lundi 28 avril 2014 - par Claude Courty

Réduire la pauvreté par la démographie

Le combat contre la surpopulation et pour la dénatalité est aussi la lutte pour les pauvres et contre la pauvreté.

La réduction du taux de natalité des pauvres, et son alignement sur celui des riches, est en effet la condition nécessaire et suffisante d'une victoire sur la pauvreté.

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Mais encore faut-il rappeler que victoire sur la pauvreté ne signifie pas éradication de celle-ci, pour la simple raison qu'elle est relative. Il n'est pas inutile de le souligner à l'intention de ceux qui confondent pauvres et pauvreté : richesse et pauvreté existent l'une par l'autre, comme le bien existe par le mal et le mal par le bien, comme le jour existe par la nuit et la nuit par le jour. Et cette réciprocité s'affirme dans une société hiérarchisée. À supposer que les niveaux de dépendance résultant de niveaux de richesse et de pouvoir soient supprimés – par des moyens restant à découvrir –, la nature continuera à imposer aux individus une altérité génératrice d'autres types de hiérarchie, jusques et y compris dans le cas où la pyramide sociale parviendrait à atteindre un degré de tassement comparable à celui régnant dans une ruche ou une fourmilière ... où, là encore, règne une inégalité structurelle née du sacrifice à une reine, en échange de la multiplication par elle des membres de la société qui œuvreront, par leur activité, à son enrichissement et à la continuité de l'espèce.

Ceci dit, la victoire sur la pauvreté telle que seule la rend possible la dénatalité, sera d'autant plus affirmée et durable, que toutes les catégories sociales qui composent la pyramide sociale sauront ajuster leur taux de natalité commun au maintien d'une population mondiale compatible avec les ressources de la planète et la meilleure harmonie possible entre ses occupants. Pour une population optimale estimée à 2 ou 3 milliards d'êtres humains, un taux légèrement supérieur à 2 est donné comme un optimum. Or les pauvres ont comme les autres le pouvoir d'observer un tel taux, évitant ainsi de proliférer comme ils le font ; sauf à vouloir absolument perpétuer le service qu'ils rendent à plus riches qu'eux, du seul fait de leur nombre. Car c'est ce nombre qui a fait de tous temps des plus pauvres des êtres humains le réservoir de main d'œuvre et de consommateurs de ceux qu'ils servent.

Mais qui servent-ils ? Tous ceux dont ils sont le fonds de commerce idéologique ou économique. Mais que ceux-ci se rassurent, les pauvres ne disparaîtront pas. Dans son abomination, notre pyramide sociale leur a toujours réservé et leur réservera toujours sa base, par définition plus vaste que son sommet. Au train où vont les choses, par simple effet de proportion, parmi les 250 000 habitants supplémentaires que compte chaque jour la planète, 150 000 sont des pauvres de tous niveaux, parmi lesquels 50 000 sont des pauvres profonds.

Comme les chômeurs doivent être conscients qu'il existe des profiteurs de leur situation, que sont les multiples institutions qui veillent sur eux, les pauvres doivent réaliser que les riches n'ont pas l'exclusivité de leur exploitation. Ils sont aussi la raison d'être de prospères organisations qui trouvent en eux l'occasion d'exprimer leur compassion, d'exercer leur idéologie, et pour le moins de soigner à bon compte leur conscience.

La pauvreté, comme le chômage, est un mal qui doit se combattre et ne peut se vaincre que de l'intérieur. Sans pour autant nier l'utilité de l'aide pouvant leur être apportée par des étrangers à leur sort, c'est aux pauvres à prendre leur destin en main et pour cela, à prendre en premier lieu conscience de leur propre responsabilité dans l'expansion du mal dont est frappée la catégorie sociale à laquelle ils ont le malheur d'appartenir : sa propre prolifération.

Y-a-t-il paradoxe plus étrange que de se plaindre de la pauvreté en faisant par ailleurs valoir le nombre de pauvres comme une force déterminante dans la conquête de plus de justice sociale ? Par ailleurs, il est possible d'être pauvre et heureux, et il existe même des pauvres n'ayant nulle envie de devenir riches. Et ce n'est pas la moindre des difficultés, car où des pauvres dans ce cas trouveraient-ils des raisons de vouloir éviter à leur descendance de sort qui est le leur ?

Lutter contre la pauvreté c'est se battre pour les pauvres et non contre eux. De ce fait, c'est aussi lutter pour la richesse, même si le partage de cette dernière pose d'autres problèmes et si, en tout état de cause, la part de chacun est d'autant plus réduite que ceux qui y prétendent sont plus nombreux. Sans compter son coût pour la planète.

Ce qui précède revient à concevoir que démographie et pauvreté sont tellement liées, qu'une variation de la population en nombre a des effets directs sur sa répartition en pauvres et riches. Que nuls ne s'en inquiètent, la catégorie sociale à laquelle ils appartiennent ne peut se réduire sans que les autres se réduisent dans la même proportion.

De même pour toutes les bonnes âmes soucieuses du bonheur et du respect des pauvres, au point de se révolter à la seule idée d'en réduire le nombre, et qui s'obstinent à vouloir la mort des riches pour en tirer une amélioration du sort des pauvres. Ils doivent prendre conscience qu'en en restant à la lutte des classes – demandant plutôt un renforcement de celle des pauvres, donc une augmentation de leur nombre et de la pauvreté – ils ne font qu'exacerber le sentiment de frustration des plus défavorisés d'entre nous, en ignorant l'origine profonde de ces inégalités que ceux qui en sont victimes considèrent comme autant d'injustices, de même que le remède qui doit efficacement et durablement y être appliqué.

Naître moins nombreux ou mourir plus jeunes, tel est le choix qui seul permettra à l'espèce de prolonger son existence dans les limites de ce qu'autorisera, en tout état de cause et inexorablement, une planète maltraitée. Mais c'est aussi et peut être surtout, la garantie d'un retour au seul degré d'équilibre social qui soit permis à l'homme.



83 réactions


  • jako jako 28 avril 2014 12:19

    Oui mais de toutes façons c’est juste reculer l’échéance, ce qu’il faut combattre ( autant que l’on peut) c’est le consumérisme et le catastrophique partage des richesses et le destruction du bien commun au profit du financier, c’est cela qu’il faut combattre en premier lieu.


    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 12:28

      Un seul moyen efficace : être post-monétaire. (les autres, ça fait 100 ans qu’ils essayent et 100 ans qu’ils échouent).


    • Le Yeti Le Yeti 28 avril 2014 12:43

      Comme pour toute les grandes questions, soit nous gérons le post-monétarisme, soit il se gèrera de lui même !
      Ce n’est qu’une question de temps ; reste à savoir combien.

      Dans la nature, rien d’inutile ne subsiste ...


    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 13:54

      <<<Comme pour toute les grandes questions, soit nous gérons le post-monétarisme, soit il se gèrera de lui même ! Ce n’est qu’une question de temps ; reste à savoir combien.<<<<
      .
      ça veut dire quoi ?
      « Gérer » ... C’est à dire ?
      Soit on intervient, soit on n’intervient pas. Comme pour tout élément dans l’univers ?


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 16:33
      @ jako (---.---.252.4) 28 avril 12:19
      Effectivement, tout à une fin, mais ça fait plusieurs milliers d’années que ça dure et sauf catastrophe – au demeurant fort possible au train où vont les choses – ça peut durer encore longtemps et en tout cas assez pour intéresser notre descendance, ce qui nous fait un devoir de nous en préoccuper.
      Quant à savoir par où commencer, création et inégalités de richesses ainsi que partage de celles-ci sont des problèmes bien différenciés que l’homme s’efforce de combattre avec tellement peu d’efficacité depuis si longtemps, qu’il est permis de se demander s’il n’y aurait pas moyen de s’y prendre autrement, avec notamment moins de confusion.
      En effet, en 2 000 ans, la société à créé 1,5 milliard de pauvres profonds, alors qu’elle ne comptait que 250 millions d’individus de toutes conditions au départ (An 1 de notre ère). Et la démographie n’y est pas pour rien.

