jeudi 26 août 2010 - par Olivier Perriet

Voyage en bretonnie

Interprétation libre sur le kit identitaire breton et fiche de lecture

Durant ces vacances j’ai passé une petite semaine dans le sud Finistère où j’ai eu la surprise de faire connaissance avec les merveilleux panneaux routiers bilingues "français breton", en italique et même taille de caractère, ce qui entraine, au moindre carrefour, la présence d’une véritable forêt de pancartes. Cette surcharge visuelle, déjà pénible, se double de détails étonnants lorsque le village de Plomeur se traduit Ploeur à l’entrée sud et Plover à la sortie est de l’agglomération.
À noter aussi l’omniprésence du drapeau breton décalqué du drapeau des USA et autres symboles et accessoires qui, m’a-t-il semblé, sont essentiellement destinés à être vendus aux touristes. L’ensemble m’est apparu aussi lourd et indigeste que les andouilles de Guéméné et autres pâtisseries dégoulinantes de beurre salé qui doivent être aussi authentiquement bretonnes que mes faux ongles.
 
Légèrement saoulé par cette ostentation, je me suis plongé illico dans un bouquin dont j’avais auparavant entendu parler, Le Monde comme si. Nationalisme et dérive identitaire en Bretagne, de Françoise Morvan (1ère édition 2002, réédition format poche en 2005). Vous allez me dire que je suis déjà convaincu de ce que je vais y trouver. Ce n’est pas faux mais je me permets d’en faire un petit résumé.
 
C’est un essai largement autobiographique, dont le style, assez alerte pour un sujet aride, est fait d’ellipses, de retours en arrières, de digressions et d’anecdotes effleurées en début de livre ou de chapitre qui laissent le lecteur sur sa faim, puis sont développées en fil rouge par la suite. L’influence du cinéma ? Ou peut-être de la pédagogie "en spirale", puisque l’auteur, qui est née dans le centre Finistère puis a grandi entre la région parisienne et la Bretagne familiale, est agrégée de lettres et enseigna le français.
Animée, comme de nombreux autres militants ou passionnés, par la volonté de "sauver une langue en train de mourir", elle s’est engagée dans des travaux universitaires sur un érudit du XIXe siècle qui, en partie sur commande du Ministère de l’instruction publique, a collecté des traditions orales de Basse Bretagne.
 
L’auteur entre en conflit avec son directeur de thèse qui souhaite que les carnets de collecte soient publiés en breton unifié, alors qu’elle voudrait respecter l’orthographe de l’époque, bâtie à partir des dialectes bretons de ses sources.
 
En effet, le breton, langue celtique parlée sous forme de patois locaux, diffère d’un "pays" à l’autre. Plusieurs orthographes normalisées ont été mis au point depuis le XIXe siècle. À cela s’ajoute le fait que toute la moitié est de la Bretagne n’a jamais parlé de langue d’origine celte, mais des patois d’origine latine, comme dans le reste du bassin parisien : c’est la Bretagne gallo. À l’époque, les différents idiomes bretons étaient laissés aux gens du peuple, les classes supérieures s’exprimant en français.
 
Accusations, procès l’auteur fait alors connaissance avec le côté obscur de la mouvance militante et se lance dans l’étude de ses origines.
 
D’après elle, le père fondateur de la nation bretonne moderne est un certain Théodor Hersart de la Villemarqué (1815-1895) aristocrate très conservateur qui a composé un recueil de chants populaires à l’authenticité contestée, intitulé Barzaz Breiz, néologisme bretonnant qu’on pourrait traduire par "Bardit de Bretagne".
Dans la veine romantique, cet ouvrage se conçoit comme une épopée édifiante et pathétique de la nation Bretagne, avec ses héros (le roi Nominoë, etc...), et ses anti-héros (Du Gesclin "le traître", etc...), comme à cette époque les manuels d’Ernest Lavisse éduquaient les écoliers avec les figures de Jeanne d’Arc, Saint-Louis, Henri IV…
Il en ressort que la Bretagne est l’éternelle victime d’une France dont la perfidie culmine avec le mariage d’Anne de Bretagne et Charles VIII en 1532 et la suppression des privilèges de la province lors de la nuit du 4 août 1789. Tout naturellement pour l’époque, la Bretagne se trouve définie par son peuplement de "race" celte et sa culture celtique, menacées dans leur pureté par une France envahissante et mal déterminée.
 
C’est dans les années 1920 à 1940 que se situe le grand moment identitaire breton, qui va donner toute sa puissance pendant l’Occupation.
En 1918, de jeunes hommes fraîchement sortis du lycées ou sous les drapeaux fondent le Groupe régionaliste breton et la revue Breiz Atao qu’on pourrait traduire par "Bretagne toujours" (au sens de "encore et encore").
Ce parti développe les mêmes thèmes que le Barzaz Breiz et affiche sa proximité avec le nationalisme maurassien : défense d’une culture menacée par le modernisme abstrait (provinces contre départements, tradition contre démocratie et rationalisme), défense d’une pureté originelle menacée de dilution.
Le parallèle avec le nationalisme "à l’allemande" : "Kultur" (race, langue, traditions) authentique qui s’impose aux individus contre "Civilisazion" abstraite (égalité, démocratie,…) est évident. Il est non moins évident, d’après l’auteur, que l’Allemagne a soutenu ces groupuscules.
Des connections se créent avec les autres mouvements autonomistes (flamands, corses, alsaciens…) et "la référence à l’Irlande, qui a su conquérir son indépendance est constante, implicite ou non" (page 215). L’enjeu est alors de reconquérir une place perdue dans le concert des nations celtes (Irlande, Écosse, Pays de Galles).
 
Le groupe culturel Seiz Breur ("les sept frères") est fondé en 1923 afin de créer un art national. C’est l’origine de toute la panoplie identitaire vendue actuellement aux touristes (drapeau, triskel, glaives…), qui a pour but de "re-bretonniser" toute la vie quotidienne (vaisselle, meubles…) et renouer avec la celtitude enfouie.
Des attentats ont lieu dans les années 30 (1932 : la sculpture du XIXe commémorant le mariage de Charles VIII et d’Anne de Bretagne, située devant la mairie de Rennes, dite " monument de la honte" est détruite à l’explosif...), commis par un groupuscule nommé Gwenn ha Du (autrement dit "le blanc et le noir", comme le drapeau), qui s’inspire de la lutte irlandaise pour le Home Rule.
 
Les autonomistes officiels se divisent entre groupuscules de gauche, de droite et d’extrême droite, mais professent une rhétorique parfaitement semblable. Ils condamnent ces actions, pour mieux les soutenir en sous-main et diffuser les revendications par le biais de Breiz Atao. Quoi de plus normal d’ailleurs pour des nationalistes que de mettre au premier plan l’émancipation bretonne, quels que soient les moyens pour y parvenir ou la forme qu’elle prendra ?
 
À la veille de la guerre, l’apprentissage limité du breton dans l’enseignement primaire est près d’être accordé sur la demande des militants qui lancent des pétitions. Cependant, la collusion manifeste entre l’occupant allemand et les nationalistes bretons déconsidère ces derniers et jette le discrédit sur l’enseignement du breton, qui cesse d’être transmis dans les familles à partir des années 50.
 
Sortis par la porte, les nationalistes reviennent par la fenêtre. Les anciennes revendications ethno-raciales sont habillées au goût du jour : régionalisation, Europe, anticolonialisme, défense d’un patrimoine culturel. La complainte victimaire se fonde par exemple sur le rattachement administratif de la Loire-Atlantique à la région pays de la Loire ("l’amputation"), comme un écho aux luttes romantiques et maurassiennes contre la modernité abstraite qui gomme les frontières naturelles.
 
Le tout se marie fort bien avec les intérêts libéraux des grands capitaines d’industrie : le kit identitaire breton des Seiz Breur, les fest noz et autres festivals celtiques alimentent l’industrie touristique. En 2000, Patrick Le Lay, militant méconnu de la cause, lance la première télévision identitaire, TV Breizh (qui a depuis supprimé l’essentiel de ses programmes en breton)…
Le célèbre CELIB (Comité d’étude et de liaison des intérêts bretons), cité dans tous les manuels de géographie comme un exemple en matière d’aménagement du territoire, présidé par Joseph Martray, autre grande personnalité autonomiste, lance, dans les années 50, la région dans l’élevage intensif du porc, le tourisme de masse et l’industrie agro-alimentaire. Personne n’a jamais fait remarquer que cette dérive productiviste, avec toutes les conséquences qu’elle implique (pollution des eaux, prolétarisation des agriculteurs, mal-être paysan…) était directement liée à l’action de cette mouvance autonomiste. Il est vrai que la question identitaire éclipse facilement les questions sociales.
Comme tétanisés par cette auto-victimisation -et par les vagues d’attentats qui réapparaissent régulièrement- les pouvoirs publics Etat, région, départements, font pleuvoir aides et subventions sur une multitude d’Instituts, de Comités…chargés de promouvoir une langue "sur le point de disparaître". À force de barbouillage la signalétique bilingue s’impose aux DDE, y compris dans la Bretagne gallo qui n’a jamais parlé breton.
 
