lundi 8 juin 2015 - par Michel DROUET

A quoi servent les partis politiques ?

Le PS et l’ex-UMP viennent de tenir leurs congrès et à entendre et lire les médias qui relayent complaisamment cet entre soi politique, on pourrait avoir l’impression que tout va bien ou que tout ira mieux demain dans notre pays.

Que représentent aujourd’hui les partis politiques ?

Pas grand-chose étant entendu qu’il ne faut pas confondre militants et sympathisants. Les premiers sont en chute libre dans les deux partis dits « de gouvernement », usés par les années de pouvoir, le non renouvellement des leaders et les promesses non tenues. Tout juste la moitié des militants de ces deux partis ont voté lors des congrès et les communicants ont tout de suite porté la bonne parole de la victoire des lignes majoritaires, de la confiance, voire du renouveau. Quant aux sympathisants, ils désertent de plus en plus les urnes, quand ils ne vont pas faire un tour ailleurs attirés par des promesses qui ne seront pas tenues non plus.

Le Président de la République lui-même a entretenu la confusion entre sa fonction au service de tous les français et les positions prises par le parti, pourtant à cent lieues de ses promesses de campagne : « Je salue l’esprit de responsabilité des militants. Nous sommes rassemblés pour réformer la France ».

Pas mieux du côté de l’ex-UMP, où le ripolinage du parti répond davantage à la volonté de mettre sous le tapis la poussière des affaires Bygmalion et autres et à mettre à nouveau sous immunité l’ex et sa cohorte de casseroles judicaires, que d’émettre la moindre proposition politique novatrice.

Au total, ce sont environ 170 000 adhérents, soit environ 50 à 60 % des adhérents de ces deux partis (ce qui en dit long sur les malaises internes à ces formations) qui se sont exprimés, de manière très cadrée, qui représenteraient l’opinion des Français.

L’article 4 de la constitution indique que « Les partis et groupements politiques concourent à l'expression du suffrage ». Ce rôle qui leur est imparti n’est plus exercé, et les récents résultats de la participation aux élections, en chute libre, sont là pour prouver que les partis jouent désormais un rôle de repoussoir dans l’opinion publique.

D’où provient cette dérive ?

L’affaiblissement du politique est patent depuis que les nations se sont effacées devant l’Europe dont la responsabilité est mise en avant à chaque décision susceptible de froisser les nationaux. Je ne défends pas l’idée selon laquelle il ne faudrait pas coordonner, harmoniser les politiques nationales serait foncièrement mauvaise, mais force est de constater que les mesures sociales, fiscales ou celles relatives à la circulation des capitaux sont largement oubliées ou bien systématiquement alignées sur le moins-disant. Comment promettre que demain on rasera gratis comme l’a fait M. Hollande lors de son discours du Bourget, quand on sait qu’on ne pourra pas tenir ses promesses ?

Seuls le libéralisme, la mondialisation, l’affairisme financier et la pression sociale ont droit de cité et les partis dits de gauche s’enfoncent lentement mais sûrement vers le magma centriste-libéral. La droite, symbolisée par l’ex-UMP, placée devant la même équation glisse peu à peu vers le populisme d’extrême droite à défaut de pouvoir s’opposer à l’hydre supra national.

Il faut voir comment la pensée unique européenne dirige aujourd’hui cet espace, au point que ses représentants foulent à leurs pieds les décisions démocratiques des pays (cf la Grèce, aujourd’hui, l’Espagne demain ?) renforcés par leur précédent du traité européen mis au suffrage en 2005. Dehors les peuples ! La gouvernance mondiale est à l’œuvre, elle n’est pas démocratique, juste fondé sur des escroqueries programmatiques présentées par les partis politiques lors des élections et passées à la broyeuse juste après.

Quel est donc le rôle des partis politiques ?

Si on comprend bien qu’ils ne servent pas à grand-chose compte tenu d’une gouvernance effective non élue qui préside à nos destinées en privatisant les profits et en socialisant les pertes, les partis ne peuvent plus être dans la proposition, mais dans le suivisme.

