mercredi 15 mars 2017 - par rosemar

Quand la drogue s’invite au lycée...

La drogue est bien un problème de notre temps, les trafics se multiplient, les dealers se livrent à des commerces indignes... Mais, quand on apprend que de jeunes lycéens sont touchés par ce phénomène, et qu'on voit les ravages produits par ces substances sur des adolescents, c'est terrifiant.
 
Dans une de mes classes, cette situation prend des proportions inquiétantes : les élèves arrivent en classe apathiques, sans aucune volonté de travailler, se mettant à rire, à plaisanter de tout et de rien.
 
Je suis de plus en plus inquiète de me retrouver devant ces élèves au comportement atypique, refusant la discipline, oubliant leurs affaires, leur travail : mon choix est de sanctionner, malgré tout.
 
Mais ces adolescents sont-ils même conscients de leur propre comportement ? Que faire ? L'administration est prévenue de cet état de fait mais, pour l'instant, aucune mesure concrète n'a été prise.
 
De fait, sur de tels élèves, la sanction n'a que des effets temporaires : c'est l'inconscience qui prime : j'avoue être désemparée devant de tels comportements.
La place de ces élèves est-elle dans un établissement scolaire ?
 
Leur manque de réflexion, de réactivité, leur envie de s'amuser me déconcertent : bien sûr, j'en ai discuté avec d'autres collègues qui s'inquiètent aussi de cet état de fait : "C'est triste !", disent certains.


 
Oui, c'est triste et même intolérable : que des adolescents se laissent ainsi entraîner vers tant de négligences, de mépris d'eux-mêmes, de refus du travail, c'est terrifiant.
Faut-il les blâmer, faut-il les plaindre ? J'ai envie de dire : les deux...
 
Ils ont dû se laisser influencer et entraîner sur la mauvaise pente, en même temps ces adolescents ont la chance de suivre des études et ne sont pas issus d'un milieu défavorisé, pour la plupart.
 
Comment expliquer ces dérives ? Notre monde ne perd-il pas ses repères essentiels ? Les valeurs morales s'évanouissent, s'effondrent. Les familles sont souvent dispersées, à la suite de divorces.
 
Quel est donc l'avenir de ces jeunes attirés déjà dans la spirale infernale de la drogue ? Quel est mon rôle ? Que dois-je faire ? 
 
L'ambiance de classe n'est pas bonne, j'ai parfois l'impression désagréable de me retrouver devant des élèves hors du monde, inadaptés au milieu scolaire.
Bien sûr, un petit nombre d'élèves réagissent un peu mieux mais ils sont perdus dans le groupe et se laissent étourdir par l'attitude des autres.
 

C'est la première fois que je me trouve confrontée à un tel gâchis. 
Vais-je avoir la force et l'énergie suffisantes pour faire face à cette situation délétère jusqu'à la fin de l'année ?
 
Bien sûr, ces élèves ne sont pas encore atteints par des drogues dures, ils s'adonnent probablement au cannabis mais ils en ressentent les effets et se refugient hors du monde pour oublier un mal être...
 
Que faire ? La punition est, pour l'instant, la seule solution que je puisse utiliser, une façon d'alerter les parents sur le comportement de leurs enfants. 
 

 

Le blog :

http://rosemar.over-blog.com/article-quand-la-drogue-s-invite-au-lycee-122432448.html

 



167 réactions


    • rosemar rosemar 15 mars 2017 21:56

      @pirate

      Ben c’est ça : tous ceux qui ne sont pas de votre avis sont vieux : il faut arrêter de se la péter !

    • rosemar rosemar 15 mars 2017 22:18

      @pirate


      Vos insultes ne sont qu’une preuve de faiblesse.... !



    • rosemar rosemar 15 mars 2017 22:56

      @Paul Leleu

      MERCI pour ces remarques pleines de bon sens.

    • rosemar rosemar 15 mars 2017 23:07

      @pirate
      C’est une autosatisfaction proclamée ! 





    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 00:38

      @pirate
      Ahah, tu me fais marrer, je me demande bien à quoi tu ressembles quand tu fais un break !

      je doute que tu sois aussi « performant ».

      Ne t’ avises jamais de dire à mon gosse que c cool de fumer à 15 ans !!
      OHM


    • foufouille foufouille 16 mars 2017 10:16

      @pirate
      il y a aucune honte à faire secrétaire si le lycée est trop dur ou chiant.
      à mon époque, le bac était inutile et la fac était à 200 km. donc j’ai pas le bac.


    • marmor 16 mars 2017 18:59
      @pirate
      Toi, t’es un vrai malade ! pas de la p’tit bière, non, du lourd ! N’oublie pas ton futal anti-jet dans ton Rafale, histoire d’irriguer la boîte . Mort de rire, et j’ai tout lu tellement ça m’amuse !! La campagne de pub c’était pour les dragées Fuca ?
      Bof, c’est pas ta faute, t’es malade , myto, schyzo, bi pol, et sûrement dangereux.... hou, j’ai peur !
      Hey, t’as pas fait quantico, section stup ? parce que t’es cador question came !
      Allez Ciao ma poule !Un petit bonjour d’Agrigento !

  • Surya Surya 15 mars 2017 14:55

    Bonjour Rosemar,


    J’ai l’impression que votre titre aurait dû être : « quand la drogue s’installe... », plutôt que « s’invite ». Je ne vois pas pourquoi elle ne ferait qu’une apparition temporaire et repartirait ensuite. Elle est entrée au lycée, peut-être pas sous forme de traffic de drogue et de vente dans les couloirs de l’établissement, en effet, mais sous la forme d’élèves consommateurs. Du reste, les établissements scolaires ne sont plus le microcosme protégé qu’ils étaient autrefois. Vous travaillez dans une sorte de réduction en miniature du monde réel. 


    Ceci étant dit, il est vrai que ce n’est pas nouveau, loin de là. De mon temps (fin des 70s / début des 80s -ça fait une deuxième mamie sur Agoravox smiley ) il y avait déjà un ou deux élèves de ma classe qui arrivaient de temps en temps avec une drôle de tête. Je me souviens d’une nénette qui sniffait un truc ( je me rappelle plus le nom mais c’était un truc soft quand même...) et qui avait dû un jour rentrer chez elle car elle se sentait pas bien. 


    A vous lire, on a l’impression que toute la classe se drogue. Comme je ne pense pas que ce soit le cas, savez vous à peu près combien le font ? Vous ne précisez pas non plus l’âge de ces élèves.
    « Je suis de plus en plus inquiète de me retrouver devant ces élèves » Craignez vous pour votre sécurité ? Si vos élèves sont apathiques plutôt que violents, à mon avis vous n’avez pas trop de soucis à vous faire. 

    Vous parlez de « spirale » de la drogue, ce qui implique que vous pensez que la drogue douce mène forcément aux drogues dures. Je ne pense pas que ce soit le cas d’un point de vue « technique », mais consommer de la drogue douce, quelle qu’elle soit, met peut-être le consommateur plus facilement en contact avec quelqu’un qui consomme un truc plus dur. 

