lundi 26 janvier 2015 - par Trelawney

A qui appartient la dette grecque et qui va payer ?

En 1961, la Grèce a signé un protocole d’accord avec la CEE en vue de son entrée l’année suivante. Le coup d’état militaire a gelé les discussions et a isolé politiquement la Grèce. La Grèce n’entrera dans la CEE (pas encore l’UE) qu’en 1981 avec une période transitoire de 5 ans pour adapter son économie aux règles communautaires. Ces règles sont remises en causes avec l’arrivé au pouvoir du PASOK d'Andréas Papandréou qui exige des aides communautaires en contrepartie de l’application des règles.

Dès l’année de l’adhésion de la Grèce à la monnaie européenne en 2002, la Grèce avait un excellent taux de croissance situé entre 3 et 4 % jusqu’en 2008. Cependant, durant toutes ces années la Grèce a dissimulé ses comptes publics pour pouvoir rester dans l’Europe et respecter le traité de Maastricht. La corruption est une des grandes particularités de ce pays, surtout dans le secteur de la police et des affaires. Durant ses années de pouvoir, le PASOK a contribué au développement de cette corruption généralisé en facilité l’implantation de groupe financier dans le mode des médias, banques et affaires. Une économie parallèle qui serait estimé à environ 20 % du PIB soit 46 milliards d’euros s’est installé dans le pays et échappe depuis des années aux caisses de l’Etat grec. L’Etat grec a toujours été très gourmand et ses dépenses du secteur public sont égales à 40 % du PIB de la Grèce soit 92 milliards.

Aujourd’hui la Grèce est endettée et ne peut plus rembourser sa dette auprès de ses créanciers. Si aujourd’hui toute l’Europe tremble et le monde dans une moindre mesure, c’est parce que les banques ont accepté de prêter de l’argent aux pays endettés comme la Grèce. Dette de la Grèce s’élevait en 2011 à 360 Milliards d’euros soit 156 % du PIB

Cette dette est répartie de la façon suivante :

Europe : 100,1 Milliards 28 % (banques nationales européennes/BCE)

Grèce : 87,1 Milliards 24 % dont 30 milliards au secteur public soit 8 %

France : 15,6 Milliards 4 % (banques assureurs notamment le CA et la SG)

Allemagne : 15,2 Milliards 4 % (idem)

FMI : 15 Milliards 4 %

Italie : 4,7 Milliards 1 %(banques et assurances)

Dexia : 3,5 Milliards 0,9 % (non ce n’est pas un gag)

Reste du monde : 118,8 Milliards 33 % (banques, assurances, fonds et investisseurs privés)

 

La Grèce a toujours vécu au-dessus de ces moyens en empruntant de l’argent aux différents acteurs économiques. L’état grec très corrompu a aussi été corrupteur de son peuple en étant très généreux. Aujourd’hui pour pouvoir essayer de limiter cette dette, la Grèce ferme tous les robinets (primes, pensions, retraites, tva, investissements, etc.) et réduit ses dépenses. Cette rigueur budgétaire entraine un climat de révolte auprès de ses habitants qui étaient habitués jusque-là à un état protecteur

 

Quelles sont les solutions ?

Les solutions pour sortir la Grèce de son sur-endettement sont multiples…

  • La Grèce s’engage à accroitre sa rigueur budgétaire en rognant sur son secteur public et en vendant tout ce qu’elle peut vendre, et les banques et les investisseurs suppriment une partie de cette dette en encaissent leurs pertes.

  • L’UE crée des Eurobonds, ce qui permet à tous les pays de la zone euro de se financer par le même canal. C’est ce que certain appelle la mutualisation de la dette, autrement dit, on n’achètera plus la dette française ou grecque mais une dette européenne. Les Allemands y sont farouchement opposés

  • On Imprime des billets pour payer une partie de la dette. C‘est ce qui vient d’être fait pour environ 1000 milliards d’euro. Ça baisera le court de l’euro et nous seront économiquement plus compétitif.

  • On exclue la Grèce de l’UE et on s’assoie sur une partie des 360 milliards (environ 200 milliards). Il y aura un effet domino et certains pays comme le Portugal, l’Irlande, l’Espagne, l’Italie seront tentés de s’exclure aussi, de se déclarer en faillite, de ne pas rembourser leurs dettes et les conséquences sont incalculables : faillite des banques nationales, chute de la monnaie européenne, dégradation des conditions de vie des européens, montée en puissance des partis extrémistes, récession généralisée, etc. Ça ressemble étrangement à un scénario de 1929 à l’Européenne…

 

Une faillite en masse d’établissements financiers comme le CA, la CE, la SG ne pourra pas être couverte par l’argent des états et ce sont les économies des particuliers qui vont disparaître. Donc, pour éviter la paralysie de notre système économique, nous serons obligés par le biais des états de refinancer de nos banques et de nos assurances qui ont investi dans ces dettes souveraines.

