jeudi 23 octobre 2014 - par Henri Diacono

Sarko, Clinton même combat

Ils se retrouvent sur le même champ de bataille. Sarko et Clinton ou Clinton et Sarko. Non pas pour cause de problèmes insolubles de politique, ou de conférences inutiles, ni de guerre à entamer, contre des gêneurs, et encore mois sur des démêlés avec des juges, le français dans ce domaine étant beaucoup plus riche que l’américain qui, à priori n’en n’a aucun.

Non, le combat qui unit Sarko à Clinton est, tout en étant des ex mais, été dans leurs différents mandats de…bien chauds lapins !

Pour l’amerloque on le savait depuis longtemps mais pour le « nouveau sauveur du pays » la nouvelle vient de tomber. Par une dépêche d’agence, reprise par « 20 minutes » traitant le paragraphe d’un livre dans lequel l’ancienne maire UMP d’Avignon se disant concernée, a décidé de déposer plainte en diffamation..

Le titre du Livre « Le Monarque, son fils, son fief ». Sorte de fable au cours de laquelle le fameux Monarque ressemble trait pour trait à Nicolas Sarkozy. L’objet du délit, un passage dans lequel l’ex maire a cru se reconnaitre Quelques lignes auparavant, quand le personnage du « Monarque » lui lance : « tu ne peux pas me laisser comme ça, tu vois bien que j'ai besoin de me détendre, allez c'est pas grand-chose », le personnage de l'élue s'exécute.

Le passage litigieux se trouve dans un chapitre intitulé le monologue du périnée du livre, écrit pas Marie-Céline Guillaume, ancienne directrice de cabinet de Patrick Devedjian au conseil général des Hauts-de-Seine« Pour l'avocate de la plaignante Marie-Josée Roig, Me Raphaëlle Charlier, il est très clair dans ce passage que Nicolas Sarkozy aurait demandé (à sa cliente) une fellation ou de le masturber aux seules finns d'obtenir une subvention ». Sa cliente serait ainsi décrite « comme une femme légère, prête à tout, sans aucune morale ». En conséquence, la défense a demandé 15.000 euros de dommages et intérêts. Pour la partie adverse, l'identification de Marie-Josée Roig est loin d'être évidente. Après la sortie de l'ouvrage, l'attention s'était d'abord portée sur trois autres élues UMP. En réalité, il s'agissait du « mélange de trois personnes », a plaidé l'avocat de l'auteur, Me Olivier Schnerb.

« Boudiou trois gentes damoiselles ! Quelle santé ! On le saura – peut-être - lorsque le tribunal correctionnel de Paris aura mis son jugement en délibéré au 25 novembre.

Et la belle Clara dans tout çà au sujet de son cher Raymond ?



2 réactions


  • Fergus Fergus 23 octobre 2014 09:29

    Bonjour, Henri.

    Résumons : du côté de l’UMP, on prétend que le personnage central du « roman » n’est pas Sarkozy. Or, voilà que Marie-José Roig se reconnaît dans un passage croustillant, au point d’intenter un procès. Qui croire ?

    Cela dit, et sans vouloir être trivial, ce n’est pas cette petite « turlute » qui est reprochée à Sarkozy par les classes populaires françaises, mais de les avoir sodomisées durant 5 ans !


  • Henri Diacono 23 octobre 2014 12:21

    Salut Fergus. Ce petit « en cas » démonte bien le rustre qui a commandé la France pendant cinq ans et les abus de toutes sortes qu’il a du commettre. Un vrai chef mafieux à qui rien n’est refusé, y compris la bestialité, la vulgarité et le dédain.
    Souvenez vous il interpellait Merkel. Greka. Qui sait si.......


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