    Quant à l’indiscipline, elle n’est pas nouvelle non plus. J’en étais un excellent exemple au lycée où j’ai séché un nombre ahurissant de cours certaines années. Je ne me suis ressaisie que parce qu’on m’a menacée de me virer. Dans mon cas la menace aura été suffisante, il n’y a pas eu besoin de la mettre à éxécution. Par contre, c’est vrai que quand on était en cours, à part les bavardages (qu’on essayait tout de même de faire discrètement, et déjà ça rendait les profs cinglés), on se tenait à carreau.
    Je n’ai pas mal tourné pour autant, mais j’aurais pu rater mon bac. J’ai commencé à bosser quinze jours -sans rire- avant l’examen (de façon très intensive, j’ai avalé le programme d’une année en quinze jours, du coup je l’ai eu, mais je recommande pas cette méthode de travail, c’est... disons... un peu risqué ! smiley 

    Comme quoi il faut en effet sanctionner et ne rien laisser passer. Si vous arrêter de sanctionner, alors vous allez faire quoi quand un problème se pose ? Si vous ne sanctionnez plus, ça va être encore pire ! Mais si vous craignez que le fait de sanctionner vous mette en insécurité par rapport à ces jeunes, alors cela signifie que la partie est déjà perdue. 

    Cependant, si ces jeunes ne vont plus en classe, ils vont faire quoi ? Drogue ou pas drogue, ils ont tout de même le droit de recevoir une éducation. 

    Quand je parle de mon comportement au lycée, je ne suis pas spécialement fière de moi, mais je n’ai pas honte non plus car c’était tellement peu de choses comparé à ce qui se passe de nos jours ! Franchement vous avez du courage de faire ce métier plus que difficile et qui, visiblement, le devient de plus en plus. Je crois qu’il faut avoir un idéal chevillé au corps ou beaucoup, beaucoup, d’énergie à revendre pour être prof de nos jours, alors que les élèves sont de plus en plus difficiles, lié au fait que d’une part les profs ne sont plus ces personnages de la société qui inspirent respect et admiration, et d’autre part le fait que les jeunes sont complètement désabusés et se demandent, en effet, pourquoi et pour quoi ils devraient bosser puisqu’il y a de fortes chances que ce soit le chômage qui les attende à la sortie.

    Ajoutez à cela la tendance actuelle et de plus en plus forte de stigmatiser et culpabiliser les jeunes qui s’expatrient (même temporairement) pour trouver ailleurs une première expérience professionnelle que leur pays ne peut leur offrir... Au moins ils auraient un objectif, au moins ils pourraient espérer un premier emploi à l’issue de leurs études. Mais non, ces jeunes on les traite de plus en plus comme s’ils étaient des traîtres à leur patrie. Il n’y a qu’à voir le discour haineux qui est tenu à leur propos. Débile.

    Je crois que ce n’est pas la première fois que je vous le dis, mais je pense que ce serait extrêmement intéressant que vous écriviez des articles pour rendre compte de l’évolution sur le long terme de votre métier (ps : depuis quand êtes vous prof ?), évolution semblant désormais signifier dégradation. 

    Vous vous demandez si vous allez tenir jusqu’à la fin de l’année. Nous sommes en mars, et non en octobre, donc il ne vous reste que quelques semaines avant les vacances d’été. Courage.

    • rosemar rosemar 15 mars 2017 18:32

      @Surya

      Bien sûr, toute la classe ne se drogue pas : on peut compter un noyau d’une dizaine d’élèves qui ont ce comportement bizarre, mais c’est suffisant pour empoisonner l’ambiance...
      Il s’agit d’une classe de seconde : les élèves ont 16 ans.
      Ce que je peux dire, c’est que c’est la première fois que j’ai été confrontée à ce problème.
      Merci pour ce message.

    • Surya Surya 15 mars 2017 19:30

      @rosemar

      Une dizaine d’élèves ça fait déjà beaucoup en effet !! Sur une classe de 30, ça fait un tiers !
      Un tiers de gamins de seulement 16 ans, en plus, qui se droguent et arrivent en classe la tête pas très claire...
      Certains ici peuvent minimiser le problème autant qu’ils le veulent, n’empêche que c’est pas eux qui doivent le gérer au quotidien, le problème ! 

      Même si ces gamins dont vous parlez ne vont pas forcément finir avec une aiguille plantée dans le bras, une dizaine d’élèves qui arrivent en classe drogués au cannabis, ça suffit pour mettre le bazar, comme vous dites !
       
      Je crois que beaucoup de gens ne se rendent pas compte du courage dont font preuve les profs, surtout de nos jours. Ils doivent rattraper les carences éducatives des parents complètement dépassés, jouer parfois les assistants sociaux, ou alors les psys, faire la police, et intéresser en plus de tout ça des gamins récalcitrants ou désabusés à la matière qu’ils enseignent. 

      Chapeau bas, Rosemar, ainsi qu’à tous les profs à qui j’adresse ma sincère admiration par votre intermédiaire, parce que moi je serais totalement incapable de le faire.


      Passez une bonne soirée smiley

  • Albert123 15 mars 2017 15:41

    « L’ambiance de classe n’est pas bonne, j’ai parfois l’impression désagréable de me retrouver devant des élèves hors du monde, inadaptés au milieu scolaire. »


    « 80 % d’une classe d’age avec la bac » ne cherchez pas plus loin, l’égalitarisme forcené fait croire à l’immense majorité qu’elle a un niveau supérieur à la réalité, il n’en est rien.

    Pas étonnant que certains qui ne sont pas à leur place finissent par s’enquiller joints sur joints. 

    Laissons à ceux qui ont véritablement le niveau le droit de passer le bac pour entamer des études supérieures, qui seront à leur tour revalorisées.Les facs regorgent désormais d’analphabètes et ce n’est pas la faute des jeunes mais de ceux qui leur ont laissés croire qu’ils avaient le niveau pour arriver jusque là.

     Si le gauchisme du corps professoral couplé à l’idéologie d’une académie sous influence du GOF n’avait pas amener l’indistinction dans nos écoles nous n’en serions pas là. 

  • MagicBuster 15 mars 2017 15:42

    La drogue s’est bien.

    Cela permet aux migrants incultes — voire analphabêtes — de rouler en BMW dans les « cités » de France.
    Belle intégration !!!!


    • Goda Goda 15 mars 2017 20:07

      @MagicBuster

      Dommage que vous ne poussiez pas votre flair jusqu’au bout de la chaine.
      Vous verriez alors qui sont ceux qui profitent réellement des divers traffics en France.
      Vos « migrants incultes » qui soit disant poussent la drogue ne pourraient surement pas le faire sans une forme d’acceptation, voire sans une couverture directe de la part de décideurs et de divers organes censés lutter contre ce phénomène. Vos analphabètes ne sont que des pions dans une machine bien huilée. A croire que vous les jalousez. Ou bien a croire que vous ne voyez le problème que par le boutn de la lorgnette,mais apparemment cela doit vous arranger. Et surtout vous conforter.
      Vous parlez d’integration venant d’ailleurs et d’en bas, et vous ne voyez pas la désintégration venant de l’intérieur et d’en haut.
      C’est presque drôle. Mais triste aussi.

