consommation de 1500kw et ma facture était identique a l’année d’avant


    • aimable 28 novembre 2016 10:47

      @aimable
      ( 12 convecteurs et non radiateur ) chassez le naturel il revient au galop !


    • aimable 28 novembre 2016 11:22

      @aimable
      vous savez avec l’âge le physique laisse a désirer , vous en savez quelque chose n’est -ce pas  smiley


    • zelectron zelectron 28 novembre 2016 18:00

      65% de cette chaleur est inutilisé et rejeté dans l’air et les 45% restant sert à faire tourner des turbines ? ? ?


  • baldis30 28 novembre 2016 11:01

    La meilleure solution eut été d’installer directement des réacteurs nucléaires dans les villes pour réaliser le chauffage urbain ... ainsi par exemple à Lyon un réacteur à la place de la centrale au gaz de la Part-Dieu ne produirait plus de CO2 en ville ....


    • Croa Croa 29 novembre 2016 09:03

      À baldis30,
      Pas con : Les centrales nucléaires devraient être en ville !
      On chauffe la ville au lieu de gaspiller la chaleur résiduelles dans d’énormes tours aéroréfrigérantes smiley
      *
      Faudra oser tout de même.... Moi je m’en fout je ne suis pas de Lyon !


    • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2016 15:01

      @Trelawney
       

       si dans les autres domaines de la pensée vous vous persistez autant dans l’erreur ... m’étonne pas que vous ayez autant d e contradicteurs ! 
       
       smiley

  • Trelawney 28 novembre 2016 12:25

    Pour mon compte je me chauffe avec un convecteur, procédé très bien adapté à mes besoins. Je suis seule dans une maison dont je ne chauffe qu’une grande pièce de trente mètres carrés qui m’équivaut à un studio. J’y ai ma kitchenette dont la consommation concourt au chauffage

    Système couramment utilisé dans les mobil-home et ici mis en place dans un logement. Où comment EDF installe les gens dans la précarité.

    Si des millions de ménages se sont ruinés des décennies durant en chauffage électrique dans des HLM non isolées, remercions-en-les. 
    En avez-t-il le choix ? Vous reconnaissez donc qu’EDF a arnaqué ces gens pendant des décennies. Eet pourquoi maintenant, les bailleurs sociaux investissent des millions d’euro pour remplacer ces convecteurs par une chaudière centrale à pelé et des radiateurs ?

    • pemile pemile 28 novembre 2016 13:01

      @sarcastelle « qu’avec leurs convecteurs à deux sous et leurs murs pas chers sans isolation, ils ont sans doute autant de loyer que »

      D’ou l’importance de la communication et de l’obligation du DPE poir faire prendre conscience aux locataires du coût total annuel.

      http://diagnosticdpe.com/consommation-energetique-selon-le-DPE.php


    • pemile pemile 28 novembre 2016 13:03

      @Trelawney « Où comment EDF installe les gens dans la précarité. »

      Non, comment les propriétaires installent les gens dans la précarité.


    • Croa Croa 29 novembre 2016 09:36

      À pemile
      Au delà des propriétaires c’est souvent de la responsabilité des promoteurs et autres marchands de biens : Pendant une bonne trentaine d’années pour tout ce qui était construit pour être revendu (cher) en copropriétés la solution chauffage électrique était quasiment imposée !
      *
      Trop facile d’accuser les bailleurs ! Par ailleurs les occupants-propriétaires subissent aussi le chauffage électriques obligatoire comme le subissent ceux qui sont locataires : La preuve que les principaux responsables ce sont bien les constructeurs !
      *
      S
      eul ceux qui se logent en petite maison ont le choix du chauffage en fait.


  • sweach 28 novembre 2016 14:25

    Je suis d’accord avec plusieurs analyse de l’article mais pas avec la conclusion.


    Certe nous avons eu des grilles pain pendant 30 ans pour nous chauffer et aujourd’hui ils alourdissent la note pour les foyers modeste.

    Mais on peut comparer le coût qu’a représenté l’énergie pour les ménages Français avec nos voisins qui ont due également gérer le choc pétrolier, la France est loin d’être ridicule et le coût de l’énergie en France est l’un des plus faible.

