lundi 14 août 2017 - par Daniel MARTIN

Supprimer la dénomination « race » de la Constitution, une exigence Scientifique et sociétale

Cette dénomination n’aurait jamais dû figurer dans un texte Constitutionnel

On ne peut vouloir définir des principes qui permettent de moraliser la vie publique, rénover la démocratie avec plus d’implication des citoyens sous forme de démocratie plus directe, être soucieux de la protection de l’environnement et de la vie animale, défendre l’écologie en encourageant une société de plus grande sobriété énergétique, vouloir être moins nombreux pour être plus heureux, défendre la laïcité, et contre l’avis de scientifiques, concevoir qu’il existerait plusieurs races Humaines. En constitutionnalisant la notion de race, cela implique des risques insoupçonnables en terme de théorisation sur l’inégalité des races, sous entendu, entre les supérieures et les inférieures, telle qu’elle fut développée au cours de notre histoire récente, avec les effets que cela produisit de sinistre mémoire…

Mais pourquoi s’attarder sur ce sujet quand il y aurait mieux à faire pour d’autres, bien plus graves ?

On pourrait s’étonner que ce mot, qui n’est n’inscrit qu’une seule fois dans la Constitution et de façon presque banale fasse l’objet d’une telle attention, quand nos sociétés sont traversées par des crises économiques, écologiques, culturelles, cultuelles et sociétales diverses, dont certaines d’une gravité extrême pour lesquelles nous devrions concentrer toute notre énergie pour les résoudre... C’est tout simplement parce que ce mot reste lourd de sens et que le maintien de son inscription dans le marbre Constitutionnel pourrait avoir des conséquences que l’on peine à imaginer, précisément à cause de ces crises. Vu la situation sur le plan international et l’arrivée possible au pouvoir de personnalités issues de certaines sensibilités politiques héritières des théoriciens sur l’inégalité des races, tel que fut le comte de GOBINEAU (1816 – 1882), mieux vaut le supprimer en profitant d’une réforme constitutionnelle qui, aujourd’hui, s’avère nécessaire.

Une inscription dans la constitution qui ne date que depuis la quatrième république de 1946.

L’inscription de la dénomination « race » ne fût inscrite pour la première fois dans une Constitution, qui, rappelons le, est l’organe supérieur du Droit, qu’en 1946, lors de la rédaction de la Constitution de la quatrième république. Cette dénomination fût reprise en 1958 lors de la rédaction de la Constitution de la cinquième République qui est actuellement en vigueur.

Dans son article 1er, la Constitution de 1958 déclare :

« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales ».

A noter que la déclaration des Droits de l’homme et du Citoyen de 1789 à laquelle se réfèrent les rédacteurs de la constitution du 27 octobre 1946 et de celle de Septembre 1958, en son article premier il est écrit : « Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l’utilité commune »... Ainsi nous naissons libres et égaux et nous pouvons être considérés en Droit « supérieurs » ou « inférieurs » les uns par rapport aux autres en fonction de notre utilité sociale. Si la République justifie ainsi l’inégalité sur le plan social, en aucun cas elle n’évoque celle des races. Même si on pourrait éventuellement suspecter les constituants de 1946 (comme ceux de 1958) d’avoir transposé une interprétation de texte qui justifie une distinction sociale fondée sur « « l’utilité commune » en distinction de races, car les unes et les autre n’auraient pas « la même utilité commune »… Ne perdons pas de vue qu’en 1946 (comme en 1958) la société Française est coloniale et pour les responsables politiques, les populations autochtones des colonies (inférieures) n’ont pas la même utilité commune que les populations coloniales (supérieures)…

La Constitution du 22 Frimaire an VIII (13 décembre 1799) en son Article premier précise seulement que la République française est une et indivisible. Son territoire européen est distribué en départements et arrondissements communaux. Certes, cette constitution qui apparaît comme taillée pour BONAPARTE, bien qu’il n’y ait pas de référence à des droits et des libertés, certains droits y sont toutefois affirmés dans les dispositions générales, comme l'inviolabilité du domicile, la sûreté des personnes et le droit de pétition (art.76, art.83, 84-87)… Mais il n’y aucune référence à la notion de race.

Quelles peuvent être les motivations des rédacteurs de la constitution de 1946 pour avoir inscrit le mot « Race » dans la constitution ?

On peut s’interroger sur les motivations qui ont conduit les rédacteurs des constitutions de 1946 à graver le mot « race » dans le marbre du Droit Français que représente la Constitution, alors que ce concept n’existe pas d’un point de vue scientifique, et n’a aucun justificatif anthropologique

Si l’on considère les premières lignes du préambule de la constitution de 1946, on peut comprendre qu’il ait eu une volonté forte de vouloir dépasser le traumatisme post-Nazisme subit par les populations du aux thèses raciales criminelles qui n’ont cessé de progresser et s’amplifier, notamment, depuis que le comte Arthur DE GOBINEAU édita son Essai sur l’inégalité des races humaines en 1853-1855. On rencontre souvent l’expression « grand-père du racisme » en parlant DE GOBINEAU. Le développement de sa thèse qui inspira, entre autre, les dirigeants du régime Hitlérien leur a servi de référence afin de justifier des massacres épouvantables et ainsi de déculpabiliser la race « supérieure » blanche.

En 1946 la France est un empire colonial qu’il faut à la fois tenir sous bonne garde. Mais aussi auquel l’histoire contraint de reconnaître des droits minimum fondamentaux à ses populations, sans pour autant rejeter le concept de race … Car la catégorisation, puis la hiérarchisation des groupes humains a servi de justification aux colonisateurs européens pour annexer de nouvelles terres (notion de « races inférieures » chère à DE GOBINEAU). L’expérience de leur rencontre avec des cultures autochtones fut rapportée en métropole de manière particulièrement partiale : les terres colonisées étaient présentées comme remplies de sauvages incultes, inférieurs à tout point de vue au colonisateur qui, bon et généreux, se dévouait pour leur apporter les lumières et les bienfaits de la civilisation… Ces histoires nourrirent les théories racistes et justifièrent les discriminations dont étaient victimes les peuples colonisés. Il s’agit là du racisme colonial.
Le même usage en Allemagne nazie puis ensuite en Europe, sous sa domination, visant cette fois les juifs, tziganes, slaves, qu’il s’agissait d’exterminer pour faire de la place à la « race aryenne dite supérieure ». Autrement dit de l’eugénisme.

Pour les scientifiques, la notion de race n'existe pas

Certains chercheurs tentèrent de conférer une valeur scientifique à la notion de race. A l’instar du comte DE GOBINEAU qui dans son « Essai sur l’inégalité des races humaines », où il décrit différentes caractéristiques telles que couleur de la peau, couleur et texture des cheveux, forme et taille du crâne, qu’il met en concordance avec les caractères psychiques, intellectuels, moraux, etc. ces théories conduisent à une hiérarchisation de valeur des races ou groupements humains, certains distinguent plusieurs dizaines voire des centaines de « races » mais tous accordent dans leurs descriptions une place particulière à de grands ensembles en nombre limité, le plus souvent basés sur la pigmentation de la peau.
Le caractère de scientificité de la biométrie, pratique purement descriptive des caractères apparents, n’a guère été reconnu que par ceux qui en étaient convaincus. En revanche cette discipline a largement nourri les discours et politiques racistes. La période du nazisme vit ainsi se multiplier des expositions détaillants des caractères physiques, pour « apprendre » à reconnaître « les races humaines », en particulier les Juifs, mais aussi les Tziganes et bien d’autres. Des populations qui payèrent un très lourd tribut à cette folie raciste des Nazis…

André LANGANEY qui est un généticien, spécialiste de l'évolution et de la génétique des populations, montre que, génétiquement, le concept de race est infondé car il suppose une classification arbitraire des hommes, pour lui:on peut tout au plus parler de fréquence de certains gènes dans une zone géographique donnée.
L'existence de caractères raciaux génétiquement repérables n'a jamais pu être démontrée scientifiquement. Se fondant sur les travaux des biologistes, il affirme : « qu'il n'y a pas de marqueur génétique de la race et que les races humaines ne sont donc qu'un concept culturel ». Il a écrit dans un ouvrage paru en 1992 « Tous parents, tous différents » ( en collaboration avec N. Hubert Van BLIJENBURG et Alicia SANCHEZ-MAZAS), Paris, Muséum national d'histoire naturelle (ISBN 2877490343) publié à l'occasion de l'exposition qui s'est tenue au Musée de l'Homme Paris en 1992) : « Au début des recherches en génétique, les scientifiques, qui avaient en tête des classifications raciales héritées du siècle dernier, pensaient qu’ils allaient retrouver des gènes des Jaunes, des Noirs, des Blancs… Et bien, pas du tout, on ne les a pas trouvés. Dans tous les systèmes génétiques humains connus, les répertoires de gènes sont les mêmes. »

Claude LEVI-STRAUSS (1908 - 2009) affirmait que si les groupes humains se distinguent, et pour autant qu’ils sont à distinguer : « c’est uniquement en termes de culture ». En effet, c’est uniquement par la culture que les groupes humains ou sociétés se départagent et se différencient, pas selon la nature que serait la nature biologique. C’est à dire que s’il y a bien lieu de maintenir les distinctions, le phénomène n’est en aucun cas naturel. Il ne relève pas de l’étude de la biologie, mais de l’anthropologie au sens large. Le racisme consiste précisément dans le contraire, soit à faire d’un phénomène culturel, un phénomène prétendument physique, naturel et biologique ».