  • Rincevent Rincevent 15 mars 2017 15:44

    Le parallèle entre alcool et cannabis est souvent évoqué, avec des « bons points » pour le second. Il serait infiniment moins toxique (pas de cirrhose du foie ni de démence alcoolique, pas d’addiction physique). Soit. Mais, plus on avance dans la connaissance de la molécule, plus on découvre des effets néfastes à long terme. D’abord un déficit de l’attention, de la concentration, de la mémoire, bref tout ce dont rosemar se plaint, mais pas que ça. Le danger à venir est que, chez l’adolescent, le développement du système nerveux n’est pas complètement terminé. Or, le THC passe par le système nerveux central (SNC) http://www.caminteresse.fr/sante/une-etude-demontre-les-effets-nefastes-du-cannabis-sur-le-cerveau-de-ladolescent-1148867/

    De plus, des cas d’entrée en psychose, de réactions paranoïaques, de dépressions graves ont été documentés. Entendons-nous bien, ce n’est pas le THC qui est entièrement responsable, mais sa rencontre avec une personnalité déjà prédisposée à ces pathologies. Si elle n’avait pas croisé le produit, il ne se serait rien passé.

    Alors, je ne me place pas sur un plan moral. En 68, j’ai vu arriver la chose et j’y ai goûté, comme ceux de ma génération. Ça n’a pas fait de moi un accro ou un junkie qui aurait fini dans l’héroïne. Je parle juste de ce que je connais (professionnellement) de tous les effets du produit à long terme. Si le discours critique sur notre société est assez juste, ce dérivatif risque quand même, en terme de développement personnel, de présenter une facture lourde aux futurs adultes que sont nos ados.


    • Rincevent Rincevent 15 mars 2017 20:20

      @pirate

      J’aimerais effectivement voir cette étude où on utilise le cannabis dans les cas de schizophrénie. Ce dont je parle moi, c’est de la réalité vécue sur le terrain, la vraie vie quoi. Je me suis occupé, pendant trente ans, de schizophrènes. Pour ceux qui fumaient, après une brève période de détente, venait l’impression de dissociation, angoissante chez ces patients qui en souffrent déjà épisodiquement du fait de leur pathologie (c’est un des signes majeurs de la schizophrénie). Résultat : hospitalisation en urgence. Alors, pour eux, le pétard thérapeutique, non, vraiment pas !

      Pour la légalisation, tout dépend sous quelle forme elle serait envisagée et, pourquoi pas, couplée avec une vraie prévention. La seule action de prévention à laquelle j’ai pu assister, était menée par… des policiers venus nous présenter les diverses versions du produit (herbe, résine, huile). Assez nul.


    • Rincevent Rincevent 15 mars 2017 21:18

      @pirate

      OK. Donc 4 cas sur combien ? Les psychoses touchent, d’après l’OMS, 1 % de la population dans le monde. Avec 7 milliards et demi d’habitants sur cette terre, ça nous fait 75 millions d’atteints. Si ces 4 cas sont intéressants, ils sont aussi sans aucune signification d’un point de vue statistique et donc ne peuvent prétendre à l’exemplarité.

      Par ailleurs, le problème de la qualité des diagnostics est bien réel, mais nous sommes dans un système de soin qui permet encore de solliciter d’autres avis. Ce n’est pas feue l’URSS…


    • Goda Goda 15 mars 2017 21:41

      @pirate

      + 1

      Qui plus est : tant que des « vieux » vendront leur merde (légale ou illégale) et pousseront clairement a la consommation les « jeunes », on ne sortira pas du fond de ce vortex. Qui est un point de fixation parmis tant d’autres et qui démontre à quel point le système est bien corrompu jusqu’à la moelle pour qu’il laisse faire à ce point là.

      Et en effet les batailles d’églises de type alcool versus cannabis sont nulles et ne sont au final que des contre-feux utilisés par les lobbystes divers des deux « camps » : les vendeurs d’alcool pour rester numero 1 et dominer le tableau, et les vendeurs de cannabis dont le business génère de l’argent non traçable et non imposable. C’est tout bénèf, du reve, et j’espère que vous aurez compris (pas vous Pirate bien sur) que les deux camps sont entremêlés et représentent les intérêts des memes personnes.

      Légaliser, veut dire légiférer et veut donc dire assumer.Cela revient à dire : ne pas occulter. Ne pas se cacher la tete dans le sable.
      Laisser en l’état, veut dire toujours plus de profits, plus de propagande hypocrite et malsaine (style prevention bidon et timide vs incitation généralisée et décomplexée en sous main ou non).

      Le cas des Philippines serait intéressant à démonter à des fins d’analyse. 
      Le president engagé dans une guerre dite totale contre la drogue, incite au meurtre des dealers mais aussi des consommateurs. Une approche double. Violente. Extreme. Je me renseignerai sur les tenants et les aboutissants d’une telle politique. A noter que les philippines étaient un dominion des USA (mais avant cela, d’autres pays comme l’Espagne et le « Japon » lui meme assujetti a bien des niveaux aux USA à une certaine epoque). Bref.. il est connu que là où une base US s’implantait il y avait pas loin, de la prostitution et du traffic de drogue. l’etude des mafias et du marché noir post-Seconde guerre mondiale est fascinante et permet une autre analyse de notre monde.






    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 00:43

      @pirate


      Ce qui est efficace contre la schizophrénie, c’est le jeûne . Le jeûne une nouvelle thérapie.

    • Goda Goda 16 mars 2017 00:59

      @pirate



      Je vous encourage vraiment à écrire votre bouquin. Après il faut voir quel sera votre axe principal et la finalité d’un tel ouvrage. Bon courage pour le travail de recherche en tout cas.
      Sinon tout ce dont vous parlez juste ici (Sicile, réseau Corse, indochine, mafia en col blanc...), renvoie directement au documentaire Mafia et république dont j’ai posté le lien. Il y en a d’autres évidemment ; mais souvent bien plus racoleurs, sensationnalistes, et bien plus caricaturaux.

      A ce sujet j’aimerais inviter ceux qui trouvent votre vision de fantaisiste, d’amener les arguments voire même le vécu,condition « sine qua non » dès lors que l’on fait une telle accusation à autrui, attitude et précaution qui leur permettrait de s’exprimer de la sorte sans passer pour de grands tartuffes. Sinon hé bien tant pis pour nous, nous devrons continuer de chercher en tâtonnant comme on le fait plus ou moins, en tout cas c’est mon cas.Et je suis tout à fait d’accord avec vous au sujet de l’importance du sujet pour une lecture plus réaliste de notre société. C’est pourquoi je vous remercie pour la référence du livre.
      Mais il m’a l’air d’être introductif à la problématique. Ce qui est toujours bon a prendre. Merci en tout cas.

    • Rincevent Rincevent 16 mars 2017 01:02

      @pirate

      Que de choses à reprendre !