"Le mode comme si" trouve là une de ses nombreuses illustrations : la défense d’une langue purifiée censée régénérer une Nation laminée, crée par des militants dans la première moitié du XXe siècle en opposition aux dialectes locaux réservés à la plèbe. Une langue qu’il faut sauver, mais que personne ne parle et, finalement, n’a jamais parlé sous cette forme.
 
N’est-ce pas finalement ce qui est le plus désolant : voir des institutions, mettre en oeuvre, on l’imagine, autant de temps, d’énergie et d’argent pour implanter des panneaux de signalisation bilingues, quand tant d’autres tâches sont bien plus prioritaires que cela ?
Sans doute ces revendications paraissent tellement dérisoires alors, pourquoi ne pas les satisfaire ? Et puis si c’est pour défendre "la tradition"…
Comme le souligne la géopolitique, il est toutefois rarement anodin de rebaptiser les noms de lieux : volonté de marquer un territoire, de revenir, dans une perspective réactionnaire, dans un état antérieur (avant la France, avant la Révolution, etc…), de proclamer implicitement qu’il y a un vrai et un faux nom (même si le "vrai" est, en l’occurrence, un "faux vrai", encore le monde comme si), les implications sont nombreuses.
Inutile de dire que, s’il s’agit de faire comprendre "aux autres" qu’ils ne sont pas vraiment "chez eux" dans ces contrées, de mon point de vue, cet objectif a été parfaitement rempli.


111 réactions


  • Francis, agnotologue JL 26 août 2010 10:15

    Cet article est une incitation à la haine ethnique.


  • Fergus Fergus 26 août 2010 10:28

    Bonjour, Olivier.

    Pas d’accord avec votre propos. Outre le fait que vous voudriez faire, en filigrane, de Yann Goulet et des Bagadou Stourm des héros emblématiques de la Bretagne et soutenus par une majorité de la population, ce qui est évidemment faux, je suis très choqué par votre dénonciation d’une attitude xénophobe des Bretons envers les « étrangers » (ceux qui ne sont pas de Bretagne), symbolisée par le bilinguisme.

    Je ne suis pas breton ni ma femme, et pourtant nous avons choisi de vivre dans cette région depuis 13 ans précisément parce qu’elle est formidablement ouverte aux autres, aux différences, et cela s’explique très largement par la culture maritime et les échanges avec le monde entier. Nulle part en France il n’existe une telle qualité d’accueil, et cela même au coeur des Monts d’Arrée près desquels j’ai vécu durant 10 ans (à Morlaix). J’y ai connu et fréquenté des gens formidables, parfois venus s’installer là de très loin, et même des Etats-Unis.

    Quant aux panneaux, je les apprécie énormément parce qu’ils sont souvent directement en relation avec le terroir, la typonymie bretonne lui étant fidèle là où le français à déformé l’origine des noms. Exemple, le point culminant appelé en français « Signal de Toussaines », ce mot étant directement dérivé du nom breton « Tuchenn Kador », autrement dit « Colline de la chaise » en raison de la présence d’un grand rocher en forme de siège. Ridicule ! Vive la double signalétique !

    Kenavo, ar wech all ! (Au revoir, à la prochaine !) 


    • Fergus Fergus 26 août 2010 10:36

      Erratum : lire « toponymie » et non typonymie.


    • brieli67 26 août 2010 14:07

      LE BRETON EST BEL ET BIEN MORT


      En 1950, ils n’y avait plus que 100 000 monolingues bretons, leur nombre est quasi-nul depuis les années 1980. Aujourd’hui, le breton est encore parlé et compris par 13 000 personnes, selon les estimations les plus basses et 350 000 personnes selon les estimations les plus hautes, essentiellement des personnes âgées (64 % des locuteurs ont plus de 60 ans). 
      ne parle un breton correctemenyt que toute personne née avant 1936. Le breton Langues et cultures Régionales....une langue ré-inventée suivant le modèle de l’hébreu. Une tentative identique en Alsace... 

      Il y a quelques années : j’étais d’un dispensaire Duhamel près de Montparnasse, presqu’adossé à la Coupole . début des années 80. Nous avions besoin d’interprètes des langages vernaculaires du territoire français aussi bien le catalan ,l’auvergnat, le picard que le breton. Pour causer breton aux mémés, ils étaient trois de « région » et de langue différente... fallait faire très gaffe et être sûr de sa géographie
      Oui ! Ces bonnes mères ne sortaient guère, couvaient leur marmaille de leur mieux....
      français zéro 

      ça vous rappelle quelque chose ? 
      ça a été rude pour les provinciaux montés à Paris.

      @ Fergus : un super doc !!
      peut être sauras tu nous en faire quelque chose !
      une phalanstère parisienne avec Romain, Duhamel, Gide, Copeau
       

       

    • plancherDesVaches 26 août 2010 14:19

      « ça a été rude pour les provinciaux montés à Paris. »

      C’est clair qu’aller à Paris est « monter » quelque part...
      Ce qui démontre, le fallait-il encore, que le parisien ferait bien de se mettre sa grandeur où je pense.
      Ca ne rentrerait, vu la taille, certainement pas, d’ailleurs.

      Mais bon. Il est aussi quelque part un étalon. Ne dit-on pas : « avoir l’étalon dans l’estomac ».. ???


    • Fergus Fergus 26 août 2010 17:38

      Salut, Brieli.

      Merci pour ce lien qui a l’air en effet très intéressant. Faute de temps, je ne peux aller au bout aujourd’hui, mais je ne manquerai pas de le regarder intégralement dans les prochains jours.

      Bonne journée.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:00

      « je suis très choqué par votre dénonciation d’une attitude xénophobe des Bretons envers les »étrangers« (ceux qui ne sont pas de Bretagne), symbolisée par le bilinguisme »

      Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, et c’est la thèse de l’auteur du livre :
      ce que pensent les Bretons des panneaux bilingues je n’en sais rien, mais la thèse de F Morvan c’est qu’une minorité militante parle au nom des Bretons et sans leur demander leur avis.


    • Fergus Fergus 26 août 2010 22:29

      @ Olivier Perriet.

      OK. Dommage que la manière dont est rédigé votre article article semble donner raison à cette thèse d’un auteur très contesté comme l’a souligné à juste titre La Taverne.

      Bonne nuit.


  • liberta 26 août 2010 10:39

    @ l’auteur

    n’avez vous pas pensé qu’en doublant en Breton les panneaux, c’était une forme de résistance à la globalisation mondiale imposée ?

    Les Bretons ont toujours été résistants à tout ce qui peut nuire à leur identité et vous auriez du remarqué qu’en Bretagne, il y a des voies expresses gratuites, ce qui est encore une résistance au système !!!!!

    Ce n’est pas par hasard qu’Astérix était Breton !!!!!!!

    Je n’aime pas l’odeur de votre post




  • Taverne Taverne 26 août 2010 11:15

    A l’auteur : vous ignorez tout des raisons historiques et culturelles de ce que vous observez et il apparaît clairement que vous n’avez fait aucun effort pour les comprendre. Par conséquent, je ne peux que voter contre un article fermé à ces raisons, fermé au dialogue, et versant dans l’extrême caricature au prétexte de faire un sujet amusant d’été.


  • plancherDesVaches 26 août 2010 11:18

    Si l’on fait abstraction des Basques, des Catalans, des Corses, des Savoyards et des Alsaciens, en effet, les Bretons vous gènent par leur culture, on dirait.

    Concernant le langage, je vous signale aimablement que les Dunkerquois ne comprennent pas forcément les Lillois qui ne comprennent pas forcément les Valenciennois.


    • jullien 26 août 2010 16:57

      Concernant le langage, je vous signale aimablement que les Dunkerquois ne comprennent pas forcément les Lillois qui ne comprennent pas forcément les Valenciennois.
      Dans le temps présent, ils se comprennent parfaitement puisque tous parlent le Français. Dans le passé, l’absence d’intelligibilité des uns et des autres était parfaitement logique puisque les Dunkerquois parlaient le Flamand tandis que les Lillois et les Valenciennois parlaient le Picard (oubliez le "Chti’ : cette expression ne date que la première guerre mondiale et servait à se moquer des réfugiés du Nord parce qu’ils disaient Chti’mi pour C’est moi). Vouloir les mettre dans le même sac c’est vouloir leur donner une identité imaginaire.


  • Fergus Fergus 26 août 2010 11:56

    @ L’auteur.

    Le drapeau breton, le « Gwen ha du » de Morvan Marchal, s’est en effet inspiré du drapeau américian dans la forme, comme des dizaines de drapeaux dans le monde se sont inspirés de drapeaux existants. Qui plus est, le drapeau breton n’a pas été constitué n’importe comment : il symbolise l’histoire monarchique avec l’hermine et, par ses neuf bandes, les neufs évêchés du duché de Bretagne.