S’ils ne servent plus à grand-chose, sinon à expliquer l’inexplicable en proclamant que demain tout ira mieux, ne négligeons pas toutefois les avantages qu’ils retirent de leur position, outre les financements publics payés par nos impôts.

 Entrer dans un parti lorsqu’on est jeune, brillant et une étiquette « ENA » sur le front et le carnet d’adresse qui va avec peut déboucher sur une brillante carrière. J’utilise sciemment le terme de carrière puisque tout est organisé pour ne pas laisser tomber un membre de ces coteries, et même lorsque l’un d’entre eux aura trop tapé dans la caisse ou magouillé lors des élections, on pourra toujours compter sur la faconde des avocats voire de la complaisance de la justice pour éviter au délinquant d’avoir à quitter la carrière prématurément. Le cumul des mandats organisé par les bénéficiaires eux-mêmes procède de cette idée de carrière entre les collectivités locales, l’Assemblée Nationale, jusqu’à la scandaleuse maison de retraite qu’est le Sénat. Au besoin, une nomination au tour extérieur pour la Chambre des Comptes ou les corps d’inspection de l’administration permettra à son bénéficiaire de bien vivre ;

Les étiquettes « ENA, HEC, Polytechnique, et autres » ne préparent pas par ailleurs à la contestation mais plutôt au conformisme, si utile lorsque leurs titulaires voudront répondre aux sirènes du privé.

Pour les moins bien lotis en matière de diplômes, être dans un parti peut signifier pouvoir également faire carrière dans l’assistanat parlementaire, dans les cabinets des collectivités locales ou servir de sésame pour trouver un poste dans des entreprises qui travaillent avec l’administration. « Le réseau », là également est mortifère et débouche sur des compromissions et dépenses inconsidérées de l’Etat ou des collectivités locales.

Les partis sont de fait devenus une sorte de pôle emploi pour ses membres, mais pas avec les mêmes règles que celles appliquées aux salariés ordinaires…

Enfin les partis servent à tenir le terrain, et là ce sont les petites mains bénévoles qui sont à l’œuvre au service des grands hommes de gauche ou de droite et de leur idéologie unique. Inutile de dire que la conviction tend à s’émousser et les visites de cages d’escalier les distributions de tracts dans les boîtes à lettres diminuent avec le temps au bénéfice des « réseaux sociaux » qui compensent si bien l’absence de présence physique et de débats contradictoires dans les salles d’écoles. 

 

Voilà ce que sont devenus les partis aujourd’hui : des machines à compromis à défaut de porter des propositions réalistes et surtout tenables, des castes qui protègent leurs membres, à défaut de s’occuper des plus faibles, des communicants à défaut d’écouter la parole citoyenne.

Autant dire que nous ne nous préparons pas des lendemains qui chantent, et ce n’est pas le vote obligatoire qui règlera le problème de l’abstention.



88 réactions


  • Daniel Roux Daniel Roux 8 juin 2015 12:02

    Sarko l’embrouille a son bac et ne peut prouver qu’un master de droit.

    Il vaut mieux que la politique soit décidée par des personnes éduquées et informées que par « Gribouille le démago », non ?

    Qui a dit qu’il assumait toute la responsabilité de sa politique sans préciser qu’il n’aurait rien à justifier et qu’aucune sanction ne pourrait lui être appliquée concernant l’exercice de sa fonction ?

    Sarko l’embrouille profitant des lois protectrices votées pour Chirac l’arnaqueur.

    Pour répondre à la question de l’auteur, les partis politiques servent à monopoliser la sélection entre soi des personnels politiques et leur désignation aux plus hauts postes de décisions.

    Une personne honnêtes et bien décidée à servir au mieux sont pays n’a aucune chance de passer le plafond de verre de la corruption et des magouilles. C’est à cela que sert le système de cooptation et de parrainage des partis.