      1) « on dirait », non, j’y ai bien travaillé 30 ans, ce qui me donne des connaissances et une vision des choses un peu plus solides que la lecture de quelques rapports.
      2) Oui, j’ai déjà vu des psys contredire des confrères.
      3) Le fait de négocier avec des généralistes n’est pas non plus sans risques, vu leur peu de formation (et pour certains, aucune formation). Les antipsychotiques sont très délicats à manier, c’est pourquoi la plupart se bornent à prescrire des psychotropes plus « light », qui ne font que gommer un peu les symptômes, sans faire avancer les choses. Si votre connaissance est insatisfaite de sa prise en charge elle peut aller dans le privé ou, si elle n’a pas les moyens, demander à changer de secteur psy. Ce n’est pas facile à obtenir, je sais, mais c’est prévu par la loi et je l’ai vu faire. Vous parlez de liberté mais, sauf s’il a été interné d’office, il la conserve.
      4) En ce qui vous concerne, c’est curieux, pourquoi faudrait-il qu’on vous « sollicite » ? C’était à vous de faire, non ? Un manque d’information, peut-être ? A double tour  : même remarque que ci-dessus et vous pouviez signer un contre avis médical pour sortir. Je remarque aussi que, contrairement à ce que vous affirmez plus haut, un psy est bien allé contre le diagnostic d’un collègue et pour votre bénéfice.
      5) l’OMS est une organisation internationale qui a ses propres critères, différents du DSM, création américaine qui, c’est vrai, a tendance multiplier les pathologies et donc la consommation de médicaments qui vont avec.
      6) Si une étude vs une autre est annulée, c’est bien celle qui est anecdotique dans sa portée pratique.

      Pour finir, j’ai bien conscience qu’en vous répondant par des arguments factuels, je ne vous satisfait pas. La psy est un domaine plus que sensible, surtout quand on y a été confronté. Pour autant, je ne peux adhérer à des inexactitudes. Et pour revenir au sujet de départ, le cannabis, mon souci concerne surtout les dégâts (neurologiques) sur les ados plus tard. Pour les adultes, chacun fait comme il veut, du moment qu’il assume.

      Bonne nuit et… à demain ?


    • Rincevent Rincevent 16 mars 2017 13:34

      @pirate

      Il s’agit donc bien, au départ, d’un manque d’information, hélas. Voila ce qu’on aurait dû vous dire (dès que votre état permettait que vous l’entendiez) : http://www.infirmiers.com/etudiants-en-ifsi/cours/cours-psychiatrie-les-bouffees-delirantes-aiguees.html Lisez-le bien (on y parle aussi de toxiques).

      Un psy qui contredit la prescription d’un autre, contredit automatiquement aussi le diagnostic, puisque la première est la conséquence du second.

      La fumette. Pour un ado, si elle est occasionnelle, les risques sont probablement réduits. Mais, ce dont on parle maintenant, c’est d’une banalisation, d’une consommation régulière (journalière ?) et là, ce n’est plus la même chose. Moi non plus, le fait d’y avoir tâté, n’a pas altéré mes facultés, mais je n’étais déjà plus un ado et c’était épisodique. Le THC n’est pas le diable absolu, mais, là aussi, l’information est essentielle pour savoir où l’on va avec lui. Je dis bien l’information, pas les on-dit.


    • foufouille foufouille 17 mars 2017 10:06

      @pirate
      un cours infirmier est générique et simplifié par rapport à celui du psy.
      tous les cas ne sont pas abordés.
      et ton cas n’est pas non plus générique.


  • baron 15 mars 2017 15:51

    Les propagandistes sont de sorti, il conviendra d’’établir si ils en tire profit ou si ils sont abrutis.

    La drogues ne c’est generalisé qu’entre la fin des annees 80 et les annees 90, via des consommateurs originaire d’afrique du nord et quelques fils de bonnes familles qui avaient les moyens, les autres ne pouvaient pas consommer en payant faute d’’argent de pochem

    La drogue n’est rentre dans les ecoles que grace aux campagnes contre la drogue qui ont ainsi fait une enorme pub sur un phenomène inexistant à l’époque. Les intervenants en milieu scolaire faisaient de la pub jusque dans les campagnes les plus reculées. Ce n’est pas un hasard si des familles de politiciens se sont enrichis à cette époque, c’était de l’investissement

  • philippe baron-abrioux 15 mars 2017 15:52

     Bonjour Rosemar ,

     « la drogue s’invite au lycée » écrivez vous . vous auriez tout aussi bien pu écrire au collège car souvent c’est au collège que cela commence .

     autre point , le prix de ces drogues car il n’y a pas que le cannabis qui soit en cause mais aussi des drogues comme la cocaïne (sniffée plus souvent ) , et quelques autres produits présentés sous des formes très diverses dont les prix deviennent accessibles au moindre gamin qui veut bien casser sa tirelire . Sans parler de l’alcool et autres boissons « énergisantes » à la taurine ou autre , bières trafiquées avec des doses d’alcool de 7 ou 8 ° et spiritueux au goût infâme vendus souvent pour« faire whisky » .

     la prévention que vous tentez de faire avec les armes qui sont les votres et le « soutien » assez mou de vos collègues est d’office suspect car provenant de l’institution dont vous êtes une des composantes rétribuées pour délivrer un message qui est a priori considéré comme inutile comme toutes les matières enseignées par vous et vos collègues .

    que reste t il alors qui puisse éventuellement dissuader les jeunes consommateurs ?

     peut être d’anciens consommateurs de ces drogues qui ont eux le vocabulaire des réseaux d’approvisionnement est qui est assez simple et stable dans le temps ?

     peut être des addictologues et surtout les infirmiers et aide soignants ,( parce que plus longtemps présents auprès des patients et pouvant plus facilement décrire sans aucun jugement les comportements induits par ces drogues) ,des services spécialisés soit en addictologie soit dans les services d’urgence (S.A.M.U , S.M U.R, pompiers , etc...) .

     encore faudrait il pour cela que l’institution accepte de laisser pénétrer dans les établissements des« non- enseignants » concernés directement par les problèmes mais qui n’ont rien d’autre à transmettre que leurs expériences d’anciens consommateurs abstinents (et peu importe depuis quand ) et de professionnels de santé qui jour après jour tentent de réparer les dégâts parfois irréversibles provoqués par ces produits Et que certains enseignants ne se sentent pas dépossédés chaque fois qu’un« intrus » non enseignant vient s’adresser aux élèves .

     et là ce n’est pas gagné car il faut « montrer patte blanche » , que l’apparence de l’intervenant soit dans des normes précises , son vocabulaire ’« dans les clous » (même s’il est totalement intégré par ces jeunes comme faisant partie du circuit de livraison) et qu’il expose des faits qui pour illégaux qu’ils soient , font désormais partie du paysage de notre société .

     n’oublions pas le ou les courriers multiples à présenter ( ce qui est une magnifique barrière d’auto-protection ) décrivant en long et en large les motivations de ces intervenants dont parfois certains ont perdu toute capacité à exprimer par écrit leur histoire propre .

     je ne peux oublier les parents qui la plupart du temps n’ont « rien vu » pour de multiples raisons et qui ont un jour reçu un appel leur demandant de venir immédiatement au commissariat ou à l’hôpital pour « affaire concernant votre enfant » .

     pourquoi si le problème se pose de façon aussi importante que celui que vous décrivez ne pas solliciter aussi la Médecine scolaire ,infirmière et instaurer des groupes de parole sur le sujet , en les ouvrant aux intervenants cités plus haut si possible ?

     il y a bien des exercices d’évacuation obligatoires en cas d’incendie ou d’autres pour risque d’attaque terroriste bien plus improbable que celui de la destruction de la santé de ces jeunes

    bonne fin de journée !