 

En votant la majorité pour un parti qui défendra plus ardemment les intérêts des grecques face à la BCE, au FESF ou au FMI, je doute fortement que ce soit un bien pour les autres états européens qui devront payer l’ardoise grecque. Il faut aussi mettre en avant l’immaturité voire l’inconscience de nos gouvernants qui en laissant aller un état sans contrôle et en faisant l’autruche de 2010 jusqu’à maintenant (C’est une dette de 315 milliards et cette année on va injecter 1000 milliards en faisant tourner la planche à billets) ont contribué à ce qu’il n’y ait pas de plan B pour la Grèce, parce que tout simplement il n’y a jamais eu de plan A.



29 réactions


  • howahkan Hotah 26 janvier 2015 13:43

    18 000 milliards de dollars  soit 16 028 milliards d’euro est la dette us pour 320 millions d’ames....chiffres officiels, pour les officieux ça doit être évidement faire plus.........

    358 milliards d’euro pour les grecs avec 10 millions d’âmes
    faisons comme si les 16 028 étaient des milliers d’euro euro et 350 millions 350 personnes

    en divisant par tête de pipe on obtient 50 pour les us
     et 35,8 pour les grecs

    qui sont donc par habitants moins endettés que les us....
    les grecs sont 30 % moins endettés que les américains....

    ou serait donc le problème alors ??

    si ce calcul est bon,.........................


  • Robert GIL Robert GIL 26 janvier 2015 14:11

    petite histoire :
    .

    Nous sommes en 1941. Le 6 avril, la Wehrmacht envahit la Grèce. Elle y restera jusqu’en 1944. Dans son ouvrage Dans la Grèce d’Hitler, l’historien Mark Mazower estime que la Grèce est le pays qui a le plus souffert du joug nazi – derrière la Russie et la Pologne – et qu’elle a subi un « pillage systématique de ses ressources ». En 1941, les nazis imposeront en outre à la Banque centrale grecque, comme ils l’ont fait dans d’autres pays, un prêt de 476 millions de reichsmarks au titre des contributions à l’effort de guerre.
     
    Cet « emprunt » ne sera jamais remboursé, pour la simple raison qu’il ne figure pas dans l’accord de Londres de 1953 qui fixe le montant des dettes extérieures contractées par l’Allemagne entre 1919 et 1945. Afin de ne pas répéter les erreurs du traité de Versailles et de ménager ce nouvel allié de l’Ouest face à la menace communiste, les États-Unis consentent à réduire la dette de l’Allemagne de moitié. Les victimes de l’Occupation sont priées d’oublier leurs demandes de réparation. L’objectif stratégique des alliés est d’édifier une Allemagne forte et sereine, plutôt que ruinée par les dettes et humiliée...
    .
    voir :
    L’ALLEMAGNE NE PAYE PAS CES DETTES … mais critique la Grece

    • doctorix, complotiste doctorix 27 janvier 2015 00:25

      Cela prouve au moins une chose : c’est qu’il est très possible d’annuler une dette.

      Messieurs les banksters, et vous, Etat Français qui avez prêté généreusement 40 milliards à la Grèce à 5% alors que vous aviez emprunté cette somme à 1%, oubliez cette dette.
      Les intérêts élevés sont censés couvrir le risque de ne pas âtre remboursé ? Vous êtes dans ce cas de figure : vous avez pris des risques, et vous avez perdu.
      C’est le jeu.

    • velosolex velosolex 27 janvier 2015 01:30

      Robert gil


      La France a payé ses dettes de guerre à l’Allemagne après la débâcle napoléonienne et celle de 1870, une somme supérieure à celle que celle ci aurait du lui régler après 1918.....On attend toujours...De même que les destructions de 45 sont loin d’avoir été sérieusement dédommagé. Si l’on fait jouer l’histoire, je pense que les indiens peuvent demander aussi de grosses réparations aux states, et les africains nous présenter eux aussi la douloureuse.....pour dire que ce genre d’argumentation ne peut déboucher sur rien de tangible, mais a une logique dans notre culture victimaire.

