Toujours un facteur de développement économique !!!
Nous voyons de plus en plus fleurir l’antienne selon laquelle les grands mouvements migratoires en général seraient un facteur de développement économique !
Il se trouve cependant que cette « vérité » n’a toujours été vérifiable qu’à deux stades d’un développement économique quel qu’il soit.
D’abord, et bien évidemment, lorsqu’il s’agit de peupler une terre inhabitée afin de la rendre viable et de transformer des friches en terres nourricières. La féodalité elle-même encourageait l’arrivée de populations exogènes dans les territoires non peuplés en leur accordant franchises et exonérations, voire en leur octroyant les terres disponibles en propriété selon certaines conditions. Mais le choix des heureux élus était alors sévère et leur contrôle était efficace.
Le second stade et déjà beaucoup plus restrictif. Il s’applique aux systèmes économiques préexistants qui, pour une raison ou pour une autre, manquent de main-d’œuvre à un point précis de leur besoins de production. Ce second stade peut évidemment se rencontrer (quoique de plus en plus rarement) dans notre « économie » actuelle. Mais il est clair que pour rester dans le cadre de « l’immigration facteur de développement », celle-ci doit être encore plus strictement limitée quantitativement et strictement adaptée techniquement. En deçà de ces deux conditions, l’immigration est insuffisante, (Ce qui, d’ailleurs, est une situation plutôt favorable à l’amélioration des conditions sociales dans les secteurs économiques concernés). Au-delà, elle devient contre-productive et pénalise en même-temps la main-d’œuvre des secteurs concernés et l’environnement socio-économique. Ceci est particulièrement sensible dans les systèmes socialement avancés, ce qui est (ou était) le cas de la France.
Or, quel notre situation actuelle ?
Du point de vue de nos besoins et de nos capacités réelles d’accueil :
- Notre pays est financièrement exsangue et toute dépense supplémentaire contribue à le placer un peu plus sous la dépendance de puissances financières étrangères qui ne sont nécessairement nos amies.
- Nos possibilités d’accueil en termes d’emplois industriels ont été sacrifiées par une ouverture incongrue des frontières (entre autre !) qui a permis une délocalisation insoutenable de l’offre. (De nos chemises jusqu’à nos automobiles, presque tout ce que nous consommons est fabriqué hors de nos frontières ! Pour l’exemple seulement, et sauf à laisser manger les immigrés avec leurs doigts, (ce qui serait immédiatement condamné par Bruxelles), chaque petite cuillère fournie à un nouvel arrivant aggrave en conséquence le déficit de notre balance commerciale ! La consommation augmente, mais il s’agit d’une consommation de produits étrangers, non créatrice de richesses nouvelles et génératrices de déficit.
- Notre secteur agricole, à quelques exceptions près est également en panne, sans oublier l’étrange obligation qui nous a été faite par Bruxelles de maintenir des terres en friches alors que certains meurent de faim et que nous importons une part de plus en plus importante de nos produits alimentaires.
- Nos capacités d’accueil en termes de logements (en gros 200.000 logements nouveaux par an, et encore) ne peut même plus suivre le rythme des arrivages ininterrompus qui ne sont d’ailleurs plus contrôlables. Quant à rattraper les retards accumulés pour le logement des nationaux français à prix honnêtes, autant n’y point penser…
- Sur un plan purement sécuritaire, ces nouveaux mouvements migratoires (visiblement soutenus par des puissances étrangères et par leur cinquième colonne « française ») ne peuvent que générer une augmentation de la délinquance.
Plus grave encore : la formidable opportunité d’infiltrations de combattants clandestins représentée par l’immigration. Ce danger est autrement plus pressant que l’indigne argument du président mettant en avant l’existence d’une menace terroriste fomentée depuis la Syrie et ceci, pour justifier l’intervention armée de la France. Sauf montage entre-temps dans un esprit proche de celui de Colin Powell et de sa fiole de poudre de perlimpinpin, les actuels combattants islamistes de Syrie, ne deviendront un danger pour la France, pour l’Europe et pour n’importe où, qu’après leur mise en disponibilité par l’anéantissement de Bachar al Assad et des troupes loyalistes syriennes ! Ce qu’à Dieu ne plaise ! Mais c’est avant que les « va-t-en-guerre » auraient dû y penser. Ces nouvelles troupes en disponibilité trouveront alors sur notre sol des têtes de pont solidement implantées grâce à des éléments issus de l’immigration.
- Enfin les promoteurs et défenseurs à tout crin de l’actuelle politique d’immigration sont le plus souvent les mêmes que ceux qui nous disent qu’il n’y a plus d’argent pour financer notre système de santé, plus d’argent pour payer nos retraites, plus d’argent pour payer de justes salaires, plus d’argent pour fournir à la Justice les moyens qui lui sont indispensables, plus d’argent pour soutenir et équiper une armée par ailleurs mise au service de puissances étrangères, et enfin, plus d’argent pour instruire nos enfants !!!
Dans la même frange sociétale que ces défenseurs de l’actuelle politique d’immigration, nous trouvons même des histrions qui nous demandent de fermer le robinet d’eau lorsque nous nous lavons les dents car nous n’avons plus assez d’eau en France !!!
Dès lors, dans un tel contexte, est-il bien raisonnable et honnête de répandre l’idée que l’immigration est toujours un facteur de développement économique ?
À moins que…Toujours facteur de développement économique, peut-être… Mais pour qui ???