    Sur les différences de langue entre les différents terroirs bretonnants, elles ne sont pas si importantes qu’on le dit généralement, sauf peut-être avec le vannetais, et les gens du Trégor comprennent évidemment le breton des Cornouaillais. Auvergnat d’origine, j’ai toujours souri à ce type d’affirmation venant de gens qui, pour désigner le marécage disent ici « sagne » et là « seigne » ; quant à la maison, elle s’appelle ici « oustal » et là oustaou« , les deux mots se prononçant sensiblement de la même manière. Pour en revenir au breton, la langue unifiée, naguère vilipendée par les anciens, est aujourd’hui largement acceptée. Et cela pour une raison simple : elle a progressivement intégré les mots modernes qui, sans elle, auraient été empruntés au français. Deux exemples : téléphone se dit »pellgomz« (qui porte au loin) et réfrigérateur »yenerez" (qui fait du froid).

    Dernière remarque : ayant passé des vacances dans le sud Finistère, je m’étonne que vous ayez forgé votre opinion sur des éléments somme toute superficiels, sans chercher à mieux connaître la culture locale, le formidable patrimoine architectural et la profonde interaction de la mer et des terroirs, souvent rudes, sur la population et ses modes de vie.

    Bonne journée.


    • Francis, agnotologue JL 26 août 2010 12:37

      Bonjour Fergus, je suis admiratif de la mansuétude et de la patience dont vous faites preuve ici.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:06

      C’est exactement cela, c’est du superficiel, mais du superficiel marquant, pour lequel on pétitionne, on revendique, on s’indigne, on paye. C’est donc loin d’être si anodin que ça.
      Après que je n’ai pas pu tout comprendre ni tout voir, j’en suis bien conscient


  • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 12:07

    Désopilant.
    Tordant.
    A pleurer.

    Mais de toutes façons, tout régionalisme (quelququ’en soit l’échelle) est un crétinisme.
    Parler de fondements biaisés, d’inconsistance culturelle, ou d’inexistance des bases « historiques » d’un régionalisme amène toujours les tenants de ce régionalisme à réagir contre « l’agresseur » en tant qu’ennemi héréditare du peuple <mettez ici le ’gentilé’ du régionalisme supporté par votre crétin préféré>

    En France, il n’y a pas d’autre langue officielle que le français. Par contre, les régionalistes (c.-à-d. ceux qui défendent un régionalisme, et non les fédéralistes demandant une décentralisation de l’organisation du territoire) se posent en victime ’un pouvoir central fort qui veut tuer « leur » culture, quand bien même serait-elle une création folklorique récente.
    Nantes en Bratagne ? Le Mont-Saint-Michel ? (je prends des exemples liés à la Bretagne, pour rester dans le sens de l’article) Autant de points de débat pour ceux qui se raccrochent à des raisonnement foireux, pour se sentir appartenir à une « communauté » avec un « fondement historique ».
    En France, l’étude des langues « régionales » (même recrées artificiellement) est légal, de même que l’utilisation dans la vie de tous les jours de toute langue qu’il vous plaira de parler avec vos mis (anglais, klingon, espéranto, espagnol, elfique, breton, volapük, latin... et même le français). par contre, pour l’égalité devant la loi, une langue unique a été choisie. Cela n’est pas une attaque contre les « régionaliste », c’est juste une question d’efficacité et de réel fondement historique du « vivre ensemble ».

    Il faudrait supprimer les panneaux bilingues (c.-à-d. bilingue avec uen langue « réionale ») en France. En effet, qui, en France, ne parle pas le français ? Les étrangers. pas les « régionalistes ».
    (je rappelle que l’école est obligatoire en France jusqu’à 16 ans, et que même pour les enseignements privés ou à domicile, ce quiest vérifié est l’enseignement correct du français, tant écrit qu’oral)

    La globalisation est l’argument actuel des « régionalistes ». Auparavant, c’était la centralisation du pouvoir en France, et le fait que « l’ennemi héréditaire » impose sa culture et sa langue. Mais la globalisation est au contraire une chance pour ces cultures régionales. Par exemple, les communautés basques d’amérique du sud (venant de France et d’Espagne) refont le lien avec les communatés basques d’Europe grâce aux moyens de communications, grâce à la globalisation de la culture. Cette globalisation qui permet à chaque culture d’avoir une visibilité partout dans le monde, et qui a permis d’ailleurs (et je ne m’en plains pas, ni ne m’en réjouis) un renouveau du folklore celtique, incluant les folklores d’origine celtique de plusiuers pays (y compris l’Espagne).

    Aujourd’hui, il n’y a pas de persécution contre les personnes s’exprimant dans une langue, quelle qu’elle soit, ni contre les personnes ayant certaines croyances culturelles. Il n’y a donc pas lieu d’avoir un « réflexe de défense » identitaire !


    • plancherDesVaches 26 août 2010 13:10

      Vous êtes mal dans vos origines, Anvil Mac.. ???
      Tout comme les US qui n’ont plus de racines profondes et une histoire trop courte.. ???

      Apprenez à vous aimer et vous respecter. Ca ira mieux. Et vous permettra d’aimer et respecter les autres. C’est encore mieux.


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 14:15

      Non, merci, je vais très bien dans mes « origines ». Je vais d’autant mieux dans mes « origines » que je n’éprouve pas le besoin des les défendre contre un agresseur, un ennemi, et je ne considère pas qu’être né à Tartempion-les-trois-Poneys doive faire de moi un fanatique inconditionnel des poneys, et un contempteur zélé de ceux qui considèrent que tous les chevaux se valent et sont intéressants.

      Mais c’est peut-être parce que j’ai un parcours riche d’expériences territoriales très différentes que j’ai une vision plus large de l’ouverture d’esprit que de sa restriction à une petite région et aux régionnalistes farouchement attachés à préserver ce qui les différencie des « étrangers » (c.-à-d. tous ceux qui ne sont pas comme eux).
      D’ailleurs, heureusement que nos ancêtres se sont un peu sortis de leur « Eden régional » pour aller voir ailleurs. Sinon, tous les humains vivraient encore dans des arbres. Mais je parie que vous brûlez d’y retourner (dans les arbres)). C’est tellement plus conforme à notre histoire atavique.

      je réaffirme que tout régionalisme est un crétinisme,e t un enfermement. D’ailleurs, je suis amusé de voir quelqu’un défendre la Bretagne en disant que c’est l’endroit le plus accueillant du monde (c’est possible, moi aussi j’aime bien al Bretagne), sans faire état d’autre expérience que 10 ans dans un autre endroit. Quid de lSidney, qui est réputée la ville la plus agréable du monde ? Quid des îles tropicales, le rêve de certains (j’ai vécu sur une île tropicale), quid du Maghreb, lieu de vie/vacances préféré des retraités européens (j’ai vécu au Maghreb), quid des pays d’Afrique où solidarité entraide et vie naturelle sont les seules choes que les populations connaissent (jai vécu dans certains pays d’Afrique), etc.
      Quand on considère qu’il faut se rattacher à un socle identitaire,e t que l’autre, différent est une menace pour notre identité, c’est peut-être parce qu’on est pas certain de notre identité. Personnellement, à tort ou à raison, je n’ai aucun doute sur mon identité, sur mes origines, et je n’ai pas besoin des béquilles d’un régionalisme malsain pour me sentir bien dans ma peau.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 14:26

      Ok. Merci.

      Déraciné, donc. Mais riche et favorisé. C’est plus confortable et place naturellement en conquérant.

      Merci de votre exemple qui enrichit afin d’éviter de reproduire.


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 14:51

      Vous avez raison plancherdesvaches. Je suis riche culturellement des différences de mon enfance, et favorisé par une ouverture d’esprit qui vous manque. Déraciné, je ne sais pas. Si être « enraciné » signifie ne pas savoir prendre ce qu’il y a de bon chez l’autre, je préfère ne pas l’être. Après tout, je suis un être humain, pas un arbre, et entre vous et moi, je préfère.

      Après, me placer en conquérant, je ne pense pas. J’ai justement été élevé dans des cultures différentes, pas en tant que « conquérant », mais bien en tant que « membre » de ces communautés culturelles. mais il est vrai que cela induit certaines lacunes chez moi, comme une certaine incompréhension des gens qui vivent toute leur vie dans les mêmes 20km² sans jamais aller plus loin de chez eux.

      Je suppose qu’il n’est pas utile de continuer plus avant vos petites piques et mes réponses, nous avons visiblemetn des conceptions irréconciliables de la vie : vous préférez votre petit cocon, vos oeillères et la pérpétuation de vos traditions (quelles qu’elles soient), je préfère l’ouverture la connaissance et la découverte. Au revoir Néanderthal, je suis Cro-Magnon (NB : Le volume moyen du cerveau de l’Homme de Néanderthal était supérieur à celui de l’Homme de Cro-Magnon)


    • Fergus Fergus 26 août 2010 14:52

      @ Anvil.

      J’ai pas mal voyagé à l’intérieur et hors de nos frontières et fréquenté des personnes de cultures très différentes avec un réel plaisir.

      J’ai écrit « nulle part en France je n’ai trouvé une telle qualité d’accueil » avec le regard le plus objectif possible d’une personne qui a voyagé dans toutes les régions de France. Inutile en conséquence de faire référence aux antipodes.

