samedi 13 août 2016 - par Claude Courty

Travail et (sur)population

Alors que le Bureau International du Travail évalue à 50 millions le nombre d'emplois créés dans le monde en année pleine, la population mondiale augmente à la cadence de 280 000 par jour, soit presque le double.

À quoi bon dès lors créer un emploi quand deux demandeurs le réclament ?

Certes, ce déséquilibre étant mondial, il n'est apparemment pas du ressort des nations de s'en préoccuper. Elles ont d'innombrables autres préoccupations, qui leurs sont propres et que leur citoyens-électeurs, dont la vision de la société se limite pour la plupart d'entre eux à leur quotidien, rappellent de mille manières à leurs dirigeants.

Or, du fait d'une mondialisation de l'économie imputable à des progrès irréversibles, notamment dans le domaine des transports et des communications, le marché du travail s'est radicalement internationalisé (sans compter l'établissement de flux migratoires provoqués par la recherche de moyens de survie donc d'emplois, et dans un autre ordre d'idées, des avancées spectaculaires de la robotique ainsi que de la nouvelle économie).

En d'autres termes, le problème de l'emploi ne peut plus – nulle part – être ramené à sa dimension nationale. Il n'a – nulle part – la moindre chance d'être durablement résolu, tant que la question de la démographie mondiale ne sera pas d'abord traitée.

Bien au-delà des questions d'emploi, tout en dépend.

Pourtant, plus tabou que tout autre, le seul mot de démographie est absent du discours des politiques de tous bords, comme d'ailleurs de celui des pouvoirs religieux, bien au contraire.



36 réactions


  • Perceval Perceval 13 août 2016 14:36

    Les marxistes qui ont tant critiqué Malthus ont une grande part de responsabilité dans la surpopulation actuelle. Tout était possible en 1945, aujourd’hui la planète est surpeuplée


  • Claude Courty Claudec 13 août 2016 16:25

    Marx a été l’un des pourvoyeurs en utopies de portée temporelle, qui s’est manifesté à l’époque où l’homme a commencé – avec l’aide de de la science – à se rendre compte des insuffisances du message des religions, qui lui promettent la justice sociale dans l’au-delà, faute de pouvoir l’obtenir ici-bas.

    Les religions comme les politiques fondent leur pouvoir sur le nombre de ceux qui croient en la parole des prophètes. Il importe donc aux unes comme aux autres que rien n’entrave la croissance démographique, aux dépends d’une planète qui n’en peut plus, comme d’une société humaine devenue ingouvernable du seul fait de la prolifération de ses membres.
    280 000 êtres humains supplémentaires chaque jour, telle est la cadence à laquelle se manifeste cette prolifération ! Ce qui promet à nos descendants d’être, dans moins d’un siècle, 10 à 12 milliards à se disputer leurs croyances, laïques comme religieuses, et surtout ce qui restera des ressources de la Terre.
    Mais sujet tabou.

  • cétacose2 13 août 2016 17:46

    Notre planète n’étant pas en caoutchouc, il serait temps d’envisager des mesures draconiennes telles que la ligature des trompes obligatoire, de toutes les femmes ayant déjà eu 1 enfant.....


    • sls0 sls0 13 août 2016 21:11

      @cétacose2
      On commence par votre famille, rien de tel que l’exemple.
      Les nazis avaient fait une étude là dessus, il y a peut être des bonnes idées à reprendre.


    • René 03 René 03 15 août 2016 20:11

      @sls0
      Ben non on va commencer par vous.


  • Alren Alren 13 août 2016 17:54

    En d’autres termes, le problème de l’emploi ne peut plus – nulle part – être ramené à sa dimension nationale. Il n’a – nulle part – la moindre chance d’être durablement résolu, tant que la question de la démographie mondiale ne sera pas d’abord traitée.


