lundi 10 avril 2017 - par oscar fortin

Trump le stratège ou Trump le faible ?

 Les analyses des derniers évènements, particulièrement ceux des bombardements des États-Unis à l’aéroport d’Al-Chaayrate dans le rif de Homs, mettent en évidence deux approches complètement opposées l’une de l’autre sur ce personnage qu’est Donald Trump.

Il y a celle de Thierry Meyssan qui persiste toujours à considérer Trump comme le stratège qui affronte le harcèlement de l’État profond et cette autre analyse de Paul Craig Robert qui fait de Trump le bouffon d’une Amérique en perte de contrôle d’elle-même. Ce sont deux analystes dont la réputation et le sérieux en font des références incontournables.

Thierry Meyssan

« Ne vous laissez pas illusionner par les jeux diplomatiques et le suivisme des grands médias. Ce qui s’est passé ce matin en Syrie n’a aucun rapport ni avec la présentation qui vous en est faite ni avec les conclusions qui en sont tirées.  »

Si la totalité des commentateurs conclut à un virage à 180e de l’administration Trump sur la question syrienne et qu’il s’est rangé du côté de son opposition étasunienne, rien n’est si certain. Son raisonnement repose d’abord sur le fait que son intervention en territoire syrien n’a rencontré aucune résistance des forces russes et syriennes.

« Aucun missile anti-missile n’a été tiré, ni par l’armée russe ni par l’armée syrienne »

Il laisse même sous-entendre une certaine complicité entre les États-Unis et la Russie qui aurait été informée préalablement.

« Lorsque les missiles de croisière étatsuniens ont atteint leur cible, ils ont trouvé une base militaire quasi vide, qui venait juste d’être évacuée. Ils auraient donc détruit le tarmac, des radars et des avions depuis longtemps hors d’usage, des hangars et des habitations. »

Les motifs de cette mise en scène sont d’amener ses opposants à le suivre sur ses politiques de changement. En bombardant cette base militaire, plus ou moins importante, il donne le signal qu’il est capable de passer à l’attaque. 

« En attaquant, le président Trump a satisfait son opposition qui ne pourra donc pas s’opposer à la suite des opérations. Hier, Hillary Clinton appelait à bombarder la Syrie en riposte à l’usage supposé d’armes chimiques. »

Dans cette mise en scène le gouvernement syrien serait partie prenante. 

« Damas, en sacrifiant cette base et la vie de quelques hommes lui a donné l’autorité pour conduire une vaste action contre tous ceux qui emploient des armes chimiques. Or, à ce jour, les seuls utilisateurs de ces armes identifiés par les Nations unies sont : les djihadistes. »

Pour Thierry Meyssan, il s’agit d’une manœuvre de Donald Trump et du pari de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad visant à entraîner son opposition étasunienne dans une lutte à finir contre les djihadistes.

« Nous verrons dans les prochains jours comment Washington et ses alliés réagiront à l’avancée des djihadistes. Ce n’est qu’à ce moment-là que nous saurons si la manœuvre de Donald Trump et le pari de Vladimir Poutine et de Bachar el-Assad fonctionneront. »

Paul Craig Roberts

Avec cet analyste de Paul Craig Roberts, nous entrons dans une approche tout à fait différente de celle de Thierry Meyssan. Ce n’est plus un Trump qui agit de manière à gagner l’opposition à ses politiques en Syrie, mais plutôt un Trump qui cède devant cette opposition et se met à son service.

« L’establishment de Washington a repris le contrôle. D’abord Flynn et maintenant Bannon. Tout ce qui reste maintenant dans l’administration Trump sont les sionistes et les généraux fous qui veulent la guerre avec la Russie, la Chine, l’Iran, la Syrie et la Corée du Nord. »

Pour l’auteur, il est évident que l’attaque chimique dont prend prétexte Washington est un montage de son propre cru.

« Selon les rapports du Département d’État, Tillerson a prévenu Poutine que les dispositions sont prises pour éliminer le président syrien Assad et Trump a donné son accord. »

Selon son analyse, la Russie a trop longtemps hésité à faire table rase en Syrie des terroristes soutenus par Washington.

 En ignorant toutes ces évidences, la Russie a trop longtemps hésité à débarrasser totalement la Syrie de l’ISIS soutenue par Washington. La Russie a tergiversé parce qu’elle considérait de manière totalement irréaliste qu’elle pouvait aboutir à une coopération avec les É.-U. pour se débarrasser des terroristes qui sévissent sur le sol syrien.

C’était une idée ridicule puisque justement ces terroristes sont une arme manipulée par Washington !

« À force d’hésiter et de croire en une improbable coopération avec les É.-U. la Russie s’est mise elle-même ainsi que la Syrie dans une position inconfortable. »

Selon cette analyse, Russie et Syrie ont été bernées par des « partenaires » dont les objectifs sont toujours demeurés les mêmes : chasser Al Assad du pouvoir et soutenir les terroristes pour mener à bien leurs luttes au Moyen-Orient.