      @ Marc Chinal & Le Yeti
      Le post monétarisme est une de ces vieilles lunes dont la poursuite demanderait des délais dont nous ne disposons pas – à supposer qu’il ne s’agisse pas d’une utopie de plus à ranger au rayon des accessoires.

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 17:51

      @ Claudec
      .
      <<<<Le post monétarisme est une de ces vieilles lunes dont la poursuite demanderait des délais dont nous ne disposons pas<<<<<

      .
      Pas vraiment une vieille lune (ni un nouveau soleil), nous arrivons en bout de course du système de la monnaie, il est temps de passer à autre chose.
      Et pour ce qui est des délais, rappelez-nous depuis combien de temps existent les malthusianistes dont vous faite partie ? Et pour quel résultat ?
      D’autre part, croire que ce système économique est éternel... peut-être est-ce là « l’impossible. »
      PS/ le mot « utopie » ne veut pas dire « impossible » mais « sans terrain ».


    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 18:36

      @ Démosthène
      .
      <<<Le problème n’est pas la monnaie.<<<<
      .
      Le marteau est fait pour clouer, la roue est faite pour tourner, la monnaie est faite pour exclure.
      .
      <<<<Le problème est l’absence de contrôle de la ’ valeur ’ des monnaies.<<<<
      .
      Rassurez-vous, tout est sous contrôle : la rareté de la monnaie qu’elle soit liée à l’étalon Or ou au marché, reste toujours une valeur, c’est à dire un élément de troc ayant une valeur. (échanger contre des feuilles d’arbre, vous verrez, y’en a qui ont essayés, ils ont eu des problèmes...)
      .
      <<<<mais imaginer se passer d’un moyen d’échanger des biens divers et variés sans équivalence commune à toutes et tous n’est pas viable.<<<<
      .
      Décolonisez votre imaginaire. Un système post-monétaire n’a jamais existé parce que même les esclaves ont peur de quitter leur chaîne.
      .
      <<<Le second problème, et non des moindres, va être de rendre impossible tout spéculation.<<<
      .
      Vous voulez spéculer dans une société d’abondance ? (où on ne fera plus exprès de restreindre parce qu’il faut un prix rentable ?)
      Amusant...
      .
      <<<imaginez une valeur-étalon qui dévaloriserait immanquablement tout amas de richesses tout en garantissant un revenu équitable à chaque travailleur.<<<
      .
      Imaginer une valeur qui n’ait pas de valeur... Voilà un postulat intéressant... Mais encore ?
      Et si vous voulez parler d’un revenu universel, la question est déjà réglée : pas viable. (voir surtout la fin du débat, lorsqu’on comprend qu’il manque 100 milliards par an).
      .


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 19:16
      @ Marc Chinal (---.---.158.49) 28 avril 17:51
      Hors sujet, mais tout de même.
      Si ce que vous appelez « le système économique » n’est pas éternel, il promet en tout cas de vivre autant que l’homme. L’échange est à la base de la vie en société et même de la vie tout court. Comme l’écrivait jean Fourastié je crois, « l’homme commence par échanger avec son environnement naturel, ne serait-ce que l’oxygène qui lui est indispensable ». Et il a toujours échangé avec son prochain, ce qui ramène d’ailleurs à ses dimensions fondamentales ce que nous appelons l’économie. Il s’agit pour l’un des protagonistes de tout échange d’obtenir le maximum de ce qu’il convoite, pendant que l’autre s’applique à le payer un minimum. La monnaie – agent facilitateur pour l’un autant que pour l’autre – étant destinée à combler la différence de valeurs sur laquelle ils se sont mis d’accord.
      Et quand vous aurez passé à autre chose ? Etes-vous assez naïf pour croire que l’homme changera pour autant ? La monnaie est nullement en cause. Ce qui l’est, c’est l’usage qu’en font ceux qui l’utilisent, avec leur cupidité ou simplement l’envie d’améliorer leur sort.

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 19:32

      <<<<Et quand vous aurez passé à autre chose ? Etes-vous assez naïf pour croire que l’homme changera pour autant ?<<<<
      .
      Changer l’homme ? Cad ? Un peu moins con ? Une société où l’éducation « coûte cher » n’a aucun avenir. Une société de l’accès, elle, a un avenir.
      .
      <<<<La monnaie – agent facilitateur pour l’un autant que pour l’autre<<<
      .
      Oui, agent facilitateur quand vous en avez, mais comme la monnaie doit être suffisamment rare pour avoir de la valeur, en fait, utiliser de la monnaie fait qu’on ne peut pas faire les choses car les budgets sont toujours insuffisants !
      Monnaie = arnaque de primitifs.
      .
      <<<<La monnaie est nullement en cause.<<<<<
      .
      Dans la société actuelle, tout est monnaie, tout est transcriptible en monnaie. Dire que cet outil n’a pas d’impact, c’est... Fascinant.
      .
      <<<< Ce qui l’est, c’est l’usage qu’en font ceux qui l’utilisent, avec leur cupidité ou simplement l’envie d’améliorer leur sort.<<<<
      .
      Monnaie = survie. Monnaie = outil volontairement et obligatoirement rare.
      Utiliser de la monnaie = survie non assurée pour tous.
      La cupidité n’a rien avoir avec ça.
      .
      « l’homme commence par échanger avec son environnement naturel, ne serait-ce que l’oxygène qui lui est indispensable »
      .
      La nature n’échange rien. Elle donne, elle prend.
      Vous confondez « relation cause à effet » avec « échanges ».
      Pas étonnant que vous soyez totalement à coté du sujet : la misère.
      .
      Et pour revenir au classique : « la monnaie n’est qu’un outil »
      Rappel : le marteau cloue, la roue tourne, la monnaie exclut.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 20:02
      @ Démosthène (---.---.135.251) 28 avril 18:19

      Nous nous éloignons par trop du sujet de l’article.

  • Nicolas_M bibou1324 28 avril 2014 12:21

    Réduire la pauvreté est inutile. C’est réduire la misère, qui est important. Ces 2 notions n’ont rien à voir. Typiquement, la pauvreté étant indexée sur les revenus, un Steeve Job en herbe, ne se payant qu’un euro de salaire mensuel, mais voyageant en jet privé et en touchant des millions de rentes et actions, est considéré dans la tranche des « pauvres extrêmes ».

    D’autre part, si vous regardez la distribution des richesses dans le monde, on s’aperçoit que le problème est la répartition, et non le nombre de personnes entre lesquelles les ressources sont réparties.

    Réduire la population est à mon avis nécessaire, pour des objectifs écologiques, sociaux. Économiquement parlant, avec les ressources d’aujourd’hui, la réduction de population ne me semble pas une priorité.

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 12:31

      Sans oublier que si on regarde bien les comptes des pays « pauvres », c’est souvent des pays pillés par ceux qui disent « réduisez vos populations » (surement par peur d’un trop grand nombre de soldats en cas de conflits).


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 16:51
      @ bibou1324 (---.---.184.126) 28 avril 12:21

      - Quelle est votre défintion 1°) de la pauvreté, 2°) de de la misère ? A vous lire, merci.
      - « Réduire la pauvreté est inutile » écrivez-vous. Avez-vous pris l’avis des pauvres ? A moins que les définitions dont il est question ci-dessus vous en dispensent.
      - Bien que la réduction de la population ne vous semble pas une priorité, c’en est une, absolue, attestée par des chiffres incontestables.