     P.B.A


  • joelim joelim 15 mars 2017 18:21

    Il faut leur faire comprendre qu’ils font ce qu’ils veulent après les cours, mais pas y venir défoncés. Sinon ils risquent de rater leur vie professionnelle et donc leur vie tout court. 


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 00:45

      @joelim
      T’oublies que les effets s’étalent sur plusieurs jours !


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 00:49

      @pirate


      On peut avoir une vie professionnelle sans avoir forcément une « profession système ».

      T’as l’impression d’avoir réussi ta vie ?...

      Gainsbarre, dopé à mort disait : « J’ai tout réussi sauf ma vie ! »
      OHM

    • foufouille foufouille 16 mars 2017 10:25

      @Yanleroc
      non les effets ne durent pas plusieurs jours.


    • bourrico 07 16 mars 2017 10:35

      T’oublies que les effets s’étalent sur plusieurs jours !


      On lit vraiment n’importe quoi sur ce site, c’est comme souvent ceux qui n’y entravent rien qui étalent leur science.
      Apprends donc que les effets ne durent que quelques heures, environ 4.
      Apprends aussi que si fumer une fois de temps en temps va te mettre un bonne claque, il en sera tout autrement pour un habitué qui tourne à 10 pétards par jour, lui il ne se prendra pas de grosse claque.
      Apprends aussi que l’alcool, drogue légale fait bien plus de ravage que le pétard.

      Quand à Serge, mais de quoi on parle la ?
      Tu sais à quoi il tournait ce gars là ? A quel rythme ?

      Franchement, suis mon conseil, quand on sait pas, on ferme sa gueule.

    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 10:40

      @foufouille

      Les effets les plus forts non, mais une espèce de rémanence dans le ressenti, l’ambiance, l’attitude, et de changements au niveau biologique, oui ! 
      Suffit juste d’être à l’écoute de son corps pour s’en rendre compte et de ne pas remplacer une molécule par une autre pendant ce temps. Ensuite tout le monde n’élimine pas à la même fréquence. le fait de fumer des clopes pour faire durer les effets est bien connu.
      De plus tu sais bien que le produit reste 15 jours (ou un mois ?..) dans le sang. Là il suffit également de faire un break suffisamment longtemps pour s’en rendre compte, et toujours d’être à l’écoute de son corps.

    • foufouille foufouille 16 mars 2017 11:12

      @Yanleroc
      non désolé, même en fumant beaucoup ou alors c’est pas que du cannabis.
      il faudrait que ce soit une pilule LP comme pour certains médicaments. si tu l’avales, l’effet dure plusieurs heures en plus.
      comme pour l’alcool qui est détectable trois mois, ce sont juste des résidus détectables.
      certains médicaments ont une demi-vie beaucoup plus importante par contre.


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 13:56

      @foufouille
      Tu n’as donc rien compris à ce que je disais. je me suis ss doute mal expliqué. L’homéopathie, ça te parle, la nourriture pranique ?.. 


    • foufouille foufouille 16 mars 2017 16:46

      @Yanleroc
      heu ????
      pour l’homéopathie, c’est un placébo et la nourriture pranique n’existes pas.


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 17:01

      @foufouille
      Bien sûr que la nourriture pranique existe, renseignes toi un peu. Ensuite ou as tu vu que l’homéopathie est un placebo, c’est une dilution et une dynamisation. 


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 17:05

      @bourrico 07


      Vieille bourrique, si tu connaissais mon parcours, t’avalerais ta langue !!
      Je ne vais pas te raconter ma vie mais relis mon com pour essayer de bien comprendre ce que j’ai voulu dire ! On peut dire que tu le mérites ton pseudo toi !

    • foufouille foufouille 16 mars 2017 18:10

      @Yanleroc
      j’avais cherché suite à un article de cabanelus ou un autre donc ça n’existes pas.
      ce sont juste des charlatans praniques.
      pareil por ton homéopathie qui est non reproductible.


    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 18:47

      @foufouille
      Alors laisse moi te dire q’en ce qui concerne la nourriture pranique,

      tu te fous complètement le doigt dans l’œil ! Cherche encore et regarde si tu peux le télécharger le film « Se nourrir de lumière » sinon bien sûr il y a tout ce qu’il faut comme témoignages sur le sujet sur YTube, Monfort, lesquoy, Pilartz, C. Vidal etc..
      Alors là, tu as dit une très très grosse connerie..

    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 18:56

      @Shawford
      Oh toi t’es un Alchimiste smiley totalement déjanté et incontrôlable.


    • Xenozoid 16 mars 2017 19:01

      @Yanleroc

      shaw est en train de mourrir,l’achimiste est ennuyant

    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 19:12

      @Xenozoid
      Soyez plus clair les gars, l’Alchimiste disait bien se porter dernièrement, en tout cas je le lui souhaite. 


    • foufouille foufouille 17 mars 2017 09:58

      @Yanleroc
      tu peut croire si tu veut que la multiprise de cabanelus existe.


    • Yanleroc Yanleroc 17 mars 2017 10:34

      @foufouille
      je n’ ai pas besoin de lire Caba pour savoir que la nourriture pranique existe. Tu es de mauvaise foi. Renseigne toi un peu mieux avant de la ramener, je t’ai mis tous les liens nécessaires !



    • bourrico 07 17 mars 2017 11:01

      @Yanleroc

      C’est ça ton com :T’oublies que les effets s’étalent sur plusieurs jours !


      Si tu pensais autre chose, il fallait écrire autre chose mon choupinet.


    • foufouille foufouille 17 mars 2017 12:57

      @Yanleroc
      je me suis renseigné et ça fait longtemps.
      personne n’a jamais été capable de prouver ton histoire de charlatan.


    • Yanleroc Yanleroc 17 mars 2017 16:34

      @foufouille


      Cela doit faire longtemps effectivement 
      et tu t’enfermes dans l’ erreur car tu n’as pas même visité les liens que je t’ai mis. 

      Le film « Se nourrir de lumière  » n’est pas libre sur le Net, mais il existe un extrait de 20 mn.
       

      A l’heure du Net, l’ Ignorance est un choix.