    C’est vrai dans le cadre d’une économie où la préoccupation première de ceux qui ont le vrai pouvoir, le pouvoir de l’argent, est de retirer un profit maximal du travail d’autrui qu’ils ne restituent pas sous forme d’investissement, de consommation ou d’impôts directs, ce qui augmente la tension sociale.

    Les salaires étant toujours minimaux, ils obligent ceux qui travaillent pour eux à effectuer un maximum d’heures hebdomadaires pour avoir un revenu correct. Pendant qu’ils se tuent au travail et perdent leur vie à la gagner, les autres sont chômeurs.

    Dans ce modèle social, les gains continus de productivité avec des machines de plus en plus performantes, laissent en effet augurer que les employés ne seront pas plus nombreux dans l’avenir alors que la population croîtra et donc que le chômage augmentera.


    Mais cette économie et cette société d’hostilités réciproques pourrait être balayées par une autre dont la préoccupation première serait de satisfaire les besoins raisonnables de chacun, en ne demandant pas à la planète plus que ce qu’elle peut régénérer.

    La satisfaction des besoins de l’humanité, même croissante, demanderait toujours moins de travail humain, surtout avec la robotisation croissante. Une société éco-socialiste pourrait ainsi diminuer considérablement la durée du temps de travail et offrir à un grand nombre la dignité de gagner sa vie par son labeur.


    Aux humains de choisir le mieux pour eux, mais qu’ils ne se plaignent pas s’ils conservent le capitalisme !



  • UnLorrain (---.---.55.65) 13 août 2016 18:07

    Malthus fut immense en dissolvant en pionnier la parodie d etre que constatera apres lui le grand Mirbeau,Mirbeau voit un dechet dans le monstrueux bossu il y voit une sans doute bouche inutile,quelle utilite de la bouche d un camarade de cm2 d il y a 40 ans sucant du gourdins smegmateux sur parking ? Aucunes possiblement. Une rognure se sucetante aux mamelles crochues du systeme SS.


  • Le paysan hystérique Le paysan hystérique 13 août 2016 19:00
    Il manque selon moi, deux thèmes bien précis à votre article pour un débat plus constructif de la surpopulation.

    1- Quel sont les impacts sur culturelles, sur ses femmes qui ont vu partir leur enfants par milliers aux mains des esclavagistes ? Surtout les peuples africains !

    2- Pourquoi en quelques générations les femmes occidentales ont baisser considérablement leur taux de natalité ? Est-ce relier au fait que les femmes ont découvert que le bonheur ne se trouvait pas seulement à voir poussé des enfants, mais aussi dans une carrière, dans l’éducation, ... que le capitalisme à offert très tardivement dans leur évolution. Oui il y a encore certaine culture qui résiste, mais cela n’explique pas tout !

    Bien à vous ! 

    • hunter hunter 13 août 2016 19:08

      @Le paysan hystérique

      1/ peut-être voir là :www.theses.fr

      2/ contraception et duperie du système, qui avait besoin de faire travailler les femmes (salaires < à ceux des hommes), pour éviter trop de revendications des mâles !

      Ce ne sont que des pistes à creuser.

      A noter que pour le point 2/, quand la « solutions femmes » ne marchait plus ( autant de femmes au taff que d’hommes), le système a trouvé un autre facteur, l’immigration !

      Adishatz

      H/


  • Aristoto Aristoto 13 août 2016 20:19

    moi pas compris. moi vois vivre bien et agreablement par rapport il y a mille ans et il y a mille ans population beaucoup beaucoup moins nombreuse que aujourd hui. vous des connard castrateur vous moi vous enviyer goulag. vous verminec et dechet de l humanite.

    moi aimer 2016, noutriture surgele, voiture autonome, reseau 4g en expansion et jouer avec pokemon go.

    moi pas vous saluer bande de cons


    • Aristoto Aristoto 13 août 2016 20:22

      @Aristoto

      oublie : moi aimer chomage de massre parce que travaille c fatiguant.

      partageant avec nos frere afriquain y en a marre de bosser pour planete entiere. ps : vous restez connards castrateur. moi aimer vous mette chomage vous plus nous casser les couilles.


