vendredi 26 août 2005 - par L’équipe AgoraVox

Le sommeil et la vue : deux alliés pour une bonne scolarité

PARIS (AP)

Les vacances ne servent pas seulement à oublier l’école, à jouer ou à se détendre. Elles permettent aussi aux enfants de retrouver leur propre rythme de sommeil, un rythme satisfaisant et réparateur.

Le rythme de sommeil est variable d’un enfant à l’autre. Certains d’entre eux continuent de se lever tôt, d’autres au contraire retrouvent le bonheur de se lever tard. C’est dans ce dernier cas que la rentrée est difficile, quand il faut reprendre un rythme imposé en contradiction avec ses besoins.

Pour les connaître, inutile de s’y prendre la veille. L’essentiel est de repérer le rythme propre à chaque enfant et de s’y plier. Car c’est la quantité de sommeil qui est très importante. En couchant l’enfant dès l’apparition des premiers signes d’endormissement et en le laissant se réveiller spontanément, il est facile de connaitre ses besoins. Cette restitution du sommeil permet aux enfants de métaboliser les connaissances acquises pendant l’année, même s’ils n’ont pas travaillé pendant les vacances. D’où son importance.

Jusqu’à quatre ans, la sieste est un moment important qui permet de compléter la nuit. Plus tard, en grande section de maternelle, les enfants peuvent continuer à la faire s’ils en ont besoin.

Autre domaine essentiel à la scolarité : la vue. A l’heure où les spécialistes se penchent sur les difficultés de lecture, notamment en imposant le dépistage des troubles du langage en médecine scolaire, il ne faut pas oublier que pour bien lire, il faut bien voir. D’où l’importance du dépistage en maternelle des troubles de la vision, avant l’apprentissage de la lecture. Un enfant qui se rapproche insensiblement de la télévision, qui a souvent mal à la tête ou encore qui se frotte les yeux, doit attirer l’attention.

Les troubles de la vue ne sont pas la cause d’un échec dans l’apprentissage de la lecture. Mais lorsqu’un enfant a du mal à apprendre, ils ne font qu’aggraver les choses. C’est pourquoi de nombreux médecins souhaitent que la santé scolaire maintienne ses dépistages en maternelle en collaboration avec la Protection maternelle et infantile (PMI), les troubles de la vue évoluant à bas bruit. AP




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