Louise Michel, comédie de Kervern et Delépine

Louise Michel, le film, sort en salle le 24 décembre. Avec ce troisième opus, le tandem grolandais de choc Gustave Kervern et Benoît Delépine revisitent la lutte des classes en rigolant.

L’action ne se situe pas au XIXème siècle, à l’époque de Louise Michel, mais de nos jours, en Picardie, dans une usine de fabrication de cintres. Un jour, plus rien. Les ouvrières découvrent que la patron a vidé l’usine de ses machine-outils pour la délocaliser.

Passé le premier moment d’abattement, les ouvrières décident de butter le patron. Avec Yolande Moreau dans le rôle principal, rôle qu’elle habite, qu’elle hante, qu’elle modèle, on se doute bien que cette mortelle randonnée sera pavée de subversion burlesque. Rien à voir donc avec un biopic, comme le souligne malicieusement le Nouvel Obs !

De fait tous les ingrédients sont réunis pour que Louise Michel soit le petit carton de cette fin d’année. Un carton en forme de clin d’œil. Pensez, en plein Noël, un film pareil, c’est se foutre de la gueule des dindes.

La distributionréunie le gratin non pas du bankable, mais du bancal : Bouli Lanner, Albert Dupontel, Philippe Katerine, Mathieu Kassovitz (également producteur), Francis Kuntz (autre grolandais célèbre).

Delépine et Kervern « se sont rencontrés en 1998 dans « Groland » (Canal+). Dans les années 1990, sous l’influence de l’entarteur Noël Godin et avec l’appui de José Bové, ils concevaient une « tarta-pulte », raconte le Nouvel Obs.

Pour les scène tournés à Jersey, en plein paradis fiscal où ils assistent à un embouteillage de Jaguar, ils ont consulté Denis Robert.

Joyeux Noël, de la part de Denis Robert et de Louise Michel !