  • Montdragon Montdragon 13 août 2016 20:43

    Le nouvel esclave contemporain est le salarié blanc occidental qui se lève et se crève au taf pendant que Mamadou vient glander pépère....
    qui est l’esclave de qui ?


    • hunter hunter 13 août 2016 20:46

      @Montdragon

      oui mais Mamadou, est une chance pour la démographie !
      Grâce à lui demain, pleins de gentils électeurs pour la clique mondialiste (la branche française)

       smiley

      Adishatz

      H/


  • JC_Lavau JC_Lavau 13 août 2016 21:58

    En Algérie, le régime a volontairement laissé filer la natalité : ils voulaient de la chair à canons. Beaucoup de chair à canons pour submerger leurs voisins du Maghreb.
    En Belgique, les flamands ont submergé les wallons : natalité plus forte. Au Québec les kabakois ont résisté jusqu’à ces dernières décennies aux anglos, par une plus forte natalité. C’est fini et ils ont de gros soucis pour l’avenir de la langue française, à présent.

    En Turquie, une des cauchemars d’Erdogan, est que les femmes kurdes font plus d’enfants que les turques, d’où son impatience à en tuer un maximum.

    Ici nos élèves beurs ne nous l’envoient pas dire : ils comptent sur leur démographie agressive pour nous submerger et éliminer bientôt.

    Quand donc l’auteur tiendra-t-il compte de ces réalités, qu’on dira militaires pour faire court ?

    Autre léger détail : là où il n’y a pas de sécu ni de caisses de retraite, la seule façon d’assurer sa vieillesse est de faire beaucoup d’enfants qui auront obligation de continuer à nourrir leur vieux père et/ou leur vieille mère.

    Aucun de ces gens là ne pense la même chose que l’auteur. Ils ne sont ni fous ni idiots pour autant.


    • Claude Courty Claudec 13 août 2016 22:52

      @JC_Lavau

      Tous les pouvoirs se fondent précisément et prospèrent concurremment sur ces réalités que vous avez raison de qualifier de « militaires », dont ils attendent qu’elles leur fournissent, non seulement la chair à canon, mais à impôt et à boulot nécessaire à leurs ambitions de développement et de conquête.
      Le cauchemar de Erdogan est aussi celui d’israël face à la palestine (et réciproquement, les deux partis se livrant une véritable guerre des utérus - cf. Compte à rebours de Alan Weisman, Flammarion 2014), et d’une manière générale de l’occident, depuis que Boumedienne à proclamé à la tribune de l’ONU que l’Islam triompherait par le ventre de ses femmes (propos repris par d’autres leaders), ou encore du monde entier face à une Afrique qui comptera à elle seule le tiers de la population mondiale d’ici un siècle.
      L’instrumentalisation de la natalité à laquelle n’ont cessé de se livrer tous les pouvoirs, politiques et religieux, depuis qu’ils existent, est le pire affront qui soit fait, non seulement à la dignité humaine mais à l’équilibre de la société. Mis à part ceux qui sont entraînés par leur misère à y contribuer, ceux qui ne comprennent pas çà ne sont ni fous ni idiots, ils sont bien pire que cela.


    • Zolko Zolko 14 août 2016 01:10

      @Claudec : « une Afrique qui comptera à elle seule le tiers de la population mondiale d’ici un siècle. »
       
      c’est une extrapolation linéaire qui n’arrivera pas, car ils n’auront pas assez à manger.


    • Claude Courty Claudec 14 août 2016 04:55

      @Zolko

      Devons-nous pour autant laisser faire en attendant d’assister au spectacle d’un continent mourant de faim, (avec tous les désordres et violences qui en résulteront partout ailleurs et dont les plus pauvres seront les premières victimes) ou devons-nous l’aider à limiter les dégâts en l’alertant et l’encourageant, par tous les moyens éthiquement acceptables, à contrôler sa démographie, avant qu’il ne soit trop tard ?