Les différences morphologiques sont souvent expliquées par des adaptations à l’environnement. Autrement dit, les groupes humains primitifs n’ont pas échappé à la sélection naturelle favorisant, pour un groupe social déterminé, un certain nombre de caractères spécifiques adaptés aux conditions d’environnement propres à une région donnée. Néanmoins, compte- tenu de la durée nécessaire pour acquérir divers caractères physiques sous la pression de la sélection naturelle, les migrations humaines de l’Histoire et de la Préhistoire qui se sont traduites par des déplacements de population, à raison d’une moyenne estimée à quelques dizaines de Kilomètres par génération ont entraîné un brassage génétique important, affectant les peuples de quasiment toutes les régions du globe.

Le déterminisme biologique a donc engendré les doctrines racistes contemporaines, mais sur une base totalement erronée car, comme le soulignait le généticien Albert JACQUARD (1925 – 2013), la notion de « race » est obsolète et n'a aucun fondement biologique  : « Les individus de l'espèce humaine sont fort différents les uns des autres] il est impossible de tracer des frontières permettant de regrouper ces populations en classes distinctes »  autrement dit, il n'y a qu'une seule race humaine, dans laquelle se fondent plus de sept milliards d’individus. Selon Albert JACQUARD : « pour parler de race, il faudrait qu’un groupe reste isolé un nombre de générations égal au nombre d’individus qu’il comporte ; ainsi, un groupe de 200 personnes devrait rester isolé 4 000 ans (si l’on compte 20 ans par génération) pour devenir une race. Ce chiffre est à comparer aux 20 000 ans qui ont été nécessaire pour séparer Canis lupus, (le loup) des différentes races de Canis familiaris (chiens). Peu de races de chiens sont interfécondes avec les loups ». Et de rajouter : « Ni la génétique, ni l’anthropologie, ni l’ethnologie, ni l’Anthropomorphie (biométrie), ni les découvertes récentes n’avalisent l’idée de l’existence de races humaines. Parler plutôt de groupe de populations correspond à une réalité scientifique, dans la mesure où l’on retrouve des gènes proches qui eux ont une signification et une pertinence médicale. Il paraît évident que la notion de race humaine sous toutes ses formes, a servi de prétexte à un racisme latent et qu’elle est à l’origine des plus gros crimes qu’ait connu l’humanité !!!! Le concept de race est une idéologie dont les fondements sont arbitraires, discriminants et dont l’objet est de justifier une différence culturelle par une différence physique... »

Expurger le concept de « races humaines » de la Constitution, c’est reconnaître officiellement et définitivement son inexistence. 

La dénomination « race » expurgée de la constitution c’est reconnaître l’inexistence de cette notion, avec tout ce que cela comporte, notamment, en regard de la xénophobie qu’elle renforce et qui est souvent plus profonde et plus ancienne encore que le racisme. Par ailleurs, accepter le principe d’une dénomination qui n’existe pas dans le cadre de la biologie c’est aussi dissimuler les mécanismes psychologiques, historiques, politiques qui sont à l’œuvre dans le « racisme ». Déconstruire à partir de la biologie un concept tel que celui de race est nécessaire, mais cela n’aura qu’un effet limité sur ses aspects dévastateurs si grâce à la connaissance et au savoir la culture des individus ne change pas radicalement dans ce domaineSi on considère également que l’on va vers un effondrement rapide des ressources, de la production alimentaire et industrielle par tête d’habitants, Il y a urgence de bannir le concept de races humaines de notre culture. Du fait de la surpopulation, La planète pourrait, peut être, dans les perspectives les plus favorables, faire vivre 12 Milliards d’individus à l’horizon 2050… Avec le niveau de vie actuel d’un habitant pauvre du Bangladesh… Mais moins d’un milliard au niveau de vie actuel d’un Européen… Avec des thèses raciales et xénophobes ont peut imaginer les conséquences…

Dans la constitution en son actuel article 1er, il faut supprimer le mot « race » et inclure : « l’appartenance politique, philosophique » qui n’y figurait pas. Ce qui est surprenant, car avec cette absence d’inscription dans la Constitution on pourrait interpréter le fait que « l’appartenance politique ou philosophique » n’a pas à faire l’objet de protection et d’égalité de traitement imposée par la loi… Ainsi, l’article 1er de l’actuelle Constitution, aujourd’hui ainsi libellé  : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».  Le nouveau texte du premier alinéa de l’article 1er de la nouvelle constitution, devrait être ainsi libellé : - « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, d’appartenance politique, philosophique ou religieuse. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée ».

Pour conclure

Le précédent Président de la République François HOLLANDE émis le souhait de voir disparaitre le mot « race « de la Constitution. Mais vu les réactions d’hostilité par les institutions religieuses et politiques les plus à droite de l’échiquier Politique, ainsi que par une partie de la population très conservatrice que souleva le « mariage pour tous », il préféra ne pas donner suite… Emmanuel MACRON doit reprendre cette suggestion de son prédécesseur et la réaliser, c’est une exigence scientifique et sociétale.



69 réactions


  • pallas 14 août 2017 09:39

    Bonjour

    Pendant la Grèce Antique, les esclaves et autres peuples étaient considérés comme des machines, des robots, il y a eu beaucoup de débat lors de cette époque dans la fameuse Athènes glorifiante (Sparte ne se posait pas de question) sur la différence entre un humain et un esclave.

    Je parle évidement de la Grèce de l’après l’éruption du volcan de Santorin qui part le tsunami ravagea la totalité des cotes de la Méditerranée, nous ne savons rien de cette période antérieur à ce cataclysme.

    Ensuite les Romains apparaissent, (anciennement les Étrusques de leurs vrais noms), considérant les esclaves et autres peuples, des êtres inférieurs.

    En Chine et en Égypte de la période Antique c’était identique en tout point de vue.

    Le passé et le présent est toujours de la même facture idéologique.

    En Inde il existe bien « les intouchables », totalement méprisés et ignorés.

    Cela est pareil dans n’importe qu’elle pays du globe, absolument toutes, sans la moindre exception.

    Exemple :

    Un riche vivant dans une belle demeure à t’il besoin de domestiques pour faire la lessive, le diner, le ménage ?. Absolument pas, c’est juste un caprice d’enfant traitant l’autre de robot.

    Le racisme n’est que la face visible de l’iceberg, l’arbuste cachant la foret d’un mal plus profond et obscur..

    salut


    • HELIOS HELIOS 14 août 2017 13:46

      @pallas


      supprimer le mot race, tout court, changera-t-il la couleur des black, des jaune, des verts et toutes leurs couleurs intermediaires ? 

      Vous savez bien que non !!!

      Vous voulez eliminer le racisme ? ...Ne vous melez pas de la manière dont les peuples vivent chez eux, n’intervenez pas, et faites en sorte que ces peuples vivent bien, chez eux et le racisme disparaitra sans qu’on s’en aperçoive !

    • pallas 14 août 2017 15:22

      @HELIOS

      J’ai dit le contraire ?, soyez attentif à mes écrits et de mon dire, je ne fais pas de sous entendu.

      Ne dites pas « vous » et ne m’incriminez pas de mes congénères qui ne sont que des débiles mentaux et auquel je ne supporte pas leurs présences.

      Salut


    • HELIOS HELIOS 14 août 2017 20:30

      @pallas

      ***** Le racisme n’est que la face visible de l’iceberg, l’arbuste cachant la foret d’un mal plus profond et obscur.. *****


      En lisant cette phrase, j’avais cru comprendre que vous contestiez le racisme et que vous en rejetiez la source sur d’autres raisons... d’où mon message.

      D’autre part, il est normal de vouvoyez une personne que l’on ne connait pas, question de simple respect... qui n’exclu pas la contradiction.

      Enfin, en tant que congénère, je vous remercie pour votre perception de ma santé mentale.

      Sur le fond, je vous pardonne et je vous demande d’excuser ma faiblesse intellectuelle, et l’absence de présentation sur votre profil ne m’a pas permis d’ajuster mon intervention a votre personne.

    • pallas 14 août 2017 21:26

      @HELIOS

      C’est mieux, un progrès sensible.

      Bonne soirée


  • genrehumain 14 août 2017 10:21
    1. Excellent article, il faut sans cesse rappeler ces vérités essentielles.