    • Yanleroc Yanleroc 17 mars 2017 18:48

      @Choupinette re :

      Les effets les plus forts non, (quelques heures ou une journée au pire d’accord), mais une espèce de rémanence dans le ressenti, l’ambiance, l’attitude, et des changements au niveau biologique, oui ! Et sur plusieurs jours, par forcement quantifiables cliniquement.
      Suffit juste d’être à l’écoute de son corps pour s’en rendre compte et de ne pas remplacer une molécule par une autre pendant ce temps. Ensuite tout le monde n’élimine pas à la même fréquence, et c’est le cas supposé d’un jeune fumeur occasionnel, sans parler des changements sur le raisonnement, l’attitude mentale. Si tu n’as pas compris laisse tomber. Ou pour être plus clair : tu ne vas pas fumer comme une bête pendant 2 jours et croire que tu vas être, au matin du 3ème jour, exactement pareil à ,tous points de vue, que la veille du 1er jour  !! c’est ce que j’appelle la rémanence plus ou moins importante selon la dose, la sensibilité, et la physiologie du sujet, Biquet.



  • Pie 3,14 15 mars 2017 20:01

    La plupart des jeunes expérimentent l’alcool et le cannabis pendant la période du lycée.

    La consommation de ces produits est interdite dans l’enceinte de ces mêmes lycées ainsi que l’état éthylique et l’état cannabique.

    Si vous constatez un élève dans cet état, vous pouvez l’exclure, informer la vie scolaire qui l’enverra voir l’infirmière, contactera les parents et effectuera un rappel des règles. En cas de trafic avéré la police peut être appelée, peut fouiller les élèves et effectuer un rappel à la loi.

    Il ne s’agit pas d’envoyer les élèves en prison, plus personne n’y va pour une simple consommation ou la vente de petites quantités et c’est tant mieux. Pour les jeunes le cannabis est devenu aussi banal que les cuites de fin de semaine. Ce n’est pas très grave, il faut bien que jeunesse se passe.

    Il s’agit seulement d’affirmer clairement qu’on ne vient pas en cours raide ou saoul. 

    • rosemar rosemar 15 mars 2017 22:02

      @Pie 3,14

      On ne peut pas exclure systématiquement ces élèves : la vie scolaire aurait du mal à assurer le suivi....
      Bien sûr, cela m’est arrivé d’en exclure mais ce n’est pas gérable tous les jours, et les parents sont informés, ils le savent.

  • Jean-Marc B 15 mars 2017 22:53

    Rosemar, vous abordez un problème grave. Les élèves du lycée sont sous la protection et la responsabilité des adultes qui les encadrent pendant les cours et hors des salles de cours. Tout manquement à ce principe est une faute et un délit de non assistance à personne en danger.
    Les élèves doivent être dans les meilleures conditions possibles pour suivre les cours.
    Je ne comprends pas que les parents ne se soient pas encore insurgés contre ces proviseurs et ces profs laxistes. Je sais que les proviseurs n’aiment pas faire de vagues. C’est très mauvais pour leur carrière et celle de leurs supérieurs. C’est ainsi qu’on cache des problèmes très très graves.... Hélas....
    J’ai appris que des lycéens fumaient (et consommaient de la drogue ) sur les trottoirs devant leurs lycées .
    Tout cela me révulse.
    Rosemar, continuez à vous montrer exigente, ne lâchez rien et protégez vos élèves.
    J’ai lu les propos de vos contradicteurs. Ce sont des inconscients et de dangereux individus pour nos jeunes.


    • rosemar rosemar 15 mars 2017 23:03

      @Jean-Marc B

      MERCI pour ce soutien : les profs se retrouvent souvent très seuls face aux difficultés.
      Oui, je me rends compte de l’inconscience de certains adultes qui donnent l’exemple de l’insulte, du mépris du travail des autres...

      Bonne soirée

    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 00:51

      @rosemar

      SURTOUT QUE LA DOPE NE REND PAS LES CONS INTELLIGENTS !

    • Goda Goda 16 mars 2017 01:45

      @rosemar

      Pas d’inquiétude Rosemar, on se détend. ^^
      Meme si bien sur le problème est grave et multiple.
      Oui les profs se retrouvent à devoir gérer, des fois, des élèves défoncés.
      Je ne vais pas me perdre en conjectures, ni faire de la provocation anti système ou anti education nationale en partant de cette thématique, car cela serait malhonnête un peu, et surtout c’est un autre sujet, et qui est bien vaste également.
      Le sujet étant ici la consommation de produits par des mineurs, il est important de re contextualiser la problématique et d’en dresser le « portrait robot ». A savoir : définir le cadre du traffic international de drogue (entre autres). 
      Au collège l’alcool mais aussi le cannabis sont déjà là. Partout. Aux soirees, mais aussi lors des pauses et récréations. Lors des sorties de groupes meme.
      Sont-ce les têtes blondes qui gèrent le traffic ? Qui sont en recherche ACTIVE de produits ?
      Ou bien pouvons nous nous regarder en face et accepter (mauvais choix de mot ici je l’admets) le fait que ce sont bel et bien des gens qui ont un « business plan » très au point et qui littéralement mettent les produits dans les mains de ces memes fameuses têtes blondes ?
      Au lycée un ami à moi recevait de la cocaine a l’oeil, le dealer un peu stupide aussi mais plutôt vicieux tout de meme, lui donnait la cocaine. Cadeau. Ca a duré le temps que ca a duré. Heureusement cet ami avait la tete sur les epaules et s’est bien rendu compte du piège tendu... il a fini par jeter sa « conso » aux toilettes et par couper les ponts avec le type. Cette anecdote a deux balles pour illustrer le fait que la drogue vient à l’enfant. La drogue vient au mineur. Et en plus avec cette approche vraiment tendancieuse, car cela ressemble fortement au fruit défendu qu’un « mec cool » te fait découvrir. Effets pervers associés inclus.
      Dans ce meme lycée, des années plus tard, il s’est avéré que le proviseur a été inculpé pour détournements de fonds, et pour non dénonciation de traffic de drogue pratiqué au sein de son établissement.
      Dejà ados cela nous choquait qu’un proviseur puisse être une telle double face, car oui ce meme homme bien sur se présentait sous des jours immaculés bien évidemment... En grandissant on voit très vite que le système français entier repose sur ces « non dits », sur cette omerta. La défonce est partout, Chirac sen a consommer plein de la cocaine avant ses meetings ou afin de garder la « patate », ensuite on pousse les enfants a consommer et pas uniquement en les berçant de médiocrités qui les pousserait à chercher un échappatoire (ce qui en soi pourrait en effet être un déclencheur suffisant), mais bel et bien en leur mettant les produits dans les mains, directement. 

      Faudrait-il un permis de se droguer ? De consommer tel ou tel produit ? 
      Il est vrai que selon certaines personnes, il est plus conseiller de fumer un joint que de se la coller a l’alcool, pour d’autres ce peut être l’inverse.. L’idéal étant d’éviter d’abuser de ces produits évidemment. Mais aussi et surtout de retarder la consommation le plus possible. Voila le vrai challenge je pense. Et le vrai moyen de limiter la casse.
      Le fait indéniable dans tout cela est que ces produits existent, que le marché existe, qu’il est fructueux pour ceux qui l’ont organisé et avilissant et mortifiant pour ceux qui en sont les pantins, les dindons de la farce.
      Comme on disait dans certains quartiers : celui qui n’a pas sa drogue, c’est comme si il avait gagné au loto.
      Car l’argent généré par ce genre de business est colossal.. et meme des bourses proches de l’interdit bancaire ne rechignent plus à se vider dès lors que la dépendance entre dans l’equation.