      Contrairement à vous, je crois que les cultures régionales sont une vraie richesse. C’est pourquoi j’apprécie qu’elles soient mises en valeur et sauvegardées dans toutes les régions françaises, sans exclusive, dès lors qu’elles ne sont pas des manifestations de nationalisme, ce qui heureusement est très rarement le cas.

      Traiter de crétins tous ceux qui font vivre ces cultures, qu’elles soient bretonne, occitane, alsacienne ou basque, démontre que l’on méconnait totalement la richesse que ces cultures vivantes apporte à la mosaïque française. Et c’est bien dommage.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 15:02

      Très bien vu, Fergus. Nos origines étant identiques, nos raisonnements sont voisins.

      Actitruc Mac Adam, tu ne me connais pas. Ce qui normal par internet.

      Sache juste que le grand blond, sans chaussure noire que je suis, a réussi en 7 jours à se retrouver dans une fiesta organisée par des Asiatiques (repas d’affaire)...
      Les serveurs ouvraient des yeux de chouette en voyant une couleur de cheveux qui... faisait tâche.

      Cela se passait à un peu plus que 20 kms de mon lieu de naissance... Mille fois plus, d’ailleurs.

      Essaie aussi de faire dire « je t’aime » à une taïwanaise. J’adore le « z »...


    • plancherDesVaches 26 août 2010 15:18

      Ce qui est amusant aussi, Antivir Mac Eusdress, est la réaction très forte que tu as contre moi qui prouve que j’ai remuer quelque chose de sensible...
      Mais bon, on va pas agraver la situation, non plus...


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 15:38

      Non non, plancherdesvaches, je n’ai pas de « réaction très forte ». J’aime bien la prolixité et les jeux avec les mots. Visiblement, vous aussi, compte tenu de l’amusement que vous procure mon pseudonyme.
      Mais compte tenu des attaques assez rudes que vous me fîtes, j’ai répondu, de manière moins concise certes, à un niveau tout aussi fort. Après, nous sommes sur internet, et il n’y a jamais vraimetn « d’attaque personnelle », n’est-ce pas ? (sauf à connaître réellement la personne derrière le pseudo, ce qui n’est pas notre cas)


  • Taverne Taverne 26 août 2010 13:15

    Puisque l’auteur n’apporte pas d’arguments, moi je vais en apporter :

    - sur la non compréhension du breton académique par des bretons locaux : ma mère parlait le breton de Cornouaille et mon beau-père celui du Léon. Quand j’ai commencé à apprendre le breton, j’ai testé mes progrès en échangeant quelques phrases et devinez quoi ? Ils comprenaient très bien ce que je leur disais, moyennant quelques remarques sur des différences de prononciation de certains mots. Si le breton n’avait pas été codifié, il serait mort par suite de la diversité de ses formes locales. Ceci est un réalité et mon témoignage aussi.

    - sur l’authenticité contestée du Barzaz Breizh : Il faut savoir que ce n’est pas un livre d’histoire mais un recueil de chants et en Bretagne, on mélange traditionnellement la réalité et la légende. Mais ici les Français devraient balayer devant leur porte : leur Histoire est un tissu de mensonge. Lisez Le Point du 12 août qui fait le recensement de quelques grandes impostures (Clovis, Jeanne d’Arc, Robespierre,etc.) Et je ne parle même pas des mensonges que l’Education a inculqués aux petits écoliers bretons sur leur histoire...Et dois-je rappeler l’insulte à leur culture « Il est interdit de parler breton et de cracher parterre », écriteau placardé dans toutes les écoles de la République intransigeante, centralisatrice et adeptes des grandes boucheries.

    - au commentateur casqué : Le Mont Saint-Michel, personne ne dit qu’il est breton ! Sauf vos fantasmes.

    - à l’auteur : méfiez-vous de François Morvan, c’est elle qui a comparé la sympathique fête celtique de la Breizh Touch à un défilé de panzer division !


    • Fergus Fergus 26 août 2010 13:30

      Demat, Paul.

      Je n’ai qu’un mot à dire : « bravo » !

      Bonne journée.


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 26 août 2010 13:41

      «  Et je ne parle même pas des mensonges que l’Education a inculqués aux petits écoliers bretons sur leur histoire »

      La vérité étant que la bretagne n’a jamais été un pays indépendant, que la bretagne n’est pas plus celtique que le reste de la France, et que les gens qui collent des panneaux bilingues du côté de Rennes sont des peigne-culs, vu que personne n’a jamais parlé Breton dans ce secteur.

      Typhon


    • Taverne Taverne 26 août 2010 14:02

      Vous écrivez : « La vérité étant que la bretagne n’a jamais été un pays indépendant »

      Apprenez donc l’Histoire et vous y verrez que la Bretagne était indépendante même quand Clovis et Charlemagne régnaient sur l’Europe, que la nation bretonne est plus vieille que la nation française, cette fiction qui repose sur d’énormes mensonges enseignées jusqu’en Afrique ! Apprenez aussi à écrire « Bretagne » avec une majuscule comme tous les noms propres.


    • slipenfer 26 août 2010 14:34

      @Fergus
      l ’ile de mes rêves 
      Des coques, des bigorneaux,des crevettes,les crabes vert.
      Et des pécheurs vraiment sympa. smiley


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 14:37

      @Taverne
      « Mais ici les Français devraient balayer devant leur porte ». « la nation bretonne »... Vous n’êtes donc pas français ?
      Attention, bientôt vous allez bientôt scander « la Bretagne aux bretons »...

      Sinon, il me semble que ce qui est contesté dans le Barzaz Breizh n’est pas la véracité des récits (qui comme l’indépendance de la Bretagne sont des légendes amusantes à lire), mais le fait que ces récits soient réellement des récits/chants historique. il seraient donc plutôt (si j’ai bien compris la critique) qu’ils soient une construction de l’Histoire « officielle » servant des fins politiques (comme Charles Martel repoussant les arabes à Poitiers par exemple).

      D’autre part, lorsque vous parlez de la « nation bretonne » qui est plus vieille que la « nation française », vous faites une erreur de raisonnement. A ce titre, la nation romaine est plus vieille que la antion franaçise aussi. Et la nation summerienne est encore plus ancienne. Sauf que, si tant est que ces concepts aient existé (nation bretonne, nation summerienne), ils n’existent plus du fait du déroulement du cours du temps.
      Vous faites visiblement la confusion entre Bretagne et Armorique, ce qui est une erreur courante, mais blâmable pour quelqu’un prétendant à une nationalité bretonen et à l’hiistoricité de la Bretagne. La Bretagne est constituée en état après Charlemagne, même si auparavant, l’extrême ouest de la bretagne actuelle était « indépendant » des royaumes francs (en fait allié). Le royaume breton est fondé grâce à des victoires des populations autochtones contre Charlemagne, mais est ensuite occupés apr les vikings. Et ensutie, ce sont bien les « normands » (nortmens, homems du nords, les vikings quoi) qui font la Bretagne. Au XIIIème siècle, la Bretagne (devenue un duché) est associée à la France, adopte le français - et non le breton - au lieu du latin comme langue. Au XIVème sicèle, la France détient un certain pouvoir en Bretagne (autant pour l’indépendance). On voit une timide indpéendance au XVème, mais dès la find duXVème, la Bretagne est de nouveau française, et absolument française au début du XVIème. Encore une fois, autant pour le mythe d’une Bretagne indépendante, ou d’une « nation bretonne ».
      (il se trouve que je fais partie d’une association médiévale qui était auparavant à Houdan, et que l’un des membres se faisait appeler « de Penthièvre ». Comme la période de référence était avant le XIIIème siècle, et qu’on était dans les zones de conflits entre anglais et français, je me suis un peu penché sur le sujet)

      Un autre point : on m’a dit (des collègues de Bretagne) qu’il y avait deux langues en Bretagne : le « breton », et le gallo. Laquelle aurait le plus de légitimité dans sa bretonnitude ?

      Pour éviter toute méprise, je ne critique pas la Bretagne ou les bretojns, c’est bien le régionnalisme militant, le crétinisme de celui qui s’enferme dasn son identité comme dans une armure que je critique. J’aime bien la Bretagne, les galettes bretonnes, et même le Cougnamane (même si je ne sais pas l’écrire). J’ai même aimé une bretonne, c’est dire mon ouverture d’esprit.

      Je le réaffirme avec vigueur : tout régionnalisme est un crétinisme.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 14:42

      Bel exemple d’auto-enfonçage, Advil Mac Douglas.


    • Francis, agnotologue JL 26 août 2010 15:05

      @ Slipenfer, votre lien conduit à une très belle photo de l’île callot. Cette photo se trouve reproduite en double page dans « Des îles et des phares », un ouvrage de Michel Le Coz, publié aux Editions Le Télégramme.


    • slipenfer 26 août 2010 15:21

      @ JL 
      Et oui je la connais bien cette Île 
      dans les années 80 un pécheurs ma donné sont accord ,moyennant quelques billets
      et y planter une toile de tante pour jouer les Robinson pendant 3 mois.
      Les fruits de mer était délicieux et abondant a cette époque.
      Un vrai contacte avec la nature inoubliable, malgré les forts de coup de vent.
      qui mon appris la couture.
      Au fait tu peux me tutoyer. smiley
      a+++


    • Taverne Taverne 26 août 2010 15:22

      A l’idiot casqué : vous écrivez. Vous n’êtes donc pas français ? Vous êtes tombé dans le piège : je n’ai pas écrit « vous les Français... »

      Sachez que la France est composée de plusieurs nations dont la nation bretonne. Cette réalité vous dérangerait-elle ?