      La victoire de la gauche en Grèce, je veux bien mais j’en doute....
      Les électeurs, ce sont ceux surtout qui croient aux promesses, qui ne peuvent être tenues de nouveau qu’avec l’obtention de nouveaux emprunts.

      Ce pays, dont je plains les plus pauvres naturellement, qui sont mis opportunément en tête de gondole, n’a jamais pu, ou voulu se réformer.

       La Grèce reste tout de même la première puissance maritime commerciale du monde, et les armateurs en paient pas d’impôts, ce qui est une vraie curiosité, de même que le clergé. 

      J’ai bien peur que cette économie ne soit qu’un vrai tonneau des danaïdes. 
      Si je me sens à gauche, et si j’ai vibré à l’écoute de bien des révolutions, celle ci me laisse circonspect. Beaucoup de populisme, et des promesses faites avec de nouveaux prêts. On voudrait bien que les grecs fassent enfin ces fameuses réformes sur l’impot, et sur l’évasion fiscale, dont le montant avoisine le montant de leur dette, ce qui les rendrait plus crédible. 

      Treizième mois pour les retraites de moins de 700 euros, une mesure qui n’existe ni en France ni en allemagne, c’est assez culotté, et démago. Voilà d’ou viennent les électeurs, sans compter les 400 000 postes de fonctionnaires prévus en création nouvelle, pour une population de 10 millions d’habitants, ce qui fait presque la création d’un nouveau fonctionnaire pour 20 personnes....Il y aurait de quoi rire...


    • lsga lsga 27 janvier 2015 15:25

      blablabla le papier.

       
      Le fait est que les grecs ne produisent rien à part de l’Huile d’olive, des hotels pour touristes et des maisons closes.
       
      L’Allemagne elle produit énormément et exporte.
       
      La dette reflète, très imparfaitement , cette réalité

  • leypanou 26 janvier 2015 15:18

    C’est bizarre que pour les solutions pour la Grèce de sortir de son endettement, vous n’ayez pas pensé à ...augmenter les rentrées d’impôts, dont les armateurs ainsi que l’église orthodoxe et les professions libérales ont soit peu payé soit pas du tout.

    Si les milliards d’€ grecs planqués en Suisse sont rapatriés, ce serait déjà un bon commencement déjà non ?

    En fait, la vraie raison n’est pas de payer la dette ou de rembourser les créanciers, mais de pouvoir démanteler ce qui reste encore de protection sociale en Grèce et de vendre à tout va ce qui est vendable.


    • Le421... Refuznik !! Le421 26 janvier 2015 15:57

      A n’en pas douter, les armateurs, églises et consors qui ont amené la Grèce là où elle en est sont de redoutables gauchistes !!
      Ben voyons !!
      Avec tous ces communistes qui règnent par le monde, on en est arrivé là où on en est.
      Les mêmes qui dénoncent les goulags encouragent Guantanamo ou autre joyeusetés...
      En Afrique, on brûle des églises pour contester Charlie Hebdo !!
      On n’en est plus à une petite contradiction près...

      BFNTV ce matin... Sarkozy en direct de Berlin pour son opinion sur « le désastre grec ».
      Et moi qui croyait qu’il n’était plus président... Quel naïf que je suis !!  smiley
      Pauvre con.


    • Trelawney 26 janvier 2015 16:08

      augmenter les rentrées d’impôts, dont les armateurs ainsi que l’église orthodoxe

      Nationaliser les armateurs et préempter le patrimoine foncier des églises serait déjà un bon début. C’est facile à mettre en place et ça rapporte tout de suite. On verra si ce parti de gauche en sera capable


    • velosolex velosolex 27 janvier 2015 11:28

      leypanou


      Dans les années 1880, le premier ministre Trikoupis engage l’assainissement des finances publiques et la modernisation du pays, avec la construction d’un réseau de chemins de fer et le percement du canal de Corinthe.

       Mais les impôts ne rentrent toujours pas et le retour des guerres avec la Turquie font à nouveau bondir la dette extérieure.

      Confronté à une grave crise économique et sociale, l’État se déclare en faillite en 1893. C’est la première faillite de son Histoire ; il en connaîtra une deuxième en 1932, pendant la Grande Récession mondiale.

      Les Européens perdent patience et proposent la création d’une banque centrale mixte qui contrôlerait la gestion de la dette. Athènes se couvre de barricades.