« Si Washington peut réduire à zéro la présence russe en Syrie en réduisant tous ces espoirs de coopération contre le terrorisme, les É.-U. auront alors les mains libres pour réorienter ISIS contre l’Iran et à une grande échelle. Et quand l’Iran aura été maîtrisé alors ces mêmes terroristes apatrides seront utilisés pour déstabiliser les marches russes puis les provinces chinoises musulmanes. Il suffit de se souvenir du soutien américain aux terroristes tchétchènes. Il y a beaucoup plus à venir, c’est l’agenda hégémonique des néoconservateurs américains. »

Que reste-t-il à Poutine de faire si ce n’est de se convaincre qu’aucune négociation n’est vraiment possible avec l’État profond étasunien ? Ces négociations ne sont réussies qu’avec la soumission de l’adversaire.

« Poutine a clairement déclaré qu’il était impossible de croire les Américains. C’est une déduction correcte des faits, alors pourquoi les Russes persistent-ils à espérer une coopération avec les É.-U. ? Une sorte de dilemme insoluble. Toute coopération avec Washington n’a qu’une seule définition : se rendre … Poutine n’a pas pu totalement nettoyer son pays de tous les espions américains qui s’y trouvent. Va-t-il se rendre aux volontés de l’Establishment de Washington comme Trump vient de le faire ? Il est tout à fait étonnant que les médias russes ne comprennent pas du tout devant quel péril se trouve confronté leur pays. »

CONCLUSION

Deux analyses bien différentes soutenues par deux personnes qui ont leurs propres sources d’information. Les évènements prochains devant porter sur la lutte contre les djihadistes devraient nous donner l'heure juste. Comme le signale Thierry Meyssan, là on verra le véritable visage qui se cache derrière ce Président, pour le moment, plutôt imprévisible.

Oscar Fortin

Le 8 avril 2017 

http://humanisme.blogspot.com



41 réactions


  • Harry Stotte Harry Stotte 10 avril 2017 08:55

    Bonne question, mais impossible à trancher du fait de notre ignorance de ce que sera la suite.


    • Martha 10 avril 2017 10:58

      @Harry Stotte,

       Cette opération étrange plutôt foireuse, semble-t-il, fait monter d’un cran le niveau de suspicion de l’alliance Syro - Russo - Irano - Hezbollah envers les Américains suivis par leurs toutous de l’OTAN (cf Jean-Marc Ayrault ce matin sur France-inter).

       Il a donc pour principal avantage de rendre inacceptable la soi-disant collaboration des forces de l’OTAN (qui se sont invités toutes seules en Syrie) pour lutter de façon fallacieuse contre DAESH : cette envoi de missiles sur un prétexte bidon est un acte de guerre (même s’il a été foireux) contre les Syriens.

       La présence des forces de l’OTAN vont maintenant être interdites sur TOUT le territoire Syrien.

       Et c’est tant mieux. Je rejoins là le point de vue de Thierry Meissan : Donald Trump à trouvé peut-être là la parade aux agissements des cinglés néo-cons qui sont en train de le marginaliser sans vergogne :
       « Les Américains » (disons plutôt les néo-cons qui ressemblent de plus en plus aux Daltons, juste avant leur chute) sont maintenant au pied du mur : auront-ils le culot d’agresser à nouveau l’alliance nommée ci-dessus ?
       Ce serait particulièrement imbécile : deux sénateurs Américain se sont déjà dressés contre ce nouveau false-flag raté qui peut impliquer Trump (l’enquête le dira), mais avant tout les néo-cons qui ont joué (très mal), ici, leur dernière carte.


    • Harry Stotte Harry Stotte 10 avril 2017 11:23

      @Martha

      « ... Je rejoins là le point de vue de Thierry Meissan : Donald Trump à trouvé peut-être là la parade aux agissements des cinglés néo-cons qui sont en train de le marginaliser sans vergogne... »



      C’est peut-être vrai, mais deux ou trois décennies d’observation de la marche du monde m’ont appris à être circonspect et surtout à ne pas croire, ce que je souhaiterais être vrai. Cela s’appelle prendre ses désirs pour des réalités, et c’est une humaine propension contre laquelle j’ai appris à me blinder, dans l’attente de conséquences observables et avérées.

  • Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 10 avril 2017 09:15

    Qu’il soit l’un ou l’autre ne change pas grand chose pour nous.
    Il subit deux influences :


    - Bannon, suprématiste blanc, raciste, méprisant tout ce qui n’est pas blanc et américain
    - Kushner, son gendre, mondialiste et sioniste, méprisant et combattant tout ce qui ne sert pas directement les intérêts d’Israël et de la diaspora.

    Que l’un ou l’autre l’emporte, les vassaux européens, parfois tellement zélés qu’ils en font plus qu’on ne leur en demande pour avoir une caresse du maître et, éventuellement, un os à ronger, se feront mettre, même s’ils prouvent par leur servilité qu’ils sont prêts à toutes les bassesses pour maintenir la domination de l’empire en Europe.

    Faire une analyse fine, aussi pertinente soit-elle, ne sert qu’à deviner à quelle sauce nous serons mangés. La seule urgence est de sortir de l’influence toxique de cette puissance qui nous asservit à travers l’OTAN. C’est plus important et plus urgent que de régler nos comptes entre Européens, puisque ce sont eux aussi qui on mis en place cette structure contrôlée par laurs financiers apatrides basés à New-York.

    • Alren Alren 10 avril 2017 13:12

      @Jeussey de Sourcesûre

      La seule urgence est de sortir de l’influence toxique de cette puissance qui nous asservit à travers l’OTAN.