    • Taverne Taverne 26 août 2010 15:28

      Les Vikings ont fait la Bretagne ? Non, mais n’importe quoi ! Ces envahisseurs ont profité de querelles internes de seigneurs bretons pour envahir l’est de la Bretagne. Puis les Bretons se sont à nouveau retrouvés et ils les ont chassés à coup de pied au cul ! Ils étaient fort dans les razzias mais pas assez forts pour durer ni s’implanter.

      Non seulement l’Armorique puis la Bretagne ont été indépendantes mais la Bretagne l’est restée dans les faits après son rattachement en 1532 : Parlement puissant, exemptions d’impôts, la langue parlée en Basse-Bretagne, traditions, etc.


    • Taverne Taverne 26 août 2010 15:35

      Un peuple minoritaire capable de résister au grand Charlemagne qui avait mis toute l’Europe à genou, vous croyez peut-être que c’était une bande de rigolos ? Et pourtant, il n’y avait aucune frontière naturelle genre hautes montagnes pour protéger l’Armorique... Donc vos Vikings...


    • plancherDesVaches 26 août 2010 16:11

      Là, en taverne, vous voyez bien l’exemple du machin que nous ne voulons pas voir en Bretagne.

      Mais bon. D’autres ont essayé... « C’est vous qui voyez... »


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 26 août 2010 16:15

      La France n’est pas composée de plusieurs nations. La France est un État-Nation. Il n’y a qu’un seul peuple en France, le peuple Français.

      De Dunkerque à Marseille, de Brest à Strasbourg, de Metz à Bayonne, de Caen à Cannes, de Bonifacio à St-Pierre et Miquelon, la France est une, et les velléités séparatistes d’une poignée, la propagande stupide diffusée sur internet par les promoteurs de peuples imaginaires ne pourront rien contre ça.

      Typhon


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 26 août 2010 16:21

      « la Bretagne l’est restée dans les faits après son rattachement en 1532 : Parlement puissant, exemptions d’impôts, la langue parlée en Basse-Bretagne, traditions, etc. »

      Oui, oui, la Bretagne était exemptée de la gabelle.

      C’est ça, l’infamie de 1789 : avoir mis tout les Français sur un pied d’égalité devant l’impôt. C’est sur que ça a pas du plaire à tout ceux qui avaient l’habitude de vivre sur le dos des autres.

      Ne nous y trompons pas : les régionalistes et indépendantistes n’ont pas pour objectif la véritable indépendance, qui produirait des avortons d’états non viables, mais bien le retour d’une forme de féodalisme, pour faire payer les autres, de la même manière que les flamands, d’ailleurs.

      Typhon


    • Taverne Taverne 26 août 2010 16:30

      « Il n’y a qu’un seul peuple en France, le peuple Français. » Ah bon ? Tiens je croyais que non : il y aurait les bons français, les « vrais », et les autres, ceux qu’il faut chasser...C’est ce que d’aucuns disent en tout cas. Moi, je préfère parler de nations et respecter les gens et les peuples. Pas vous ?

      La Bretagne n’a jamais vécu sur le dos de la France. C’est bien le contraire plutôt et elle a servi de réservoir à chair à canon pour toutes les guerres.

      N.B : je ne suis pas indépendantiste. Je dis, comme Sarkozy, que Nantes est en Bretagne depuis des siècles, et qu’il n’y a aucune raison qu’elle n’y soit plus.


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 26 août 2010 16:58

      De mon point de vue, il faut supprimer les régions administratives.

      L’idée selon laquelle les Bretons auraient servi de chaire à canon est profondément répugnante. Que vous n’aimiez pas votre pays, la France, ça vous regarde.

      Mais figurez vous que oui, il y a des gens, originaire de tout le pays, qui sont morts pour la France durant diverses guerres. Ça n’a rien de spécialement choquant.

      Typhon


    • Fergus Fergus 26 août 2010 17:58

      @ Slipenfer.

      JL m’a devancé pour désigner l’île Callot (prononcer calotte).

      Située juste en face de Carantec et accessible à pieds ou par une chaussée submersible, cette île est réellement superbe. Du belvédère situé au nord, vue magnifique d’un côté sur Saint-Pol de Léon dominé par les flèches de sa cathédrale et de son Kreisker (une « dentelle de pierre » en disait Victor Hugo), de l’autre sur la sortie de la baie de Morlaix et la pointe de Primel (commune de Plougasnou). Magnifique !

      Quant à l’île elle-même, j’y suis allé des dizaines de fois et je la connais sous toutes les coutures. A consommer sans modération !


    • Francis, agnotologue JL 26 août 2010 17:59

      « chaire à canon » ? Vous êtes sûr ?

      Comment voulez-vous que les Français se fassent respecter s’ils ne respectent pas leur propre langue ? L’orthographe c’est la prononciation des mots écrits. Désolé, mais je suppose que vous avez un dictionnaire, non ?


    • Τυφῶν בעל Perkele Τυφῶν 26 août 2010 18:52

      Vous avez oublié une virgule, monsieur je-n’ai-rien-de-plus-intelligent-à-dire-que-des-critiques-de-forme-mesquines.

      Typhon


    • brieli67 26 août 2010 18:55

      Peuchère mon cher ...

      C’est dans « Les trois Messes Basses » d’Alphonse Daudet ,
       qu’il est question de chaire, chair et bonne chère.
      http://users.skynet.be/sky42184/da_troim.htm


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:15

      @taverne des poètes

      Oui, c’est ce que je voulais dire, le Barzaz Breiz de Villemarqué pourrait se rapprocher des manuels Lavisse, qui n’étaient sûrement pas modèles de scientificité historique. L’enjeu est bien de donner une base à une identité nationale.
      Quant au « défense de perler breton et de cracher par terre », F Morvan trouve que c’est une invention à but de propagande victimaire. Et que des punitions de ce genre, il y en avait à la pelle à l’époque (bonnet d’âne, etc...).

      Mais je ne pense pas qu’on réussira à se convaincre aujourd’hui (ni l’année prochaine)


    • pen-ar-bed pen-ar-bed 26 août 2010 22:23

      Ce genre de négation me rappelle bizarrement quelque chose ...



    • Francis, agnotologue JL 27 août 2010 09:11

      J’aime souligner l’inculture des racistes, c’est une sorte de récréation.

      Le poste de machin qui signe typhon ne méritait guère mieux.


    • Heil Cartman Heil Cartman 27 août 2010 17:00

      @ Taverne

      Nantes en Bretagne ? Historiquement peut-être mais allez dire à un nantais (de moins de 60 ans de préférence) qu’il est Breton, c’est sûr que ca va lui faire plaisir.

      On se demande vraiment ce que les gens ont contre la Loire-Atlantique pour vouloir à tout prix en exclure Nantes et caser celle-ci en Bretagne.

      Remarquez ils auraient l’air malin les Rennais si Nantes venait leur piquer leur rôle de capitale administrative de la Bretagne.


  • COVADONGA722 COVADONGA722 26 août 2010 13:32

    millc’hast rien qu au cv on sait que cela sera
    koch’ ki gwen ha koch’ ki du




    juste pour dire que mon pere à connu des lieux marqués interdit de jurer de cracher
    et de parler breton mon pays est mort en aout 1914 et septembre 1914 !

    Morbihan
    Ce qu’il fut fait a ceux des miens,
    Qui fut exigé de leurs mains,
    Du dos cassé, des reins vrillés.

    Vieille à trente ans, morte à vingt ans,
    Quand le regard avait pour âge
    L’âge qu’on a pour vivre clair,

    Ce qui fut fait a ceux des miens,
    Pas de terre assez pour manger,
    Pas de terre assez pour chanter

    Et c’est la terre ou c’est la mer,
    Le travail qui n’est pas pour soi,
    La maison qui n’est pas pour toi,

    Quatorze pour les rassembler,
    L’armistice pour les pleurer,
    L’alcool vendu pour les calmer,

    Un peu d’amour pour commencer,
    Quelques années pour s’étonner,
    Quelques années pour supporter,

    Je ne peux pas le pardonner.
    EGuillevic


  • asterix asterix 26 août 2010 13:44

    Moi qui suis belge, je trouve que si le mot « breton » avait été remplacé par celui de « flamand » l’article aurait eu exactement le même sens.
    Et pour la photo, vous n’en aurez pas : un flamingant a tagué le mot toilettes. Il se prononce toiletten en flamand, toute autre version linguistique est rigoureusement impossible à comprendre


  • Salsabil 26 août 2010 13:53

    Article bizarre d’un touriste sans doute frustré de n’avoir pu retrouver son microcosme habituel après avoir traversé le pays...

    Ce papier diffuse des idées malsaines et totalement fausses.

