Bertrand Delanoë insiste et signe dans l’affaire du Dalaï Lama

Contres toutes les critiques et pour étouffer la polémique, Bertrand Delanoë réaffirme : "Je pense que c’était le bon moment pour montrer que le Dalaï Lama, homme de paix, de dialogue, de non violence, qui ne demande pas l’indépendance du Tibet mais le respect du peuple tibétain, soit épaulé par la ville de Paris".

Bertrand Delanoë assure que le Dalaï Lama devait être fait citoyen d’honneur de la Ville de Paris. Il soutient cet « homme de paix ». Il ne s’agissait pas de rentrer dans des considérations diplomatiques et stratégiques d’un point de vue géopolitique, mais pour Bertrand Delanoë c’est une des nombreuses initiatives qui, peut-être, vont favoriser le dialogue" entre la Chine et le Tibet. Il n’y a aucun cynisme, mais juste « défendre nos valeurs avec respect, courage, sincérité » face à la Chine qui est un « grand pays à respecter ».

Pendant ce temps, Jean-Pierre Raffa­rin en visite en Chine pour tenter d’appaiser les tensions entre la Chine et la France a admis avoir « honte que le Conseil de Paris ait voté une décision qui va à l’encontre des efforts du président Sarkozy pour améliorer les relations sino-françaises ». Pour Jean-Pierre Raffa­rin il s’agit clairement d’une « faute politique ».

C’est également une manière pour Bertrand Delanoë d’affirmer sa présence sur le plan international. Il avait déjà pris une position forte lors de la visite de Vladimir Pou­tine, chef d’Etat russe, à Paris pour l’interpeller sur la Tchétchénie, mais également lors de la visite du colonel Kadhafi. Bertrand Delanoë veut inscrire sa politique contre le cynisme et l’hypocrisie qui règne trop souvent en politique et dans les affaires internationales...