       Pas question que des étrangers viennent dicter leur loi au pays de Platon ! 

      Le vieux Trikoupis, qui plaide pour une politique de rigueur, est renversé et le gouvernement se déclare en faillite en 1893, au grand dam de ses créanciers.

      En 1897, sa défaite face aux Turcs ne lui laisse plus le choix. Une Commission financière internationale (CFI) composée de représentants de toutes les grandes puissances s’installe à Athènes afin de contrôler les dépenses budgétaires, de la même façon qu’en 2010 la « troïka » UE-BCE-FMI. Jusqu’à sa dissolution en 1936, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle va maintenir l’État dans l’orthodoxie financière.

      Je coupe court à cette page d’histoire, juste un extrait du « jour sans fin » 


      On le voit, les problèmes de non solvabilité de la Grèce ne date pas d’hier


    • nobody 27 janvier 2015 12:26

      @Trelawney


      1) Je me demande combien d’armateurs sont restés des contribuables grecs, si c’est comme chez nous (exil fiscal massif) je pense qu’ils vont avoir du mal à récupérer beaucoup de monnaie.

      2) Le patrimoine de l’Eglise sera vendu à qui et à quel prix.... ??? On sent bien arriver l’arnaque... smiley
      Par ailleurs l’Eglise intervenant dans l’aide aux plus démunis, il faut considérer que quelqu’un devra se substituer (ou pas...) à elle dans ce domaine. Par conséquent les recettes attendues doivent être pondérées des dépenses de substitution.http://www.lecontrarien.com/grece-plongee-a-patras-ville-pauvre-de-grece-en-2015-27-01-2015-video

      J’en profite pour vous remercier pour votre article qui répond aux questions que je me posais (qui détient la dette grecque ?).

    • lsga lsga 27 janvier 2015 15:26

      pour que la Grèce augmente ses impôts encore faudrait-il qu’il y ai quelques choses à imposer. Ce n’est pas la fortunes des quelques oligarques grecque qui est susceptible de corriger la balance commerciale de la Grèce. 


    • Trelawney 28 janvier 2015 08:02

      Je me demande combien d’armateurs sont restés des contribuables grecs, si c’est comme chez nous (exil fiscal massif) je pense qu’ils vont avoir du mal à récupérer beaucoup de monnaie.

      Ce n’est pas la monnaie qui compte. la Gréce n’est pas (plus) un pavillon de complaisance. Leurs navire sont facilement préemptables

      Par ailleurs l’Eglise intervenant dans l’aide aux plus démunis

      L’église orthodoxe intervenant dans l’aide aux plus démunis. Ca c’est un gag smiley


  • Le421... Refuznik !! Le421 26 janvier 2015 15:52

    Il faut aussi mettre en avant l’immaturité voire l’inconscience de nos gouvernants qui en laissant aller un état sans contrôle et en faisant l’autruche de 2010 jusqu’à maintenant...

    Vous êtes assez gentil !!
    Je pensais que vous alliez dire depuis 2012.
    Bon, vous avez impliqué Sarkozy sur deux ans.
    Sympa.  smiley


    • Trelawney 26 janvier 2015 16:04

      En 2010, la Grèce a demandé l’aide de l’UE et du FMI pour échelonner le remboursement de sa dette.

      Depuis 2002 et sur les conseils  avisés, de Goldman Sachs, elle a utilisé des contrats de swaps de change (comme on le fait pour une société privé) pour décaler artificiellement le paiement des intérêts de sa  dette et de lever plusieurs milliards de dollars de financements hors bilan.

      Donc on peut dire qu’entre 2002 et 2010 aucun audit ou contrôle de finance d’état n’a été fait dans l’UE et que depuis 2010, on fait l’autruche avec ce pays ou tous les pays qui sont dans la même situation que la Grèce


  • logan 26 janvier 2015 20:31

    Comme nous le défendons ici en France, la solution passe par un rééquilibrage de l’économie.
    Les revenus doivent être augmentés ( salaires, retraites, redistribution ) et pour pouvoir financer cela il faut résorber les inégalités.
    En même temps, il faut que l’état investisse pour développer les services publics et développer ainsi l’emploi et l’activité. Il faut donc libérer des marges de manoeuvre financières ( réforme de la fiscalité, lutte contre la fraude fiscale, et annulation d’une partie de la dette.
    A défaut de pouvoir emprunter directement à la banque centrale, l’épargne doit être mobilisée aussi dans ce sens, les entreprises doivent pouvoir investir à moindre coût et il faut donc nationaliser les banques.
    Grâce à tout cela il sera possible de relocaliser des productions et de redynamiser l’économie interne du pays.
    Ce qui permettra de résorber le déficit commercial.