    Je n’ai rien à ajouter aux réactions de Fergus et comme lui je dis très clairement que la Bretagne est probablement la région de France où l’« étranger » est le mieux accueilli.

    Les panneaux bilingues qui vous ont tant gêné, moi je leur trouve une merveilleuse poésie.

    Et concernant la langue bretonne, il y a de plus en plus d’écoles Diwan qui permettent de la sauvegarder. C’est tant mieux !


    • Gabriel Gabriel 26 août 2010 14:31

      Bonjour Salsabil,

      Voici l’autre avis d’un modeste touriste éternel voyageur. Je n’oublierai jamais la lumière divine de pont aven ou les peintres viennent poser leurs poésies sur la toile, la fraîcheur de Concarneau ou les pécheurs s’activent sur des bateaux multicolores, la surprenante sérénité du fort de la Latte gardant un œil sur sa côte d’émeraude,  la magie celtique de la forêt de Brocéliande ou flotte encore l’âme de Merlin et enfin, Rennes capitale fièrement bretonne et la gentillesse naturelle de ses habitants.


    • Fergus Fergus 26 août 2010 18:01

      Bonjour, Gül et Gabriel.

      Mille fois d’accord avec vous deux !


    • Salsabil 26 août 2010 18:48

      Bonjour Fergus et Gabriel,

      La Bretagne, c’est comme la montagne : Ca vous gagne !! smiley

      Keno.


    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:21

      « Les panneaux bilingues qui vous ont tant gêné, moi je leur trouve une merveilleuse poésie »

      Ouais, moi je trouve ça pas beau (enfin c’est ce que j’ai développé plus haut), un peu comme ces panneaux de pub le long des routes


    • pen-ar-bed pen-ar-bed 26 août 2010 22:31

      Vous devez donc vous sentir très mal à Paris avec tout cet anglais de plus en plus envahissant ...

      Si je vous suis dans qques années il n’y aura d’ailleurs plus que ça puisque nous sommes voués à l’hégémonie linguistique.
      Mais il sera trop tard pour défendre notre jolie langue du royaume de France. 

  • pastori 26 août 2010 14:24

    curieux jacobinisme pour un auteur qui passe d’une idole souverainiste à une autre d’après son CV.

    la France c’est Paris voyons, et rien d’autre ! d’ailleurs on a construit un stade qui ne s’appelle pas stade de Paris, mais stade de France !

    et ces parisiens, qui ne rêvent que de vacances dans ces merveilleuses provinces, ne sont décus que par une chose : il leur manques les bouches de métro puantes, leur argot et langage aberrant leurs accent qui leur fait avaler la moitié des mots................

    bref c’est beau la bretagne mais dommage que ça ne s’appelle pas Paris.


  • slipenfer 26 août 2010 14:25

     @ l’auteur : pen di vallo...
    une question : quant on a fait l ’amour tout les jours
    avec une bretonne de souche,obtient t’ont cette nationalité ?
     DIWALL DA RER :)) kaniveau


  • pastori 26 août 2010 14:33

    La parfaite connaissance d’une langue régionale permet de découvrir et apprécier des tas de livres, véritables trésors laissés par les anciens de ces régions.

    elle permet de comprendre et se faire comprendre dans certains pays limitrophes qui utilisent une langue souvent proche.

    une langue maternelle régionale permet, lorsqu’on apprend plus tard le français à l’école, d’acquérir une façon parfaite de s’exprimer en Français , la langue apprise n’étant pas polluée par des distorsions  diverses dues aux défaut de langage des parents.


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 14:45

      "La parfaite connaissance d’une langue régionale permet de découvrir et apprécier des tas de livres, véritables trésors laissés par les anciens de ces régions« 
      Je suis parfaitement d’accord avec cette partie de votre intervention. Pour autant qu’il y ait de tels trésors en nombre suffisants, et que la langue n’ait pas trop évolué (allez lire des livres en français du XVème, ou encore des livres en »anglais« du XVIème...)

       »elle permet de comprendre et se faire comprendre dans certains pays limitrophes qui utilisent une langue souvent proche« 
      C’est inexact et globalement faux. Ce n’est le cas que dans des pays/régions comme le Luxembourg, les Pays-Bas, la Belgique (flammand d’un côté, wallon ou français de l’autre), les absques entre eux, certaines régions avec des langues de type italien (Corse), mais pas pour le breton. Le Gaëlique est très différent eet peu ou pas compréhensible pour un »bretonophone« . C’est surtout l’histoire des populations et la date de »spéciation« linguistique qui comtpe.

       »une langue maternelle régionale permet, lorsqu’on apprend plus tard le français à l’école, d’acquérir une façon parfaite de s’exprimer en Français , la langue apprise n’étant pas polluée par des distorsions  diverses dues aux défaut de langage des parents"
      Assertion sans fondement. Autant dire que le fait de parler le bambara ou le russe à la maison avec ses parents permet d’acquérir un français parfait par la suite. Les parents n’ont pas plus de défaut de langage que les professeurs, et pas moins. Si elle est sans fondemetn, votre assertion reste tout de même optimiste.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 14:46

      « aux défaut de langage des parents. »

      Encore un qui est parfait par rapport à ses parents... On progresse. Dans la bétise.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 14:50

      Tiens, Activil Mac Leod.
      Cites-moi la région du monde comportant le plus de PAYS qui parlent exactement la MEME langue.. ???


    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 14:53

      L’Amérique du Sud.
      Confidence pour confidence, ce n’est pas le breton.


    • pastori 26 août 2010 15:10

      mais oui mon pote !
      quand les parents disent à leur enfant « lave toi les »ch’veux«  les enfant prononcerons les »ch’veux« toute leur vie ! 
      sarkosy parle comme ça ! et tous les parisiens aussi. c’est pas un pro’ème » ?

      pourquoi donc est-il très mal vu pour un cadre, d’avoir un « accent » ? ça aussi, c’est du pipeau ?
      présentez vous dans une boite avec un très fort accent auvergnat, ou marseillais et vous serez embauchés !


    • plancherDesVaches 26 août 2010 15:12

      Perdu.
      C’est l’Arabie Saoudite.

      Faut sortir de son trou, un peu, de temps en temps.


    • pastori 26 août 2010 15:21

      les qualités de mes mes parents, plancher des vaches, sont bien au-dessus de tes bourgeois de ton neuilly ! à défaut de pouvoir nous apprendre le Français, ils nous ont appris l’amitié, l’humanisme, le partage, l’hospitalité, la ténacité. Ces mots, ce sont des gros mots pour nombre d’entre vous.

      Ils ne parlaient pas du tout Français
      . et moi non plus ! comme 90% de mes camarades.
      à la maternelle on nous a interdit de parler notre langue, même en récréation. le Français, il a bien fallu que ça rentre, la grammaire et l’orthographe.

      ça ne nous a pas empêché, mes camarades et moi, de faire les beaux jours de vos administrations, l’enseignement, gouvernements, armée, entreprises et je suis sûr que une bonne partie de vos profs de médecine et des pontes de votre Ena ont été formés par des copains à moi de cette époque.


    • brieli67 26 août 2010 15:40

      N’oublie pas cette Grande_Maison_Mère  LA DOUANE...... pour tes compatriotes.


      et on pouvait « discuter ».... dans le Grand Est du moins.

    • anvil mac lipton anvil mac lipton 26 août 2010 15:48

      @plancherdesvaches :
      La péninsule arabique est composée de sept pays (l’Arabie Saoudite est un pays, l’Arabie étant la péninsule) qui sont :
      - Arabie Saoudite,
      - Bahreïn
      - EAU
      - Koweit
      - Oman
      - Qatar
      - Yémen

      L’Amérique du Sud, ce sont neuf pays qui parlent espagnol :
      - Argentine
      - Bolivie
      - Chili
      - Colombie
      - Equateur
      - Paraguay
      - Pérou
      - Uruguay
      - Vénézuela
      Et ça , sans compter les états hispanophones des Caraïbes, et sans l’Amérique Centrale.

      Navré de ton échec à me mettre en échec sur ce point.
      Mais, il faut noter qu’en Arabie non plus, ils ne parlent pas le breton, bien que ce soit une péninsule.


    • plancherDesVaches 26 août 2010 15:52

      J’ignore d’où tu es, Pastori. Mais cela me permettrait de te connaître.
      Hé oui, les origines sont bien plus importantes qu’on ne le croit.

      Sinon, mes parents ne sont pas originaires de Neuilly. Je serais devenu encore plus révolutionnaire et critique.. Te dire.

      Ce que je veux te dire, et dire à tout le monde, est que nos parents parlent LEUR langage. Tout comme nous parlons le notre. D’une autre époque et avec des valeurs forcément différentes, puisque le monde a évolué et notre comportement forcément aussi.

      Là où je critique FORTEMENT est quand j’entrevois un soupçon de « mieux que mes parents »...
      Sans eux, aurions-nous été mieux ou pire.. ???
      Certes, nous sommes leur héritage le plus précieux. Mais le valons-nous bien... ??? (aucun rapport avec l’oréal...)