     


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:32

      @Daniel Roux
      « Éduquées et informées » ne veut pas dire forcément intelligentes et l’arrivisme peut également servir de viatique en politique.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:33

      Bonjour, Daniel Roux

      Ce ne sont pas les partis politiques qui posent problème, mais la manière dont ils sont dirigés.

      Qu’il s’agisse de républiques ou de monarchies parlementaires, tous les pays démocratiques fonctionnent sur un système partisan, et cela des siècles ! Et il n’existe aucun moyen de sortir de cette réalité.

      Ce n’est pas une tare, loin de là. A nous, électeurs, de prendre enfin conscience collectivement de la nécessité de virer les partis qui ont failli depuis si longtemps. Il existe des alternatives dans tous les scrutins !


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:37

      Bonsoir, boris

      Dans ce cas, dissolvons les partis, dissolvons la démocratie, dissolvons les régimes politiques, et pour finir dissolvons les peuples !


    • Daniel Roux Daniel Roux 9 juin 2015 13:12

      @Fergus

      Bonjour Fergus,

      Les partis reçoivent de l’argent public mais ne rendent aucun compte de son emploi. Pour qu’une démocratie fonctionne, les partis doivent respecter ses règles et non pas se comporter en forteresse de la corruption, de la triche et du mensonge.

      Sarko n’aurait jamais dû arrivé si haut. Le fait qu’il y soit parvenu, à coup de mensonges, de démagogie, de menaces, est le signe même de l’échec des partis politique.


    • Fergus Fergus 9 juin 2015 17:41

      Bonjour, Daniel Roux

      Ce n’est pas une question de parti, dans beaucoup de pays nordiques, ils fonctionnent de manière satisfaisante. C’est une question interne à la politique française qui doit évidemment évoluer.


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 12 juin 2015 10:51

      @Michel DROUET

      MR le directeur vous avez travaillé AVEC eux vous connaissez bien leurs magouilles

      nous en avons dix fois trop et bientôt 100 FOIS TROP BIENTOT 6500000 ELUS PLUS ON REDUIT LE MILLE FEUILLES PLUS IL Y EN A....... DES ELUS BIEN SUR !!!!!!!!!!

      COMME LES DIRECTEURS MOINS IL Y A DE BOULOT PLUS ILS SONT  !!! BIENTOT UN CADRE POUR 2 SALARIES SUPERVISEURS PLANIFICATEURS ADEPTES DE LA VIDEOCONFERENCE OU ILS PASSENT LA MOITIE DE LEURS JOURNEES


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 12 juin 2015 10:58

      @Michel DROUET

      MR LE DIRECTEUR VOUS CONNAISSEZ BIEN LEURS MAGOUILLES §§§§

      plus on reduit le mille feuilles administratif plus il y en a comme les directeurs qui passent leurs journées en vidéoconférences !!!!!!!

      BIENTOT UN ELU ET UN CADRE POUR 2 SALARIES  BIENTOT
      6500000 ELUS ET DIRECTEURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


    • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 juin 2015 03:20

      Bonjour Fergus


      Dans une vraie démocrati,e le rôle des partis est bien différent.... Il faudrait le dire pour ne pas aggraver la confusios



      Pierre JC

  • Daniel Roux Daniel Roux 8 juin 2015 12:03

    ..... Et à capter la manne financière de l’argent public déversée sans compter sur les partis et les politiques.


  • totor101 totor101 8 juin 2015 12:10

    les « con-grés » politiques me font rire aux éclats !
    N’avez vous pas compris que pour tous les partis :
    Article 1 :
    le chef a toujours raison !
    Article 2
    Même quand le chef à tort c’est l’article 1 qui s’applique .....

    Voyez vous des militants démolir ceux qui se sont imposés à leur tête ?


