mercredi 4 juin 2008 - par

Jean-Claude Van Damme se met à nu dans JCVD


On connaissait Jean-Claude Van Damme pour ses films d’action et de karaté. Et ses frasques hollywoodiennes. Ou encore pour son langage très particulier, un franglais ponctué de « aware », « bankable », « action movie star », qui en avait fait le roi des bêtisiers.

On le retrouve ou, mieux, on le découvre dans son nouveau film, JCVD, sous un jour inédit. L’ancienne star du film de karaté change radicalement de registre, au risque de dérouter ses fans. « A 90 %, ils m’aiment pour mes films d’action. Alors montrer un Van Damme fauché qui entre dans une banque et se fait braquer. Oh là là.... », anticipe la star belge.

Jean-Claude Van Damme est méconnaissable dans JCVC. Le gros bras, qui avait pris la suite de Stallone et Schwarzenegger dans les années 80, se livre dans un film confession très touchant qui se rapproche de la séance de psychanalyse. Dans le rôle du psy, le réalisateur Mabrouk El Mechri.

Ce fan absolu de Van Damme a voulu retracer le parcours de son idole, sa « success story », avec ses hauts et ses bas. « Il a porté un œil plus vrai sur moi », déclare Jean-Claude Van Damme, reconnaissant. « Il a voulu dans ce film montrer un parcours de star. Le Van Damme qui est parti de Bruxelles, qui a réussi aux Etats-Unis, et qui s’est cassé la gueule. »

Van Damme est l’une de ces incarnations du rêve américain. Parti de rien, il gravit tous les échelons de la société américaine, jusqu’à atteindre le firmament et la gloire. Du haut de ses 37 films, depuis la révélation Tous les coups sont permis, il est la référence des films de karaté.

Mais toute « success story » comporte ses zones d’ombre, ses descentes aux enfers, et celle de JCVD n’échappe pas à la règle. Pour autant, l’acteur ne regrette rien : « Je ne regrette rien. Vraiment rien. (…) J’ai vécu d’hôtels en palaces, avec des jets privés. Des femmes magnifiques dont je n’aurais même pas pu rêver à 17 ans. Même dans mes conneries, j’ai vécu des choses inaccessibles. »

Dans JCVD, le Belge Jean-Claude Van Damme revient dans son pays d’enfance chercher la sérénité qu’il ne trouve plus aux Etats-Unis, et nous ouvrir un peu de son cœur. Un retour aux sources réussi.

Avec JCVD de Mabrouk El Mechri, Jean-Claude Van Damme trouve son meilleur rôle. Et les critiques ne sont pas loin d’être unanimes. Qui eût cru que Jean-Claude Van Damme, le roi du zapping et du bêtisier, ait pu réaliser un tel exploit ?




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