    • Zolko Zolko 14 août 2016 12:19

      @Claudec : "aider à limiter les dégâts en l’alertant et l’encourageant, par tous les moyens éthiquement acceptables, à contrôler sa démographie"
       
      entièrement d’accord avec vous. Mais si ils ne le font pas ? Si ils foncent vers le précipice, est-ce notre devoir de les suivre par solidarité ?


  • Zolko Zolko 14 août 2016 00:51

    Merci pour cet article, qui aborde enfin le sujet le plus important qui nous arrive dessus et qui, pourtant, est allègrement « oublié » dans la plupart des médias.
     
    Il y a pourtant une erreur je pense : c’est de considérer la mondialisation actuelle comme inéluctable, et donc le problème de surpopulation comme un problème planétaire. Non, le problème de surpopulation concerne certaines parties du monde, et pas d’autres. Par exemple, en Europe, notre démographie est stable, et les ressources naturelles permettraient de vivre ici au 1/2 milliard d’Européens que nous sommes. Tandis que l’Afrique manque d’eau et leur population croit démesurément : il n’y a aucun chance qu’ils puissent continuer ainsi : soit ils envahissent leurs voisins (nous) soit ils réduisent leur natalité.


    • Claude Courty Claudec 14 août 2016 04:41

      @Zolko

      Je considère que le processus de mondialisation est inéluctable parce qu’il résulte, moins de la volonté de qui que ce soit que de progrès scientifiques, technologiques et techniques (notamment dans les domaines des transports et des communication, avec ce qui en résulte concernant la disparition de facto des frontières) que rien ne pourra plus arrêter. Il en est comme d’un flot qui fait céder les digues l’ayant longtemps contenu.
      Dès lors, comment nier que le problème de surpopulation soit planétaire ? Il suffit de penser aux flux migratoires qui ne sont que la manifestation de débordements démographiques en provenance de tous les pays surpeuplés vers d’autres qui le sont moins et avec lesquels ils partagent leur misère (beaucoup plus facile à partager que la richesse).
      La démographie de l’Europe est stable et même en légère mais constante augmentation, du fait d’un apport étranger résultant de ces flux, qui compensent la faiblesse des taux de natalité des nationaux. Sans cela, plusieurs pays européens seraient en déficit de population. Depuis des décennies nous allons chercher dans les pays pauvres les travailleurs qui acceptent de faire les travaux que nous ne voulons ou ne pouvons plus faire, faute d’effectifs suffisants. Après que le problème ait été réglé à l’échelle européenne, par immigration en France de pauvres excédentaires en Italie ou en Pologne par exemple, il l’est dorénavant à l’échelle mondiale. Ce sont des populations qui fuient l’Afrique, le moyen-Orient et l’Asie que nous accueillons, et qui s’invitent de mille manières en se jouant des frontières, lorsque notre accueil n’est pas suffisant, venant aggraver les problèmes d’emploi (et bien d’autres) de tous les pays d’accueil européens.
      Et toutes les rodomontades politiques et politiciennes n’y changeront rien. La coupe mondiale est trop pleine et déborde là où elle peut. La jungle de Calais est le symbôle, en France, de cet état de fait planétaire. Combien de camps, de murs et de barrières tentent vainement d ’endiguer le flot surpopulatoire, partout dans le monde ?

    • Zolko Zolko 14 août 2016 12:16

      @Claudec
       
      1) la mondialisation est due à l’utilisation de sources d’énergie non-renouvelables, et finira avec l’épuisement de ces stocks. A la fin de ce siècle, les voyages intercontinentaux redeviendront exceptionnels.
       
