jeudi 25 juin 2009 - par
Ysaline est un bébé d’un nouveau genre. Née lundi, cette petite fille de 3,7 kg l’ignore encore, mais elle est le fruit d’une prouesse scientifique et médicale.
Sa mère, Rachel Barbier, souffrait d’une maladie du sang depuis l’enfance. Elle subit en 2005 « une chimiothérapie intensive en vue d’une greffe de moelle osseuse », rapporte le Figaro. Ce traitement est lourd et rend de nombreuses femmes stériles. Aussi la jeune femme le refuse d’abord. Avant de découvrir un nouveau traitement.
Il s’agit de se faire prélever un ovaire avant que ce traitement ne commence. « La partie externe de cet ovaire est conditionnée, congelée et cryoconservée à moins 196 degrés dans de l’azote liquide par l’équipe du CHU de Besançon, supervisée par le professeur Christophe Roux », précise le Figaro.
Après son traitement Rachel était guérie. Mais stérile. Avec Yann, son mari, quand elle souhaite avoir un enfant, « les équipes des deux CHU ont procédé à la décongélation du tissu ovarien » déjà préservé. Six mois après la greffe de ce tissu, effectuée en avril 2008, Rachel apprend qu’elle est enceinte…
« Six bébés dans le monde sont nés après auto-greffe de tissu ovarien » précise TF1. Une tentative avait déjà échoué en France. Celle-ci a réussi. Le taux de succès reste faible avertit cependant le professeur François Olivennes, spécialiste des traitements de l’infertilité, dans le Parisien.
Mais cette greffe représente un immense espoir pour les femmes de moins de 35 ans « victimes d’un cancer et qui subissent un traitement stérilisant ».
Naissance du 1er bébé français auto-greffe
Rachel était stérile. Elle est maman. Une femme de 23 ans qui s’est fait greffer un de ses ovaires prélevé sur elle il y a trois ans a pu donner naissance à son premier enfant. Une première en France.
Ysaline est un bébé d’un nouveau genre. Née lundi, cette petite fille de 3,7 kg l’ignore encore, mais elle est le fruit d’une prouesse scientifique et médicale.
Sa mère, Rachel Barbier, souffrait d’une maladie du sang depuis l’enfance. Elle subit en 2005 « une chimiothérapie intensive en vue d’une greffe de moelle osseuse », rapporte le Figaro. Ce traitement est lourd et rend de nombreuses femmes stériles. Aussi la jeune femme le refuse d’abord. Avant de découvrir un nouveau traitement.
Il s’agit de se faire prélever un ovaire avant que ce traitement ne commence. « La partie externe de cet ovaire est conditionnée, congelée et cryoconservée à moins 196 degrés dans de l’azote liquide par l’équipe du CHU de Besançon, supervisée par le professeur Christophe Roux », précise le Figaro.
Après son traitement Rachel était guérie. Mais stérile. Avec Yann, son mari, quand elle souhaite avoir un enfant, « les équipes des deux CHU ont procédé à la décongélation du tissu ovarien » déjà préservé. Six mois après la greffe de ce tissu, effectuée en avril 2008, Rachel apprend qu’elle est enceinte…
« Six bébés dans le monde sont nés après auto-greffe de tissu ovarien » précise TF1. Une tentative avait déjà échoué en France. Celle-ci a réussi. Le taux de succès reste faible avertit cependant le professeur François Olivennes, spécialiste des traitements de l’infertilité, dans le Parisien.
Mais cette greffe représente un immense espoir pour les femmes de moins de 35 ans « victimes d’un cancer et qui subissent un traitement stérilisant ».