      Sachant que Fillon ne sera pas au deuxième tour et que Le Pen sera(it) battue par Mélenchon tout autant que par Macron au second tour, le prochain Président de la république française sera Mélenchon ou Macron.

      Mélenchon président fera immédiatement sortir la France de l’OTAN.

      Macron l’y maintiendra et consacrera à l’achat de matériel militaire US les 2% du PIB exigés par Trump.


    • Martha 10 avril 2017 13:42

      @Alren,

       Allez-vous tous les matins voter sur le Site : candidat-2017.fr pour le candidat, à ces présidentielles, de votre choix ?

       Ce que ce site révèle, ne vous étonne-t-il pas ?

       Malgré le silence des médias et leur acharnement à escamoter sa présence au premier tour de ces élections, François Asselineau et son équipe UPR font une magnifique campagne électorale. Les français qui s’informent et qui ont pris conscience de l’urgence qu’il y a à sortir de l’OTAN, de L’Europe et de l’Euro, pour des raisons on ne peut plus claires (ces évènement démontrent le danger que représente pour notre Pays notre alignement otanesque avec ces fous-furieux aux commandes)

       Le moyen de le faire, de la façon la plus simple qu’il soit, se présente dans 13 jours : il ne faut surtout pas rater cette occasion... qui ne reviendra pas avant longtemps !

       Voter pour F.Asselineau, c’est participer au sauvetage de notre Pays,


  • HELIOS HELIOS 10 avril 2017 11:21

    ... s’imaginer que Trump est un faible c’est se bercer d’illusions... Trump est comme les autres - et sa carrière le demontre - un de ces requins qui est né avec une cuillère en argent dans la bouche - et ce serait plutôt une cuillère en or dans son cas - mais surtout qui a su remplir son carnet d’adresse et CORROMPRE tous ceux qu’il a un jour approchés et par contagion tous ceux dont il avait besoin !!!


    A partir de là, que ce soit lui ou Clinton ne change rien. 
    Le « petit » monde qu’il frequente, qui detient la moitié de la richesse du monde, s’organise a coup de trahison, d’interets, de manipulations et de consanguinité - notez au passage qu’ils se battent aussi entre eux, mais notez quand même que les loups ne se mangent non plus pas entre eux - et donc que ce soit Poutine, Xi pingping, les grenouilleux de l’Europe de l’ouest ou d’autres vereux que l’on rencontre sur les 5 continents, s’entendront toujours lorsqu’il s’agit dempocher un peu plus de pouvoir et de fric... sans jamais se préoccuper des autres, ni au point de vu humain ni economique, culturel ou spirituel. 
    Tout cela c’est de la rigolade, ce sont des egoïstes (au minimum), j’aurai plutôt tendance a les appeler des prédateurs criminels en bande organisés même pas digne des tribunaux internationaux également a leur bottes !

    Il savent parfaitement gerer les pires situations au point même qu’ils ont reussi a VOUS faire croire (a moi aussi, helas) qu’il faut, pour le bien de tous, la morale et bla bla bla que tout le mode est egal, a le droit de s’installer partout faire tout et n’importe quoi au nom des « droits de l’homme »... mais seulement quand cela va dans leurs interets.

    Alors, moi, pour ce qui me reste de mon age, je ne crois plus, depuis longtemps, a ce que nous racontent les agences de presse, ni même des choses les plus evidentes, comme les images, les videos dont on sait tous tres bien qu’elles sont au minimum anachronique - au sens propre -au pire des montages numériques.

    Si je ne suis pas un « conspirationiste », j’en reste pas moins un (vrai) sceptique - et non pas un faux septique - malgré les couleuvres qu’on avale a longueur de « 20 heures » et d’emissions speciales... les missiles de croisieres qu’on dise qu’il y en a eu 51 (aux premieres infos), 59 ou... ZERO ne m’etonne en rien. il s’agit d’une grosses mise en scene, un petit combats entre deux ego dont Bachar El Assad, criminel ou pas - pas plus ni moins que beaucoup d’autres - Poutine et Trump et leurs généraux... et nous assistons au spectacle et ses petites touches comme la petite blogueuse de 7 ans.

    Pourquoi, sincèrement, croyez vous que certains et eventuels futurs dirigeants de pays significatifs n’arrivent et n’arriveront jamais au pouvoir ? ... malgré la volonté populaire ?
    Posez vous la question sans evoquer je ne sais quel repoussoir impossible... xenophobie, racisme(?) ou je ne sais quelles « valeurs » absentes ou inacceptables ???

    Pensez-y, ne serait ce que pour glisser un coin dans leur petites affaires... et cesser de croire -démontrez le, - chaque fois que possible - et redevenez LIBRE..... si vous ne voulez pas être pris dans l’engrenage qui n’augure rien de bon pour l’avenir, notre avenir a tous.

    merci d’avoir lu mon intervention

  • microf 10 avril 2017 12:13

    @HELIOS
    C´est avec une attention particulière que j´ai lu votre commentaire et je comprends que soyez désabusé, comme nombre d´entre nous, mais, l´homme propose, Dieu dispose.
    Voyez comment Dieu dispose. Lorsque l´Occident lance sa campagne en Syrie, l´Occident pensait aller y faire une promenade de santé comme en Irak ou en Lybie pour ne citer ces deux cas, hélas pour eux, cette promenade de santé est devenue une cure, cure qui dure encore jusqu´á ces jours et ils ne savent pas quand est ce que cette cure va se terminer.
    Vous devriez vous rappeler les déclarations des hommes politiques surtout en France qui comptaient les jours qui restaient á vivre au Président Assad, plus de cinq ans après, il est toujours lá, et il va toujours être lá, et en bonne santé, Dieu merci.