      @ Marc Chinal
      Il ne s’agit pas de dire aux pauvres réduisez votre nombre, mais de le dire à toutes les catégories sociales. La réduction du nombre de pauvres étant une conséquence de la réduction de la population globale.
      Vous avez manifestement mal lu mon article. Et si le sujet vous intéresse vraiment, je vous invite à l’approfondir en visitant :

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 17:45

      @ Claudec
      .
      <<<<Il ne s’agit pas de dire aux pauvres réduisez votre nombre, mais de le dire à toutes les catégories sociales.<<<<<
      .
      Soit, le problème est global et non social. Mais concrètement, est-ce que vous prônez de réduire un nombre déjà petit ou un nombre élevé ?
      On ne peut pas réduire encore plus « rien ». Donc inutile de se leurrer, vous vous adressez aux familles nombreuses qui se trouvent surtout dans les pays pauvres.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 18:54
      @ Marc Chinal (---.---.158.49) 28 avril 17:45
      Permettez-moi de vous renvoyer à mon article, que nous n’avez apparemment pas lu avec attention. J’y écris précisément : « La réduction du taux de natalité des pauvres, et son alignement sur celui des riches, est en effet la condition nécessaire et suffisante d’une victoire sur la pauvreté. », ce qui répond je crois à votre question.
      Pour mémoire, le taux préconisé est de l’ordre de 2, au lieu de 4, 5 , 6 et davantage.
      Et pour plus de précisions, je vous invite cordialement à visiter mon site 

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 19:35

      <<<<"« La réduction du taux de natalité des pauvres, et son alignement sur celui des riches, est en effet la condition nécessaire et suffisante d’une victoire sur la pauvreté. »« <<<<
      .
      oui oui, donc ce sont bien les pauvres qui doivent agir et non »tout le monde".
      Merci d’avoir ainsi confirmé votre analyse hypocrite.


  • Le Yeti Le Yeti 28 avril 2014 12:38

    Commençons par une petite mise au point ...
    L’article parle de pauvres ou de pauvreté FINANCIÈRE, matérielle.
    Pour moi, non seulement cela ne définit pas la valeur d’un individu mais c’est surtout un faux critère. Respect, altruisme, honnêteté, empathie, etc. C’est surtout la richesse humaine qui compte.
    Pour preuve, les pauvres sur le plan financiers sont globalement bien plus honnêtes et sincèrement généreux que les friqués. Je ne compte plus les fois ou on m’a dit que les mauvais payeurs étaient précisément les gens les plus aisés.

    Ensuite il me parait impossible de discourir sur un thème sans en analyser l’origine ainsi que le but.
    Pauvreté ou inégalité immonde par la spoliation ? Gagner confortablement sa vie, ok mais devoir embaucher quelqu’un pour compter ses millions par dizaine ...

    Quelque soit le train de vie, les BESOINS d’un estomac restent les même ; pauvre ou riche, une bouche de plus reste toujours une bouche à nourrir.

    Enfin, le soi-disant pouvoir de l’Homme relève essentiellement de l’orgueil ; une illusion de pouvoir. Seul l’Ordre des choses a réellement du pouvoir. Même si la vie est un perpétuel cycle de changements et donc de destructions et de constructions, le vrai pouvoir réside dans la création et non dans la destruction (dont le pillage).
    Or, l’ordre des choses, la grande et inextricable chaîne des nécessaires relations de causes à effets est en train de se ré-équilibrer drastiquement. Cuba n’a jamais été un fleuron de la réussite capitaliste. Pourtant regardez comment ils ont surmonté leur crise pétrolière (Embargo). Je doute qu’un pays « riche » comme les States (entre autres !) s’en sorte aussi bien et en particulier ses locataires de Wall Street !

    Perso je préfère sans la moindre hésitation serrer la main d’un pouilleux car je sais qu’au pire il me suffira d’un peu de savon pour être propre plutôt que d’avoir à recompter mes doigts après avoir serrez la main (sous la torture) à un grand ponte de monrde et d’être ainsi souillé à jamais.

    La surpopulation est un problème majeur et plus que critique et le fait est que face au Démon Argent les plus pauvres y sont énormément plus exposé. Mais il est fallacieux d’amalgamer les deux.

    Je ne sais plus dans quel bouquin (mais je me souvient qu’il était plutôt intéressant ...) il est dit : « Les derniers seront les premiers » ...
     smiley


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 17:38
      @ Le Yeti (---.---.252.186) 28 avril 12:38 & (---.---.252.186) 28 avril 12:48
      - Vous avez raison d’effectuer ce rappel, bien que tout ait désormais tendance à se rapporter aux richesses matérielles et que le souci du plus grand nombre, en matière d’inégalités et de partage se rapporte à l’argent. Vous me l’accorderez d’autant plus aisément que votre réaction n’évoque pas autre chose que la richesse matérielle. Nous pouvons donc parler de pyramide des richesses (matérielles et autres) plutôt que de pyramide sociale.
      - Méfiez-vous de ce « on » qui vous a dit que les mauvais payeurs étaient précisément les gens les plus aisés ; « on » est un con dit l’adage. Je préfère m’en remettre à mon expérience (fort longue et diversifiée) pour témoigner que riches et pauvres sont à égalité quand il s’agit de la manière de considérer leur bourse. Mais comme pour la suite de votre premier commentaire, il s’agit de points qui nous éloignent du sujet de l’article. Aussi je me contenterai de noter votre approbation quant au caractère majeur du problème de la surpopulation et de la mesure (désastreuse) dans laquelle les plus pauvres y sont exposés. sur les 250 000 êtres humains qui viennent chaque jour s’ajouter à la population mondiale, près de 150 000 sont nés de pauvres et vont donc s’ajouter à ceux qui peuplent déjà la base de la pyramide des richesses matérielles. Et parmi eux, 50 000 sont des pauvres profonds.
      - A propos de syllogisme, je crois que vous êtes dans la plus grande confusion. Le rapport entre la poule et l’œuf interroge (savoir qui des deux est apparu le premier), alors que la relativité entre pauvreté et richesse, comme entre bien et mal ou jour et nuit, constitue un constat, même s’il est d’ordre dialectique.

    • Le Yeti Le Yeti 29 avril 2014 10:01

      Oui, « on est un con » ; là il s’agissait d’un raccourci sémantique désignant une foultitude de personnes avec qui j’avais pu faire suffisamment connaissance pour que nous discutions sincèrement. Pas juste des bruits qui bruits qui court.

      C’est vrai que ce n’était pas explicite.


  • Le Yeti Le Yeti 28 avril 2014 12:48

    "à l’intention de ceux qui confondent pauvres et pauvreté : richesse et pauvreté existent l’une par l’autre, comme le bien existe par le mal et le mal par le bien, comme le jour existe par la nuit et la nuit par le jour."

    Oupss ! Dérapage syllogistique : il en est de la pauvreté et des pauvres comme de l’œuf et de la poule et non du jour et de la nuit (cercle vicieux et non antagonisme !).

    De fait, tout ce qui repose sur ce postulat erroné tombe à l’eau.


  • Robert GIL ROBERT GIL 28 avril 2014 12:54

    et par une meilleure répartition des richesses ?


    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 13:57

      Dans un système monétiste ?
      Arf ! Même dans tous les pays communistes-monétistes ça n’a jamais existé. Il y a toujours eu des « privilégiés ».


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 18:01
      @ ROBERT GIL (---.---.176.196) 28 avril 12:54
      Outre une maîtrise de la démographie, la dénatalité, telle qu’elle résuterait d’un taux de natalité identique pour toutes les classes sociales, aurait pour effet de limiter le nombre de pauvres à leur proportion « historique », en attendant une meilleure répartition des richesses, qui est une toute autre affaire.
      Et en tout état de cause, l’urgence est l’arrêt d’une prolifération qui condamne l’espèce, toutes classes sociales confondues.