      Consumérisme. Hypocrisie des gouvernants. Marché noir. Crime organisé.
      Ce sont les choses sur lesquelles devrait travailler de façon totalement transparente un organisme indépendant soutenu par les forces de police (transparente tout autant) ou que sais-je, c’est une priorité je pense.
      Car les enfants morflent. Et les professeurs sont bien perdus comme on le voit ici. Ca ne devrait pas être leur travail de gérer des gamins défoncés. La classe n’est pas un CAARUD. Mais, mais, mais, car oui il y a tout de meme un « mais » que j’aimerais préciser ici :
      des gamins qui fument qui boivent pour braver l’interdit est une chose. Des gamins qui se la collent et qui se déscolarisent c’est autre chose. La différence ? L’isolement, et l’influence extérieure. Le reflet des adultes. l’exemple de la société. une autre difference : les consequences sur les décennies suivantes. dans la vie de cet enfant.

      La réalité ? 
      Ca vend des feuilles à rouler de 10cm dans les tabac.. Qui fume des clopes roulées de 10cm ?
      C’est donc bel et bien dans l’optique de rouler des joints que ces feuilles sont vendues.
      Les cartons prédécoupés pour faire des filtres. Les « bangs » les pipes à eaux meme, tout cela dans des tabacs.
      Les bars a chichas où on tolère gentiment la consommation de cannabis glissé entre deux couches de tabac a la pomme... Les rades parisiens qui baissent leur rideau le soir parce que derrière ca se la colle avec des produits illicites, etc. Les émissions télés qui font l’apologie des drogues, du plaisir immédiat, du flash, etc. Les jackass qui boivent de la bière par le cul. Les autres qui se roulent des joints de 3kg, etc...
      Notre système est hypocrite. Et cela commence par en haut. 
      Si en haut il n’y avait pas une telle hypocrisie, alors la population ne jouerait pas a ce jeu de dupes. Et les choses légiférées seraient plus claires, ou en tout cas, je pense que la création d’un cadre réaliste pour la gestion de ce grave problème de société, et de santé publique ne pourrait être que bienvenu.
      Mais si les parrains sont biens comme çà, alors tout va bien...
      Mais il faut bien reconnaître que tout cela menace réellement les bases de la république et en attendant ces benefices sont générés sur la destruction d’une grande partie de la jeunesse, qui se mange désormais en plus de tout cela la télé réalité et l’abrutissement généralisé. Deja que consommer ces produits a tendance a réduire les facultés cognitives et intellectuelles lorsque la consommation est quotidienne, alors imaginez un peu où peut mener le mélange de toutes ces pratiques. Une masse critique est toujours atteinte au bout d’un certain temps dans ce genre de business car pour le coup la gourmandise des mafieux et des politiques impliqués est au rendez-vous... et en général quand vient le moment où çà craque, ce sont les memes qui se payent un billet pour le soleil et les memes qui restent à crever là où ils ont toujours crevé. 

      Bref... Bonne nuit.







    • Jean-Marc B 16 mars 2017 09:11

      @pirate
      Je vais vous répondre. Une seule fois suffira. Vos insultes ne m’atteindront jamais.
      Si, ce sont mes gosses, mes propres enfants qui fréquentent l’école et puis, je suis prof moi aussi ...

      Un policier qui venait faire de la prévention dans un collège disait en s’adressant aux parents réunis avec les élèves . « Entre nous, si vous, vous ne veillez pas vraiment sur vos gosses, ils vont tomber dans le piège de la drogue, de l’addiction et vous avez peu de chances de les en sortir si vous ne vous montrez pas fermes dès le début. Les profs peuvent vous mettre en garde comme je le fais..Et vous prévenir s’ils constatent quelque chose. La police ne peut vraiment pas tout faire à l’heure actuelle. »
      Dernier argument : il y a ici, chez certains interlocuteurs, tellement de hargne à défendre la consommation de drogue que nous avons bien compris l’intérêt à le faire. Il y a sûrement derrière ces commentaires perfides, des pourvoyeurs de drogue, des dealers, et peut-être aussi des consommateurs qui ne peuvent plus faire autrement que chercher à justifier leur comportement.
      Maintenant, et je l’espère, il y a aussi, comme toujours, des faibles d’esprits, des tordus, qui ne sont même pas conscients de la portée de leurs propos.
      Dans quelle catégorie vous situez-vous ?
      Votre pseudo et vos propos ne parlent pas en faveur d’une catégorie où la dignité humaine y trouve son compte.


    • foufouille foufouille 16 mars 2017 10:33

      @Jean-Marc B
      la drogue n’est pas le problème, ce sont les gens qui en prennent trop et tout le temps qui en ont.
      et non personne n’est dealer sur ce fil.


    • rosemar rosemar 16 mars 2017 18:14

      @pirate

      Deux mots vont suffire face à ce chapelet d’injures : pauvre mec !


    • rosemar rosemar 16 mars 2017 21:16

      @Yanleroc

      Merci de le rappeler....

    • bourrico 07 17 mars 2017 11:07

      @Jean-Marc B

      Dernier argument : il y a ici, chez certains interlocuteurs, tellement de hargne à défendre la consommation de drogue que nous avons bien compris l’intérêt à le faire. Il y a sûrement derrière ces commentaires perfides, des pourvoyeurs de drogue, des dealers, et peut-être aussi des consommateurs qui ne peuvent plus faire autrement que chercher à justifier leur comportement.


      Ca y va fort les accusations gratuites et les calomnies en tout genre.

      Apprenez votre sujet avant de venir étaler votre pseudo science, ça vous éviteras de passer pour un âne et vous ne serez pas contraint à en venir à la calomnie grossière en guise d’argumentaire, ce qui ne fait pas sérieux pour quelqu’un qui se prétend prof.
      Cela est aussi valable pour l’auteur.


    • Jean-Marc B 18 mars 2017 09:51

      @bourrico 07
      Quand on consulte les pseudos, le vôtre par exemple, qui passe immédiatement pour un âne ?
      Un conseil : travaillez votre orthographe. Cela ajoutera du crédit à vos écrits. Ce n’est pas une pseudo-science , mais une culture à acquérir. Vous avez du pain sur la planche, évidemment . Essayez de relever ce défit là. Cela en vaudrait la peine.


    • Jean-Marc B 18 mars 2017 13:19

      @ bourrico 07
      Il y avait une correction nécessaire à apporter à mon propos . Il fallait écrire :
      .... Essayez de relever ce défi - là.

      Je vous tendais une perche bourrico 07. Pour vous permettre de montrer votre culture. Eh non, vous ne l’avez pas saisie .
      J’avoue que ce n’était pas si simple que ça. Vous avez droit à des circonstances atténuantes ....
      Courage.