    Des attaques comme celles á laquelle nous commentons, illustre bien la débandade de la coalition qui mène une guerre illégale en Syrie, car cette attaque illégale d´une base presque vide, ne s´explique pas.
    Si les Usa voulaient vraiment punir la Syrie, ils auraient bombardé une base militaire Russe, les positions Syriennes ou les positions du Herzbolla, mais aller frapper une base militaire vide, n´a aucun sens, sinon un signe de faiblesse, un signe que celui de faire cesser la guerre, je pense quant á moi que nous sommes entrain de nous diriger vers la fin de la guerre.
    Les Usa veulent sortir de cette guerre, surtout, y faire sortir l´UE. qu´ils détestent et méprisent
     « Fuck the EU ». vous savez qui a employé ce language vulgaire, des Usa.
    Le Président Trump a piègé les néocons, á présent après cette attaque illégale, soit ils la poursuivent et font la guerre, soit ils y renoncent.
    Ce qu´on va voir dans les prochains, jours, c´est une entente Russie, Usa, Syrie pour bouter les terroristes hors de la Syrie, alors, je penche pour l´analyse de Thierry Meyssan.


  • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 10 avril 2017 12:14

    Il est inutile de chercher un sens caché à cette intervention militaire, car Trump est un homme d’action qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit.

    Ce bombardement, qui a été fait en prévenant les russes, n’est pas une déclaration de guerre mais un avertissement. Il dit clairement quelle est la ligne rouge à ne pas dépasser : pas d’arme nucléaire, pas d’arme chimique.

    Je suppose que les américains ont de bons renseignements, mais on ne le saura que plus tard.


    • Martha 10 avril 2017 13:58

      @Gilles Mérivac,

       Ce qu’a obtenu Trump par cette opération, c’est d’éclaircir la situation en Syrie. La présence américano - française sur le sol Syrien était particulièrement ambiguë, anti-droit-international et dangereuse.

       Il va obtenir une réprimande de l’ONU qui va interdire la présence OTANesque sur tout le sol Syrien, ce qui va « couper l’herbe sous les pieds » des fous furieux néo-cons va-t-en-guerre.

       Ce sera pour le bien de tous et une piquette pour ces picrocholes acharnés.


    • rogal 10 avril 2017 18:48

      @Gilles Mérivac
      « Je suppose que les américains ont de bons renseignements, mais on ne le saura que plus tard. »
      Moi aussi, à de multiples reprises, j’ai réagi comme vous : golfe du Tonkin, armes de l’Irak, etc. Je commence quand même à me demander s’ils ont de si bons renseignements que ça. Mais vous avez raison : attendons patiemment. Et puis... In God we trust  !


    • Gilles Mérivac Gilles Mérivac 11 avril 2017 12:12

      @rogal
      Les armes de destruction massive étaient clairement un prétexte pour se débarrasser de Saddam, mais dans ce cas, il ne s’agit pas d’envahir la Syrie, et les armes chimiques existent réellement.

      Il y a donc deux possibilités, soit Bachar a réellement balancé des armes chimiques, soit ses avions ont fait exploser un dépôt contrôlé par les rebelles. Dans les deux cas, Trump a trouvé que c’était inacceptable.


    • joelim joelim 11 avril 2017 17:30

      @Gilles Mérivac
      Troisième possibilité : une psy-op tout ce qu’il y a de plus classique organisée j’imagine par les casques blancs. Il faut bien que la chlorine possédée par les djihadistes serve à quelque chose. Ça ressemble à une autre opération en Syrie avec des enfants allongés qui était déjà peu crédible.


    • izarn izarn 11 avril 2017 19:01

      @Gilles Mérivac
      Trump qui s’occupe des bébés syriens me fait mourir de rire et vous avec !
       smiley


    • Oceane 13 avril 2017 10:27

      @Gilles Mérivac

      « Trump a trouvé que c’était inacceptable », mais pas en Irak avec ses 200 morts parmi lesquels de « jolis bébés ».

      « Le temps est l’autre nom de Dieu ». Laurent Gbagbo, un autre « boucher ».


