Bonne route à la voiture citoyenne

Le ministre des Transports a présenté le bilan des accidents de l’été. L’amélioration de la sécurité routière est lisible dans les chiffres : pour la même période estivale, le nombre de tués sur la route (à trente jours) est passé de 1400 en 2000-2002 à 1600-1700 en 1995-1999, 1194 en 2003, 1105 en 2004, 1086 en 2005, et aujourd’hui il est de 883.

Ce qui frappe, c’est la linéarité de la progression.
« Ces résultats s’expliquent essentiellement par la baisse des vitesses, la stagnation du trafic et des conditions météo globalement favorables », peut-on lire sur le site.

Pour comparer les effets des politiques de sécurité routière des différents pays européens, vous pouvez consulter ce site.

Le site de la Ligue contre la violence routière se félicite de l’évolution et rappelle en même temps qu’elle ne peut être considérée comme suffisante. Il présente la « voiture citoyenne », qui doit remplir des missions de santé et de respect de l’environnement. Le véhicule citoyen est « optimisé » pour garantir la sécurité des personnes qu’il transporte, des usagers de la route et des piétons, et doit consommer le moins possible de carburant, exigence "incompatible avec le développement actuel de véhicules dont le poids et la puissance augmentent avec régularité".