jeudi 20 septembre 2007 - par

Pédophiles : bracelet au poignet ?

Un condamné pour viol sur mineur quittera la prison de Caen où il purgeait sa peine. L’inquiétude est palpable...

Volontaire pour la surveillance électronique (PSEM), la récidive devrait être évitée.

Placé à la cheville, ce bracelet n’était dédié qu’aux détenus placés en liberté conditionnelle. Depuis 2005, la loi autorise ce moyen de surveillance aux condamnés ayant purgé leur peine et soumis à une surveillance judiciaire ou socio-judiciaire.

Après quatorze ans de réclusion criminelle qu’il purge depuis 1998, cet homme âgé de 42 ans avait été inculpé du viol d’une enfant de 11 ans à Bordeaux.

Mais l’inquiétude est palpable... selon les gardiens de la prison de Caen, il se serait vanté de « faire mieux » que Francis Evrard à sa sortie de prison. Ses dires lui ont valu un report de trente jours pour sa sortie de prison. Une perquisition de sa cellule avait été effectuée par la suite. La découverte de photos d’enfants issus de catalogues accompagnés de notes explicites n’est pas selon la loi une infraction passible de sanctions.

Seules obligations à sa sortie de prison : une visite mensuelle à la gendarmerie et un justificatif de domicile.

Selon François Nicot, procureur de la République de Caen, « Le juge de l’application des peines a décidé aujourd’hui de placer M. Leconte sous surveillance électronique mobile pour une période de deux ans renouvelable une fois, le maximum prévu par la loi ».

Un hôpital spécialisée dans la région lyonnaise censé faire le lien entre le milieu carcéral et la vie civile ne verra le jour qu’en 2009...




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