jeudi 15 novembre 2007 - par

Le Beaujolais nouveau arrive sur Terre

Comme chaque année depuis 1951, le Beaujolais nouveau est fêté le troisième jeudi du mois de novembre. A Lyon, ville des trois fleuves (le Rhône, la Saône et le Beaujolais) où est née la tradition du Beaujolais nouveau, cela a commencé à 00h00. Mais ce sont les Japonais, décalage horaire et exportation obligent, qui ont dégusté ce primeur les premiers.

Dominique Piron, vice-président de l’organisation interprofessionnelle Inter-Beaujolais, précise que cette année le Beaujolais nouveau est « un millésime classique, avec de la souplesse et de l’élégance, beaucoup de fruit en bouche, des arômes de framboises ».

Classique, donc, presque banal. Sauf que cette année le Beaujolais nouveau porte doublement bien son nom. Car en plus d’être primeur, il innove en s’offrant une nouvelle couleur, le rosé. 400.000 bouteilles de cette production sont en effet proposées à la vente.

Autant dire une larme par rapport aux cinquante millions de bouteilles de Beaujolais nouveau dont une grande partie se videra ce soir, sur les zincs des comptoirs de France et de Navarre, les trois quarts de sa production étant réservé à l’exportation.

Le Beaujolais nouveau n’est ni un vin de garde, ni un vulgaire pinard. Inutile de le garder en cave, il ne vieillit pas. C’est un « vin de soif » qu’il faut boire simplement (si possible avec modération), entre amis, autour d’un comptoir.

Et pour ceux qui préfèrent le Beaujolais pas nouveau, rappelons qu’il en existe douze appellations qui peuvent se déguster toute l’année !

Crédit photo : Wikipédia




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