lundi 30 mars 2009 - par

Sarkozy, catastrophe aérienne évitée

« Si cela s’était produit en plein vol ? ». Le président de la République ne pouvait pas mieux résumer la situation. Mercredi dernier l’Airbus A 319 qui devait emmener à Kinshasa (RDC) a subi une avarie qui aurait pu s’avérer fatale pour Nicolas Sarkozy et une partie de l’équipe gouvernementale. Le chef de l’état a exigé une enquête.

Au moment de quitter la piste de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay, le réacteur gauche de l’Airbus présidentiel a défailli. Aucun incendie ne l’aurait vraiment endommagé. Alain Joyandet, Ministre de la Coopération, explique dans leparisien.fr que tout le monde a entendu un « gros bruit », puis que « l’avion s’est immobilisé. Les pompiers sont arrivés immédiatement, sans intervenir. Plus de peur que de mal, donc.
Nicolas Sarkozy « a dû changer d’avion sur le tarmac », explique leparisien.fr qui révèle l’affaire.

On ignore encore les causes de cet incident ou de cette panne. Toujours est-il que le chef de l’état ainsi que, notamment, Christine Lagarde et Brice Hortefeux et la vingtaine de collaborateurs et de personnels de sécurité ont attendu une heure avant qu’un autre avion ne les emmène en Afrique.

Le président aurait d’abord pris les choses du bon côté avant de s’impatienter et de s’énerver. Il aurait confié à Patrick Balkany, également du voyage, qu’il trouvait anormal qu’un « incident de ce type arrive à un avion présidentiel. C’est arrivé au sol, mais si cela s’était produit en plein vol ? Moi je me dis qu’on aurait été marron !  ».

Nicolas Sarkozy a demandé un rapport sur les origines de cette avarie. « Une double enquête civile et militaire, selon lenouvelobs.com, a été ouverte ».

La même source précise que les deux Airbus présidentiels seront remplacés en 2010 par un A330.





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