    2. Voici ce que disait déjà un sage oriental du nom d’Abdu’l-Baha en visite à Paris en 1911.

    3. "Les préjugés de religion, de race ou de secte détruisent les fondations de l’Humanité.
    4.  Toutes les causes de division du monde, la haine, la guerre et l’effusion de sang sont dues à l’un de ces préjugés. 
    5. Le monde entier doit être considéré comme un seul pays, toutes les nations comme une seule nation, tous les hommes comme appartenant à une seule race.
    6.  Les notions de religion, de race et de nation ne sont que des divisions instituées par l’homme et ne sont nécessaires que dans sa pensée." 
    7.  ( Causeries d’Abdu’l-Baha a Paris 1911)

    8. Ces propos restent toujours d’une brulante actualité.

    • vesjem vesjem 14 août 2017 21:46

      @genrehumain
      révise ton histoire
      toutes les guerres ont été fomentées pour servir des intérêts


  • ZenZoe ZenZoe 14 août 2017 10:37

    Supprimer le mot de la constitution, pourquoi pas, mais pourquoi faire ?
    Vous pensez sérieusement que le racisme va disparaitre comme par magie parce que le mot n’existe plus ? Il va disparaitre parce que la France, parmi quelque 200 pays dans le monde, a retiré le mot de SA constitution ? Il est vrai que la France est le phare de l’humanité, mais là j’ai des doutes voyez-vous.

    Ceci dit, je fais confiance aux associations antiracistes qui vivent de subventions publiques pour faire suffisamment de lobbying afin que le racisme continue à sévir, d’une manière ou d’une autre.


    • ZenZoe ZenZoe 14 août 2017 11:59

      @Le Sioux Pied Bleu....
      Ce n’est même plus subliminal LOL ! La manière qu’ils ont de monter les uns contre les autres, et après d’encaisser les dommages intérêts des procès (en plus des subventions), tout le monde ou presque a fini par remarquer.


    • Fergus Fergus 14 août 2017 13:13

      Bonjour, ZenZoe

      100 % d’accord avec vous !

      Après le mot « race », il faudra ensuite éliminer le mot « type » qui permet lui aussi au commun des gens de distinguer facilement des personnes sur leurs caractéristiques apparentes. Cela fait belle lurette que la majorité des gens a compris qu’il n’existe qu’une espèce humaine mais continue d’utiliser le mot par commodité de langage sans qu’il y ait la moindre connotation raciste. 

      Ce qu’il faut combattre, c’est surtout le discours de ceux qui affirment qu’il existe une hiérarchie dans les différentes composantes de l’espèce humaine. Par exemple ces « suprémacistes » étasuniens si chargés de haine !


    • ZenZoe ZenZoe 14 août 2017 14:03

      @Bonjour Fergus
      En plus, la nature ayant horreur du vide, il faudra bien trouver un mot de remplacement puisque « racisme » sera interdit. Cateaufoncel ci-dessous parle de « clusterisme ».
      Et donc, on aurait des clusteristes et des anti-clusteristes au lieu de racistes et anti-racistes.... Belle avancée....


    • Fergus Fergus 14 août 2017 15:55

      @ ZenZoe

      De même - et ce n’est pas le moins paradoxal - ne pourrait-on plus parler de « discrimination raciale ».


    • AuscultaFili AuscultaFili 15 août 2017 15:55

      @Fergus Les humains sont tous les mêmes, égaux dans la médiocrité, quelle que soit leur origine ou leur phénotype. Ils n’aiment pas qu’on les appelle des primates, et pourtant c’est ce qu’ils sont. Cette négation est déjà la première forme de discrimination.
      On pourrait aussi supprimer la notion d’espèce. Je suis sérieux. Qu’est-ce qui permet à l’humain de se croire supérieur ?


    • AuscultaFili AuscultaFili 15 août 2017 17:45
      @Fergus
      N’oubliez pas le mot « sexe ». On peut appauvrir le vocabulaire autant qu’on veut, cela ne résoudra rien sur le fond.
      Pour la race je suis assez d’accord avec le principe de la supprimer, à part pour les chiens et les chats, bien sûr. Mais ce n’est que mon avis.
      Mais sur le principe vous avez raison, parce que sur cette lancée il faudra bientôt rayer les mots noir, blanc, clair, foncé, homme, femme, enfants, veau, vache, cochon couvée et que sais-je encore de notre vocabulaire parce que quelqu’un risque de mal les prendre

  • placide21 14 août 2017 10:41

    C’est cela , cassons le thermomètre pour ne plus avoir de température ; les races existent , le souci est que plutôt que d’accepter les différences nous établissons une échelle de valeur entre elles dans un souci de rapport de force .


    • AuscultaFili AuscultaFili 15 août 2017 17:17
      @placide21
      En fait non, les races n’existent pas vraiment. Il y a des phénotypes différents jusque dans la même famille, le monde n’est pas peuplé de jumeaux parfaits. Mais tout ça reste des humains, la notion de race est une sorte de surcouche appliquée autrefois à l’espèce en fonction de caractéristiques communes chez tous les individus appartenant à une même population géographique. Le principal problème c’est que ça n’a jamais marché, certains traits pouvant apparaître chez des individus appartenant à des groupes complètement distincts et d’autres ne pas apparaître dans toute la population. On devait donc inventer une nouvelle race par tribu et même par famille jusqu’au moment où il a bien fallu abandonner cette notion qui perdait de plus en plus son sens à mesure qu’on affinait les connaissances. Ces points communs génétiques ne pouvaient s’apprécier que sur des populations complètement isolées et limitées comme celles étudiées par les anthropologues tels que Malinovski (et encore), conscients du caractère limité de leurs observations, et qui à l’époque ne savaient pas clairement si ces caractères communs sont liés à une appartenance ethnique, à des modèles culturels comme l’alimentation, le travail, ou à la consanguinité récurrente.

      La race telle qu’on la perçoit maintenant est une invention littéraire ne reposant sur aucun élément objectif autre que la couleur de peau qui est vaguement définie (il y a des variations de couleur parmi les noirs comme parmi les blancs) et qui est surtout une caractéristique tout à fait secondaire, la caractéristique initiale peut disparaître complètement en fonction de divers facteurs externes en quelques générations.

      Sinon il y aurait des hordes de corniauds parce qu’on ne trouverait personne qui correspondrait à une race pure. On en arriverait rapidement, comme les ethnologues du passé, à descendre au niveau de frères germains pour trouver une race clairement définie, ces frères n’étant alors même pas de la même race que leurs parents puisque différant par certains aspects pourtant transmissibles. Et c’est tant mieux, car si une race pure existait, depuis le temps elle serait complètement dégénérée par la consanguinité, et probablement devenue stérile.

      Les races existent chez les chiens et les chats du fait qu’on pratique ce qui n’existe pas chez les humains, une consanguinité forcée et l’utilisation d’individus présentant des surtypes pour créer artificiellement de nouvelles races à partir de races déjà artificielles pour obtenir un phénotype précis. Si on a élevé des chiens on sait que cela ne va pas sans poser des problèmes. Et c’est possible pour les petits animaux à reproduction rapide parce qu’on peut vite apprécier le résultat sur quelques générations, mais pas pour les humains. Sans compter que ça reste des chiens et des chats qui, livrés à eux-mêmes s’empressent de perdre en deux ou trois générations toutes les caractéristiques raciales qu’on s’est efforcés de développer.

      Et de toute manière, il faut ré-écrire la constitution de A à Z, donc la question n’est finalement pas très importante.

  • lisca lisca 14 août 2017 11:02

    Il faudrait aussi ajouter les mots « vieux » et « plein aux as » dans la Constitution. Toute mention de ces deux vocables est interdite désormais, même en privé chez vos potes, car la vieillesse et la richesse (consommable) n’existent pas, ce sont des concepts dangereux.
    Il n’y a qu’un genre humain, jamais vieux, jamais pété de thunes.
    Tout richisme sera sévèrement puni.
    Ah c’est déjà le cas ? en permanence ? N’importe, on interdit quand même car deux précautions valent mieux qu’une.
    Quant au vieillisme, il menace directement un anti-vieux célèbre : Jacques Attali, qui voyait bien les personnes âgées devenir du soleil vert dés 65 ans, qu’elles servent à quelque chose, ces... (censuré).
    Et il ne veut pas être transformé en protéines. Car il compte, lui.