    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 18:03
      @ Marc Chinal (---.---.158.49) 28 avril 13:57

      Monétiste ou autre, il y a fort à parier que les hommes trouveront toujours un moyen de se différencier en termes de richesses, comme ils le sont par leurs talents, leur esprit d’entreprise, leur courage ou leur paresse, leur goût du risque, le désintéressement des uns opposé à l’avidité des autres, etc.

    • Marc Chinal Marc Chinal 28 avril 2014 18:18

      @ Claudec
      .
      Et alors ?
      Le problème n’est pas de se différencier. L’individu a le droit d’exister. Le problème est « avoir accès » ainsi que « l’accumulation pour palier à un problème psychologique », deux problèmes qui ne peuvent être résolus dans un système monétiste qui a tout intérêt à restreindre l’accès et à avoir plein de malades qui consomment sans réel besoin.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 19:59
      @ Marc Chinal (---.---.158.49) 28 avril 18:18

      Parce que vous pensez que la disparition de la monnaie mettrait faim à la boulimie des uns, à la cupidité des autres, ou simplement au désir d’améliorer ses conditions de vie ? Il faudrait alors supprimer, davantage que la monnaie, les biens qu’elle sert à se procurer, dont vous jugeriez alors de l’utilité ou non.

  • scylax 28 avril 2014 12:59

    Vu les limites objectives des ressources naturelles sur cette planète de merde, il n’y a que deux solutions :

    - soit on continue à se multiplier comme des lapins, et on va s’appauvrir
    - soit on stabilise, ou même on diminue, la démographie mondiale et on pourra maintenir un minimum de niveau de vie acceptable.
    Evidemment, cette réalité gêne beaucoup un certain nombre de pays ou de religions qui sont majoritaires à l’Onu.

    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 18:13
      @ scylax (---.---.143.82) 28 avril 12:59

      L’empreinte écologique d’une population de 2 ou 3 milliards d’êtres humains serait évidemment moindre que celle de 7 milliards.
      Comment des êtres se prétendant sensés peuvent-ils ne pas en convenir ? Et d’autres concevoir que notre planète ne soit pas un domaine limité, aux ressources limitées elles aussi ?
      Ce qui n’exclut d’ailleurs pas que ces ressources (connues et restant à découvrir) puissent être encore suffisantes pour offrir, pour longtemps encore, un niveau de vie satisfaisant à une population ajustée.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 20:17
      @ OMAR (---.---.60.176) 28 avril 19:02

      « ... quand vous dites qu’on continue à se multiplier, c’est faux, car l’apogée de la courbe démographique a été déjà atteinte et celle-ci est actuellement à la baisse. »
      Nous n’avons pas les même sources. Je me réfère à l’ONU et à l’INED, entre autres.

    • scylax 28 avril 2014 22:20

      Désolé. Quand une courbe d’augmentation baisse, ça signifie que l’augmentation est moins rapide. C’est comme notre courbe de chômage.


    • scylax 28 avril 2014 22:23

      S’il y a inégalité de consommation, c’est qu’il y a inégalité de production. 

      Demandez vous par exemple pourquoi il n’y a pratiquement pas de classe ouvrière dans les pays sous-développés ? 

  • stetienne stetienne 28 avril 2014 13:21

    un des pays ou il y a le moins de pauvre et ce depuis longtemps c est la suisse
    inspirons nous du modele suisse
    1/pays a taille humaine a opposer aux pays gigantesque ou regne corruption et pauvrete et exploitation genre usa,bresil,chine,...........
    2/vrai democratie par referemdum
    3/pays homogene sans immigration invasive et multiculturelle qui sombre obligatoirement dans la violence

    bref occupons nous de nous et laissons ces pays faire leur revolution et protegeons nous des pays a influence negative comme les usa la chine le bresil


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 18:18
      @ stetienne (---.---.130.251) 28 avril 13 :

      La Suisse a elle aussi sa pyramide sociale, avec ses pauvres et ses riches, et des écarts de richesses autrement plus grands que dans bien des pays développés.
      Mais le problème n’est pas Suisse, il est mondial. Si tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale. Chaque jour, 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète pour aggraver son pillage et ses conséquences.

    • julius 1ER 19 juillet 2014 15:48
      @stetienne
      votre image de la Suisse est celle que vous voulez faire passer à la manière d’un Spartacus
      mais elle n’est pas conforme à la réalité, d’ailleurs vous vous gardez bien de communiquer les vrais chiffres des richesses et la façon dont elles sont réparties, la Suisse comme la plupart des pays occidentaux est devenu un pays très inégalitaire............

      selon les derniers chiffres de Caritas, le nombre de pauvres en Suisse est de 1 million cad ne disposant pas du minimum pour vivre décemment et en constante précarité......
      revenus insuffisants, charges trop élevées, emplois précaires et mal rémunérés difficultés d’accès à la formation etc.... le ratio n’est pas bon surtout pour la Suisse considéré comme l’un des pays les plus riches du monde(en revenu par habitant) encore une fois les richesses sont très mal réparties et ces pauvres finissent par créer un sous-prolétariat qui va engendrer une pauvreté structurelle.
       

  • soi même 28 avril 2014 13:35

    Où est la véritable question ?
    Surpopulation, pauvreté, où égoïsme exacerbé ?


  • soi même 28 avril 2014 13:37
    Réduire la pauvreté par la démographie et le meilleur moyen de fabriquer des nouveaux pauvres !

  • jaja jaja 28 avril 2014 14:04

    « Ce qui précède revient à concevoir que démographie et pauvreté sont tellement liées, qu’une variation de la population en nombre a des effets directs sur sa répartition en pauvres et riches. »

    Bon l’alternative à la lutte des classes et à la répartition différente des richesses c’est, selon l’auteur, le maintien de cette société capitaliste inégalitaire tout en culpabilisant les pauvres de faire beaucoup trop d’enfants est d’une rare stupidité..

    Avez-vous pensé, Monsieur l’auteur, à qui devra, dans les sociétés où les droits sociaux sont inexistants (là où l’on fait beaucoup d’enfants) nourrir les vieux sans enfants et sans retraite ? Dans certains pays très pauvres la seule richesses ce sont ses enfants....Une assurance contre la mort....

    Dès que la pauvreté absolue diminue, le nombre d’enfants aussi... Donc le partage des richesses, outre sa valeur éthique, est encore le meilleur moyen de parvenir à une démographie harmonieuse !


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 06:17
      @ jaja (---.---.219.129) 28 avril 14:04

      Libre à vous – hélas – d’ignorer les échecs retentissants de la lutte de classes, partout où elle a été menée, et de n’avoir pas la liberté d’esprit qui vous permettrait d’imaginer qu’il puisse y avoir d’autres moyens d’agir pour réduire la pauvreté. Sachant que si le nombre de pauvres est une des données du problème, le partage des richesses en est une autre.

