jeudi 20 novembre 2008 - par Babar

Militants PS à l’heure du choix : « pour moi c’est Ségolène »

C’est la royalisation des esprits : « Quant à moi, ce sera le Progrès dans la démocratie face à la crise : Ségolène avec toute son équipe ! », « Pour moi, ça sera Royal pour le renouveau qu’elle incarne bien plus que Aubry et tous les vieux derrière elle (Lang, Jospin, Hollande, etc.). Royal n’est pas une novice mais elle a changé son équipe, elle, et fait émergé de nouveaux talents. »

« Le problème est que personne n’aime Martine Aubry qui manque de séduction et fait trop penser à la fille de son père : politicienne héréditaire. En politique, une femme doit non seulement être compétente, mais en plus elle doit séduire. »

« Martine Aubry révèle un peu plus sa mauvaise foi, qu’il s’agisse de la main tendue à Ségolène Royal qu’elle n’a pas voulu écouter, du refus d’alliance avec le Modem qu’elle a pratiquée à Lille, de sa prétention à incarner le "nous" alors qu’elle est animée par des ambitions personnelles souvent déçues. Quant à l’équipe qui la soutient, il n’y a pas là une promesse de changement, mais plutôt un rassemblement hétéroclite de ceux qui ne veulent pas céder la place. »

Voilà donc ce que l’on peut lire sur le forum du Monde aujourd’hui.

Pas de doute, c’est la rupture, la royalisation des esprits. C’est peu de dire que les dernières joutes oratoires entre candidats au poste de première secrétaire du Parti socialiste ont exaspéré les militants. Ce qui joue certainement en faveur de Royal qui contrairement aux autres candidats ne s’est pas démontée, est restée forte dans la bataille sans perdre ses nerfs.

Certains prédisent la scission du PS. D’autres pensent que le PS va « s’auto-réguler », le cas Mélenchon étant le premier d’une longue série. Hier soir, rappelle Le Figaro, « à la veille du vote des militants socialistes pour l’élection du premier secrétaire du PS, Martine Aubry, Benoît Hamon et Ségolène Royal ont chacun tenu mercredi un meeting. « Si nous gagnons, nous gagnerons dans un large rassemblement » et « la première chose que je ferai, c’est tendre la main à Ségolène », a déclaré Aubry à Aubervilliers, devant 250 militants et élus dont, notamment, Laurent Fabius. »

Et si Ségolène l’emportait ce soir ?





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