    • Shaytan666 Shaytan666 26 août 2010 17:52

      En parlant d’Amérique du Sud, cela me rappelle une anecdote qui s’est passée il y a de nombreuses années, au temps des jeux de 20H sur FR3. Le présentateur pose la question suivante à un candidat  : Citez trois pays du continent américain où l’on parle l’espagnol, et le quidam de répondre fièrement, le Brésil les deux autres j’ai oublié  smiley


    • pastori 26 août 2010 18:25

      Plancher des vaches

      Il ne s’agit pas d’opposer les générations. il faut lire ce qui est écrit, et non pas interpréter.

      j’essaye d’expliquer qu’une langue apprise est souvent plus pure. Ainsi, l’africain dit « présentement, j’observe des animaux dans la forêt avoisinante ». c’est du français parfait.

      j’ai dit que mes parents ne parlaient pas le français mais de façon parfaite la langue de leur parents, grands parents..... la langue de leur pays. la seule qu’ils connaissaient tout simplement !

      Pour parler et écrire le français, il fallait aller à l’école. et seuls les riches le pouvaient.

      Après la guerre de 40 , tous les enfants sont allés à l’école. ils ont appris le Français des livres, de Voltaire, de Rousseau, d’Hugo.. une langue limpide libre de tout accent et perversions diverses. pas celle que parle sarkosy, ou a-que jhonny.

      C’est celle que j’utilise ici, et malgré ça, j’ai du mal à me faire comprendre. C’est dire !

      nous on dit « les cheveux » pas les « chveux ». ici , en Corse.
       Aujourd’hui chez nous on apprends la langue régionale à l’école. les jeunes parents l’ont perdue.
      Pourtant, la connaitre n’a jamais été un handicap mais une richesse.
       sauf pour les jacobins et les imbéciles..


    • brieli67 26 août 2010 18:45

      plus de 2,5 millions autour de 1900
      moins de 20ooo aujourd’hui

      avec un breton recomposé par des déviants ethno-hystorico-antropopos bobos de l’EN

      Les neurones se forgent sur la linguistique......

      • Peux te dire qu’il y a du boulot pour les psys à Manhattan et beaucoup beaucoup présentement en Bretagne
      • (mais pas que par la-bas.....)

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:31

      à pastori

      « pourquoi donc est-il très mal vu pour un cadre, d’avoir un »accent«  ? ça aussi, c’est du pipeau ?
      présentez vous dans une boite avec un très fort accent auvergnat, ou marseillais et vous serez embauchés ! »

      J’avais lu (de je ne sais plus qui) l’hypothèse que l’ultra-libéralisme conduit à fabriquer des clones en imposant un seul standard. Donc, surtout pas d’accent chez les cadres ; on a le droit de critiquer les façons de parler mais plus la couleur de peau. Il ne viendrait plus à l’idée de dire « ce noir on ne va pas le mettre à l’accueil », mais « essayez de paraître moins *adjectif politiquement correct* en répondant au téléphone » ça semble naturel. Alors qu’il me semble que c’est à peu près la même chose smiley

      Ne croyez pas que je sois favorable à cette évolution


  • pastori 26 août 2010 14:44

    en tous cas, la France subit actuellement la dictature d’une langue régionale basée à l’Elysée que seuls les initiés sont en mesure de comprendre : la langue de bois des politiciens de ce régime (auquel dupont aignan participe de puis sa naissance en politique).

    en effet les gens au ventre creux, c’est à dire la majorité des Français, les chômeurs, les futurs chômeurs, les maltraités de toute sorte , ne parviennent pas à comprendre le langage qui leur explique que tout va bien et surtout qu’ils ont tout intérêt à revoter pour eux.

    « tout est possible », en Elyséen, ça se traduit comment ?


  • morice morice 26 août 2010 15:34

  • Krokodilo Krokodilo 26 août 2010 18:43

    Article courageux, car le régionalisme est un sujet compliqué qui attire toujours de vives réactions. Panneaux ou pas, il faut un minimum de vrais locuteurs (qui l’utilisent réellement tous les jours) pour faire survivre une langue ; or, de nombreuses langues régionales en sont loin, malgré les tentatives pour les soutenir, comme l’introduction au primaire ou au secondaire (très compliqué structurellement).
    Panneaux et enseignement scolaires sont des compromis entre des langues qui ont des revendications historiquement et culturellement légitimes (mais parfois faites par une minorité), et la situation actuelle qui fait que le français est la langue du pays, unité dont le côté pratique est difficilement contestable.


    • brieli67 26 août 2010 18:47

      oui oui CONFRERE

      INTRODUIT TON ESPERANTO

      QU’ attends tu,

      TA LANGUE RéGIONALE ? ATAVIQUIE SERAIT ??


    • Krokodilo Krokodilo 26 août 2010 21:23

      Désolé, je ne comprends pas votre message, pouvez-vous le traduire en français ?


    • brieli67 27 août 2010 01:14

      typique l’intellectualisme vagabond des espérantistes...


      EXEMPLE d’ici le riche industriel Eugène W.. pour un bilingue parlant français qu’à l’ecole son allemand la pire des catastrophes. n’empêche il donne dans l’esperanto......

      ALORS question simple tu as grandis dans quelle région, tu as joué en quel patopis, quel dialecte qd tu étais jeune.. tes connaissances linguistiques collège lycée

      Faut il parler un langage spécifique loco-régional là ou tu exerces ta médecine ?

      Encore dans les années 80, les Internes de l’Intérieur à Strasbourg avait recours aux femmes de ménages pour faire l’anamnèse du patient...

    • Krokodilo Krokodilo 27 août 2010 09:32

      Pourquoi vous répondrais-je ? Ce n’est pas un interrogatoire de police ou de juge, vous vous trompez de lieu et même de méthode : on peut très bien débattre d’un sujet sans exiger des autres des renseignements personnels. Accessoirement, vous-même n’avez pas mis l’ombre d’une indication sur votre profil... Et laissez tomber le « confrère », ce n’est pas nécessaire, en outre j’ai beaucoup de mal à croire que vous en êtes un.


  • blondin_des_campagnes blondin_des_campagnes 26 août 2010 19:28

    Je suis français. Oui.

    Mais je ne ressemble pas à un Lillois. Je ne comprends pas ce que me disent les Savoyards. J’habite trop loin de la Bretagne pour bouffer des Ormeaux. L’huile d’olive de la côte d’Azur est trop chère. Et puis je ne veux pas avoir l’air supérieur des parigots. Alors voilà, je suis chez moi, je bouffe de la bonne charcutaille du coin, du fromage local, mon accent ne ressemble pas à l’accent d’un Alsacien. C’est tout.

    Où est alors le mal à essayer de protéger son chez soi ? Il faudrait que je me mette à bouffer du poisson pané avec une adresse dans le 92 ? Il faudrait que je change les noms de tous les villages du coin qui ne font pas assez « france centralisée » ? Je me vois mal changer un « Pouyastruc » en « Bercy-les-deux-fontaines-du-Val-de-Surigny », mon Pouyastruc, il sonne bien, et puis il est chez moi.

    Les langues locales sont inscrites dans les cultures locales. Le Français a été imposé en 1793 par la bourgeoisie parisienne qui avait peur des étrangers (aujourd’hui, les étrangers, c’est les « régions ». Merci Paris) qui « complotaient » entre eux. (D’ailleurs, ça n’a pas changé)

    Le Breton est écrit sur les panneaux à Ploemeur, on peut se poser la question sur la réelle existence de cette langue en Bretagne. Mais si ce n’était pas le breton, c’en serait une autre.

    Dans un autre cas, j’aurais dit « sors de chez toi, va voir ailleurs ». Ici, je te demande de rentrer chez toi, de t’intéresser à ce qu’il s’y passe. (Sauf si tu habites dans le 92, il se peut, en effet, que tu sois déçu par l’aspect traditions...)


    • blondin_des_campagnes blondin_des_campagnes 26 août 2010 19:33

      Pis tu me fais penser à tous ces français qui débarquent à l’étranger et qui disent : « putain, ils font même pas l’effort de traduire en français »


    • brieli67 26 août 2010 21:15

      BEN NON c’est bien avant la Révolution. 


      DEMANDE donc DOCDORY le confrère ... celui de la Riposte 
       les enseignants de l’EN même les historiens ne sont pas en reste de ce massacre !

      aH § NOUS LES PSY- qq chose nous les remercions vivement pour ce massacre !
      eN aLSACE, l’enseignant et tout assimilé fonctionnaire de l’ Indérieur 
      touche son petit supplément $$$ pour cette mission !

       c’est le régime capétien qui, par François 1er et son édit de Villard-Cotteret en 1539, fut la source de cette politique de construction de l’unité nationale......


    • blondin_des_campagnes blondin_des_campagnes 26 août 2010 22:14

      Le Français a été imposé comme langue administrative en 1539 pour les communications officielles.

      Il a ensuite été poussé après la révolution pour promouvoir l’unité nationale, voyant que les langues régionales résistaient.

      Le Français n’est pas une langue qui a été acceptée. Elle a toujours été imposée, comme elle est toujours imposée aujourd’hui.

      Merci de cette précision


    • brieli67 27 août 2010 01:27

      Napoléon aurait dit de lui : Mon Mouton est un lion, après la prise du pont de Landshut.....

