lundi 24 novembre 2008 - par Babar

Besancenot flingueTaser

Pan, t’es mort modérément ! Aujourd’hui, Taser, en la personne de son représentant en France Antoine Di Zazzo, en prend un sacré coup sur le bec : "La société Taser a été déboutée de toutes ses demandes", a déclaré à la presse Me Antoine Comte, l’avocat de Besancenot.

« Le représentant de la société en France, Antoine Di Zazzo, demandait au porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) 50.000 euros de dommages et intérêts pour avoir écrit sur un site internet et sur son blog en 2007 que le Taser avait fait 150 morts aux Etats-unis et au Canada", souligne L’Express.

« Interrogé lundi matin sur LCI, Olivier Besancenot a affirmé maintenir ses propos. "J’espère que la justice sera du bon côté, c’est-à-dire qu’on pourra dire clairement, haut et fort qu’il y a un rapport d’Amnesty International qui sème suffisamment le doute pour qu’on demande un moratoire sur l’utilisation de ce pistolet Taser » a repris le Nouvel Obs

Selon Le monde, « cette décision constitue le second revers judiciaire pour Taser France qui, le 20 octobre, avait déjà été débouté, par la même chambre civile du TGI, de son action en "dénigrement" contre le Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’homme (RAID-H). SMP Technologies a depuis fait appel de cette décision. L’affaire "Taser contre Besancenot" a pris une nouvelle dimension avec la mise en examen, courant octobre, du directeur de Taser France, Antoine di Zazzo, soupçonné d’avoir commandité l’espionnage d’Olivier Besancenot. M. di Zazzo reconnaît avoir engagé des détectives privés mais, dit-il, uniquement afin de trouver l’adresse de Besancenot pour lui envoyer son assignation ».






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