  • jjwaDal jjwaDal 10 avril 2017 13:58

    J’ai un instant pensé à une boutade en voyant le titre. Trump, un stratège ? Quand il n’a été élu que grâce au système électoral US, allié à une magouille démocrate pour favoriser le candidat le moins bien placé (dans les sondages) face à Trump , un matraquage unilatéral des grands médias d’évidence contre productif et une aide in extremis du FBI enfonçant le clou dans l’affaire du serveur de Mme Clinton. Elu grâce à son génie ? Non, il a eu beaucoup de chance qu’on l’ait aidé...
    A peine élu il se fourvoit dans des abus de pouvoirs et conflits d’intérêts donnant à ses adversaires tous les arguments pour songer à une destitution en bonne et due forme. Il lâche Flynn alors que ce dernier n’avait rien fait d’autre que ce qui se faisait coutumièrement avant lui, savoir prendre des contacts avec la Russie pour préparer le changement de politique à venir. Mais il faut aussi se souvenir qu’à peine élu il mentait effrontément devant toute la presse sur le nombre de personnes assistant physiquement à son « intronisation », qu’il s’est parjuré sur le retour du « Dodd-Frank Act », et bien pire sur l’arrêt de l’interventionnisme militaire un peu partout. Menace envers l’Iran, menaces envers la Corée du Nord, demande de retour de la Crimée à l’Ukraine, propos sur l’envoi de troupes au sol en syrie (antérieurs à cette histoire).
    Ce personnage n’aurait jamais dû être POTUS (il pourrait être pire que Truman) si les démocrates ne lui avaient pas opposé Mme Clinton qui incarnait au mieux une politique honnie par bien trop de citoyens US.
    Parler de faiblesse laisse à entendre qu’il avait un programme pour les USA et aurait pu s’y tenir avec un peu de courage. On ne dirige pas les USA comme une entreprise et encore moins comme un amateur avec quelques notions sur les conditions de possibilités de mise en oeuvre de ses quelques idées. On l’a vu avec le « Muslim Ban », avec le remplacement de l’« ObamaCare ». Tôle sur tôle et ce serait un stratège ?
    Ce type est un danger planétaire par sa médiocrité même qui l’expose à toutes les manipulations et sans doute déjà à tous les chantages.


  • eau-du-robinet eau-du-robinet 10 avril 2017 17:29

    Bonjour,
    .
    Trump agit dans les intérêts de l’oligarchie financière et dans l’intérêt de l’industrie d’armement des États-Unis !
    .
    Posez vous la question pourquoi D. TRUMP à augmenté considérablement le budget militaire ?
    .
    Le président américain Donald Trump a proposé lundi 27 février 2017, lors d’une rencontre avec des gouverneurs, une « hausse historique » du budget militaire en 2018 : 54 milliards de dollars supplémentaires pour répondre aux menaces d’un monde « dangereux », a-t-il expliqué.
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2017/02/28/budget-militaire-les-faits-derriere-la-hausse-historique-de-donald-trump_5087086_3222.html
    .
    TRUMP démontre qu’il est la marionnette, comme ses prédécesseurs, des divers lobbys, notamment de l’AIPAC !
    .
    Il y à des nouvelles guerres en vue notamment celle contre l’Iran pour pouvoir achever le projet de la balkanisation du proche et moyen orient
    https://www.youtube.com/watch?v=SlHOF24VbJ8
    .


  • ZenZoe ZenZoe 10 avril 2017 17:54

    Trump a peut-être aussi fait comme font tous les présidents du monde en fâcheuse posture chez eux : ils attaquent un autre pays. Ca marche à tous les coups, leur blason est en général redoré illico en interne, alors pourquoi s’en priver ?
    Dommage pour l’autre pays...Qui voit tomber les bombes américaines sur ses citoyens... et s’entend dire que c’est pour leur bien...


  • bouffon(s) du roi bouffon(s) du roi 10 avril 2017 19:20

    Really ? doesn’t matter ^^


  • franc 10 avril 2017 21:10
    très bon article ,les thèses opposées sont à considérer

    J’espère que c’est la thèse de Meyssan qui se révèle vrai

  • GetREDy 10 avril 2017 21:22

    L’une comme l’autre, ces deux theses sont tout á fait plausibles, měme si il serait tout de měme bien étonnant en, ce qui concerne celle de Meyssan, que Trump puisse tenir těte á cette engeance va-t-en guerre qui gravite autour de lui.


    J’en veux pour exemple le rapprochement de la Navy en direction de la Corée du Nord. Serait-ce également une diversion ou pas ? En tous cas, pour le moment ca sent un peu le gaz.

    On en saura peut-ětre un peu plus lorsque l’on verra quel virage il va amorcer dans un futur proche.

  • franc tireur 10 avril 2017 21:50

    Difficile a dire .

    Mais j’ai du mal a imaginer que les russes se fassent rouler dans la farine .Pas la diplomatie russe et son as Lavrov.On apprend pas a un vieux singe a faire la grimace
    Poutine n’a jamais cru dans la coopération ,pas plus que les etasuniens .Chaque camp accepte un certain niveau de duplicité afin de poursuivre leurs objectifs souterrains chacun de leurs cotés.
    Jusqu’ a un point de contradictions trop fortes que Poutine espère etre du coté etasunien ( qui font semblant de bombarder Daesh )

  • Abeille 10 avril 2017 23:14

    « Il y à des nouvelles guerres en vue notamment celle contre l’Iran »

    Faux !

