vendredi 2 septembre 2005 - par

Zidane « L'émotion de mon retour est passée »

LENS (AP)

Une fois rangé dans l’armoire aux souvenirs le bonheur de ses retrouvailles avec les Bleus à l’occasion de la rencontre amicale face à la Côte d’Ivoire il y a deux semaines à Montpellier, Zinédine Zidane a le sentiment d’aborder une nouvelle étape sous le maillot tricolore avec la rencontre face aux Iles Féroé samedi soir à Lens.

« L’ambiance est différente de celle qui a précédé le match de Montpellier. Pour moi, c’était le retour. Là, l’émotion de ce retour est passée. On parle moins de moi et plus du match à venir et de l’équipe », a confié le capitaine tricolore avant de prendre part, vendredi après-midi au stade Bollaert, à l’ultime entraînement avant le rendez-vous face aux Féroé.

Selon Zidane, la semaine de préparation (les Bleus s’étaient rassemblés dès lundi midi à Clairefontaine) a été très studieuse. « C’est bien d’avoir une bonne semaine pour se préparer. Quand on n’a que deux journées comme lors des matches amicaux, il faut concilier la récupération et la préparation. On travaille moins bien », a précisé Zidane.

« On sait ce que l’on veut, on est prêt. Quand on est convaincu, on a plus de chances de l’emporter », a encore avancé le Madrilène. L’objectif des Tricolores est, il est vrai, on ne peut plus clair puisqu’ils sont obligés de remporter leurs quatre derniers des qualifications pour être sûrs d’aller en Allemagne.

« Samedi il faut gagner, et bien gagner », a lancé Zidane. « La victoire passe par un bon match, même si on sait que c’est le résultat qui est le plus important ».

Déjà impressionnant à Montpellier alors qu’il était à court de compétition, Zidane, qui a repris les chemins du championnat espagnol, devrait être encore plus utile dans l’élaboration du jeu tricolore. D’autant qu’il est désormais placé dans une position axiale qui lui convient parfaitement.

Cependant il continue de refuser les étiquettes. « Je ne suis pas le sauveur », a-t-il répété. « Comme à la Mosson, je vais essayer d’apporter à l’équipe, comme tout le monde. Tout le monde peut faire la différence ». AP




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