  • Jean Keim Jean Keim 16 mars 2017 08:48

    Si l’école ne donne pas l’envie d’apprendre et si surtout elle n’apprend pas à apprendre, alors à quoi sert-elle ?

    C’est sa mission mais l’élan normalement est donné bien en amont...

    Hier j’ai longé la clôture d’un terrain de sport au moment où des jeunes en sortaient, certains ont emprunté le portail prévu à cet effet, quand d’autres sont passés, parfois sans ménagement, par une partie défoncée de la clôture, quel jugement peut-on se risquer à faire ? ..., aucun !
    Parmi le premier groupe il y a probablement des jeunes déjà bien dans le moule et d’autres respectueux du bien public ; dans le deuxième groupe il y a peut-être des rebelles et d’autres qui sont des vandales invétérés, tout ceci dans une gradation subtile.
    L’école devrait protéger, favoriser ceux qui ont le désir d’apprendre, mais sans pour autant rejeter les autres, comment réaliser cette mission impossible ? Sûrement pas en tirant le tout vers le bas, vers une moyenne passablement acceptable, l’école n’œuvre pas dans ce sens, cette école n’existe pas ou très peu, en fait elle reste à inventer, même si elle existe à quelques rares exemplaires, car une telle école doit sans cesse se réinventer et non pas seulement se plier à des programmes qui ne peuvent que se scléroser.


  • howahkan 16 mars 2017 09:20

    Salut personnellement , si je le souhaite j’ai mon dealer le plus légal pas loin, chez Mr Lidl qui est quasiment partout sur la planète aujourd’hui ....il a pignon sur rue...

    cela ne gène personne .....et même mieux plus c’est cher plus t’es un mec bien qui en a...


    • rosemar rosemar 16 mars 2017 21:17

      @howahkan

      C’est vrai qu’on nous vend toutes sortes de drogues, mais le cannabis est aussi une drogue : on ne peut le nier...

    • Yanleroc Yanleroc 16 mars 2017 23:08

      @rosemar


      Les adultes peuvent bien faire ce qu’ils veulent, le problème se pose sur l’émulation et le prosélytisme auprès des - de 25 ans. D’ un autre côté le cannabis thérapeutique ne doit pas être négligé.

      Mais la fumette (et même la clope) n’ont rien à faire à l’école.
      j’ajouterai sans vouloir faire de provocation : « les enfants non plus ! » (pas dans cette école là en tout cas, malgré la bonne volonté des professeurs ). 


    • foufouille foufouille 17 mars 2017 10:11

      @rosemar
      pour toi, les jeux vidéos donnent l’épilepsie.
      une prof de français a la science infuse et son diplôme de science à la naissance ........


    • rosemar rosemar 17 mars 2017 21:23

      @Yanleroc

      Merci pour les liens : le cannabis a des vertus thérapeutiques, mais il peut avoir aussi des effets délétères, quand il devient une addiction....
      La vidéo avec Dupontel est tout de même caricaturale : le but de l’éducation est de former l’esprit critique par l’étude et l’analyse de textes variés en français, notamment....
      Mais il est vrai que l’on a tendance à appauvrir les programmes.

    • Jean-Marc B 18 mars 2017 08:41

      @rosemar
      Bonjour rosemar. Oui, l’éducation permet de développer l’esprit critique. Un élève de l’âge de la fin du collège, après l’exercice de l’analyse critique des textes littéraires ou autres, devrait savoir qu’un reportage, qu’un discours qu’une chronique, qu’une interview , qu’un micro trottoir diffusés à la télé ou à la radio sont presque toujours de parti pris. Il ne devrait pas être un ’gobeur’. Et puis, s’il y a de la noirceur dans la vision du monde qui nous est donnée à voir et à entendre dans les médias, il y a aussi des lueurs de « beauté et de grandeur ». Exemple, on peut nous montrer les effets dévastateurs de l’agriculture intensive avec l’usage démesuré des pesticides, il y a aussi, parfois, des reportages qui montrent des agriculteurs qui pratiquent une agriculture biologique, saine, respectueuse de l’environnement et des consommateurs. Il y a des courageux qui ne choisissent pas toujours la facilité et ne sont pas des moutons de Panurge.
      L’école devrait être donc une école du courage. Et de la solidarité.
      C’est vrai que je me suis souvent demandé comment certains élèves trouvaient des ressources suffisantes pour ne pas sombrer dans la dépression après tous les échecs et les difficultés qu’ils rencontraient. Car certains cumulent terriblement les handicaps dans leur jeunesse. Comment voulez-vous qu’un élève soit réceptif à une leçon de grammaire ou de géométrie quand dans la soirée précédente , il a vu son père tabasser sa mère ?
      Dupontel dénonce les effets néfastes de la compétition dès l’école. Il a raison. il y a une option, celle que j’ai choisie : la coopération qui change sûrement bien les choses et remet en question certains enseignants. La coopération vient en fin de compte à porter attention aide et partage dans la classe. Au bout du bout , on s’aperçoit que personne n’est ou ne sera épargné . Le sombre destin est notre lot commun. Et l’on a intérêt à développer les capacités de solidarité , de convivialité. L’OCCE (l’Office Central de la Coopération à l’Ecole) qui puise ses racines dans les pédagogies actives , telles que celles de Freinet m’a aidé à y voir un peu plus clair.
      L’école n’est-elle pas potentiellement, une école de la vie , qui nous aide à réfléchir à ce qu’est le monde et à ce que nous sommes dans le monde ?

      Nous aussi les enseignants, nous ne devons pas être des « gobeurs ». Par exemple, on nous invite à dispenser une certaine histoire de l’art, brossée à grands traits périodiques : renaissance, baroque, classicisme, romantisme . Derrière toutes ces œuvres que l’on doit apprendre à trouver belles, n’y a-t-il pas les marques insidieuses des classes dominantes ? Les puissants se sont servis de l’art et des religions pour assurer leur pouvoir. Les Médicis qui se faisaient représenter dans les scènes religieuses peintes sur les tableaux des églises ne cherchaient-ils pas avant tout à impressionner le peuple ? Et les expressions artistiques d’une époque ne conviennent pas aux nouveaux tenants du pouvoir. Alors, ils détruisent souvent ...Aujourd’hui, l’art est avant une question de profit. Ne parle-t-on pas de « marché de l’art ». Nous sommes dans une économie de marché dérégulée.
      L’art correspond complètement à une sociologie et à un jeu de pouvoirs.
      Avouons que les instructions officielles de l’Education Nationale ne jouent pas du tout sur ce tableau-là. Et que nous pouvons passer à côté de quelque chose d’essentiel, si nous ne restons pas lucides. Bon courage, Rosemar.


    • rosemar rosemar 18 mars 2017 17:54

      @Jean-Marc B

      « L’art est avant tout une question de profit... » 
      Je pense que notre société est fondée, hélas, sur le profit.
      Et la drogue fait partie aussi de cet immense marché... quoi qu’en disent certains...

      Merci pour toutes ces réflexions sur l’école : une école qui souffre de bien des maux et les enseignants doivent affronter des difficultés, des insultes.

      Bonne journée et merci.

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