jeudi 26 octobre 2006 - par

Naomi Campbell, dangereuse et en danger

Naomi Campbell a encore été arrêtée, par la police londonienne cette fois, à la suite d’une plainte pour coups et blessures : elle aurait griffé au visage une femme dans le quartier de Westminster.

D’origine chinoise et jamaïquenne, Naomi Campbell a été repérée à l’âge de quize ans dans une rue de Londres, et sa carrière de mannequin a été fulgurante, depuis sa présence en couverture de Time Magazine et de Vogue comme premier mannequin noir. De nombreux grands couturiers l’ont employée, Ralph Lauren, Versace, Dolce Gabbana...

A une époque où, selon The Independant on Sunday, « les mannequins prennent de la drogue comme les chauffeurs de camion », et où « on offre aux mannequins des sachets de cocaïne en cadeau de Noël », le Daily Mirror publie des photographies de Naomi Campbell en cure de désintoxication.

Naomi Campbell devient coutumière des violences physiques, envers son assistante, un autre mannequin, et, incident plus médiatisé, envers l’actrice italienne Yvonne Scio, le 30 juillet dernier : « Naomi pouvait me détruire, j’ai eu très peur. Elle m’a d’abord insultée méchamment, puis m’a dit que j’étais une putain, une petite actrice italienne de rien du tout. Elle a perdu le contrôle et pété les plombs. Elle m’a plaquée contre le mur et asséné trois coups de poing très violents au visage, comme une boxeuse. Le sang giclait de partout. Elle m’a ensuite prévenu que je n’avais aucun témoin, et que personne ne me croirait », a raconté l’actrice en portant plainte. Yvonne Scio a des difficultés à s’en remettre : « Quand je dors la nuit, mon fiancé me dit que ma bouche et mes jambes tremblent et j’ai des crises de panique... »

Les motifs de ces crises de violence paraissent irrationnels, et révèlent des peurs : peur d’être concurrencée sur un tournage de spot publicitaire, peur de tout et n’importe quoi, que reflète la volonté de circuler à Bogota en voiture blindée. Une triste image de l’aliénation d’une personne par la cocaïne.




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