      2) Si l’Afrique et les pays Arabes font plus d’enfants par millions qu’ils ne peuvent nourrir, ils mourront par millions, il n’y a aucun raison qu’on soit obligés ici, en Europe, d’accepter ces surplus démographiques. D’autant moins que dans certains pays cette politique démographique envahissante est hostile et affichée comme telle.


    • JC_Lavau JC_Lavau 14 août 2016 13:09

      @Zolko.
       Ici même, des démographies sont hostiles et affichées comme telles, pour imposer leur charia à nos enfants.


    • Claude Courty Claudec 14 août 2016 17:55

      @Zolko
      « il n’y a aucune raison qu’on soit obligés ici, en Europe ... »


      Faux ! Aucun pays ou continent ne pourra s’exonérer de son implication dans les conséquences d’un déséquilibre social planétaire auquel il a nécessairement contribué, et ceci d’autant moins qu’il est riche. Et il ne s’agit pas de ce sentiment de repentance aussi stupide que sommaire, mais simplement du fait que au-delà de toute réaction humanitaire interdisant de laisser mourir de faim et de misère quiconque, sans tenter et encore moins accepter de lui porter secours, aucun barrage ne peut arrêter un flot lorsqu’il devient trop puissant ; il finit par submerger les digues qui lui sont opposées et envahit tout espace, non sans violences, désordres et autres réactions barbares dont nous avons déjà une petite idée.
      Je me répète, mais pensez à Calais, à titre d’infime exemple, et aux innombrables camps, murs, palissades, barbelés, ... vainement érigés partout dans le monde pour tenter de stopper ce que l’un de nos anciens Présidents de la République avait qualifié de submersion. Lire à ce sujet : Un monde de camps – de Agier & Lecadet – La Découverte2014

    • Zolko Zolko 14 août 2016 23:33

      @Claudec : « réaction humanitaire interdisant de laisser mourir de faim et de misère quiconque »
       
      allez, faites la sainte-nitouche : vous laissez déjà votre gouvernement activement bombarder et tuer des milliers d’innocents, alors qui pensez-vous convaincre que vous allez sauver des gens de la faim et de la misère ? Combien de SDF et de miséreux en France et que faites vous pour les sauver ?
       
      Avant de prétendre sauver la planète, faudrait déjà arrêter de la détruire.


  • cétacose2 14 août 2016 19:07

    Quand « ILS » seront tous là ,j’irai chez eux couler des jours paisibles....


  • tashrin 15 août 2016 18:54

    Mouais
    Surpopulation par rapport à quoi ? Non parce que surpopulation ca évoque un dépassement du point d’équilibre. Mais... c’est quoi le critère qui definit le point d’équilibre ?
    La capacité à produire suffisamment à bouffer ? On est larges... A condition de le vouloir, la faim dans la monde c’est 50 milliards d’euros par an. on a filé 1000 milliards aux banques pour sauver le systeme en 2008, juste pour l’echelle même si ’est pas comparable.
    En fait ce qui suinte derrière, c’est la remise en cause ineluctable du modele occidental qui s’est construit au detriment de la planete entière. Pour rappel, 99.2 % de la population mondiale n’est pas française... Aujourd’hui... alors demain...


    • Claude Courty Claudec 15 août 2016 19:38

      @tashrin


      Cracher dans la soupe, ne peut que la rendre mauvaise pour toute le monde, sans pour autant rassasier ceux qui ont faim. Il y a peut être mieux à faire, pour les gens de bonne volonté ?

      Qui est-ce qui n’a pas adopté « le modèle occidental » dans le monde aujourd’hui, ou ne le jalouse pas, en attendant de l’imiter le plus rapidement possible ? Il faudra d’ailleurs faire vite, parce qu’il risque fort ne pas y en avoir pour tout le monde. Nous sommes proches de 1 téléphone portable par tête de pipe ! Il y a de quoi revoir les vieux poncifs, non ?

