mercredi 19 mai 2010 - par 1-Les Brèves d’AgoraVox

La France appelle l’OMS à retirer le transsexualisme de la liste des maladies mentales

Le 17 mai se déroulait la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie. L’occasion pour le gouvernement d’annoncer son intention de demander le retrait du transsexualisme de la liste des maladies mentales à l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La transidentité est toujours considérée comme une maladie mentale dans de nombreux pays.
 
La France a décidé de retirer l’homosexualité de la liste des maladies mentales en 1981. Une date qui, selon le ministère de la santé, a marqué une étape historique dans la reconnaissance de la liberté d’orientation sexuelle et d’identité de genre. Neuf ans après, le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) annonçait à son tout sa décision de retirer l’homosexualité de la liste des maladies mentales.

A l’occasion de la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Santé et des Sports, a annoncé son intention de ne plus considérer la trans-identité comme une affection psychiatrique.
 
La publication en février dernier du décret a consacré cette décision faisant ainsi de la France le premier pays au monde à agir dans ce sens.

Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes et Roselyne Bachelot-Narquin ont décidé de porter cette question devant l’Organisation mondiale de la Santé.

Pour le Comité Idaho (International day against homophobia and trans), coordinateur de la Journée de lutte contre l’homophobie, c’est une « annonce historique, qui invite le monde entier à changer son regard sur la transidentité ».
 
La lutte contre les violations des droits de l’Homme fondées sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre est l’un des axes de la politique de la France en matière de droits de l’Homme, explique la ministre.
 
Cette journée est l’occasion de rappeler que la France reste fortement mobilisée dans la lutte contre la stigmatisation et les violations graves des droits de l’Homme dont sont victimes les personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres (LGBT) partout dans le monde.
 
Crédit photo : paper blog

 



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