    Vous croyez dur comme fer au roman de la Grèce malhonnête qui mérite son sort, mais il n’en est rien. Pour rappelle la crise qui les touche a été provoquée par la finance dans le simple but de se faire de l’argent, ils ont subit une attaque en règle sur les taux d’intérêts avec lesquels ils empruntent et ceci ne fut possible que parce que les européens ont interdit à la BCE d’intervenir pour contrôler les taux d’intérêts sur les dettes souveraines.
    Tout ce qui a suivit => plan d’austérités et plan de sauvetages, n’est en réalité qu’un pillage à grande échelle et une opération de transfert de dettes privées vers les dettes souveraines de nos différents pays. Les pauvres grecs malgré tous les plans d’aides on ne les a jamais aidé, ils ont servit de prétexte.

    Alors vivement que Syriza fasse le ménage.


  • Parapente arapente 26 janvier 2015 23:29

    Islande a trouvé la réponse :

    En taule les escrocs :
    https://www.youtube.com/watch?v=vvAtMQaVf08

    Nouvelle constitution :
    https://www.youtube.com/watch?v=AwrPjaJYx5Y

    Enfin les dettes sont une mise en esclavage des peuples, elles n’existent pas.
    Parler de la dette, c’est faire le jeu des riches.


  • alinea alinea 27 janvier 2015 00:09

    Pour votre gouverne, voici un autre son de cloche :

    http://www.legrandsoir.info/l-effet-domino-vite.html


    • doctorix, complotiste doctorix 27 janvier 2015 00:35

      « Car les taux d’intérêt usuraires sont imposés au nom du « risque de défaut », non ?

       Bien sûr, ces taux augmentent le risque de défaut, c’est bien pourquoi ce système est absurde. 
      Mais ce n’est pas le plus important ! Le plus important, c’est que si l’on fait payer un risque c’est donc qu’il est prévu aussi qu’il puisse se réaliser. Ceux qui ont saigné la Grèce au nom du risque ne peuvent protester quand il se concrétise ! »

      Bien vu, Mélenchon...

  • Ecrl’inf 27 janvier 2015 08:34

    Autre solution : on annule la partie illégitime de la dette (celle pour laquelle les prêteurs savaient pertinemment qu’ils plongeaient ce pays dans une crise d’insolvabilité) et on récupère en Suisse et autres paradis fiscaux les dizaines de milliards de dollars volés au peuple grec par les armateurs et autres mafias de la grande bourgeoisie grecque. S’il y a un effet domino en Europe, alors c’est tant mieux : on saura désormais qu’on ne peut plus vendre des sous—marins et porte-hélicoptères à un Etat dont on sait qu’il n’a pas les moyens de les payer, les riches perdront l’argent qu’ils ont volé au peuple, et les paradis fiscaux se poseront des questions avant de blanchir l’argent des mafias.


  • MagicBuster 27 janvier 2015 11:32

    L’argent ne sert pas qu’à faire des choses bien.
    On peut voir l’argent comme une invention humaine.... Çà n’existe pas en vrai dans la nature !!!

    C’est utopique, mais en résumé - on peut penser que les états utilise l’argent pour le bien - tandis que le privé utilise l’argent pour faire de l’argent - aux dépends de tous.

    Toutes les banques privées sont fermées .... Banqueroute mondiale.
    Seules resteraient les banques nationales - Chaque pays gère son budget/ argent sans être noyé pas des fonds occultes privés !!!

    ce serait plus facile à contrôler ainsi !!!


  • lsga lsga 27 janvier 2015 13:27

    La dette repose sur des concepts mal définis, dont la correspondance au réel n’est pas clair.

     
    Il vaut mieux se concentrer sur la notion de balance commerciale

  • Parapente arapente 27 janvier 2015 14:17

    La dette pour les nul :
    https://www.youtube.com/watch?v=27PrI5ZwY04

    Supprimer la création monétaire à un état, c’est soit le vassaliser,
    soit le mettre en esclavage.

    Merci Giscard et Pompidou, merci la banque Rothschild.


    • lsga lsga 27 janvier 2015 15:21

      Donc, en produisant à la pelle du papier : tu peux corriger la balance commerciale ?

       


Réagir