    Actuellement le nucléaire subis un désamour, mais il n’est pas vraiment justifié et je pense qu’il y a une volonté de rabaisser la France, car nous avons une indépendance qui va montrer sa réel utilité dans les prochaines décennie quand le miracle gaz de schiste aura montrer ses limites.

    La pseudo pénurie d’énergie est juste une blague, je n’y crois pas du-tout.

    Les problèmes financier de EDF proviennent de sa privatisation et du fait qu’il joue sur les marchés financier et rachète n’importe quoi.
    Les couts de l’EPR n’ont rien à voir avec la technologie, juste des idiots qui change les plans constamment pendant la construction (à 8 reprise pour le dôme).
    Notre augmentation du coût de l’électricité est imposé par l’Europe, car il est clair que nos voisins ne peuvent pas suivre les capacités de la France.

    Au niveau Européen nous sommes les plus fort sur le plan militaire, sur la production de blé et d’électricité, après nous être fait piller notre industrie, il serait plus que temps de le rappeler à tout le monde.

  • Sozenz 28 novembre 2016 15:22


    "EDF aidé du gouvernement va lancer un vaste programme pour contraindre les français à consommer de l’électricité. Dans un premier temps, les industriels par des mesures incitatives vont remplacer tout ce qui consomme du charbon et du pétrole, par des appareils consommant de l’électricité........ Dorénavant le français se chauffera à l’électricité.« 
     »C’est donc avec .....les bailleurs sociaux et les promoteurs s’engouffrent dans la brèche et le chauffage électrique devient la norme. Actuellement 70% des logements sont chauffés avec ce système.« 

    -c’est exactement le même principe est appliqué pour l’ agriculture » on donne un confort des opportunités , des avantages financiers etc ... et après , hop , on ferme les pièges .
     c est la souris qui se fait avoir par le morceau de fromage qui se trouve dans le piège ....

    principe tout con , qu’ a employé Rockfeller en apportant des facilités pour les petits propriétaires pétroliers ,opportunités pour les chemins de fer etc .. , il rafle tout le marché , et après .. ; il peut quelques temps ... faire tendre les fesses à presque tout le monde ;..
    A bon entendeur ...


    • sweach 28 novembre 2016 16:39

      @oncle archibald
      Oui, une installation au gaz engendre des surcoûts, à l’achat c’est plus chère et à l’usage il y a obligation de faire controler.

      Pour un bailleur qui souhaite faire du locatif, l’électrique engendre beaucoup moins de contrainte surtout que l’électricité n’est pas à ses frais.

      Nous n’avons plus de cheminé, plus de fioul et de moins en moins de gaz dans les construction neuves.

      Cependant on peut déplorer qu’il n’y est pratiquement pas d’installation de Central d’air commune dans les logements locatifs, ce system électrique a été adopté dans les bureaux et l’industrie, il est de loin bien plus performant que les radiateurs privatif.

  • raymond 2 28 novembre 2016 18:25

    Je me suis longtemps chauffé au bois je consommais environ 8 stères de bois pour chauffer une pièce de 45m2. Il y a 3 ans j’ai acheté une clim réversible haut de gamme ayant parait-il un cop de 5,2. J’ai mesuré le premier hiver d’utilisation une consommation de 492kwh !!! plus environ une stère de bois pour les jours de grand froid là ou la clim fonctionne mal le confort est bien supérieur au bois seul.
    Cette clim ne s’arrête jamais c’est un inverter avec un moteur a vitesse variable en ce moment 18 h consommation 205 w.
    Conommation à comparer à mes 4400 kwh de mes 3kw crête de panneau solaire... Oui je sais le solaire c’est l’été.


  • raymond 2 28 novembre 2016 18:32

    le confort est bien supérieur au bois seul.
    je voulais dire :
    bien meilleure qu’au bois seul


  • Le421... Refuznik !! Le421 28 novembre 2016 18:35

    Si vous couplez des systèmes tels que puits canadien, vmc double flux et pompe à chaleur, vous allez mettre un vent au chauffage au bois, générateur de particule fines et de GES très important.