  • Cateaufoncel 14 août 2017 11:08


    « …et contre l’avis de scientifiques, concevoir qu’il existerait plusieurs races Humaines.. »
    C’est fini tout ça. C’étaient les scientifiques à la Jacquard, ils sont largués. Les races existent bel et bien, et l’ADN permet de définir l’origine d’un individu et son appartenance à un groupe humain géographiquement circonscrit

     

    Nos experts en derniers outrages pour diptères devraient remplacer « races » par « clusters », puisque c’est le terme qu’utilise le bioilogiste italien Cavalli-Sforza, antiraciste de choc, pour classer les humains en neufs grands groupes géographiques biologiquement plus proches ou plus éloignée des autres, à partir

     

    Le professeur Luigi Luca Cavalli Sforza, père d’un programme de recherche sur la diversité du génome humain, distingue neuf groupes différents – donc des races (des « clusters » donc dans son jargon a lui), et non pas des ethnies qui désignent quelque chose de beaucoup plus limité – correpondant à autant d’aires géographiques distinctes, à partir de l’examen de cent vingt variations génétiques correspondant à des caractéristiques héréditaires :

     

    1. Papous de Nouvelle-Guinée et Aborigènes d’Australie

    2. Habitants des îles du Pacifique (Polynésiens, Canaques de Nouvelle-Calédonie, etc)

    3. Habitants du Sud-Est Asiatique (Khmers, Thailandais, Indonésiens, Malais, Philippins…)

    4. Asiatiques du Nord (Mongols, Tibétains, Coréens, Japonais, Chinois du Nord) 5. Peuples de l’Arctique

    6. Indiens d’Amérique (du Nord, centrale et du Sud)

    7.Européens Blancs

    8. Caucasoïdes non-Européens (Nord-Africains, habitants du Proche-Orient, Iraniens, Indiens, Pakistanais, etc)

    9. Africains

     

    En 2004, dans La Recherche (N° 377, juillet) trois éminents biologistes, Marcus Feldman, Richard Lewontin et Marie-Claire King, publiaient un article, paru un an plus tôt, dans la revue Nature.

     

    « Contrairement à l’idée défendue depuis le milieu du XXe siècle, on peut définir scientifiquement des races dans l’espèce humaine. La connaissance du génome humain permet en effet de regrouper les personnes selon les zones géographiques d’où elles sont issues. En revanche, les usages que l’on prétend faire en médecine d’une classification raciale sont sujets à caution. »

     

    Depuis ce moment-là, il y a ceux qui ne savent, ceux qui savent et font semblant de ne pas savoir (moins ça circule, mieux c’est) et puis il y a ceux qui savent, et qui balancent quand ils en ont l’occasion

     

    Et puis quoi qu’on fasse, tant que les Allemands publieront les résultats scolaires des élèves appartenant aux différents clusters, on constatera que les extrême-orientaux sont meilleurs que les Allemands, que les Allemands sont meilleurs que les Turcs, et que les Turcs sont meilleurs (ou moins mauvais) que les Subsahariens.

     

    Mais évidement, cela n’a rien à voir avec une hiérarchisation, c’est un classement établi sur la base des performances scolaires.


    • Cateaufoncel 14 août 2017 15:54

      @Cateaufoncel

      Et voici la preuve de l’évolution du monde scientifique sur la question de l’existence des races. Il s’agit d’un extrait d’un article publié sur le site des sceptiques du Québec, peu avant la volte-face de Richard Lewontin (voir ci-dessus) - juif, marxiste et pacifiste, c’est le prototype même du négateur a priori de l’existence des races humaines :

      « Depuis la parution, en 1972, de l’article de Richard Lewontin intitulé « The Apportionment of Human Diversity » dans Evolutionary Biology, la plupart des scientifiques ont accepté l’opinion que la race est une construction sociale. L’idée a cependant été remise en question par Armand Marie Leroi*, selon qui Lewontin a commis l’erreur de prendre les gènes un par un sans trouver celui qui était responsable de la race. Par contre, si l’on prend ensemble un groupe de gènes variables – quelques centaines à la fois – la chose devient très facile à faire. D’ailleurs, une étude menée en 2002 par des scientifiques des universités Southern California et Stanford a montré que si on prend un échantillon de sujets venant de partout au monde et qu’on les rassemble, à l’aide d’un ordinateur, en cinq groupes à partir de leurs similitudes génétiques, les catégories qui résultent renvoient à l’Europe, l’Asie de l’Est, l’Afrique, l’Amérique, et l’Australasie, ce qui correspond plus ou moins aux grandes races de l’anthropologie traditionnelle. »

      * Professeur de biologie du développement


  • pallas 14 août 2017 11:28
    Daniel MARTIN

    Si sont suppriment le terme de Race pour les humains, alors il en va de même pour les espèces canines (les chiens), félines, etc etc.

    Le mot Race est une définition faisant objet à interprétation, comme le terme ethnie, sa n’est que des mots, l’important est le sens qu’on lui donne.

    Le mot n’est que littéraire et non l’objet de la pensée.

    En cela Georges Orwell c’est trompé, ou plutôt l’a fait croire, il était très intelligent le bonhomme.

    Vous ne saisissez pas la réalité de la situation, comme l’a écrit un commentaire ci dessus, casser le thermomètre, la fièvre restera.

    La question n’est pas là.

    Salut


  • Taverne Taverne 14 août 2017 12:18

    L’article 1er de la Constitution est très bien comme il est. La notion de race existe bien en tant que réalité vécue, c’est une notion socio culturelle qui repose sur une réalité et c’est cette notion qui est invoquée pour écarter le racisme, non la notion scientifique. La théorie de l’inexistence des races prônée par une partie des scientifiques actuels apparaît aux yeux de beaucoup de gens comme un déni de la réalité. Elle manque encore de recul et pourrait être remise en question demain par une thèse opposée affirmée par une nouvelle majorité de scientifiques. Elle n’est donc pas solidifiée dans le temps. Or, ne doivent figurer au rang des principes de la Constitution que les choses ancrées dans le marbre et les usages et qui sont devenus universellement incontestables. En revanche, la race, notion socio culturelle vécue par les individus reste bien réelle et sans doute éternelle. C’est donc bien la notion de race dans le sens communément compris qui doit, selon moi, rester la base constitutionnelle de la lutte contre le racisme. 

    Quant au respect de l’appartenance politique et philosophique, elle se déduit du principe énoncé : si l’on exclut la ségrégation raciale, ethnique, sociale, on exclut a fortiori les ségrégations qui reposent sur des critères moindres. Elle est aussi en partie incluse dans le respect des croyances. Les opinions étant le plus souvent de simples croyances.


    • Taverne Taverne 14 août 2017 12:23

      Essayez donc d’imposer au Peuple une conception défendue par la seule caste scientifique nourrie à la mode des idées de notre temps et vous verrez le résultat : il sera exactement inverse à l’effet recherché, à savoir que cela confortera les idées racistes.


    • AuscultaFili AuscultaFili 15 août 2017 17:37
      @Taverne
      La notion de race est archaïque, comme la saignée ou le clystère. Elle correspondait aux connaissances d’une certaine époque où on pensait que la peste se transmettait par l’air corrompu.
      En ce temps-là, la définition sous le nom de races de certaines caractéristiques visibles pouvait avoir sa raison d’être parce qu’on ne voulait pas en savoir plus. On n’en est plus là.
      Je pense qu’il ne s’agit pas d’une mode mais d’une évolution profonde et irréversible qui s’est imposée avec le développement de connaissances objectives qui réfutent les erreurs antérieures.

      L’anthropologie n’est toujours pas une science et ne le sera jamais mais elle synergise, si j’ose dire, d’autres disciplines qu’elle complète et qui la complètent. En ce sens elle mérite mieux que le mépris dont elle est l’objet de la part des adeptes d’autres disciplines qui d’ailleurs ne sont pas plus scientifiques

  • MagicBuster 14 août 2017 12:32

    ... et tous ces chinois en Afrique , ca va donner quoi à l’avenir  :

    des chinoirs ou des re-noich ?!


  • njama njama 14 août 2017 12:32

    Maintenir le mot « race » est une exigence historique

    http://www.cnrtl.fr/etymologie/race

    Que le mot disparaisse d’un texte constitutionnel pourquoi pas, mais il ne disparaitra pas pour autant de la langue, ni du langage politique.

    A qui profiteraient la disparition du mot race ?

    politiquement à ceux accusés d’apartheid ... encore un coup bas des sionistes smiley


  • njama njama 14 août 2017 12:33

    Le nouveau plan “de paix” de Netanyahu est directement inspiré de l’apartheid d’Afrique du Sud

    En Mars, un remarquable rapport de l’ONU conclu qu’ “Israël a établi un régime d’apartheid qui domine l’ensemble du peuple palestinien.”

    “ La mission de préserver Israël en tant qu’État juif a inspiré, voire contraint, Israël à poursuivre plusieurs politiques raciales générales,” explique le rapport. Ceci comprend “l’ingénierie démographique dans le but de constituer et de maintenir une majorité juive écrasante en Israël”.

    La dernière proposition de Netanyahu correspond précisément à ce modèle, et par conséquent confirme une nouvelle fois qu’Israël pratique un régime d’apartheid.