  • non667 28 avril 2014 14:45

     l’élite du N.O.M. ne sont pas des incapables ils manoeuvrent pour régler les pb dans le sens de leur inérets en non dans celui des peuples !

    il y a surpopulation SI SI  mais l’élite mondialo-capitaliste veut résoudre le problème dans son seul intérêt et à l’insu /contre la populace .

    observation : ils savent qu’au contraire du pharaon qui avait besoin de millions d’esclaves pour assurer sa magnificence eux n’ont besoin que de quelques esclaves (bien bêtes pour éviter les révolutions ) et des millions de robots informatisés qu’ils possèdent déjà

    voila une réaction que j’ai du poster une dizaine de fois sur A V :( les chiffres sortis à la louche de ma tête ne sont pas si éloignés des vôtres )

    ils savent (l’élite )depuis longtemps que la terre ne peut nourrir de façon pérenne plus de 2 milliards d’habitants ! (les centaines de milliers d’années d’avant le progrès technique /médical le prouvent )
    le problème de cette élite ,de ce peuple élu est donc : comment supprimer 4,5 milliards d’habitants
    comment faire baisser la consommation /pollution des survivants afin de mieux leur en laisser(a l’élite ) et pour plus longtemps :
    en augmentant les prix pour la consommation .(ça vient )
    en mettant des taxes pour la pollution .(c’est parti :taxe carbone +...+... !)

    pour les 4,5
    avortement ,préservatifs , destruction de la famille , hédonisme ..... en route pour l’occident
    mais ça n’irait pas assez vite alors il faut ajouter d’autres solutions !

    vous dites :"L’économie mondiale va s’effondrer, puis ce sera l’affrontement global. Les bons ingrédients sont déjà présents : Dissémination des armes chimiques, bactériologiques et nucléaires"

    la bombe atomique ? impensable ça pêterait de tout les cotés , elle ne fait pas de détail , contamine trop longtemps le territoire , de plus le vent tourne et n’a que faire des frontières ! alors ?
    bombes à neutrons : pas assez ciblantes
    les armes chimiques, bactériologiques même problème

     euréka j’ai trouvé !
    et si on fabriquait un virus génétiquement modifié (genre sida + ) qui épargne seulement un type de population qui possède un génome particulier acquis (ogm ,« vaccins préventifs » ) ou inné (gène d’Abraham par exemple , les israëliens font des recherches dans ce sens ,vérifiez sur net )

    un comble :la recherche coute cher alors on peut la faire financer par des dons de la populace en organisant des génétons et en disant que c’est pour soigner des maladies héréditaires .

    MAINTENANT LA SOLUTION DU PEUPLE

    les pays développés régulent naturellement leur population pour assurer à leurs descendances le même confort de vie .

    si des populations de pays surpeuplés (par rapport à leur capacité de nourriture (+ eau ) viennent dans les pays développés cela réduit à néant l’effort de ceux-ci

    et a la longue on en arrive à une substitution de population !

    la logique naturelle voudrait que chaque population reste sur son sol et adapte son nombre a la capacité de nourriture de son sol CE QUE FAISAIT LA NATURE AVANT QUE LE PROGRES TECHNIQUE MÉDICAL ET IDEOLOGIQUE NE VIENNE SEMER LA M....

    ....

     


  • Jonas 28 avril 2014 16:12

    A l’auteur, 

    Votre thèse ne peut être valable que si le pays dont la démographie est galopante a des ressources naturelles importantes, une bonne éducation et surtout une bonne gouvernance pour répartir équitablement les dites richesses.

    Dans le cas contraire, la démographie est une source de gros problèmes et de conflits internes. 

    Quelques exemples :
    L’Egypte et le Bangladeshe sont des pays très pauvres avec une démographie importante, sans l’aide internationale ces pays ne pourront pas survivre. Au Bangladesh , il faut ajouter des catastrophes naturelles. 

    L’Algérie est un pays riche avec une démographie importante, mais une mauvaise gouvernance suivi de corruption. Comme l’Angola et le Nigeria. 

    Un brésilien grand spécialiste de la faim, Josué de Castro, dans un livre qui date écrivait que « La table du pauvre est vide , mais le lit de la misère est fécond ». Ce sont la pauvreté et la religion, il ne faut pas oublier cette dernière qui engendre la démographie. Plus un pays est riche,plus sa démographie diminue. Plus le pays est pauvre plus sa démographie est importante.
     


     

    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 23:07
      @ Jonas (---.---.150.133) 28 avril 16:12

      Le problème ne peu plus être ramené à un pays, ni même à une région ou à un continent. Il est global et mondial.

  • mortelune mortelune 28 avril 2014 16:56

    la pauvreté c’est quoi ?

    Je propose de voir ou revoir ce qu’en dit Michel Serre.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 23:13
      @ mortelune (---.---.244.57) 28 avril 16:56

      Devons-nous nous satisfaire de formules de ce genre, qui sont à mon avis de simples cris de désespoir, ou rechercher de nouvelles manières de traiter un problème s’aggravant avec le nombre ?

  • coinfinger 28 avril 2014 18:07

    Cette thése de la démographie cause de la misére est archi-fausse . Mais commode pour les rentiers fonciers . Au point de vue économique pour le comprendre il faut avoir compris la théorie de la valeur/travail , ce qui n’est le cas que d’une élite .
    Mais prenons celui qui est le fondateur de l’écologie politique , un cerveau hors du commun qui a fourni les meilleurs arguments pour çà : Georgescu-Roegen .
    Je ne peux pas démonter ses théses dans un si petit espace mais je vais pointer quelques élements de fond qui montre sa mauvaise foi et ses omissions ( volontaire , car il était trés intelligent ) .
     1) l’entropie n’est pas une loi , comme il le repéte à satiété , c’est un principe . La preuve en est que l’existence de la vie le dément et plus encore celui de la société .
     2) il n’existe pas 1 principe en thermodynamique mais 3 . Il passe vite sur le dernier parce que celui-ci bien compris démentirai l’inéluctable dégradation de la matiére .
     3) il passe complétement sous silence le fait qu’on ne connait pas dans un systéme
    qu’il soit clos ou ouvert , l’énergie interne .
    Ainsi la fusion nucléaire apporterait de l’énergie en abondance pour 100 millions d’années sans déchets radio-actifs .

    En plus il a étudié les probabilités avec Emile Borel à la Sorbonne , qui était déjà largement dépassé par Lebesgue et Kolmogorov , et est passé complétement ( çà se comprend) à coté de la physique quantique en s’obstinant à prendre la cosmologie donc Einstein comme réference , l’intérieur de la matiére , l’énergie interne , veut pas savoir !
    La baisse démographique s’effectue toute seule là où l’état ou des organisations religieuses n’interviennent pas ( dans un sens ou dans l’autre ) . Preuve le ralentissement actuel qui traverse , tous les peuples . L’Afrique est en retard parce nombre d’africains sont dans la brousse ou la foret , hors systéme .

    Enfin dernier phénoméne en date , qui indique empiriquement la fausseté de la thése Malthusienne : en 2005 , une trés forte augmentation des prix alimentaires s’est produite en Chine . A cause de ses potentielles repercutions aux USA , la Fed a augmenté ses tx ,
    ce qui a causé la crise des subprimes et par suite , tout le fourbis financier qui régne
    depuis . Pourquoi ces prix ont ils augmenté , à ce point , cette année là ? Parce que c’est l’année où la population active a commencer à regresser en Chine !

    Mais chut , silence radio , surtout ne pas indiquer , que c’est le contraire de Malthus qui est vrai . Il n’y a qu’Emmanuel Todd qui fait le rapport et encore avec beaucoup de circonspection , on connait son pouvoir prédictif .


  • coinfinger 28 avril 2014 18:22

    Qu’on ne se méprenne ps je ne suis pas pour autant contre ,mais pour une politique écologique et une diminution de la population mondiale mais pas sur des idées fausses ,
    car elles sont dangeureuses .( voir Bzrerinski .)