    Aucune politique d’économie électrique n’est réellement mise en place car, comme pour le pétrole, une baisse de consommation drastique entraînerait une perte de chiffre d’affaire conséquente.
    De la même façon, construire une citerne en dur est interdite depuis le grenelle de l’environnement (voir Borloo - NKM) afin de ne pas pénaliser Vinci - Véolia - Sogedo et compagnie.

    Les grands groupes français, de par leurs monopoles et leur lobbying auprès des élus véreux, sont les véritables prédateur de notre système économique.
    Les éclairages publics, inutiles et grands consommateurs d’énergie, nuisent à la nature et au système en général... Comme si les voitures n’avaient pas de phares !!! En général, ce sont des mamies qui barricadent la maison à 19H qui réclament de l’éclairage toute la nuit devant chez elles. Perso, je pense que tout point d’éclairage distribué sur demande de riverain devrait être payé par ces riverains, y compris au niveau entretien et consommation... Ca calmerait du monde !!


  • JMBerniolles 28 novembre 2016 19:32
    Avec le titre on pouvait s’attendre à un article sur les exclus de l’électricité, sur la LTE qui a supprimé les tarifs sociaux pour les remplacer par une aumône, un chèque au montant limité, d’autant plus que les pauvres ne logent pas dans des appartements ou maisons bien isolées naturellement.

    Mais les gens qui s’opposent au nucléaire par idéologie se moquent de ces pauvres qui sont dans la précarité énergétique. Pour les en sortir il faudrait au moins la production électrique d’un réacteur nucléaire supplémentaire. Et le fait que la baisse de la consommation d’énergie soit le fait de l’exclusion par l’argent les indiffèrent.

    A la lecture on s’aperçoit que cet article reprend sans comprendre la campagne des médias sur les problèmes dénaturés par une information partisane, où des anomalies qui en fait n’en sont pas, deviennent des défauts, et des problèmes réels d’assurance qualité des falsifications

    Il manifeste aussi une volonté de dégrader cette énergie noble par excellence qu’est l’électricité que l’on retrouve partout.

    Bloquer de l’ordre de 30 à 50% de notre production d’électricité, sa partie la plus stable et la plus fiable, ne fait courir que des risques minimes de Black out ? de qui se moque-t-on ?

    Nous verrons si l’ASN prendra le risque de prolonger cet embargo au delà des fêtes de fin d’année








    • raymond 2 28 novembre 2016 20:52

      @JMBerniolles
      Pour éviter la précarité énergétique des plus pauvre il faudrait de vrai incitations (formule à trouver) pour que les bailleurs installe autre chose que des grilles pains et qu’ils soient incité à isoler les appartements en location.


    • JMBerniolles 28 novembre 2016 21:32
      @raymond 2

      En général le pauvres habitent des appartements vieux ou mal isolés s’ils sont plus ou moins neuf.
      Pour une isolation dont on ne garantit même pas l’efficacité, il faut compter de l’ordre de 20.000 euros.
      Et les économies d’énergie ne remplacent pas la production d’énergie.
      Donc je maintiens qu’il faudrait un réacteur nucléaire supplémentaire.
      De même si on généralise la voiture électrique ne parlons pas du ferroutage....

    • Trelawney 28 novembre 2016 23:17

      @JMBerniolles
      Vous aurez beau dénaturer l’information à votre avantage. C’est la seule chose que savent faire les pro-nuc, il n’empêche qu’il y a 12 réacteurs à l’arrêt en attente d’information et contrôles complémentaires. Elle est belle l’industrie du nucléaire « zéro défaut » avec des falsifications de documents. Après cela, n’essayez pas de chercher du boulot ailleurs qu’en France.


      Pendant que nous sommes à 5% du marché en chauffage urbain. Tous les pays de la Baltique (Norvège, Finlande, Suède, Lituanie, Létonnie , Danemark) sont eux à plus de 50% de chauffage de ce type avec de la Cogénération. Là bas, riche comme pauvre n’ont pas de problème de chauffage et ne sont pas obligés de vivre chez eux un bonnet de laine sur la tête. Parce qu’en matière de chauffage, EDF nous a quand même bien renvoyé à l’age de pierre.