    L’Iran est l’allié des USA et d’Israël ,,c’est grâce à l’Iran que tous les pays arabes tombent un par un

    Leurs fausses brouilles servent juste à manipuler les gogoles


  • Abeille 10 avril 2017 23:16

    Bien sur que Trump ne fait pas a pour les beaux yeux des Syriens. C’est la stratégie du choc : il crée un problème grave pour arriver à son but. On sait bien que Trump mène toute une politique de haine contre les musulmans, que les agressions contre les musulmans ont fortement augmenté aux USA. Comme tous ses conseillers sont des va-t-en-guerre et lui-meme est un pion de l’Aipac et de Goldman Sachs et donc d’Israel (en France, c’est Rothschild : la finance et Israel ont pris le pouvoir sur les États, inutile de voter), Trump aide Poutine, Israel, Bachar el-Assad et l’Iran à exterminer les musulmans sunnites. Le but est là, c’est simple à comprendre. D’ailleurs le vrai président américain n’est pas Trump mais son conseiller israélien sioniste Jared Kushner qui est lui-meme un pion d’Israel. Bachar el-Assad a reu toute l’extreme-droite européenne financée par Poutine, par les états européens et par Bruxelles.


  • Abeille 10 avril 2017 23:17

    Les mercenaires d’extreme-droite en Syrie ne sont pas venus pour s’amuser mais pour massacrer les musulmans sunnites. Quand vous voyez des dirigeants comme Trump, Poutine ou les européens s’invectiver, c’est de la comédie car ils sont tous cul et chemise. Quand on voit que Soral soutient Trump, Poutine, Le Pen, l’Iran et le Hezbollah, on comprend que tous ceux-là sont des alliés d’Israel. De plus, Poutine a été un grand soutien de Trump et beaucoup de conseillers de Trump ont travaillé avec Poutine.

    Les dates de représentation de Dieudonné et l’actualité de Soral sont corrélées avec les attentats. Soral répond le 4/04 > attentat de Stockholm le 7 avril. Anniversaire d’ER le 1er avril > attentat de St-Petersbourg le 3/04


  • tinga 10 avril 2017 23:31

    Peut-être que les « grands de ce monde » préparent simplement la grande boucherie, négocie les destructions qu’ils vont nous infliger, surpopulation oblige, ce qui explique tout ce théâtre un peu incohérent.


  • goc goc 10 avril 2017 23:33

    Il peut aussi y avoir une 3eme explication, celle d’un Trump benêt piloté par les russes, face aux neocons qui ont organisé ce false-flag.

    En effet il est évident que cette histoire de gazage est une manip typiquement signée par les frappadingues américains, les mêmes qui ont inventé puis organisé les « révolutions de couleur »
    On peut penser que les russes ont eut vent du coup foireux et ont décidé d’utiliser cela pour piéger les neocons, en utilisant Trump comme bras armé.

    Personnellement, je reste persuadé que Poutine veut se venger de 2 choses, d’abord l’Afghanistan et le soutien des ricains aux talibans, ensuite, et surtout, le coup du vote à l’ONU pour définir une zone d’exclusion en Libye, coup ou Poutine s’était fait rouler dans la farine par ces mêmes ricains.

    Voila pourquoi je pense que Poutine veut enfermer les USA en Syrie et en Irak dans les différents bourbiers. Je parie même que très bientôt on va voir Daesh retourner sa veste et s’en prendre aux ricains, ou plus exactement à la branche qui soutenait les terroristes (CIA/NSA). D’ailleurs on commence déjà à voir ce retournement aussi bien à Mossoul que dans le désert du Sinaï ou daesh a envoyé une roquette vers le régime sioniste.
    Surtout que Daesh est en ce moment dans une situation difficile, voir catastrophique, en tout cas suffisamment grave pour vouloir se retourner contre leurs maitres

    Bien-sur ce n’est qu’une hypothèse qui essaye de concilier les deux versions évoquées ici. hypothèse qui prend en compte le neuneu Trump, les neocons dignes de tourner un remake de Dr Folamour, et les russes qui doivent rester maitre du jeu afin d’empêcher une guerre totale qu’ils n’ont pas les moyens de gagner


  • Raymundo007 Raymundo007 11 avril 2017 04:55

    Reste le coup des 59 missiles dont 20 (?) au but. Purée ! 20 missiles et à peine une égratignure + le reste disparu dans la nature. Autre inconnue de taille ...


  • SEPH SEPH 11 avril 2017 11:20

    TRUMP est un ANE voici pourquoi :

    L’agression américaine a stupéfait le monde entier, d’abord parce que rien de concret ne la justifiait, ensuite parce qu’elle a eu lieu dans un contexte d’ouverture de Washington vis-à-vis des autorités de Damas, changement d’attitude annoncé à grand renfort de publicité par l’administration américaine elle-même. Aucune attaque militaire de la part d’une telle administration ne pouvait donc être prévue dans l’immédiat. Ce qui peut être pris pour un coup bas aurait dû exacerber la colère de Damas. Il n’en a rien été. Le calme a prévalu tant chez Assad que chez ses alliés, un calme assuré et rassurant, prouvé par la reprise des opérations aériennes russo-syriennes et des opérations au sol dès le lendemain des frappes, comme si celles-ci n’avaient jamais eu lieu.

    Chez les Russes, au calme officiel se rajoutaient quelques piques sarcastiques lancées contre l’opération américaine, cachant mal une sorte de contentement dont nous devinons la nature et la cause. Ils venaient en effet de recevoir le plus beau cadeau que les Etats-Unis pouvaient leur faire : un test grandeur nature et en temps réel qui leur a permis d’évaluer ce qu’il adviendrait en cas d’attaque avec les missiles de croisière Tomahawk. Au vu de leurs réactions, cette évaluation semble avoir été très positive.