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 19:44
      @ coinfinger (---.---.143.210) 28 avril 18:07 & 18:22

      À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains, au début du second millénaire cette population compte 7 milliards d’habitants, dont près de 1,5 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est l’auteur, ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il y avait d’habitants de toutes conditions sur terre, à une époque qui peut être considérée comme le début de son entreprise de civilisation à l’échelle planétaire.
      Les objections ne manqueront pas, à commencer par le reproche de voir la bouteille en partie vide plutôt qu’en partie pleine et de faire ainsi preuve d’un pessimisme exagéré. Effectivement, alors que le nombre de pauvres a été multiplié par 6 – ce qui est un large minimum, supposant que tous les êtres humains vivant en l’an 1 aient été pauvres –, la population totale, toutes conditions confondues l’a été par 28. De quoi dédramatiser, en la relativisant, la multiplication du nombre de pauvres. Mais ce qui nous intéresse ici est la pauvreté et sa progression en nombre. Ce qui est important et prioritaire n’est pas de savoir si la civilisation a créé plus de riches que de pauvres mais quels ont été ses effets sur la pauvreté. Quand bien même il n’existerait qu’une poignée de miséreux sur terre, c’est leur sort qui nous intéresse ici et non celui des heureux élus qui ont le bonheur d’échapper à la pauvreté. Or la réponse est indiscutable, le nombre de pauvres profonds a augmenté d’au moins un milliard et quelques centaines de millions en vingt siècles.
      Quant à savoir si cette variation a connue des fluctuations ; quels en ont été les pics ou les baisses, il s’agit d’autres aspects de la question. Il suffit de réaliser qu’à un moment donné de l’histoire des hommes – en l’an 2000 – le nombre d’êtres humains atteints de misère profonde est inacceptable, même s’il est communément admis qu’il ne représente que 10 à 20% de la population totale de la planète, certains prétendant que la réalité est bien supérieure
      Et la population augmente de nos jours, quotidiennement, de 250 000 individus.
      Face à ce constat, s’il peut paraître sensé de croire que l’accroissement de la population est porteuse de progrès, il est aussi permis de penser qu’il peut avoir d’autres effets ? Il est grand temps d’ouvrir les yeux, d’en débattre sérieusement et surtout d’agir avec lucidité et pragmatisme ?
      La majeure partie de ces 250 000 êtres supplémentaires, qui viennent peupler la pyramide sociale, rejoignent en effet sa base, par simple effet de proportionnalité, et augmentent incessamment la population – sinon la proportion –, les pauvres ne donnant naissance qu’à des pauvres. S’il peut arriver que leur progéniture s’enrichissent leur vie durant, c’est une autre affaire.

      Pour approfondir la question, je vous invite cordialement à visiter, l’esprit libre, mon blog :

    • soi même 28 avril 2014 19:57

      @ Claudec, où vous tires ces chiffres statistiques, il serait plus honnête de reconnaître que vous porté crédit à une illusions !


    • coinfinger 28 avril 2014 20:27

      Je ne suis pas plus populationiste que malthusien . En définitive on peut constater historiquement que c’est lié à la monnaie . Les périodes de forte croissance démo sont aussi des périodes de forte croissance monétaire . La monnaie exprime un rapport social ,
      et favorise ou entrave la concentration des richesses . C’est par là à mon avis qu’il faut chercher la clé . Notre époque jusqu’au milieu des années 60 a connu un emballement démographique , en méme temps qu’un emballement monétaire . Le démographique s’est calmé avec le monétarisme et la concentration des richesses s’est accru .
      En tous cas ce ne sont pas les pauvres qui controlent la monnaie .


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 06:32
      @ coinfinger (---.---.135.61) 28 avril 20:27

      L’emballement monétaire n’est que la conséquence d’une augmentation de la richesse globale de la société, précisément due à une population de plus en plus nombreuse à œuvrer à cet enrichissement.
      Ainsi, si les pauvres ne contrôlent pas la monnaie, ils en sont les premiers créateurs par leur activité, d’autant plus importante qu’ils sont nombreux.

  • Stof Stof 28 avril 2014 19:07

    Il y a une chose intéressante à noter dans votre graphique.C’est que si l’on diminue la base des pauvres alors on constate deux choses :

    1) Les riches sont moins nombreux, dans la même proportion. Ce qui signifie qu’un certain nombre sont déclassés socialement.

    2) Les riches sont également moins riches.Dans le graphique on constate qu’ils se situent alors parmis les moins pauvres des pauvres actuels.

    Or si les pauvres sont moins nombreux, ils n’en deviennent pas plus pauvres pour autant (contrairement aux riches...).
    Les riches n’ont donc rien à gagner à la dépopulation..bien au contraire.


    • Claude Courty Claudec 28 avril 2014 22:52
      @ Stof (---.---.69.252) 28 avril 19:07

      Merci de votre contribution, qui m’alerte quant à un schéma qui, faute d’attention suffisante de ma part, n’est pas celui qui va avec l’article.
      Je vous livre ci-après l’adresse à laquelle vous pourrez consulter le bon, en attendant que j’ai rectifié s/Agvx, si toutefois cela m’est possible.

      Mille excuses

      Quoi qu’il en soit, à critères de segmentation inchangés, une réduction de la population globale a pour effet de réduire le nombre de membres de chaque catégorie sociale, proportionnellement à la place qu’ils occupent dans la pyramide sociale, donc principalement à l’égard des occupants de sa base que sont les plus pauvres.

  • Rensk Rensk 28 avril 2014 19:50

    Me fait penser de suite a l’initiative populaire EcoPop... tous les journalistes la refusaient = un scandale...

    Art. 1
    1
    L’initiative populaire fédérale « Halte à la surpopulation – Oui à la préservation durable des ressources naturelles » est déclarée valable et sera soumise au vote du peuple et des cantons.
    2
    L’initiative a la teneur suivante :
    I
    La Constitution est modifiée comme suit :
    Art. 73a (nouveau)
    Population
    1
    La Confédération s’attache à faire en sorte que la population résidant en Suisse ne dépasse pas un niveau qui soit compatible avec la préservation durable des ressources naturelles. Elle encourage également d’autres pays à poursuivre cet objectif, notamment dans le cadre de la coopération internationale au développement.
    2
    La part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,2 % par an sur une moyenne de trois ans.
    3
    Sur l’ensemble des moyens que la Confédération consacre à la coopération internationale au développement, elle en affecte 10 % au moins au financement de mesures visant à encourager la planification familiale volontaire
    4
    La Confédération ne peut conclure de traité international qui contreviendrait au présent article ou qui empêcherait ou entraverait la mise en oeuvre de mesures propres à atteindre les objectifs visés par le présent article.
    II
    Les dispositions transitoires de la Constitution sont modifiées comme suit :

    1
    Après acceptation de l’art. 73a par le peuple et les cantons, les traités internationaux qui contreviennent aux objectifs visés par cet article seront modifiés dès que possible, mais au plus tard dans un délai de quatre ans. Si nécessaire, les traités concernés seront dénoncés.
    2
    Après acceptation de l’art. 73a par le peuple et les cantons, la part de l’accroissement de la population résidant de manière permanente en Suisse qui est attribuable au solde migratoire ne peut excéder 0,6 % au cours de la première année civile, 0,4 % au cours de la suivante. Ensuite, et jusqu’à l’entrée en vigueur de la législation d’application relative à l’art. 73a, la population résidante ne peut s’accroître de plus de 0,2 % par an. Au cas où elle s’accroîtrait plus vite, la différence devra être compensée dans un délai de cinq ans à compter de l’entrée en vigueur de ladite législation d’application.

    Art. 2
    L’Assemblée fédérale recommande au peuple et aux cantons de rejeter l’initiative.

    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 06:25
      @ Rensk (---.---.80.44) 28 avril 19:50

      Initiative à suivre, en la rapprochant de celles du Japon, la différence entre les deux pays étant que les nécessités de l’un le conduit à accueillir – avec précautions – la main d’œuvre étrangère, alors que la surpopulation autochtone de l’autre le conduit à la refuser.

  • Jonas 29 avril 2014 10:09


    @Claudec. 

    Il faut avoir l’ambition mesurée, même l’Union européenne bien en avance sur beaucoup de continents n’arrive pas à avoir une politique commune dans différents domaines et en particulier sur la lutte contre la pauvreté. 