    Le rapport de l’ONU note également qu’alors qu’Israël maintient un système démocratique formel pour les citoyens de l’état, il interdit quiconque d’utiliser ce système pour défier l’organisation fondamentalement raciste du régime : “La loi israélienne interdit l’opposition palestinienne organisée à la domination juive, en la rendant illégale et même séditieuse.”

    http://www.mondialisation.ca/le-nouveau-plan-de-paix-de-netanyahu-est-directement-inspire-de-lapartheid-dafrique-du-sud/5602097




  • zygzornifle zygzornifle 14 août 2017 13:33

    on devrait par la même occasion supprimer tous les mots du langage comme cela il n’y aura plus de problèmes , on communiquera par doigt d’honneur et autres quenelles .....


    • Esprit Critique 16 août 2017 11:04

      @zygzornifle
      Votre commentaire résume parfaitement le crétinisme de cet article.

      Les lois de la génétique et l’observation du monde vivants prouve de manière absolue que « Des races » existent ce qui n’a rien de choquant ni de mal,

      Seul le fait que des cons prétendent que les blonds aux yeux bleus sont plus intelligent que les jaunes a forte poitrine, sont un problème, les mots ont un ou plusieurs sens, ils ont une histoire due a leur usage a travers le temps, et / ou l’évolution des connaissances, c’est normal.

      Vouloir supprimer les mots est le summum du totalitarisme et de la crétinitude !


  • Alvares Alvares 14 août 2017 13:35


    Bon, je ne sais pas comment cela marche au niveau de la modération, mais j’ai proposé cet article qui n’a toujours pas été publié et qui a juste reçu un commentaire de quelqu’un qui ne l’a pas lu ou pas du tout compris, car il ne met pas la faute sur les juifs, mais montre seulement la responsabilité des sionistes (juif et chrétien) dans les massacres des juifs.

    Et comme dans l’article ci dessus à propos du mot « race », je rappel que le terme « sémite » pour désigner les juifs et les exclure, a été mis en avant d’abord par les judéophobes, puis par les sionistes et a eu un rôle capital dans l’élaboration des thèses ant-ijuif qui ont conduit à la Shoah.

    Si un modérateurs passe par là, pour le publier pour me prouver que ce site est encore un espace de liberté  :

    Pour en finir vraiment avec l’antisémitisme, il faut arrêter de se voiler la face et oser dire qu’il est utile, voir indispensable à un certain mouvement et que c’est principalement à cause de ce mouvement que l’antisémitisme est aussi fort aujourd’hui !

    À l’heure d’aujourd’hui, principalement à cause de la diffusion à grande échelle et avec l’aide de nos gouvernement, de l’islam sunnite wahhabite de nos grands amis saoudien ( ils construisent les mosquées en France et diffusent le wahhabisme avec l’aide de nos politique), il y a de plus en plus d’islamistes et la vie des populations juives en Europe est de plus en plus menacée.

    Il y a aussi dans d’autres communautés, des tensions de plus en plus grandes contre le mouvement sioniste, comme on l’a vu à travers l’affaire Dieudonné.

    Nous pouvons en finir avec l’antisémitisme qui est basé sur de nombreux mensonges et manipulations mais pour cela nous devons comprendre pourquoi et pour qui l’antisémitisme est utile.

    Pour combattre notre ennemi, l’antisémitisme, nous devons d’abord revenir sur un terrain miné, car en effet nos cerveaux ont été miné, programmé pour réfléchir d’une
     certaine façon et avoir peur d’utiliser certains mots qui ont été associés à des mensonges.

    Par exemple le terme « sémite » a été mis à la mode pour désigner les juifs d’Europe par Wilhem Marr en 1879, cet homme étrange judéophobe qui a eu deux femmes juives, a créé la ligue antisémite.

    Il cherchait à désigner les juifs allemands comme des étrangers, des sémites, mais déjà à l’époque on savait que c’était faux, que la plupart des juifs d’Europe venaient des populations turco-khazars convertis au judaïsme.

    Et cette utilisation du terme « sémite » pour designer les juifs est fausse car elle renvoie à la notion de race, mais les Juifs ne constituent pas une race et il n’y a pas de race sémite car si tel était le cas alors les Arabes en seraient la principale constituante.

    Voir la vidéo de Luc Ferry, l’ancien ministre qui en parle :

    https://www.youtube.com/watch?v=B3atW3gDau4

    Pour moi, un français juif est français avant tout, comme un français chrétien ou musulman, mais à l’époque, autant pour les judéophobe que pour les sionistes, il était important de désigner les juifs comme des étrangers, des « sémites », pour les differencier des autres européens, pour pouvoir les chasser de leur pays, ou les forcer à partir coloniser la Palestine.

    Et justement, Willhem Marr, comme les sionistes, voulait envoyer tout les juifs d’Europe en Palestine.

    Bien sur aujourd’hui le terme « sémite » ne désigne pour les occidentaux, que les juifs, mais il est important de savoir d’où il vient et que ce terme utilisé incorrectement par les judéophobe et les sionistes pour exclure les juifs a eu un rôle primordiale dans le massacre des juifs lors de la Shoa.

    Ceux qui l’ont mis en avant pour désigner les juifs comme des étranger, qu’ils soient judéophobes ou sionistes, sont responsables de la Shoah.

    Maintenant nous devons nous arrêter sur le terme « sioniste », un mot ultra miné car tous les sionistes nous disent que l’anti-sionisme est équivalent à l’antisémitisme.

    On nous le martèle à toutes les sauces, dernièrement l’animateu Arthur, ou Vall à l’époque ou il était premier ministre, et peu importe si une grande partie des juifs sont antisioniste, pour les sioniste être antisioniste c’est être antisémite, point final !

    Mais qui a créé le mouvement sioniste actuel ?

    C’est un chrétien, le révérend William E. Blackstone, qui a lancé la création de l’organisation sioniste au États-Unis, mouvement qui a été financé par les grandes familles américaines et c’est ce même révérend qui a réussi ensuite à convaincre Théodor Herzl d’importer le mouvement en Europe.

    C’est pour cela qu’aujourd’hui encore, il y a des sionistes chrétiens américains à la tête du mouvement.

    La légende veut d’ailleurs que Herzl ai été enterré avec la bible que lui avait offert le révérend Blackstone.

    Voir sur wikipedia : https://en.wikipedia.org/wiki/William_E._Blackstone

    Qui est Théodore Herzl ?

    Herzl est un juif autrichien et le choix d’Herzl n’est pas un hasard, Herzl est un juif qui avait adopté la culture occidentale et voulait en finir avec son identité juive :

    "J’ai un fils. Pour son bien, je préférerais me convertir aujourd’hui plutôt que demain, pour qu’il appartienne le plus tôt possible à la communauté chrétienne
    et que lui soient épargnées les souffrances et les humiliations que j’ai supportées et continuerai à supporter parce que juif."

    Avant de devenir le « fondateur officiel du sionisme », Herzl avait eu le projet d’obliger tous les juifs à se convertir au christianisme, et avait envoyé une lettre à ce propos qui avait choqué le Pape, dans son journal (Journal 1, page 14), il écrit :

    « Voici environ deux ans, j’ai entrepris de résoudre le problème juif, au moins en Autriche, avec l’aide de l’église catholique. J’ai demandé l’aide des hauts prélats de l’église autrichienne, afin d’obtenir par leur biais, une entrevue avec le Pape, pour lui
     dire : "Aidez-nous avec les antisémites, et je déclencherai un mouvement formidable parmi les Juifs, qui se convertiront de façon fière et spontanée au
    christianisme" ».

    Il lui avait alors été rappelé que la conversion était quelque chose de sérieux nécessitant de la foi et que c’était un choix personnel.

    Il avait voulu ensuite trouver des financement pour acheter une terre afin de créer un pays en Amérique latine ou en Afrique pour débarrasser l’Europe des juifs.

    C’est certainement lors de ces recherches et demandes de fond, qu’il a été repéré et choisi pour mettre en place le grand projet des dirigeants américains pour
    la création d’un état militaire occidentalisé en Palestine.

    Ensuite, après avoir accepté la mission des grandes familles américaines, et sous la tutelle du révérend Blackstone, il deviendra le grand prophète du sionisme.

    Mais Herzl, qui avait adopté la culture chrétienne, choquera fréquemment les milieux juif pratiquants, oubliant ouvertement, par exemple, de respecter le sabbat ou recevant, entouré de sa famille groupée autour d’un arbre de Noël, le très influent – et très indigné – grand rabbin de Vienne Moritz Güdemann. Son fils n’a d’ailleurs pas été circoncis.

    Et ce fondateur du sionisme est aussi connu pour ces citations antisémites :
    « J’ai eu une idée formidable : attirer des antisémites honnêtes et les inciter à détruire les propriétés juives. »
     Theodor Herzl
     
    Car il devait trouver des idées pour inciter les juifs d’Europe à partir en Palestine et il avait besoin des antisémites.