      Pour info : l’ASN n’a qu’un seul objectif : éviter d’avoir un Tchernobyl en France. Aussi s’ils ont envie d’arrêter 12 réacteurs pendant 10 ans, ils ne vont pas se gêner. Pour eux c’est la sécurité qui commande. A EDF de s’adapter

    • pemile pemile 28 novembre 2016 23:18

      @JMBerniolles « Et les économies d’énergie ne remplacent pas la production d’énergie. »

      Du grand Berniolles smiley


    • pemile pemile 28 novembre 2016 23:27

      @Trelawney "Pour info : l’ASN n’a qu’un seul objectif : éviter d’avoir un Tchernobyl en France. Pour eux c’est la sécurité qui commande. A EDF de s’adapter"

      Là, je vous plussoie !


    • JMBerniolles 29 novembre 2016 13:18
      @Trelawney

      D’habitude vous êtes tout de même plus sérieux que cela.

      Pour avoir un Tchernobyl, c’est un élément basique, il faut avoir un réacteur nucléaire du type Tchernobyl, soit un VVER .... 

      Le type d’accident grave sur un REP, c’est TMI.
      Donc c’est tout à fait limité et cela peut être facilement évité.

      Il y a une mouvance anti nucléaire au pouvoir à l’ASN, ce qui est conte nature puisque c’est un organisme soi-disant indépendant, qui est manipulée par sa tutelle. Celle qui est au-delà de l’incompétence et de l’irresponsabilité, Ségolène Royal.
      Il n’y a rien dans le dossier technique qui permette de bloquer tous ces réacteurs nucléaires.

      Maintenir tous ces réacteurs à l’arrêt cet hiver ferait courir un gros risque de Black out qui serait plus sérieux encore que celui que vous décrivez ou que celui, partiel de 2006.

      Mais un gros Black out irait bien avec l’écroulement du pouvoir P(S) EELv, avec Greenpeace dans la coulisse. Cela serait très dur de faire gober aux gens que cela est du à l’électronucléaire.




    • pemile pemile 29 novembre 2016 13:26

      @JMBerniolles « Il n’y a rien dans le dossier technique qui permette de bloquer tous ces réacteurs nucléaires »

      Si, il y avait des irrégularités dans les procédures et documents de tests, qui imposaient de vérifier, donc de bloquer le temps de réalisation de ces vérifications. Je vous ai mis en lien les irrégularités déjà reconnues par Areva, prétendre le contraire est de la mauvaise foi ou de l’inconscience.

      Comment expliquer cette phobie du contrôle extérieur ? Cette phobie de l’arrêt pour contrôle ?


    • JMBerniolles 29 novembre 2016 17:33
      @pemile

      Mais je ne vais pas nier les problèmes reconnus par Areva.
      Ces problèmes n’ont pas une base technique. Je ne dis pas non plus qu’il ne faut pas les traiter.

      A l’occasion des problèmes sur les couvercle et fond de cuve de l’EPR de Flamanville il y a plus de deux ans, un programme d’essais mécaniques et de calculs a été agréé par l’ASN.

      D’après mes informations ce programme a été réalisé à plus de 90% et donne des résultats qualifiés de positifs. C’est cela le fond technique dont les médias qui vous informent ne vous donneront jamais de nouvelles.

      De toute manière je vous l’ai dit je crois, le verdict est fin décembre au moment des fêtes, période où il sera plus facile à l’ASN de donner son feu vert pour le redémarrage des réacteurs sous contrôle.

      Je n’exclus pas que l’ASN les bloque pendant l’hiver. Cela se traduirait par un défaut permanent de 30% au moins de notre puissance électrique. C’est le Black out sérieux assuré..
      Politiquement cela se situerait logiquement dans une fin de septennat où tout part à la dérive.




    • JMBerniolles 29 novembre 2016 17:35
      @JMBerniolles

      J’ajoute que cela ferait beaucoup pour la campagne de Fillon qui défend notre électronucléaire

    • JC_Lavau JC_Lavau 29 novembre 2016 17:46

      @Trelawney. Je comprends mieux pourquoi tu tournes en rond dans ta logique de Shadok.
      Entre tes oreilles, excepté la propagande des paranoïaques télécommandés, il n’y a rien.