      Pour le point d’équilibre – entre population et divers éléments tels que ressources, libertés, richesse, travail, etc.) et les critères qui le définissent, je pense que ce n’est pas le lieu d’en débattre, ce serait trop long. Par contre, invitation à visiter, sérieusement et en prenant son temps :

      http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com

      et/ou, http://pyramidologiesociale.blogspot.fr

      et/ou lire prochainement (cf.Amazon) : « Surpopulation humaine, Danger ! »



  • nours77 nours77 16 août 2016 00:50

    Mouais encore un obtus qui préfère tuer les membres de son espèce, plutôt que de trouver une solution... Il est vrai qu il n y a plus suffisamment de travaille pour tous, mais entendons nous bien quel est le but du travail... ? Fournir a ceux qui vivent de quoi vivre... il me semble que c est partie de travers de ce coté, un exemple, vous saviez que dans le monde existe 15 platines cd par personne... Ça sert a spéculer mais pas a écouter des cd, idem en ce qui concerne la nourriture, nous somme encore loin d avoir épuisé la nourriture pour 7 milliards d humains, le problème encore une fois c est l industrie générer par les 7 milliards d humains...
    Il est claire qu avec l avènement de la machine robotique, le temps de travaille nécessaire pour produire ce que l on a besoin va diminuer, la question est donc va t on diminuer le temps de travaille et l équilibré avec tous le monde, ou on met la tête dans un trou et on attend que les gens sans travaille, sans argent et sans terre a cultiver meurent, ou on limite les naissances, mais cela provoquera un vieillissement des situation comme en Allemagne... Soyons un peu réaliste, nous ne somme plus au siècle dernier... le contrôle de la population, est un pansement sur un jambe de bois, il faudra de toute façon repenser le système, les robots finiront par pouvoir tout faire ce qui est manuel... La question se posera alors peut être, pourquoi travaillons nous ?


    • JC_Lavau JC_Lavau 16 août 2016 13:02

      @nours77 : « les robots finiront par pouvoir tout faire », à condition que tu puisses continuer à leur fournir de la puissance, et que tu puisses encore trouver les matériaux de leur construction, et des machines qui les construisent.
      Et que tu trouves encore les deux sous à investir pour relancer ainsi le bastringue.


    • nours77 nours77 16 août 2016 16:15

      @JC_Lavau
      L industrie a déjà fait ce choix, la masse salariale ou la robotisation non ?
      Il suffit de lire de que nos chère chef d entreprise pensent du sujet...


  • Claude Courty Claudec 16 août 2016 09:55

    Refus du travail ou refus de l’effort ?

    Nous pouvons par exemple faire l’effort : d’apprendre à lire et à écrire, pour éviter de dire n’importe quoi n’importe comment ... et de changer son style lorsqu’on change de pseudo. Est-ce du travail ?
    Quoi qu’il en soit, ci-après quelques lignes (ayant déjà fait l’objet d’une publication de ma part ici-même) qui devrait vous intéresser, pour autant que vous soyez disposé à faire l’effort de le lire.

    J. Fourastié - Pourquoi nous travaillons - P.U.F. – 1959

    Extrait :

    « Une certaine conception du monde place dans le passé l’âge d’or de l’humanité. Tout aurait été donné gratuitement à l’homme dans le paradis terrestre, et tout serait au contraire pénible et vicié de nos jours. Jean-Jacques Rousseau a donné une couleur populaire et révolutionnaire à cette croyance, qui est restée vive au cœur de l’homme moyen [pour gagner celui du Bobo] : ainsi l’on entend parler de la vertu des produits “naturels” [devenus “bio”] et bien des français [ils ne sont pas les seuls] croient que la vie d’autrefois était plus saine qu’aujourd’hui.