    Il faut voir cette vidéo israélienne avec les sous-titre en français pour ce rendre compte que autant Hertzl que les premiers responsables sionistes, étaient des juifs occidentalisés qui voulaient à la base créer une société occidentale débarrassée de la culture et de la religion juive :

    https://www.youtube.com/watch?v=gZgUAkiToDg


    • Alvares Alvares 14 août 2017 13:36

      Suite :

      Pourquoi le mouvement sioniste a besoin de l’antisémitisme

      Ce qu’il faut comprendre, c’est que contrairement à ce que croit un grand nombre de personne :

      le mouvement sioniste n’a jamais été créé pour protéger les juifs, mais pour créer un nouveau pays en Palestine et pour inciter les juifs à quitter leur pays d’origine, pour une terre étrangère.

      Pendant la 2eme guerre mondiale, certains sionistes ont collaboré avec les nazis, d’autres ont saboté le plan de sauvetage des juifs organisé par les pays occidentaux, car ils ne voulaient pas que des juifs aillent s’installer ailleurs qu’en Palestine.

      Voir :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Accord_Haavara

      https://blideodz.wordpress.com/2015/07/07/nazisme-comment-les-dirigeants-sionistes-ont-sabote-le-sauvetage-des-juifs/

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ha%C3%AFm_Michael_Dov_Weissmandl

      Et ils se sont souvent appuyés sur les antisémites pour les aider à forcer les juifs au départ.

      Aujourd’hui, Israël existe, mais ils ont toujours besoin de nombreux colons car il y a de nombreux départ.

      Après l’assassinat d’Yitzhak Rabin, l’ancien premier ministre qui avait lancé une grande campagne pour réconcilier les juifs occidentaux et les palestiniens, un très grand nombre d’israéliens, comprenant que les dirigeants sionistes refuseront toujours de faire la paix avec les palestiniens, sont partis vivre au Canada.

      Il n’est ensuite pas surprenant d’apprendre par un rabbin canadien que des jeunes sionistes avaient été envoyé au Maroc en se faisant passer pour des islamistes, pour s’en prendre à la communauté juive afin de les inciter à rejoindre Israël.

      Il n’y a pas de lobby juif

      Certaines personnes pensent bêtement qu’un lobby juif contrôlerait les médias, cela voudrait dire que tous les juifs sont unis et pensent la même chose, ce qui est totalement faux.

      Si il y a bien une catégorie de personne que l’on entend jamais dans les médias, c’est les juifs antisionistes !

      Il faut rappeler qu’au début, Dieudonné s’était lancé dans la critique du sionisme et qu’il était soutenu par de nombreux juifs.

      Mais il n’avait pas le droit de faire cela, il a subit d’énorme pression avant de capituler et d’accepter de prendre le rôle de l’antisémite et toute la pression est alors tombée d’un coup !

      À l’époque, sur Twitter, des juifs de France avaient réagis à la polémique de la quenelle montée de toute pièce par les sionistes pour faire croire aux juifs qu’ils étaient en danger et qu’ils fallaient qu’ils partent pour Israël :

      Quand des juifs dénoncent le sionisme comme créateurs d’antisémitisme.

       "En donnant à la quenelle une définition éhontée, la #LICRA fabrique de la haine dont les juifs sont aussi les victimes

       – JuifsInfos (@JuifsInfos) 4 Janvier 2014

       Il est primordial que les juifs dénoncent les officines sionistes créatrice de haine, comme usurpatrices de l’identité juive

       – JuifsInfos (@JuifsInfos) 4 Janvier 2014
       – JuifsInfos (@JuifsInfos) 4 Janvier 2014

       Les Juifs soutiennent la quenelle contre le sionisme qui viole l’identité juive http://t.co/MZ3k8246pLpic.twitter.com/5pHjwu9ebn

       – JuifsInfos (@JuifsInfos) 3 Janvier 2014

      Ce n’est pas seulement le climat de terreur imposé par ces officines de haine qui nous dérange. Cela fait des années que le sionisme tente d’imposer par la force son point de vue à l’ensemble de la communauté juive. Ce qui est plus grave aujourd’hui, c’est que ces officines ont adopté une stratégie d’escalade, depuis ces dernières semaines, et qui renvoie une image de plus en plus négative des juifs de France, communauté pacifique dans son ensemble, qui recherche la sérénité et autant que possible le minimum de publicité.

      Pire, allant de concert avec un travail éhonté de la LICRA, qui a décidé d’antisémitiser un geste qui pourtant ne l’était pas depuis une décennie, favorise en un seul mois, un climat délétère et dangereux pourl’ensemble de la communauté. Ces officines projettent désormais d’allerplus loin encore dans une attitude fascisante et haineuse. Si rien n’est fait pour les arrêter dans la fabrication effective d’un climat antisémite, la tendance ne s’inversera plus.

      Pourtant, ces officines ne sont en aucun cas représentatives des juifs de France.

      Elles sont de plus détestées du peuple français dans sa très grande majorité (même s’ils préfèrent se taire).

      Il est primordial et urgent que les juifs de France fassent clairement entendre, d’une manière ou d’une autre, qu’ils ne sont aucunement associables à des « sionistes fanatiques », qui imposent les intérêts du sionisme plus qu’ils ne défendent l’intérêt des juifs de France. Bien au contraire.

      Une escalade de la menace sioniste en France est grave mais surtout extrêmement néfaste pour l’ensemble des juifs de France.

      La situation économique est catastrophique. S’il arrivait que la situation se détériore plus encore, comment voudriez-vous que les Français soient enclin par la suite à comprendre que tous les juifs ne sont pas des sionistes, alors qu’on n’entend (quasiment) qu’eux ?

      Tandis que les autres ne parviennent pas à se faire entendre, du fait de méthodes fascistes de la part des sionistes, dont l’attaque calomnieuse subie aujourd’hui n’est qu’une illustration parmi d’autres.

      Nous invitons non seulement les juifs de France à se désolidariser du fascisme sioniste qui dénature l’image de la communauté ; et invitons tout juif à urgemment participer d’une manière ou d’une autre, à faire valoir qu’il ne les cautionnent nullement.

      Il faut également cesser le chantage à l’antisémitisme dès qu’une opinion contradictoire apparaît, risquant de galvauder totalement la notion. Et commencer à songer à « dés-antisémitiser » les gestes et les hommes qui en sont abusivement victimes.

      Il faut cesser ce climat de répression de la pensée qui tend à semer de l’amertume dans le cœur de ceux, trop nombreux, qui la subissent (juifs compris).

      Ceux qui au contraire, n’entendent pas nos prières et font le jeu du sionisme exacerbé, en le cautionnant par leur silence, ou pire en y apportant un concours quelconque, seront les grands responsables de l’amalgame néfaste entre deux notions, que seuls les sionistes veulent faire s’épouser de force : judaïsme et sionisme.

      Nous inclinons chacun à agir afin de briser l’amalgame fabriqué par ces officines visant à faire déteindre l’image d’un sionisme fascisant et porteur de haine sur l’ensemble de la communauté juive, qui, a contrario, est demandeuse de paix et de sécurité."

       « Là où l’antisémitisme n’existe pas, le sionisme le fabrique »

      Vous l’avez compris, tous ceux qui comme moi rêvent d’un monde débarrassé de l’antisémitisme doivent être conscient que tant que le mouvement sioniste aura besoin d’envoyer des colons en Israël, il y aura de l’antisémitisme.

       


    • njama njama 15 août 2017 15:12

      @Alvares
      le révérend William E. Blackstone (1841 – 1935), a peut-être lancé la création de l’organisation sioniste au États-Unis, mais le sionisme tel qu’il apparut n’est pas juif mais bien davantage anglais et chrétien ! sa date de création se situant vers 1838, made in UK ... quand Blackstone n’était pas encore né


      « Disraeli ... appartenait toutefois au même parti que Shaftesbury*, avec qui il a entretenu une relation étroite dès les années 1860. » Scholmo Sand

      « A land without a people for a people without a land » ... "and the Jews ...will probably return in yet greater numbers, and become once more the husbandmen of Judaea and Galilee."
      (et les Juifs ... y retourneront probablement encore en grand nombre, et deviendront une fois de plus les fermiers de Judée et de Galilée !)

