La VoIP, une offre à clarifier encore
La technologie de
La technologie a été améliorée. Comme la voix est digitalisée, compressée, envoyée par paquets de données sur le réseau, au moment où les données reçues sont décompressées et converties en voix audible, il arrivait que certains « paquets » soient perdus, rendant la communication chaotique. Aujourd’hui les temps de latence sont réduits, l’échange est plus fluide, les échos sont réduits.
Le logiciel de téléphonie sur IP (ToIP) est utilisé à 30%
pour des besoins professionnels. La moitié des abonnés sont des petites
entreprises de moins de dix salariés. 17 % des PME ont intégré la solution, 50
% l’ont mise à l’étude. Pour presque la moitié des entreprises ce qui freine, c’est
« la méconnaissance de la technologie, le manque de visibilité des
avantages potentiels ».
Du côté des sociétés qui promeuvent la technologie, on insiste sur la baisse du
prix des installations, sur l’amélioration de la qualité des conversations, sur
la multiplication des fonctionnalités, sur la simplification d’un réseau qui
peut être autogéré, et sur une baisse de 30 à 45 % des coûts de communication
par rapport à la téléphonie traditionnelle. Une autre caractéristique peut être
attractive pour les entreprises : à partir d’un PC, le travail de phoning
peut être contrôlé : nombre, fréquence, destination des appels, évaluation
de la productivité des équipes.
La progression du dégroupage total (1,2 million de lignes, soit un million d’augmentation en un an) est favorable au développement du « netphone ».