  • Spider 8 juin 2015 13:18

    Les partis politiques sont une machine à corrompre et ne servent qu’à remplir leurs caisses et les poches des élus.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:11

      @Spider
      Pour être corrompu, il faut également un corrupteur : les lobbies de tous poil sont là en embuscade pour faire avaler aux élus toutes les couleuvres nécessaires.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:35

      Bonjour, Spider

      D’où la nécessité de virer les « corrompus ». Mais qu’on le veuille ou non, il faudra toujours faire confiance à un parti politique : il n’existe pas d’alternative !


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 19:20

      @Fergus
      Bonjour Fergus
      « There is no alternative » autrement dit TINA, le slogan de Tatcher que l’on nous ressasse à propos de tout et en particulier de la marche forcée vers l’Europe, même si les peuples désavouent le traité européen.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:43

      @ Michel DROUET

      Rien à voir : TINA se rapporte à l’économie, et l’on sait qu’il existe des alternatives.

      Ce n’est pas le cas avec les partis : en admettant que l’on puisse dissoudre tous les partis pour essayer de trouver autre chose pour les remplacer, que se passera-t-il ? Des hommes auront une vision commune sur ce qu’il convient de faire, et pour faire triompher leurs idées, ils se grouperont et formeront un... parti, même si celui-ci prend, dans un premier temps, un nom différent.

      Il en a toujours été ainsi dans l’Histoire !


    • Spider 9 juin 2015 04:01

      @Michel DROUET

      Si les élus sont si bêtes que çà, déjà ils devraient avoir l’honnêteté de ne pas se présenter à un poste d’élu s’ils n’en ont pas les compétences .. on en revient au problème des compétences des élus et de leur non volonté de s’informer et de se former .. Quand on voit le profil de certains membres du gouvernement ou d’élus sans aucune compétence hormis celle à répéter comme des perroquets le discours des partis, cela fait plutôt froid dans le dos .. pas étonnant que la France soit dans un tel marasme.


  • straine straine 8 juin 2015 13:28

    « A quoi servent les partis politiques ? »
    ////////////////////////////////////
    À dédouaner l’élu ! CQFD


  • Gieller Gieller 8 juin 2015 13:48

    Je crois qu’il n’y a plus de solution en passant par du suffrage...
    Les bulletins blancs et nuls ne sont pas comptabilisés, les abstentionnistes ne comptent pas non plus et encore une majorité des gens qui votent le font pour des noms connus vus à la télé...
    La preuve, un nombre non négligeable veulent encore voter NS et le reste est prêt à voter Valls ou Juppé... C’est dire le niveau !

    A mon avis tant qu’il n’y aura pas un gros choc imposant une sixième avec une réforme de la constitution pour changer de système rien de bon ne pourra sortir du système actuel...
    Politicien de métier de père en fils au service de l’oligarchie internationale et de l’Europe étasunienne...


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:14

      @Gieller
      Le « nombre non négligeable » a tendance à diminuer scrutin après scrutin et bientôt ce nombre sera minoritaire.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:41

      Bonjour, Michel DROUET

      Un « nombre non négligeable » qui atteindra sans doute encore au moins 70 % (hypothèse basse) à la présidentielle de 2017, j’en prends le pari.

      Un mot sur votre article. Vous écrivez « les partis jouent désormais un rôle de repoussoir dans l’opinion publique » et c’est à mon avis une erreur d’interprétation : ce sont les caciques de ces partis qui, par leurs promesses non tenues, par leur carriérisme forcené, par l’incurie de leur action, les rendent repoussants aux yeux des électeurs. C’est une question d’hommes et de femmes, en aucun cas une question de partis !


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 19:17

      @Fergus
      Bonjour Fergus
      Aux présidentielles, ce n’est pas impossible, mais lorsqu’on s’intéresse aux élections locales nous sommes plus près de la ligne des 50%.
      Ce sont tout de mêmes les membres de ces partis qui les conduisent à ce qu’ils sont aujourd’hui, à savoir des organisations hors sol.
      Aujourd’hui, je ne distingue plus les uns des autres.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:44

      @ Michel DROUET

      Voilà un point sur lequel nous sommes d’accord concernant les grands partis dits « de gouvernement » et leurs supplétifs.