       * Anthony Ashley Cooper, 7th Earl of Shaftesbury

      Religion and Jewish Restorationism (voir : https://en.wikipedia.org/wiki/Anthony_Ashley-Cooper,_7th_Earl_of_Shaftesbury#Religion_and_Jewish_Restorationism )

      Lord Shaftesbury’s « Memorandum to Protestant Monarchs of Europe for the restoration of the Jews to Palestine », published in the Colonial Times, in 1841

      Shaftesbury was a student of Edward Bickersteth and together they became prominent advocates of Christian Zionism in Britain.[33][34] Shaftesbury was an early proponent of the Restoration of the Jews to the Holy Land [ https://en.wikipedia.org/wiki/Christian_Zionism_in_the_United_Kingdom ], providing the first proposal by a major politician to resettle Jews in Palestine. The conquest of Greater Syria in 1831 by Muhammad Ali of Egypt changed the conditions under which European power politics operated in the Near East. As a consequence of that shift, Shaftesbury was able to help persuade Foreign Minister Palmerston to send a British consul to Jerusalem in 1838. A committed Christian and a loyal Englishman, Shaftesbury argued for a Jewish return because of what he saw as the political and economic advantages to England and because he believed that it was God’s will. In January 1839, Shaftesbury published an article in the Quarterly Review, which although initially commenting on the 1838 Letters on Egypt, Edom and the Holy Land (1838) by Lord Lindsay, provided the first proposal by a major politician to resettle Jews in Palestine  :[35][36]
      >
      The soil and climate of Palestine are singularly adapted to the growth of produce required for the exigencies of Great Britain ; the finest cotton may be obtained in almost unlimited abundance ; silk and madder are the staple of the country, and olive oil is now, as it ever was, the very fatness of the land. Capital and skill are alone required : the presence of a British officer, and the increased security of property which his presence will confer, may invite them from these islands to the cultivation of Palestine  ; and the Jews’, who will betake themselves to agriculture in no other land, having found, in the English consul, a mediator between their people and the Pacha, will probably return in yet greater numbers, and become once more the husbandmen of Judaea and Galilee. [37]
      <

      The lead-up to the Crimean War (1854), like the military expansionism of Muhammad Ali two decades earlier, signalled an opening for realignments in the Near East. In July 1853, Shaftesbury wrote to Prime Minister Aberdeen that Greater Syria was “a country without a nation” in need of “a nation without a country... Is there such a thing ? To be sure there is, the ancient and rightful lords of the soil, the Jews !" In his diary that year he wrote “these vast and fertile regions will soon be without a ruler, without a known and acknowledged power to claim dominion. The territory must be assigned to some one or other... There is a country without a nation ; and God now in his wisdom and mercy, directs us to a nation without a country.«  [38][39] This is commonly cited as an early use of the phrase,  »A land without a people for a people without a land" * by which Shaftesbury was echoing another British proponent of the restoration of the Jews to Israel, (Dr Alexander Keith.)
      Bust of Anthony Ashley-Cooper, by F. Winter, 1886. In the collection of Dorset County museum, Dorchester.

      Shaftesbury was President of the British and Foreign Bible Society (BFBS) from 1851 until his death in 1885. He wrote, of the Bible Society, « Of all Societies this is nearest to my heart... Bible Society has always been a watchword in our house. » He was also president of the Evangelical Alliance for some time.[2]

       
      * https://en.wikipedia.org/wiki/A_land_without_a_people_for_a_people_without_a _land
       


    • njama njama 15 août 2017 15:15

      @Alvares

      en version française bientôt peut-être ...


      The Origins of Christian Zionism : Lord Shaftesbury and Evangelical Support for a Jewish Homeland

      by Donald M Lewis, Cambridge University Press ; 1 edition (October 26, 2009)

      In this study of Lord Shaftesbury – Victorian England’s greatest humanitarian and most prominent Christian Zionist – Donald M. Lewis examines why British evangelicals became fascinated with the Jews and how they promoted a ‘teaching of esteem” that countered a “teaching of contempt.” Evangelicals militated for the restoration of Jews to Palestine by lobbying the British cabinet on foreign policy decisions. Professing their love for the Jews, they effectively reshaped the image of the Jew in conversionist literature, gave sacrificially to convert them to Christianity, and worked with German Pietists to create a joint Anglican-Lutheran bishopric in Jerusalem, the center (in their minds) of world Jewry. Evangelical identity evolved during this process and had an impact on Jewish identity, transforming Jewish-Christian relations. It also changed the course of world history by creating a climate of opinion in the United Kingdom in favor of the Balfour Declaration of 1917, which pledged British support for a Jewish homeland in Palestine. The movement also bequeathed a fascination with Christian Zionism to American evangelicals that still influences global politics.
      http://www.amazon.com/Origins-Christian-Zionism-Shaftesbury-Evangelical/dp/0521515181


  • pallas 14 août 2017 14:01
    Daniel MARTIN

    Il y a une solution, la suppression de toutes formes de conscience, c’est facile, l’endroit du cerveau ou cela se trouve est localisé, plus de peur, plus de raison, un vrai bonheur mécanique.

    On te coupe un bras bof pas grave, pas de douleur, youpie, un monde merveilleux, ouais !!!.

    Voila le devenir, un univers sans la moindre pensée, ce qui est déjà le cas en France, avec le Foot et des matchs truqués et la populace heureuse, super génial !!!!.

    Franchement je me demande si Keikaku Itoh   n’est pas mort trop tôt, les humains sont déjà des machines, pas besoin de projet « d’Harmonie », nous en Occident nous sommes naturellement suicidaire et stupide, pas besoin de machinerie quelconque.

    Sa devient trop ridicule tout sa, c’est une comédie ou quoi ?, une caméra caché ?, sérieusement !!!!, c’est trop, mon dieu c’est une plaisanterie tout ça, c’est d’une tristesse sans nom.

    Salut


    • Xenozoid 14 août 2017 14:07

      @pallas

      ce sont les e’motion qui sont manipues,cela prouve aux moin que l’on est pas machine,pas encore,sinon pas de jeux

    • Xenozoid 14 août 2017 14:09

      @Xenozoid

      e’motion=émotions
       manipue=manipulées
      moi= moins

    • pallas 14 août 2017 14:27

      @Xenozoid

      Je connais le monde hospitalier, de ces gamins et gamines piégés dans une chambre froide et glacial attendant la mort, pensant que dehors sera meilleurs.

      Mais ils ne le savent pas, espérant que dehors de leurs chambres et décors blancs et colorés sera un meilleurs avenir, ils vivent le monde réel sans le savoir, dans leurs chairs, chienne de vie.
      Maudit soit les moissons de la colère !!!.

      Il n’y a jamais d’articles sur les gamins et gamines souffrant seul(e)s à l’hosto, Itoh son message était là.

      Je m’attriste beaucoup plus pour ces personne là, sa me fou les glandes, et s’imaginant que le monde extérieur peut être une liberté, alors que ça n’est qu’un autre pas de l’enfer.

      Le monde hospitalier est mon monde, un lieu entre la vie et la mort, auquel la naissance côtoie la mort.

      Allez je lève mon verre de bière à l’homme (shurik’n)

      Salut


    • Xenozoid 14 août 2017 15:16

      @pallas

      tu sais pallas, a ce niveau toutes les nations sont institutionalisées

    • Xenozoid 14 août 2017 15:17

      @Xenozoid

      oublier ma politesse, bien a toi salut

    • Xenozoid 14 août 2017 15:31

      @Xenozoid



      tu sais pallas, a ce niveau toutes les nations sont institutionalisées

      exemple : sans passeport ou visa délivré par le kapo en chef vous ne sortirez pas légalement sans autorisation de dieux le systeme nation.pareille avec les tunes, sauf les banques bien sur, qui sont exempe d’entité personnel, tres a propos, ce n’est pas de l’esclavage,c’est juste un non choix...
      les mots on un sens

    • pallas 14 août 2017 15:37

      @Xenozoid

      Le monde hospitalier, c’est le côtoiement de la vie et la mort, ainsi que de la souffrance perpétuel.

      Les Médecins en deviennent froids, tel un docteur House, les Infirmières et aides soignantes devenant mécanique pour ne pas voir.

      Les Brancardiers et agents hospitaliers essaient d’oublier.

      La souffrance n’est pas que pour les malades, elle l’est pour tout le monde.

      Le monde hospitalier est la rencontre entre la vie et la mort et cela tout le temps.

      Une Femme sage faisant assistance de naissance d’un nouveau née et auquel la mère et son enfant meurt le matin, ensuite le lendemain faisant naissant d’un enfant d’en bonne santé, d’une mère heureuse.

      Côtoyer la mort et la vie, tout le temps, ainsi que la souffrance des malades, leurs faire la toilette, tout le temps.

      La souffrance du monde hospitalier, de son personnel, de ses patients.

      Le monde réel est la et uniquement.

      Salut


    • Xenozoid 14 août 2017 15:44

      @pallas

      oui des machines ,les specialistes ont horreur des candides,je sais,je me suis pris la têtes plein de fois avec,il faux vraiment les bousculer pour qu’ils bougnt leur culs, d’un poil,et même ça c’est vraiment spécial, sans ouvrire sa gueule

    • pallas 14 août 2017 16:14

      @Xenozoid

      Alors vous êtes du même monde que moi smiley

      J’en suis heureux, vous pouvez comprendre ce que je ressent.

      Les futilités ne sont qu’amusement une fois avoir vécu l’expérience de la vie et la mort, ainsi que des autres vous entourant.

      Orwell et Itoh ont écrit leurs testaments dans un lit d’hôpital mourants, faisant simplement la rédaction journalière de leurs propres souffrances.