    Les Russes, contrairement à nous, prennent la guerre très au sérieux. Pendant deux siècles, ils ont sacrifié des millions de vies, vu leurs terres brûler et leurs villes détruites, et savent que la prochaine sera pire que les précédentes. Ils ne se contentent donc pas seulement d’armer leurs soldats pour aller combattre aux frontières et à l’extérieur pour les protéger d’un éventuel ennemi. Sachant qu’il ne peut y avoir de guerre sans morts  malgré tous les systèmes de défense existant (ils ont payé assez cher pour le savoir), ils ont mis en place, partout en Russie, des systèmes de protection des civils. Où sont les nôtres ? Il y a quelques années, Vladimir Poutine avait raillé les Américains à propos de leur illusion sur leurs divers boucliers et leur disait qu’il ne pouvait exister de protection absolue derrière des boucliers.

    L’attaque surprise de la Syrie par des missiles de croisière Tomahawk américains s’est déroulée contre un pays sans bouclier, avec une défense anti-aérienne minimale et dont l’espace aérien est ouvert. De surcroît, cette attaque a eu lieu dans le contexte d’un accord de quasi non-agression signé entre la Russie et les Etats-Unis, ce qui signifie :

    • Que la voie était libre pour les missiles américains,
    • Que la Russie, pour respecter ses engagements, ne pouvait pas attaquer les Américains,
    • Et que, par conséquent, les bateaux pouvaient continuer à tirer, impunément et dans une sécurité maximale, autant de missiles qu’ils voulaient sans être coulés

    Malgré cela, les mesures prises à minima par la Syrie et la Russie ont transformé l’attaque en un véritable fiasco : plus de 60 % des Tomahawk ont été annihilés, et les dégâts causés par les tirs restants ont été très limités, si l’on s’en tient à la légende qui entoure les fameux Tomahawk américains. On comprend alors le calme de Assad et de ses alliés.

    Quelles furent les mesures prises pour contrer l’attaque ? Il semblerait, selon un expert allemand, que la Russie se soit contentée d’utiliser son nouveau système de brouillage, le Krasuha-5, capable d’agir sur le GPS du missile ennemi pour bloquer ou modifier sa trajectoire… Un système capable de « faire tomber les Tomahawk comme des mouches » selon l’expert, lequel ajoute qu’un certain nombre de missiles seraient tombés en Méditerranée avant d’atteindre la côte. Il est aussi possible que l’armée syrienne ait utilisé son propre système de missiles antiaériens, mais, comme on le voit, la défense qui était en place n’était pas à la hauteur de l’ampleur de l’attaque. Elle était même dérisoire face à un ennemi qui ne l’était pas encore deux jours plus tôt.

    Ce ne sera plus le cas désormais. L’un des cadeaux de cette attaque, c’est que les alliés de la Syrie ont bien évalué les véritables capacités américaines mesurées à l’aune des moyens de défense mis en place. La Russie a réagi immédiatement en renforçant ces moyens de défense selon son évaluation de la situation. Bien qu’elle ne pourra toujours pas se permettre de couler un bateau US lanceur de missile (ce qui ne sera pas le cas en cas d’attaque contre la Russie), elle va renforcer les quelques éléments de défense qu’elle a déployés en Syrie, de telle sorte que, lors d’une prochaine attaque, ce ne seront plus seulement 60 % des missiles qui seront inopérantes, mais 80 %, voire plus.

    Pour l’instant les Américains ne risquent toujours rien à jouer aux voyous, les Russes veillant à ne pas entrainer le monde dans une guerre cataclysmique, mais les choses seraient très différentes en cas de guerre opposant la Russie et les Etats-Unis. Les bateaux tireurs de missiles auraient eux-mêmes des problèmes autrement plus sérieux à résoudre que de calculer les trajectoires de leurs tirs, et le pourcentage de missiles déviés ou abattus pourrait alors bien avoisiner les 100 %. Mais, comme le disait Poutine, il est illusoire de croire en un bouclier protégeant à 100 %.

    Les missiles américains sur la Syrie ont offert aux Russes un test idéal dont ils n’auraient pu rêver, leur donnant une capacité d’évaluation en temps réel des moyens qu’ils devront mettre en œuvre contre les missiles Tomahawk, conventionnels ou non, en cas d’attaque sur leur propre territoire. Les stratèges militaires américains, loin d’être dupes des réactions amusées des Russes, ont certainement dû prendre conscience de leur erreur et doivent s’en mordre les doigts aujourd’hui. Les ennemis de Donald Trump aux Etats-Unis, qui pourtant se réjouissent de cette opération, ont peut-être raison de dire que leur président est à la solde de Moscou.

     AvicRéseau International


    • goc goc 11 avril 2017 11:59

      @SEPH
      Bonjour SEPH

      Je partage en grande partie votre analyse.
      Maintenant il ne faut pas oublier aussi deux points coté US

      1 - Les missiles lancés lors de cette attaque, sont très vieux, au point ou on peut se demander s’ils n’avaient pas pour but, d’une part d’écouler des vieux stocks, et d’autre part d’attirer l’attention du gvt US sur la fragilité de ces systèmes et donc la nécessité de les remplacer au plus vite par de nouveaux missiles
      1bis - Peut-être même on pourrait penser que les ricains ont fait exprès d’envoyer des vieux missiles histoire de berner les russes avec des systèmes de guidage « déclassés »

      2 - les américains ont peut-être aussi fait ces attaques sans protections renforcées, sachant qu’ils ne risquaient rien. Donc on peut penser qu’en cas d’attaque frontale avec les russes, les ricains prendront d’autres mesures.


