L’iceberg a désassemblé le Titanic
1912, croisière inaugurale du Titanic, le naufrage. On pensait, même si la
thèse d’un défaut de facture du navire avait été avancée, que l’iceberg percuté avait ouvert une brèche
longue de
Un chercheur américain, Timothy Foecke, du Laboratoire de sciences et techniques
des matériaux de l’Institut national de technologie, à Gaithersburg, dans le
Maryland, a étudié de près la structure de ces rivets, par métallographie
microscopique, spectographie aux rayons gamma et réactions chimiques en surface :
les rivets n’ont pas résisté au choc de l’iceberg. Le métal contenait beaucoup
trop de scories (impuretés qui le rendent cassant) : 9% en moyenne - et parfois
17% - au lieu de 2% pour des rivets normaux, et leur répartition est un facteur
supplémentaire de fragilité. En outre, l’extrémité martelée des rivets est « manquante ».
"Nous avons calculé à quel niveau de charge les rivets étaient censés
céder s’ils avaient été des rivets de qualité pour l’époque, c’est-à-dire
L’expérience qui a reproduit le matériau d’origine des rivets et les a
soumis à un impact et à une résistance conformes aux circonstances de la
catastrophe sera présentée lors d’une émission de Discovery Channel, en Grande-Bretagne,
mardi 19 septembre, et aux Etats-Unis, le 4 octobre.