    • bernard29 bernard29 8 juin 2015 23:33

      @Gieller

      le problème c’est que pour obtenir la sixième république, il faut prendre le pouvoir. Et donc créer un mouvement qui va porter cette revendication, et de fait c’est un parti.

      Et un parti avec suffisamment de militants pour convaincre suffisamment d’électeurs, afin d’ avoir le pouvoir de convoquer une constituante. 

      Donc un parti est nécessaire. Appelez cela « mouvement » ou « association politique » qui se présentera aux élections pour peser, ça ne mange pas de pain, il s’agira d’un parti. Mais il serait dommageable pour la revendication d’une démocratie nouvelle de créer un parti sur le même modèle que ceux existants. 


    • Fergus Fergus 9 juin 2015 08:14

      Bonjour, bernard29

      « donc créer un mouvement qui va porter cette revendication, et de fait c’est un parti. »

      Exactement, c’est ce que je me tue à dire. Ne pas confondre les partis et les hommes qui les composent !


  • L'enfoiré L’enfoiré 8 juin 2015 15:13

    « Voilà ce que sont devenus les partis aujourd’hui : des machines à compromis »


    Pour moi qui ai écrit « Au diable les partis » je n’ai pas de problèmes pour le confirmer.
    Mais pas pour cette raison. Pour la raison que je me sentirais très vite à l’étroit dans n’importe quel parti.
    Et cela, qu’ils aient des « propositions réalistes et surtout tenables », comme vous dites.
    Vous êtes beaucoup plus politisés chez vous en France, parce que vous dansez une fois sur un pied, une fois sur un autre.

    « des castes qui protègent leurs membres »
    Evidemment. Chacun de ses membres espère y être vu pour gagner en célébrité et se retrouver un jour sur une photo dans les médias ou sur un plateau de télé..

    « s’occuper des plus faibles, des communicants à défaut d’écouter la parole citoyenne. »
    Quel plus faibles ? Quels communicants ? Quelle parole citoyenne ?
    Celle qui correspond à celui qui va remplir son porte-monnaie et son porte-feuille toujours au dépend d’un autre.
    C’est ça faire partie d’un parti.
    Désolé de vous l’apprendre. smiley 


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 juin 2015 15:19

      Comme on dit chez nous, les partis, c’est comme des « brols » qui lavent plus blanc que blanc comme disait Coluche, ou qui tentent de le faire.

      Depuis qu’il y a le parti Républicain et que de l’autre côté, on ne veut pas encore parler du parti « Démocrate », il y a des questions qui se posent.
      Ce que les Américains ont de bon, c’est qu’ils sont pragmatiques et qu’ils appellent un chat, « un chat »... 
      Le social, tout le monde en fait pour rassembler des voix.
      Regardez ce qui s’est passer en Turquie, pour changer....


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:16

      @L’enfoiré
      Vous ne m’apprenez rien : je n’ai jamais voulu adhérer à un parti pour toutes ces raisons.


    • L'enfoiré L’enfoiré 8 juin 2015 19:21

      @Michel DROUET,


       Nous serons donc sur le même banc à compter les points smiley

  • bernard29 bernard29 8 juin 2015 16:23

    A quoi servent les partis politiques ?

    à prendre un pouvoir et à le conserver. 

    Ce qui fait que si quelqu’un veut modifier l’organisation des pouvoirs, il doit créer un parti afin d’en avoir la capacité. 


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:18

      @bernard29
      C’est l’histoire du serpent qui se mort la queue : voyez ce qu’est devenu le FN, un parti ordinaire avec ses petites magouilles et en plus ses histoires de famille.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:45

      @ Michel DROUET

      Un serpent qui se mord la queue, mais il en a toujours été ainsi : les partis ont toujours été créés sur un idéal et des valeurs politiques. Après quoi, la plupart sont dévoyés par les hommes. A des degrés très divers dans le temps et dans l’espace.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 19:13

      @Fergus
      Oui Fergus, au début, tout va bien, c’est après que cela se gâte.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:47

      @ Michel DROUET

      « c’est après que cela se gâte » Eh oui ! Mais dans des proportions très différentes, notamment entre l’Europe du nord et l’Europe du sud. Comparé à ce qui se passe chez nous, les partis scandinaves sont exemplaires !