    En réalité, tous les progrès actuels de l’histoire et de la préhistoire confirment que la nature naturelle est une dure marâtre pour l’humanité. Le lait “naturel” des vaches “naturelles” donne la tuberculose, et la vie “saine” d’autrefois faisait mourir un enfant sur trois avant son premier anniversaire. Et des deux qui restaient, dans les classes pauvres, un seul dépassait, en France encore et vers 1800, l’âge de 25 ans. (…)

    Toutes les choses que nous consommons sont en effet des créations du travail humain, et même celles que nous jugeons en général les plus “naturelles”, comme le blé, les pommes de terre ou les fruits. Le blé a été créé par une lente sélection de certaines graminées ; il est si peu “naturel” que si nous le livrons à la concurrence des vraies plantes naturelles il est immédiatement battu et chassé. Si l’humanité disparaissait de la surface du sol [Ce qui ne saurait tarder au train où vont les choses dans bien des domaines], le blé disparaîtrait moins d’un quart de siècle après elle ; et il en serait de même de toutes nos plantes “cultivées”, de nos arbres fruitiers et de nos bêtes de boucherie ; toutes ces créations de l’homme ne subsistent que parce que nous les défendons contre la nature ; elles valent pour l’homme ; mais elles ne valent que par l’homme.

    À plus forte raison les objets manufacturés, des textiles au papier et des montres aux postes de radio, sont des produits artificiels, créés par le seul travail de l’homme. Qu’en conclure sinon que l’homme est un être vivant étrange, dont les besoins sont en total désaccord avec la planète où il vit ? Pour le bien comprendre, il faut d’abord comparer l’homme aux animaux, et même aux plus évolués dans la hiérarchie biologique : un mammifère, cheval, chien ou chat, peut se satisfaire des seuls produits naturels : un chat qui a faim ne met rien au-dessus d’une souris, un chien, rien au-dessus d’un lièvre, un cheval, rien au-dessus de l’herbe. Et dès qu’ils sont rassasiés de nourriture, aucun d’eux ne cherchera à se procurer un vêtement, une montre, une pipe ou un poste de radio,. L’homme seul à des besoins non naturels.

    Et ces besoins sont immenses [et vont croissant, inéluctablement]…

    … la planète sur laquelle nous sommes, sans trop savoir pourquoi ni même s’il y en a d’autres moins inhumaines, est assez peu adaptée à nos aspirations, à nos facultés d’agir, à nos besoins. Elle satisfait libéralement et sans travail à un seul de nos besoins essentiels : la respiration. L’oxygène est le seul produit naturel qui satisfasse entièrement et parfaitement l’un des besoins de l’homme [Pour combien de temps encore ?]. Pour que l’humanité puisse subsister sans travail, il faudrait donc que la nature donne à l’homme tout ce dont il éprouve le besoin comme elle lui donne l’oxygène. L’eau, il faut déjà la puiser, la pomper et souvent la filtrer.

    Cela étant… nous travaillons pour transformer la nature naturelle qui satisfait mal ou pas du tout les besoins humains, en éléments artificiels qui satisfassent ces besoins : nous travaillons pour transformer l’herbe folle en blé, les merises en cerises et les cailloux en acier puis en automobiles. »


    • nours77 nours77 16 août 2016 16:49

      @Claudec
      Toutes mes excuses, l orthographe n a jamais été mon fort, et cela depuis 30 ans peut importe mes efforts, ma dyslexie me fait mélanger les terminaisons de verbe, les s, les é ou er etc... même quand je me relis ça parait bien... 
      Je ne sais pas pour les autres, mais je n est un seul nom nours77(avec le dessin du penseur qui n en croit pas ces yeux...), j assume mes bêtises, et ne suis pas hypocrite, je n est qu un avis...
      Cependant comme je m y attendais, aucun contre argument... Mais vous tentez de me discréditer par mon orthographe, les fautes annules donc mes arguments pour que vous n y répondiez pas ?
      Excepter par un fainéant... vous êtes tout petit la, vous vous en rendez conte j espère...