    Tout en soulignant qu’ un pauvre dans l’Union européenne n’a rien avoir avec un pauvre en Afrique, Asie ou dans les pays arabo-musulmans. 

    Chaque gouvernement doit en premier lieu lutter contre la pauvreté dans son propre pays, pour cela il faut , des hommes compétents et qui ont la volonté de servir et non pas de se servir. Le meilleur exemple vient du Brésil , pays qui fait partie des BRICS. Son ancien président Lula, s’était donné comme tâche de lutter contre la pauvreté dans son pays pour cela il a établit un programme « Bolsa Famillia » grâce auquel , 35 à 40 millions de brésiliens sont sortis de la misère. 

    Le PIB comme l’IDH du Brésil , sont supérieurs a deux pays dont les populations sont moins nombreuses et dont es richesses sont insolentes grâce aux hydrocarbures, je veux nommer , le Venezuela et l’Algérie. Ces deux pays ont beaucoup de similitudes.

     Personnel incompétent , corrompu, mafieux et dans la seule ambition est de se maintenir au pouvoir.
     Bien qu’au Venezuela le président ait été élu démocratiquement. 

    Quant a l’ Algérie , si Boutéflika avait proposé son chien, celui-ci aurait remporté les élections présidentielles tant tout est truqué. 

    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 13:39
      @ Jonas (---.---.150.133) 29 avril 10:09

      La question est de savoir si avec le déferlement quotidien de 250 000 êtres humains supplémentaires sur la planète, nous pouvons mesurer notre ambition.
      Et le problème peut de moins en moins se circonscrire, comme si des frontières de plus en plus illusoires permettaient de protéger le bonheur des uns là, alors qu’il se paie ailleurs du malheur des autres .

      Brésil, Vénézuela, Algérie, Japon, Suisse, sont des cas particuliers qui ne peuvent s’observer sans avoir à l’esprit le remue-ménage général. Si tous ses maux perdurent et s’amplifient partout dans la monde, si le chômage et la pauvreté augmentent, si les inégalités sociales se creusent, si les revendications et les violences se multiplient, si le climat et l’environnement se dégradent chaque jour davantage, si les pires famines que nous ayons jamais connues s’annoncent, la raison première en est l’augmentation considérable de la population mondiale.
      Sans compter les dernières prévisions à la hausse, chaque jour, 250 000 êtres humains supplémentaires déferlent sur la planète pour aggraver son pillage et ses conséquences.


  • L.F. L.F. 29 avril 2014 11:26

    @ l’auteur


    Tout d’abord, sur votre affirmation comme quoi la pauvreté ne peut disparaître, permettez-moi de vous reprendre.
    La pauvreté est habituellement défini par un revenu inférieur à 60% du revenu médian (c’est à dire du niveau de revenu en-dessous duquel se trouve la moitié de la population, tandis que l’autre moitié se trouve au-dessus)
    Il est donc tout à fait possible d’avoir un taux de pauvreté égal à 0 : tout est question de répartition des richesses. L’éradication de la pauvreté n’est donc pas impossible, stricto sensu.

    Ceci dit, je vous rejoins sur l’idée qu’une stagnation, voire une régression démographique serait nécessaire, mais avant tout pour des raisons écologiques (et donc sociales indirectement, étant donné que les plus démunis sont les plus durement touchés par les catastrophes naturelles et la pollution) et dans le cadre plus large de la décroissance.


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 13:29
      @ L.F. (---.---.246.40) 29 avril 11:26

      Je conteste résolument la définition de la pauvreté à laquelle vous vous référez, en raison de son caractère technocratique et statistique ; elle se prête un peu trop facilement à toutes les manipulations et ignore son caractère relatif (pas de pauvres sans riches et réciproquement), qui suffit à en faire un des maux incontournables de l’humanité. Je m’en remets pour ma part à sa définition selon laquelle : est plus ou moins pauvre, quiconque manque, durablement et en tout ou partie, de nourriture, d’un abri, de quoi se vêtir, se soigner et s’instruire. Définition qui offre en outre l’avantage de désigner les maux à combattre pour, sinon éradiquer, du moins réduire autant que possible la pauvreté.

      Je suis par ailleurs en désaccord avec vous sur la priorité à accorder aux questions d’écologie et de population, pour la simple raison que l’empreinte écologique erst plus ou moins importante, selon la population ety non le contraire. Réduisons notre nombre et le reste suivra.

      Pour approfondir ces propos, je me permets de vous inviter à visiter attentivement mon blog : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

    • L.F. L.F. 29 avril 2014 14:48

      Votre définition me semble contradictoire : vous dites qu’il n’y a pas de riches sans pauvres, et qu’il y aura donc toujours des pauvres. 

      Vous dites ensuite que «  est plus ou moins pauvre, quiconque manque, durablement et en tout ou partie, de nourriture, d’un abri, de quoi se vêtir, se soigner et s’instruire » : vous définissez donc cette fois la pauvreté comme un manque.
      Or un manque peut être comblé : ses besoins peuvent très bien, dans une société donnée (voire, soyons fous, à l’échelle de la planète), être assurés. Plus de pauvres dans ce cas, ce qui contredit la première partie de votre définition.

      Ensuite, je n’ai jamais dit qu’il fallait donner la priorité à l’écologie : je dis juste que, concernant la nécessité de la fin de notre démographie galopante, le meilleur argument reste l’argument écologique. Car là où on pourrait vous répliquer qu’il y a eu dans l’histoire des périodes où la population a augmenté et la pauvreté diminué (exemple type : les Trentes Glorieuses), l’approche écologique permet de mettre en évidence la notion de limite, particulièrement évidente dans ce cas (la planète est évidemment limitée) et qui s’oppose radicalement à la croissance sans fin (démographique, mais aussi économique, d’où l’intégration au sein de la décroissance)

    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 19:24

      C’est plutôt l’énoncé d’une évidence qu’une affirmation de ma part : pour qu’il y ait des pauvres il faut qu’il y ait des riches (et réciproquement).



  • 1871-paris 1871-paris 29 avril 2014 11:45

    Dialectique dialectique ...

    Je vois que c’est pas avec la plus part des interventions y compris celle de l’auteur de la pauvreté est près a disparaitre...

    C’est pourtant simple d’appliquer un postulat de base bien pensé :
    Tout le monde doit avoir le droit d’accéder aux richesses qu’il produit et qui lui permette de subvenir à ses besoins.
    Toute captation de richesse produites par autrui ou prélèvement dans la nature de ressources supplémentaire à ses besoins vital doit être strictement règlementé, en finir avec le règne du tout PROFIT !
    Toutes contestations sur la base d’une éventuelle entrave à la liberté individuelle est une malhonnêteté intellectuelle pourvu d’intention néfaste a l’ensemble politique, c’est évident pourtant !
    Y pas à chercher midi à 14h et à discuter du cul de lune sur les variantes de ceci ou cela. En posant des postulats fort en règle universelle ont ne s’égare pas en conjecture inutile et néfaste.
    Mais bon continuez à dialectiser pour la plus part, et venez pas dire que rien ne bouge.


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 13:50
      1871-paris (---.---.123.82) 29 avril 11:45

      Yaka, faucon ... Amen !
      Mais aucune révolution na jamais rien changé durablement à l’ordre des choses. Un pouvoir chasse l’autre et prend sa place, dans une structure immuable, dont nous avons pourtant le pouvoir de changer le nombre de ceux qui l’occupent.
      Stopper notre prolifération, c’est agir, et le reste suivra.