    • bernard29 bernard29 8 juin 2015 23:51

      @Michel DROUET

      ben oui après ça se gâte, parce qu’il s’agit alors de conserver le pouvoir. Et les partis utilisent alors toutes les ficelles des règles en vigueur, ou leur absence, pour conserver leurs pouvoirs et en abuser. Si les partis actuels nous semblent si décadents c’est parce que nos règles démocratiques sont décadentes.

      la question des partis de fait n’est pas importante ou primordiale parce que ce n’est qu’une des conséquences de notre système démocratique défaillant. C’est pour cela qu’une rénovation démocratique radicale est plus qu’urgente.

      Ce devrait être le combat prioritaire des démocrates et en particulier des électeurs déçus et qui s’abstiennent. La question est comment les regrouper et donc comment former ce mouvement.

      UN PARTI ?? bonne question !!


  • breton44 8 juin 2015 17:40

    a vous faire des tas de promesses en sachant tres bien qu’ils ne pourront pas les tenir en un mot de l’esbrouffe. voir sarkozy (qui ose encore se prendre pour dieu le pere ) et hollande qui rame comme il peut pour essayer de sauver ce qu’il reste .pauvre france on est mal barre


  • troletbuse troletbuse 8 juin 2015 18:07

    Les partis servent à des personnes feignasses et incapables de vivre grassement aux dépens des français. Dans le gouvernement actuel, je crois qu’il n’y a qu’un seul ministre qui a travaillé, tous les autres étant des saprophytes, donc improductifs.


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 juin 2015 18:20

      @troletbuse
      Feignasses ? non, à part quelques profiteurs qui roupillent en assemblée et qui se distinguent par leurs absences aux débats.
      Incapables de vivre grassement aux dépens des français ? Non, je crois qu’ils nous prouvent régulièrement le contraire.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:48

      Bonjour, troletbuse

      Je suis d’accord avec Michel : il s’agit là d’un boulot de chien (et cela à quasiment tous les niveaux de mandat). Mais l’exercice du pouvoir fait passer toutes pilules amères. Alors, ils s’accrochent, à l’image de Sarkozy, viré en 2012, ou de Hollande qui le sera en 2017 s’il n’a plus de lucidité que son prédécesseur.


    • troletbuse troletbuse 8 juin 2015 22:30

      @Michel DROUET
      Je pense que Fergus n’a pas compris votre réponse. Il faut se hisser un peu, au deuxieme degré par exemple smiley


  • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 8 juin 2015 18:26

    Voilà une excellente question :

    RÉPONSE : Les partis politiques servent à fracturer et à disloquer la démocratie sur le terrain politique et social.


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 18:52

      Bonjour, Mohammed MADJOUR

      Caricatural, non ? Vous oubliez que ce sont des partis politiques qui, dans toutes les démocraties de la planète, ont porté quasiment toutes les lois en vigueur : les plus contestables, certes, mais aussi les plus humanistes et les plus protectrices.


  • BA 8 juin 2015 18:31

    Lundi 8 juin 2015, nous venons juste d’apprendre que le futur candidat de la droite pour l’élection présidentielle de 2017 sera Alain Juppé.

    Juppé parmi les 140 "maîtres du monde" du très secret groupe Bilderberg.

    Le très secret groupe Bilderberg se réunira du jeudi 11 au dimanche 14 juin dans le village de Telfs-Buchen, près d’Innsbruck.

    A huis clos, bien entendu. Banquiers, patrons de multinationales et responsables politiques discuteront à l’abri des regards.

