VOD en France : on demande à voir !
Voici un an que le service de « video on demand » (VOD)
a été lancé en France, ce qui a été
traduit par « vidéo à la demande », expression qui manifestement n’est
pas claire. Rien de mieux pour booster une demande que de communiquer une image
de succès. Cependant le bilan n’est pas exaltant, quand on regarde bien les
conclusions de l’Observatoire de
Sait-on que vingt-cinq plates-formes mettent à disposition non seulement des films, mais aussi des documentaires, des enregistrements de concerts, des programmes pour enfants... (une partie, en vrac : Artevod, Vodeo, Canalplay - intégré au bouquet Freebox-, francetvod - dont l’offre atteindra en fin d’année plus de 1200 programmes-, AOL, Orange, Virgin, imineo, Club Internet, Neuf, Glowria, FilmFlex, Apple, Samsung, Sony, Amazon, FNAC, Virgin, Blockbuster, Netflix...)
L’offre n’est peut-être pas encore tout à fait séduisante : sur les deux mille films proposés dans les catalogues, 35% sont sortis avant 1995, 25 % entre 1995 et 1999, 10% en 2004 OU 2005. Les films américains représentent plus de 50% de l’offre chez dix opérateurs, et pour six d’entre eux, le pourcentage se situe entre 70 % et 90 %. Le pourcentage de films français va de 1 % chez Ojo à 71 % chez Artevod.
On peut louer ou acheter. Les prix de référence se situent autour de 4 ou 5 euros pour les plus récents, 2 à 3 euros pour les autres, parfois moins (un euro). Les packs, pass et autres formules d’abonnements vont se développer, recherche de fidélisation oblige. On peut aussi parfois télécharger définitivement en ligne (de 9,99 à 19,99 euros). Mais ces indications de prix seront probablement vite périmées.