lundi 12 novembre 2007 - par

Ségolène Royal : le PS doit se redresser

Avant l’heure c’est pas l’heure et après l’heure c’est pas l’heure non plus. Ségolène attend donc son heure. De gloire ?

L’ex-candidate socialiste aux présidentielles qui jouit toujours d’une bonne cote de popularité auprès des militants et de ses électeurs a su se montrer discrète ces derniers temps. Mais elle n’en pense pas moins : Ségolène Royal, explique le site de Marianne, a accusé le gouvernement de faire preuve "d’arrogance et d’archaïsme" dans la réforme des régimes spéciaux, estimant toutefois nécessaire une réforme des retraites. Elle a estimé que le chef de l’Etat avait "dégradé le climat social depuis son arrivé à l’Elysée. Nicolas Sarkozy "se dit que le mouvement de grève est impopulaire, il se dit que les régimes spéciaux sont impopulaires alors on peut aller à l’affrontement ».

Par cette déclaration Ségolène Royale entend certainement montrer qu’elle est toujours une personnalité de premier plan au sein du PS. Ce matin, invitée de Nicolas Demorand sur l’antenne de France Inter, Ségolène Royal a déclaré : "Les Français estiment que les socialistes parlent trop entre eux, donc je ne veux pas tomber là-dedans ».

Mais elle va dans le sens du Scrétaire Général du PS, son ex-compagnon François Hollande, en militant pour la création d’un grand parti fédérateur à gauche. "Je pense qu’il y a une urgence, donc il faut travailler, j’y travaille, je suis prête à y travailler avec tous ceux qui le souhaitent pour réfléchir à une autre méthode de fonctionner, de reconstruire un Parti socialiste élargi à toutes les forces politiques qui le voudront" a t-elle expliquée.

Cette force prendrait-elle en compte le MoDem et François Bayrou avec qui elle fit front commun contre Nicolas Sarkozy dès avant le premier tour ?
Avant l’heure (d’en parler), c’est pas l’heure...




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