    « Davos en plus fermé », le Bilderberg est toujours le cercle le plus sélect de l’élite transatlantique. L’obsession de la sécurité et de la confidentialité est telle que le lieu exact de la rencontre est tenu secret jusqu’au dernier moment.

    Parmi les 10 Français invités, figurent :

    • Alain Juppé, maire de Bordeaux, candidat à la primaire de la droite (le groupe Bilderberg avait invité François Baroin en 2014, François Fillon et Valérie Pécresse en 2013…)

    • Laurence Boone, la conseillère économique du président français François Hollande (l’an dernier, le gouvernement était représenté par Emmanuel Macron et Fleur Pellerin)

    • Patrick Calvar, directeur de la sécurité intérieure (DGSI)

    • Jean-Dominique Sénard, patron de Michelin

    • Nicolas Baverez, essayiste (présent aussi en 2012, 2013 et 2014), éditorialiste de l’hebdomadaire Le Point

    • Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, think-tank libéral

    • Gilles Kepel, universitaire spécialiste du monde arabe

    • Catherine Pégard, ancienne rédactrice en chef de l’hebdomadaire Le Point, ancienne conseillère de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, désormais présidente du château de Versailles

    • Henri de Castries, patron des assurances AXA

    • Benoit Coeuré, membre de la BCE

    Les thèmes retenus pour cette 63e conférence tournent autour de la sécurité, des technologies de l’information et des grands dossiers géopolitiques.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150608.OBS0367/groupe-bilderberg-juppe-parmi-les-140-maitres-du-monde.html


  • alinea alinea 8 juin 2015 19:10

    Un parti politique dans l’opposition, s’organise comme une armée pour combattre.
    Je pourrais m’en tenir là comme définition, elle me convient à peu près ? Non ?
    parce que, ce qui fait le parti, ce n’est pas ce qu’on voit et qu’on nous fait entendre !! C’est la base. Le PC, il n’a pas été mal comme parti !
    Alors oui, le monde change, aujourd’hui... on s’indigne !


    • elpepe elpepe 9 juin 2015 02:23

      @alinea
      La base ne sert que a coller les affiches et porter au pouvoir tous les connards que l on connait pour qu ils s enrichissent
      La technologie permettrait un certain type de democratie direct, je ne suis pas sur qu elle menerait a de meilleurs decisions, en tout cas elles ne pourraient etre pire que celles de Hollande
      Je voterais plutot pour la democratie directe, mais je n ai pas trouver de bulletin de vote approprie ?


    • alinea alinea 9 juin 2015 12:38

      @elpepe
      Je ne comprends pas : la base est sotte et vote pour des arrivistes ; et en démocratie directe, elle serait intelligente et voterait pour des « bons » ?
      Sachant que la base des partis est politisée, informée, active ! quelque chose m’échappe !!


  • Captain Marlo Fifi Brind_acier 8 juin 2015 20:23

    Les Partis politiques décrits sont des collabos euro-atlantistes de la finance et des multinationales. Ils n’ont que faire de l’intérêt général de la France et des français...


    Généraliser, dire que les Partis ne servent à rien et qu’ils sont « tous pourris » permet d’éviter de réfléchir à ce qu’il convient de faire, et évite de se fatiguer à en construire d’autres.
    C’est la politique de l’autruche...

    De plus, cela ne correspond à aucune vérité historique :
    - Mossadegh en Iran, qui voulait que le pétrole profite aux iraniens.
    - Raphael Correa en Équateur
    - Evo Moralès en Bolivie
    - Chavez au Venezuela
    - José Mujica, le président le plus modeste du monde.
    - De Gaulle, même controversé, ne s’est jamais enrichi en politique.
    Il payait ses timbres, ses factures d’électricité, de téléphone et les repas de ses invités personnels. Il ne vivait que de ses droits d’auteur, et avait renoncé à sa retraite militaire et à celle de Président de la République.

