lundi 18 janvier 2010 - par 1-Les Brèves d’AgoraVox

17 ans : moins de tabac, alcool et cannabis, mais plus de cocaïne

L’Observatoire français des drogues et des toxicomanies publie son analyse des usages de substances licites et illicites à la fin de l’adolescence dans 21 régions métropolitaines. Malgrés des disparités régionales, on constate une stabilisation ou une baisse des addictions liées au tabac, au canabis et à l’alcool. Mais les adolescents expérimentent d’autres produits, comme la cocaïne.

L’étude, publiée en complément de la sixième enquête ESCAPAD (Enquête sur la Santé et les Consommations lors de l’Appel de Préparation À la Défense) datant de 2008, porte sur les usages de substances psychoactives licites et illicites à la fin de l’adolescence. L’ODT est un organisme public chargé du recueil, de l’analyse et de la synthèse des données relatives aux drogues illicites, à l’alcool et au tabac en France.

Cette étude des comportements de consommation confirme « l’existence de
spécificités régionales sans qu’il ne se dégage pour autant une véritable cohérence géographique".

39 542 jeunes de 17 ans ont répondu à l’enquête Escapad. Celle-ci a permis « de mesurer des évolutions importantes au plan national : stabilité voire baisse des usages d’alcool, de tabac mais aussi de cannabis ».
 
Ce signal positif doit être relativisé. On constate en effet la « progression des expérimentations de produits plus rares comme la cocaïne », notamment en Languedoc-Roussillon et en Provence-Alpes-Côte d’Azur qui se dinstinguent par une expérimentation de la cocaïne, de l’ecstasy et des poppers.
 
Le Nord-Pas-de-Calais ainsi que la Picardie, en 2008, se démarquent « par une expérimentation élevée d’ecstasy ». L’Île-de-France quant à elle « présente pour la première fois une expérimentation de cocaïne supérieure à celle du reste du territoire ». L’héroïne affiche quant à elle un niveau très faible en matière d’expérimentation.



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