    • oscar fortin oscar fortin 11 avril 2017 12:18

      @SEPH : Information plus que pertinente apportant à l’analyse des éléments nouveaux.


      Merci pour ce partage.

    • SEPH SEPH 11 avril 2017 12:37

      @goc
      Bonjour groc

      Votre remarque est pertinente, il est difficile de connaître la vérité sur la version ou l’état des missiles lancés par les navires US.

      Mais sur le plan politique, Trump utilise cette mise en scène pour faire de la com en Occident, pour ce refaire une santé.

      Autre question, Trump est-il persuadé que cette mise en scène n’implique nullement l’armée syrienne ou russe dans une attaque chimique ?


    • SEPH SEPH 11 avril 2017 15:21

      @groc

      Je ne pense pas que les missiles étaient obsolètes. En effet, les destructions auraient été aléatoires et peut précises faisant de nombreuses victimes civiles qui auraient été contre productives pour l’opération de com de Trump.

      Par ailleurs, les US ont la réputation de faire des armes sophistiquées et performantes, en avance sur la technologie des autres. Le blindage du logiciel de guidage n’a certainement pas été sous dimensionné. En revanche, les systèmes de brouillage des russes est au top actuellement :: c’est la course aux armements.


  • microf 11 avril 2017 13:28

    Pour moi, le Président Trump est un stratège, il a réussi á rouler tout le monde dans la farine, ceux qui sont pour lui ou ceux qui sont contre lui.
    Aux uns, il a promis que les Usa ne vont désormais s´occuper que d´eux mêmes, plus de guerres contre les autres pays.
    Aux autres qui sont contre lui parcequ´il veut s´entendre avec la Russie, il fait bombarder un allié de la Russie, la Syrie, une base militaire quasi vide.
    Tout le monde aujourd´hui est confu, les pour lui et les contre lui, personne ne sait oú il va avec sa politique, mais lui, certainement, nous le verrons dans les prochains jours.
    Bravo Président TRUMP.
    Au Président Poutine, j´ai donné le nom du « Mozart de la politique », Président TRUMP, je vais bientôt vous trouver un nom, un seul mot Président TRUMP, continuez á rouler le monde dans la farine.
     


  • Analis 13 avril 2017 22:06

    Il est difficile de trancher, et je mets en garde contre toute tentation (bien humaine) de voir ce que l’on veut voir. Néanmoins, on est obligé de reconnaître que certaines choses sont étranges. Déjà, je n’arrive pas à croire que Trump, un homme qui déteste les médias, les a encore qualifié il y a peu d’ennemis du peuple, les a accusés en permanence de mentir (y compris sur la Syrie), ait décidé de bombarder la Syrie sur la foi de ce qui a tout d’une mascarade médiatique, lui qui en a vu bien d’autres. Ensuite, les éléments montrant que la base de Chayrat était quasiment vide s’accumulent. Entre le nombre étrangement faible de victimes et le fait que la base était déjà opérationnelle peu après les frappes, cela fait beaucoup pour « 59 Tomahawks ». Enfin, il faut tenir compte du fait que la stratégie suivie depuis janvier par le ministre des affaires étrangères US Tillerson, certainement avec l’aval de Trump, ressemble fort à celle qui est soupçonnée par Meyssan autour de cette attaque : dans le but de rassurer le comité du Sénat et d’obtenir son investiture, il a multiplié les déclarations dures contre la Russie, tout en œuvrant en coulisses dans le but de rapprocher subtilement les positions des USA de celles des russes.

    Mais dans les deux cas, une chose est commune : Trump apparaît avoir agi ainsi dans le but de faire taire les critiques au sujet des « ingérences russes » et de sa collusion présumée dont il aurait bénéficié pour se faire élire. Cette affaire, aussi bidonnée soit-elle, empoisonnait son début de mandat, et faisait l’affaire de tous ceux qui rêvaient de le renverser. Il est certain que désormais, ces derniers, quelque soit la mine réjouie qu’ils affichent désormais, se retrouvent bien ennuyés.

    En lisant le dernier L’Express, j’ai vu que ce souci semble leur priorité : s’ils parlaient assez peu de l’attaque chimique et de ses suites, ce qui est très surprenant de leur part, ils mettaient au contraire l’accent sur le « nouveau watergate », en reprenant toute la propagande de la CIA et autres impérialistes néo-conservateurs/démocrates. Manifestement, en la mettant au premier plan de la sorte, ils essaient de mettre le turbo afin que cette affaire ne soit pas dépassée par l’express Trump-nouvel-ennemi-de-la-Russie et de gagner du temps, en attirant au maximum l’attention sur elle afin d’éviter qu’elle soit enterrée.


  • JC_Lavau JC_Lavau 16 avril 2017 22:04

    Krieg is die ultima Irratio.

    Willy Brandt

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