  • Brice Bartneski bartneski 29 avril 2014 12:12

    J’ai approuvé la parution de votre article mais je n’approuve pas du tout votre point de vue. Votre équation [ - de pauvres = pauvres moins pauvres + riches toujours riches ] est consternante. Considérer qu’être pauvre ou riche est une fatalité démontre clairement où vous vous situez. Vous êtes du côté des « supérieurs », des « pète plus haut que son cul ». Un jour, vous serez pauvre (je vous le prédis) et ce jour là, avec vos bonnes idées, on se débarrassera de vous comme un parasite, un frein au bonheur des riches. Ce jour là, je vous tendrai le bâton pour vous battre vous même. Le jour où les pauvres se réveilleront, les riches disparaîtront et les problèmes avec.


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 13:59
      @ bartneski (---.---.253.105) 29 avril 12:12

      Que vous le veuillez ou non, la pauvreté n’existe que par la richesse et réciproquement. Et chacun d’entre nous est le riche ou le pauvre de plus ou moins riche que soi.
      Par ailleurs, nul ne peut nier qu’il a hérité de son statut de riche ou de pauvre à sa naissance. Les pauvres font des pauvres (même si quelques uns ont envie et parviennent à s’enrichir) et les riches des riches (même s’il arrive que certains finissent pauvres).

    • Brice Bartneski bartneski 29 avril 2014 14:21

      @claudec

      « quand on né con, on est con »


    • Brice Bartneski bartneski 29 avril 2014 14:25

      @Claudec

      « quand on naît con, on est con »

      Pardonnez moi mon PAUVRE français.


  • Patrick Samba Patrick Samba 29 avril 2014 13:28

    je ne vous dis pas bonjour, contrairement à mes habitudes, je ne salue pas les salauds, même ceux qui s’ignorent comme tels.

    On aura attendu la fin de votre article pour avoir la confirmation de votre pensée profonde, mais vous ne parvenez pas à la masquer définitivement, heureusement pour nous.

    « Naître moins nombreux ou mourir plus jeunes, tel est le choix qui seul permettra à l’espèce de prolonger son existence »

    Salaud !

    Comment meurt-on plus jeunes ? Par la dénatalité ?

    Salaud !


  • mortelune mortelune 29 avril 2014 13:39

    « Il est plus riche que moi donc je suis plus pauvre que lui »

    Le français est une langue ’riche’ pourquoi ne pas en profiter ?
    Pourquoi utiliser les mots clés des merdias ?
    Parlez d’indigence ou de misère si vous voulez être clair et précis. Utilisez les bons mots aux maux de la planète pour éviter que les phrases se vident de sens.

  • coinfinger 29 avril 2014 14:45

    Pour les bobos nostalgiques du développement pré-industriel .
    Un peu d’arithmétique sociale . Sous l’Ancien Régime , époque bio-masse et tout solaire , il fallait 16 millions de serviteurs pour entretenir 2% de bobos . J’assimile en gros celui des bobos d’aujourd’hui à celui d’un nobliau de province d’autrefois . Vu le nombre de bobos actuels , mettons le 5 millions seulement , il faudrait
    250 millions de serviteurs ! Donc non pas diminuer la population mais la multiplier . En outre accepter quelques désagréments comme porter les armes , s’y exercer et s’exposer à une mort violente , par duel ou combat , parce qu’ une telle position sociale avec ses commodités çà se gagne par struggle for Life . Selon le Darwin de l’origine des éspeces , pas celui de l’évolution de l’homme qu’on ne retient pas parce qu’apparemment il y dit tout le contraire .

    Avec un tel post , j’espére faire -10 de vote !


  • tf1Groupie 29 avril 2014 19:37

    Evidemment, c’est désagréable que les pauvres prolifèrent, surtout en France.

    Ce serait bien de savoir qui fait trop d’enfants en France, on pourrait alors supprimer la pauvreté...


    • Claude Courty Claudec 29 avril 2014 22:27

      Désagréable surtout pour les pauvres. Mais après tout, si leur condition leur plait au point de vouloir obstinément multiplier ceux qui souffrent de servir les puissants et les riches, libre à eux. 


    • Francis, agnotologue JL 30 avril 2014 10:49

      S’il y a moins de pauvres qui naissent en France, les capitalistes iront en chercher davantage en Afrique.


    • foufouille foufouille 30 avril 2014 11:25

      pas obligatoirement. un robot est plus obéissant


    • Claude Courty Claudec 30 avril 2014 11:45
      @ foufouille (---.---.6.95) 30 avril 11:25

      Il n’est effectivement pas exclu que les robots remplacent un jour les pauvres, en se substituant à eux à la base de la pyramide sociale, puisque leurs besoins (en nourriture, vêtements, logement, éducation et soins) sont des plus limités, comparés à ceux des hommes, dont il pourrait d’ailleurs y avoir pénurie.
      Le statut des pauvres s’en trouvera réhaussé d’autant. Il n’en demeurera pas moins que les maîtres de ces robots se différencieront encore et toujours en pauvres et riches, dans une pyramide sociale qui n’aura pas changée de forme pour autant.

  • Tzecoatl Claude Simon 29 avril 2014 21:58

    Félicitaions Claudec, vous venez de recevoir la médaile Rockefeller.


    « Nick Rockefeller lui aurait aussi affirmé que ses projets pour l’avenir étaient de réduire la population mondiale » ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Aaron_Russo )

    • Claude Courty Claudec 30 avril 2014 12:01

      Claude Simon (---.---.241.143) 29 avril 21:58


      Par les temps qui courent et qui s’annoncent, j’aurais en tout cas été nettement moins satisfait de recevoir le prix Cognacg-Jay

  • Le Yeti Le Yeti 30 avril 2014 10:13

    Claudec ...
    Regarde un truc ...

    Tu as vu tous ces votes « - » ? Du jamais vu !
    Le moindre comm et quelque soit son contenu, boum « -3 » d’office.
    Et plus si affinité !

    Vu ce grand feu de la St jean du Troll, je pense que tu as mis le doigt sur quelque chose !
    Bien joué ! smiley

    (Essaie un article genere « Faut-il être LGBT pour sodomiser les mouches ? » ou « La main droite c’est celle ou le pouce est à gauche. » Je ne serais pas surpris que là tu ne te fasses plus plomber à vue.)


    • Claude Courty Claudec 30 avril 2014 11:57
      @ Le Yeti (---.---.252.186) 30 avril 10:13

      Sûr que je mets le doigt là où ça fait mal. Mais je suis tout de même surpris (à mon âge !) par le peu de souci qu’ont les hommes de leur condition, à commencer par ceux qui en souffrent le plus. Affaire d’ignorance probablement. C’est une supposition en tout cas plus charitable que celle qui mettrait ça sur le compte de la stupidité.
      Pas étonnant que la lutte des classes perdure après des siècles d’échecs. Les idéologues brosseurs dans le sens du poil ont de l’avenir. 

    • Tzecoatl Claude Simon 2 mai 2014 21:52

      En fait, t’es un gros nul, Claudec.


      Monte une idéologie type nazi qui ré-ouvre les chambres à gaz pour les pôvres, et le problème est résolu (humour noir).

    • Claude Courty Claudec 2 mai 2014 22:21

      Claude Simon (---.---.241.143) 2 mai 21:52


      N’importe quoi, c’est ce qui reste à ceux qui n’ont rien à dire.
      Mais console-toi, tu n’es pas seul dans ce cas.

    • Tzecoatl Claude Simon 3 mai 2014 10:06

      Apparemment, tu n’es pas d’accord sur la méthode.


      Certains soupçonnent celle-çi :


      Et puis, qui es-tu pour décider des problèmes d’autrui en niant son existence ? A priori personne, donc acte.

      Allez, ravale ton prêchi-prêcha (la pire tendance génocidaire du XXième) et va faire ta génuflexion (ou dérouler ton tapis, comme tu le sens) devant ton dolmen (http://fr.wikipedia.org/wiki/Georgia_Guidestones).


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