      Votre prose explicative est sans intérêt, car ne relate pas la réalité de l industrie et du système boursier d entreprise humaine, nous ne produisons pas que pour la consommation, ou pour transformer notre planète... Et de plus vous terminez par une conclusion que je n apprécie pas vraiment. La terre qui nous a donner naissance, sur laquelle il y a tout le nécessaire pour que l homme y vive, n est tout simplement pas adapter et donc il faut maitriser, la modifier en utilisant la technologie... nombriliste et encore une fois pas très réaliste et très symptomatique du problème que l on rencontre actuellement de personne trop attaché a leurs habitude et privilège et qui use un système périme jusqu a la corde en usant de stratagème vouer a l échec dans le temps... car si je ne me trompe vous avez choisie la tête dans le sol.

      Les ressources seraient plus importante si par exemple
      Produire une automobile qui peut durer 30 ans,
      Produire des maison qui dure au moins 200 ans,
      Produire de quoi nourrir le monde, sans jeter 5 fois cette quantité a la poubelle pour y parvenir,
      Si on distribuait le travaille, « les efforts » entre tous,
      Si l électroménager ne durait pas 5 ans...
      Les stocks, la spéculation sur la production des entreprises, on déformés nos besoin, commencons par remettre les choses a plat avant de dire les humains sont de trop sur terre.

      Sachez que je travaille depuis un moment dans le btp, les efforts je connais, cependant passer sa vie au travaille n est pas une finalité, je travaille pour vivre, pas l inverse !
      Aller une petite banalité, Passer sa vie a la gagné n a jamais été un idéal.
      L avènement de la robotique (qui a déja commencé depuis un moment) ne peut être stoppée autant réfléchir a la question voir comment s adapter nous aussi, cependant le contrôle des naissance proposer (donc les premier arguments n ont toujours aucune réponse) n est pas la solution.


    • Claude Courty Claudec 16 août 2016 17:31

      @nours77


      Ce n’est même plus de robotique qu’il faut parler, à une époque où les robots sont en voie de s’entretenir, se réparer et se concevoir sans l’intervention de l’homme ; C’est de transhumanisme. Si le sujet vous intéresse vraiment, je vous signale un excellent bouquin, récent : La révolution transhumaniste, paru chez Plon.

      Quant à mes contre arguments, il faudrait des arguments pour les formuler et non des poncifs dont le rabâchage ne mène à rien, comme en atteste l’histoire. Je vous renvoie donc à nouveau à ma prose, ce qui suppose que vous soyez disposé à faire l’effort de la lire et de la comprendre, avant de la critiquer, sachant que je suis à votre disposition pour tout éclaircissement pouvant vous être nécessaire.

      Concernant l’orthographe – cette science des ânes selon certains –, mon propos était de souligner les efforts et le travail qu’elle mérité si nous voulons être compris. Comme le démontre l’exemple bien connu, « les poules étaient sorties des cons avaient ouvert la porte », n’a pas le même sens que « les poules étaient sorties dès qu’on avait ouvert la porte ».

  • Claude Courty Claudec 16 août 2016 10:01

    Quelques lignent qui « devraient » ... et non pas « devrait », et l’effort de « les » lire ... et non pas de « le » lire.

    Même le recours au copier-coller nécessite des efforts, ne serait-ce que d’attention.

    • nours77 nours77 16 août 2016 17:18

      @Claudec
      Ne vous en faite pas pour cela, une de mes erreurs de jeunesse a été de prendre des cours de lectures accéléré (très mauvaise idée pour un dyslexique au demeurant...) J ai lu des kilomètres de pages... 20 seconds... Dommage, mais je ne suis pas d accord avec vous non plus sur ce sujet... Mais je ne m engagerai pas avec vous dans un débat, cela semble bien inutile...


  • jacques 22 août 2016 19:55

    donc pour résumer, quand on est marteau.......


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