  • Croa Croa 29 novembre 2016 10:05

    « A cette question personne ne peut donner la réponse car on ne connaît exactement la consommation d’un convecteur électrique. »
    *
    Mais bien sûr que si ! Un radiateur électrique consomme exactement ce qu’il restitue et son rendement est de 100% .

    (Je sais : d’autres intervenants l’ont déjà écrit mais c’est si bête que c’est bien de le rappeler.)


    • Trelawney 29 novembre 2016 12:24

      @Croa

      De marque On ne va jamais y arriver. 

      Monsieur Croa, combien consomme en 1 heure un four électrique de marque Whirlpool AKZM 8920/GK d’une puissance de 890W et combien consomme en 1 heure un four électrique de marque Whirlpool AKZM810IX d’une puissance identique de 890W ?

      Sachant que le premier est A+++ et le second A+. La réponse est 892Wh

      Quelle est la catégorie énergétique d’un convecteur de 1000 W ?


    • Francis, agnotologue JL 29 novembre 2016 12:32

      @Trelawney
       

       Cassino, sors de ce corps ! 
       

       smiley smiley smiley

    • pemile pemile 29 novembre 2016 12:57

      @Trelawney

      Par analogie avec votre exemple de four, c’est la catégorie du logement dans lequel il est situé que vous pouvez évaluer !


    • Trelawney 29 novembre 2016 13:31

      @pemile

      La catégorie énergétique d’un matériel électrique tient compte de sa consommation propre par rapport a une utilisation moyenne donnée.
      Par exemple pour cuire une tarte aux pommes est-ce que ce four là et moins énergivore que celui là ?
      Par exemple pour une pièce de 22m3 isolée selon les règles, avec un écart de température ext-int de 19°est-ce que ce convecteur de 1000W est moins énergivore qu’un climatiseur ou même que ce convecteur de marque différente ? C’est la catégorie A à G qui n’existe pas pour les convecteur alors qu’il existe pour un grille pain qui a aussi un rendement de 100%

      Si vous voulez installer un chauffage chez vous, vous aurez les catégories énergétiques sur toutes les chaudières (gaz fuel charbon, bois), sur toutes les pompe à chaleur, sur les poèle à pelé etc et cela indépendamment du rendement.
      Pour que votre logement ait une catégorie énergétique correcte, il faut faudra y ajouter une bonne isolation et un système de ventilation correct, mais ca n’a rien à voir avec la catégorie énergétique d’un moyen de chauffage
      Les convecteurs électriques n’ont pas de catégorie énergétique et heureusement pour le fabricant, car personne les utiliserait. Mais comme le dit JMB, « tant que ça nous aide à produire de l’électricité pas de problème »

    • pemile pemile 29 novembre 2016 14:22

      @Trelawney « Les convecteurs électriques n’ont pas de catégorie énergétique »

      Vous êtes exaspérant, sarcastelle vous a déjà répondu, ils seraient tous dans la même catégorie, un pro nucléaire leur donnerait la note A, un anti nucléaire la note G, mais tous auraient la même note !

      PS : un vrai pro-nucléaire, par contre, devrait demander à ce que les centrales soient près des villes et alimentent directement un réseau de chaleur plutôt que d’utiliser l’énergie électrique pour faire de la chaleur.


    • pemile pemile 29 novembre 2016 14:25

      @Trelawney
      PS2 : ou alors le gouvernement devrait nous inciter à utiliser nos anciennes ampoules à filament tous les hivers (mauvais rendement lumière/chaleur utile l’hiver smiley ) !


  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 30 avril 2022 21:40

    Bonjour,

    Je me permets de vous solliciter à nouveau. Si je ne procède pas ainsi, mes articles seront interdits par les pro-Poutines. J’ai dû récrire mon article « un microcosme » puisque j’avais laissé une grossière erreur (inversion entre pro-Poutines et anti-Poutines). Je remercie ceux qui me l’ont signalée. Du coup l’article repart à zéro en modération.

    Je propose un autre « article » intitulé « les autorités biélorusses veulent décapiter les syndicats indépendants ». J’y ai mis trois textes qui ne sont pas de moi. Il s’agit de lutter contre la répression de syndicalistes en Belarus (Biélorussie) et d’organiser une action de solidarité en direction des ukrainiens.

    Je vous demande de les accepter en modération.

    Merci.


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