      Du sanguinaire Comte de Lobau  de Phalsbourg..
      qu’ils baragouinent, qu’ils parlent germain, l’essentiel c’est qu’ils se battent en français.

      Les promotions dans l’administration étaient plus rapides... et encore si les postes n’étaient pas tenus par des parachutés. Sur son cv, il était trés recommandé d’avoir passé quelques années dans l’Est- ach ! Ordnung muss sein.
      Disciplin’ ueber alles !



    • anvil mac lipton anvil mac lipton 31 août 2010 15:18

      "Le Français a été imposé comme langue administrative en 1539 pour les communications officielles.« 

      D’après Jean-Pierre Leguay, dans »La rue au moyen-âge", le français est attesté dasn lkes documents officiels breton bien avant le XVème siècle. A plus forte raison avant le XVIème, donc.


  • An nor dorr 26 août 2010 21:58

    Ou « Quand la poutre jacobine se fout de la gueule de la paille bretonne » :)

    Ca me fend toujours la gueule d’entendre de la bouche des adversaires du breton les memes sornettes qu’ils se transmettent de peres jacobins en fils nationalistes.
    Ils y croient tellement durs comme fer qu’ils vont même te traiter de menteur quand ta réalité quotidienne ne correspond pas à leur mythe républicain.

    Ils vont te dire que les bretons ne comprennent pas le breton des émissions de télé. On leur dit qu’on y trouve pourtant assez souvent des bretonnants de naissance, des vieux, des jeunes et venant de tous les coins de Bretagne.. mais ils s’en foutent. Pas pire aveugle qui ne veut pas voir. Ils ont décidé qu’à la télé.. on parlait un breton différent, parce que dans leur tete... télé=modernité=nouveauté=langue nouvelle

    Netanya nous assure que les anciens ne comprennent pas le breton académique qui passe à TV Breizh (Et d’une il n’y a plus de breton à TV Breizh depuis quelques années), mais lorsque cela passait notament au JT, il s’agissait essentiellement d’interview d’anciens... et le breton « académique » était loin d’etre le plus utilisé. Le principal présentateur bretonnant était bretonnant de naissance.
    Mais comme d’habitude ce sont les gens qui le parlent le moins qui en parlent le plus... et mal. Tous les gens qui me racontent ces sornettes sont des gens qui ne parlent pas un traitre mot de breton. Mais ils sont capables de t’en faire des tartines quand même. Ils connaissent tous le cousin du pépé de l’oncle qui a dit que.

    Bah tu sais quoi ? Le cousin du pépé de tonton dit aussi que tous les arabes c’est des voleurs. Il le sait hein il vit avec.
    Il a tout vu tout fait le cousin. C’est mieux que les sondages.. et puis ca mange pas de pain. Ca te permet d’affirmer des conneries sans avoir à les prouver.. puisque le cousin l’a dit !

    Moi les anciens chez moi, ils me disent tous que chevenement c’est une ex star du porno. Je les crois assez. C’est des anciens.

    Il faudra aussi m’expliquer ce tour de magie qui fait que je parle régulièrement breton avec des anciens pas forcément de mon coin et que oh miracle, on se comprend ?
    Ya ’vat ! badum’ ivez ’vez komzet breton a vez komprenet en tu all d’ar ster.
    Mais le catéchisme jacobin te l’interdit. C’est pas possible.
    C’est avec eux que j’ai appris que le breton est la seule langue au monde qu’on ne peut pas apprendre, et qui n’a aucune interactivité possible avec les gens qui habitent 500 mètres plus loin.
    C’est ridicule, c’est tout bonnement irréaliste, mais ils se fâchent tout blanc blanc rouge quand on leur prouve le contraire.

    En fait le plus risible, c’est ce vieux fond xénophobe qui dégouline de partout dans ce texte afin d’essayer vainement de prouver que toute culture exogène au périph parisien est de fait raciste. smiley
    L’hopital se fout bien ici de la charité.

    J’attend avec impatience de la part de l’auteur un article vibrant sur la défense de la langue régionale canadienne (le quebecois). Il parait que ces salauds foutent du français (déformé, incomprenable par les francophones, puisque distant de quelques milliers de km du plus beau pays du monde) jusque sur les panneaux routiers. Que font les anglophones bordel ?

    Allez ! Canada un et indivisible !


  • tvargentine.com lerma 26 août 2010 22:02

    Franchement ,pourquoi aller dans une région ou il pleut tout le temps.. smiley
    ou les rivières sont toutes polluées smiley
    ou les algues vertes polluent toutes les plages smiley

    Allez plutôt à l’étranger et voyagez pour redécouvrir la véritable nature

    http://www.tvargentine.com


    • Francis, agnotologue JL 27 août 2010 11:05

      Là-bas on dit : « En Bretagne il ne pleut que sur les cons » !"

       smiley


    • Francis, agnotologue JL 27 août 2010 11:10

      S’il y a des algues vertes c’est parce que les agriculteurs breton nourrissent la France et enrichissent Monsanto et autres empoisonneurs cosmopolites ! Merci qui ? Merci Bruxelles qui y a au passage, tué entre autres activités locales, la pêche artisanale et tout ce qui en vivait.


  • pen-ar-bed pen-ar-bed 26 août 2010 22:06

    Cher Olivier,

    je m’interroge sur les raisons de votre aigreur.
    Auriez-vous été affecté à titre personnel par l’attentat de l’hôtel de ville de Belfort ?
    Peut-être, une jolie bigoudène aux pommettes saillantes et au teint mat a-t-elle brisé votre coeur cet été ?
    Peut-être êtes vous descendant de J. Ferry et avez décidé d’achever l’oeuvre d’éradication des langues régionales de votre aïeul ?
    Je viens de comprendre : vous vous vouliez drôle et avez vu « vos gueules les mouettes ! » il y a peu.
    Dommage.
    Dommage pour vous car vous êtes passé à côté de l’essentiel : profiter du bon air marin, celui qui ouvre l’appétit, apprécier les ciels changeant, oui aussi se baigner dans de l’eau à 18°, prendre du vent dans la gueule, et respirer, oui respirer.
    Vous avez découvert, horrifié, que même en Bretagne il y a eu des collabos, des miliciens, des salauds. Je comprends votre déception.
    Ils étaient connus, quelques centaines pas plus, que vous rapporterez à quoi ? 2,5 millions de bretons à l’époque ? La plupart ne sont plus de ce monde et les rares qui restent n’intérressent, comme déjà à l’époque, pas grand monde.
    Les indépendantistes ? parlez en dans mon beau pays de Bretagne et vous obtiendrez au pire un sourire poli.
    Peut-être introduit auprès des bonnes personnes au sein des bons cercles, trouverez vous quelques velléités. Une fois encore, combien sont-ils ? 
    Pensez-vous raisonnable de lié l’identité d’un pays à l’image de quelques marginaux ?
    Une dernière chose : avant de se sentir rejeté dans un pays, encore faut-il au préalable avoir voulu s’y faire admettre.
     
       

    • Olivier Perriet Olivier Perriet 26 août 2010 22:42

      « Dommage pour vous car vous êtes passé à côté de l’essentiel : profiter du bon air marin, celui qui ouvre l’appétit, apprécier les ciels changeant, oui aussi se baigner dans de l’eau à 18°, prendre du vent dans la gueule, et respirer, oui respirer »

       smiley Ah si je l’ai fait, il y a des témoins ! ça m’a semblé plus authentique que tout ce dont j’ai parlé plus haut !
      Et je n’ai jamais prétendu avoir été rejeté par tout un pays ; mais justement, si ces indépendentistes ne sont qu’une poignée qui n’intéresse personne (et c’est bien le thème central du « Monde comme si »), pourquoi tant d’argent tant d’énergie pour ça ?


    • Salsabil 26 août 2010 23:40

      Et pourquoi votre article qui amalgame un mouvement indépendantiste avec la simple volonté de garder vivante toute une culture, y compris sa langue ?

      Sans compter un véritable plaisir à la faire connaître, la partager au travers de mille et un secrets.

      Je ne sais pas bien de quelle manière vous avez abordé cette région, mais pour revenir avec une telle aigreur d’un coin aussi magique, je serais vous, je me poserais 2 ou 3 questions sur moi-même !
      Excusez-moi de cette conclusion peut-être hâtive, mais bon, honnêtement, ce que vous avez pondu là, il fallait quand même le faire ! smiley


    • brieli67 27 août 2010 03:33

      L’auteur doit cotoyer Helmut Fritz  pour la forme, pour le fond les BLE  ou plus intéressant leur blog

      Ils sont tellement engagés qu’Avox ne reprend pas tous leurs articles.

      Oui ! il y a des problèmes graves en Lorraine. 
      On leur a vidé les bas de laine.... les Maîtres des Forges ont emporté le pactole.
      L’ Etat et leurs élus locaux et nationaux y sont pour beaucoup.

      A l’inauguration du TGV-Est, tant attendue, sous les sapins, 
      la rame officielle a attendu un bon quart d’heure le locataire de Matignon venant en hélico. 
      Tout est dit non ?
       


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