      De leurs lits de morts, Orwell m’a beaucoup plus, faisant gloire à l’esprit, Itoh est plutôt la peur de la souffrance.

      Orwell est un mentor et Itoh un élève, je les apprécient l’un et l’autre, j’aurai souhaité qu’ils discutent entre eux, comme père et fils spirituels.

      L’hôpital doit devenir un sanctuaire, sacrée, car tel est le cas et devra l’être, c’est important.

      Salut


    • Xenozoid 14 août 2017 16:17

      @pallas

      ils ne faisaient qu’un constat

    • pallas 14 août 2017 17:06

      @Xenozoid

      Vous connaissez tout comme moi l’objet de la vie et la mort, c’est rare, j’en ressent aucuns plaisirs et gloire.

      Ce fut un échange interessant, j’aurai préféré discuter avec une fille (rahhh !!!!!!!), désolé, pardon.

      Ce monde n’aime pas les femmes j’en ai comme l’impression étrange, hé hé hé, une bonne correction se devra être envers se dieu sexiste et crétin, quelque peut mesquin.

      Chez moi la pitié n’existe pas, n’y d’excuse, absolument rien, j’en suis désolé, sincèrement.

      Salut


    • Xenozoid 14 août 2017 19:32

      @pallas

      je parlais de orwell et itho,pas de láuteur de lárticle

    • pallas 14 août 2017 19:57

      @Xenozoid

      J’ai rarement eu l’occasion de ne pas avoir envie de destruction envers autrui, je ne ressent pas d’animosité à mon égard de votre part, de pitié, c’est plutôt rare, un vrai compliment de ma part.

      Il m’est rare de voir cela et j’en suis content, sincèrement, merci.

      Bonne soirée à vous.


    • Xenozoid 14 août 2017 20:40

      @pallas

      tout a votre honneur,vous avez le mien
      sincérement

  • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 14 août 2017 15:44

    A défaut d’être capable de s’opposer aux idées, on s’oppose aux mots qui les expriment.


    • Giordano Bruno - Non vacciné Giordano Bruno 14 août 2017 19:02

      @arthes
      Dans le cas présent, il n’est pas sûr que les idées aient évolué naturellement, sans que quiconque n’intervienne.


  • Esprit Critique 14 août 2017 16:22

    Dans ces conditions, il faut aller jusqu’au bout du « Résonnement », il faut rétablir la peine de mort pour les éleveurs de Chiens ! ?


  • Béo Ulaygues Béo Ulaygues 14 août 2017 18:59

    Quel est le but de cet article ?  smiley


  • Pere Plexe Pere Plexe 14 août 2017 19:11

    curieux débat...


    Si le mot race apparaît dans la constitution c’est pour dire que ce ne peut être un motif de traitement différent.
    Autrement dit que le racisme n’a pas sa place.
    Racisme qui lui existe bien... 

  • Phalanx Phalanx 14 août 2017 20:48
    Chez les gauchistes aux Etats Unis, ce concept fumeux d’inexistence des races est considéré comme du suprémacisme blanc.

    Par exemple, due aux differences raciales entre européens et africains, ces derniers sont beaucoup plus sensibles à l’empoisement au plomb*.
    Donc le petit fasciste blanc qui décrète qu’il n’y a pas de races, va ordonner des études qui minimiseront le problème. Forcément, la majorité blanche etant moins sensible, la « moyenne humaine » de la resistance au plomb est plus élevée. Pas de raison d’agir.
    Donc, les noirs l’ont dans l’os.
     


    • Xenozoid 14 août 2017 21:00
      @Phalanx
      seulement le plomb ?
      c’est tout ?
      venant d’un mec qui ne connait pas la grece et se dit d’être d’accord avec aube dorée, tu a du temps libre ,
      kalimera maintenant tu vas me dire quíls on de l’eau plein de ploms car il sont différend eux...ils peuvent être empoisonés et des con comme toi son la pour le prouver

    • Pere Plexe Pere Plexe 15 août 2017 12:06

      @Phalanx
      C’est clair que les noirs étasuniens ne supportent pas le plomb...

      La police en abats environ 170 chaque année 
      Mais il semble que pour le coup les blancs ne supportent pas mieux avec 320 victimes...

    • Esprit Critique 16 août 2017 14:31

      @Pere Plexe
      Il parait que dans la police aux USA, il y a proportionnellement plus de noirs que dans l’ensemble de la population.

      Voila qui devrait vous laisser Pere Plexe


  • simplesanstete 14 août 2017 21:07

    Bref, le racisme, c’est comme les noirs, çà ne devrait pas exister.


  • Christian 15 août 2017 05:53

    Ce qui assez étrange dans tout ça c’est que l’on arrive a maintenir le terme « raciste » tout en déclarant nulle l’idée de race. Il y a donc des racistes mais qui s’en prennent, d’une façon générale, à des groupes humains différents du leur. On peut donc, dans cette logique, déclarer du même coup que la lutte de classe est d’ordre raciste tout comme à s’en prendre à une groupe tel que ouvriers ou intellectuels.


    • Pere Plexe Pere Plexe 15 août 2017 12:13

      @Christian
      Que les ventes de Noel existent ne fait pas du Pere Noel une réalité...


    • Christian 15 août 2017 17:42

      @Pere Plexe
      N’empêche que si l’on déclare quelqu’un de raciste c’est que l’on croit bel et bien à l’existence des races, sinon il faut revoir la logique !
      C’est soit il n’y a pas de races et donc pas de racistes soit il y a des races et donc des personnes n’aimant pas telle ou telle race, donc des racistes.
      Si la logique n’existe plus il n’y plus aucune discussion possible.
      Donc merci d’argumenter avec une logique claire et pas avec le père noël (ce qui en dit long sur les arguments)


    • Christian 16 août 2017 10:32

      @Christian
      Lorsqu’on est incapable de comprendre une simple question de logique, comme celle-ci, alors on arrête de critiquer journalistes et politiciens pour des questions souvent bien plus complexes.
      Personne ici n’a été capable de démontrer comment on arrive à concevoir un raciste sans races. Uniquement on coche bêtement 1 étoile...sans plus.


    • lisca lisca 16 août 2017 12:15

      @Christian
      Raciste ou antisémite.
      Dans les deux cas on reconnaît implicitement le mot « race ».
      Et ceux-là même qui stigmatisent le « racisme » interdisent toute existence à la race, se fermant le bec à eux-mêmes.
      Orwellien et aussi ridicule.
      Et en effet la discussion n’est pas possible : en face nous avons des gamins pervers, sophistiques, comédiens, hystériques, schizoîdes, psychopathes.


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 15 août 2017 12:23

    Le bordel planétaire est déjà insupportable, il faut arrêter vos divagations !


    Il y a des races, il y a différentes races, il y a des différences fondamentales entre les races ! En gommant les différences on n’améliore pas le monde, on crée juste un amalgame bâtard qui privilégie l’anarchie au profit des minables milliardaires !

    QUI ETES-VOUS POUR APLANIR LE MONDE ? 

  • Esprit Critique 16 août 2017 11:11

    Les lois de la génétique et l’observation du monde vivant prouve de manière absolue que « Des races » existent ce qui n’a rien de choquant ni de mal,

    Les mots ont un ou plusieurs sens, ils ont une histoire due a leur usage a travers le temps, et / ou l’évolution des connaissances, c’est normal.

    Vouloir supprimer les mots en pensant résoudre des problèmes de conneries humaines, de haine et de jalousie entre les peuples, est le summum du totalitarisme et de la crétinitude !


  • Christian 16 août 2017 12:50

    On sent bien une fois de plus le désir de certains scientifiques d’offrir leurs connaissances à la cause du bien. Le problème qui touche ces scientifiques c’est qu’en menant leur conscience dans un monde pour la plupart du temps inaccessible à tout un chacun, (je pense à la recherche de haut niveau dans les diverses branches scientifiques), ils appauvrissent en même temps leur approche face à de la logique accessible à un enfant de 12 ans.
    Je comprends fort bien, comme tous les participants ici, le désir de combattre le racisme mais je résisterai à l’idée que l’on peut désigner de façon précise des personnes tout en annihilant la précision.


  • Christian 18 août 2017 05:43

    On peut démontrer en plus que l’utilisation du mot « race » est indispensable pour lutter contre le racisme, voici un exemple :
    Dans les années 30 la Suisse institua « la Défense spirituelle » à l’initiative du conseiller fédéral Philippe Etter, catholique conservateur .Le but d’une part étant de créer l’unité de la Suisse et d’autre part de contrer l’idée nazie de la supériorité d’une race.
    Voici l’idée de base :

     La conception suisse de L’État n’est pas née de la race, n’est pas née de la chaire, elle est née de l’esprit  

    Aujourd’hui l’on devrait donc écrire n’est pas née de la sous-espèce !


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