lundi 9 février 2009 - par Babar

Lily Allen dans la cour des grandes

"It’s not me, it’s you" : Ce n’est pas moi, c’est toi. Avec un titre pareil on pourrait penser que la chanteuse britannique Lily Allen n’a pas encore atteint l’âge de raison. Surprise : c’est une artiste au meilleur de sa forme qui s’impose avec les douze chansons de ce deuxième cd attendu.

"It’s not me, it’s you". La pochette montre une Lily Allen à l’envers sur un L énorme. Telle est elle ! Ce nouveau disque de la brune chanteuse Londonienne sort aujourd’hui 9 février, en réel et en virtuel, en téléchargement et dans les bacs , chez Delabel.

Un single baptisé « The fear » précédait cette sortie. Il était proposé en écoute gratuite sur le site Musique-radio.com (logique pour une artiste qui a été révélé par le web il y a à peine trois ans). On peut également y écouter une version de« Straight To Hell », des clash. Une jolie reprise que Lily Allen a concocté pour la compilation « Heroes » (chez EMI), initiée par War Child International. Celle-ci sera en vente dans une semaine, le 16 février.

 « It’s Not Me, It’s You » qui sort aujourd’hui a été réalisé par le compositeur et claviériste Greg Kurstin, l’homme du sur-mesure. Il a en effet taillé de bien jolis costumes musicaux à, excusez du peu, Sophie Ellis Bextor, Kylie Minogue, All Saints, Nelly Furtado et Britney Spears. Joli palmarès pour ce producteur tout droit venu de Los Angeles qui n’était pas un inconnu pour la petite Lily puisqu’il avait participé à « Alright Still », premier album de la chanteuse.

Au menu de « It’s not me, it’s you », quelques frappes bien amenées feront chanceler l’auditeur. Citons quelques titres. Ils donnent un aperçu de l’ambiance générale et démontrent que Lily Allen, si elle a gagné en maturité, ne perd rien de sa fougue : « Never Gonna Happen », ou « Fuck You »…Bref : l’amour, les mecs, un coup je les hais, un coup je ne peux m’en passer.

Des textes efficaces balancés dans un parler-chanter au débit légèrement heurté, souligne ouest-France.fr qui précise que même les textes les plus faibles sont sauvés par des mélodies pétulantes et fichtrement malignes.





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