    - Il y a ensuite toute la liste des dirigeants cités dans le livre de John Perkins, « Les Confessions d’un assassin financier » : Omar Torrijos au Panama, Jaime Roldos en Équateur etc

    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:50

      Bonsoir, Fifi Brind_acier

      Bravo pour ce commentaire. Comme quoi, il peut arriver que nous soyions d’accord !


    • Malefic Malefic 9 juin 2015 10:54

      @Fifi Brind_acier

      Très vrai. Je constate une contradiction d’ailleurs. Et comme j’ai envie de provoquer un peu, je ne vais pas y aller dans la demi-mesure.

      Nous sommes tous d’accord, je crois, pour dire que le vote (le suffrage universel) ne sert plus à rien, si ce n’est arranger encore plus les affaires de celui pour qui on vote. Tous ces gens servent leurs intérêts et pensent pareil. L’article de l’auteur est assez clair à ce niveau-là. Nous voilà donc bloqué avec aucun avenir politique puisque la seule arme que nous avons est une arme à blanc. Coluche le disait lui-même : « Si le vote servait à quelque chose, ça ferait longtemps que ce serait interdit. »

      Mais il y a un problème. Depuis que le FN monte, la quasi-totalité des gens connus (stars, politiciens, journalistes etc...) expriment leurs craintes, leur dégoût et menacent même de quitter la France. Tiens donc... ce vote fait finalement un drôle d’effet ! Peut-être que ce n’est pas le même vote, peut-être qu’il pourrait faire quelque chose. Il serait capable de mettre un coup de vent à l’ambiance idéologique actuelle.

      Alors, j’entends déjà la réponse de nombreuses personnes :
      « C’est simplement car c’est un parti xénophobe, il ne changera rien à la réelle politique sociale ! »

      Ce n’est pas faux. Mais ce n’est pas vrai non plus. Quand bien même le FN reste souvent flou notamment sur la sortie (ou non) de l’UE, ce parti est toujours dans la réflexion inverse à nos pseudo-élus. UE, OTAN, Euro, Propagande médiatique, Soumission aux USA, Rapports avec la Russie, Mondialisme, Loi sur le renseignement, Mariage pour tous... Leurs thèmes vont toujours à contre courant.

      A nouveau, je m’attend à ce genre de réplique :
      « C’est simplement car ils sont dans l’opposition, une fois au pouvoir, ils seront comme les autres ! »

      Ce n’est pas faux. Mais ce n’est pas vrai non plus. Certes ils ne tiendront pas toutes leurs promesses et seront décevants/menteurs sur d’autres sujets. Mais contrairement au jeu du PS/UMP, ils ne répliquent pas avec des symboles et des réformes de pacotilles ! Non, ils sont toujours très fermes et stricts sur leurs positions. Un revirement complet est difficilement envisageable et n’engendrerait que leur implosion. Ils sont quasiment obligés de mener une politique différente.

      Alors voilà ce que je propose. Testons le système jusqu’au bout. Poussons le suffrage universel jusqu’à la limite et installons le FN au pouvoir. Pour moi, ce test sera décisif. Nous nous apercevrons si vraiment ils sont tous pareils, si vraiment ils mentent tous, si vraiment, une fois au pouvoir, ils trahissent, et si vraiment le vote sert à quelque chose. Je pense qu’on ne peut pas répondre à cette question sans avoir essayer avec le parti le plus idéologiquement marginal (dans l’élite).

      Après tout, qu’est-ce que ça nous coûterait d’essayer ?


    • malitourne malitourne 9 juin 2015 17:58

      @Malefic
      C’est impossible. Jamais le FN n’aura la majorité. Ce parti est comme vous le dites flou sur certains sujets (l’UE, l’euro etc...) et ultra clivant sur d’autres.

      Il faut trouver autre chose...


    • Malefic Malefic 10 juin 2015 10:50

      @malitourne

      Ce n’était pas le sens de mon message, mais je suis assez d’accord pour dire que ça s’avère compliqué.


  • gogoRat gogoRat 8 juin 2015 20:43

    du contrat social (de JJ Rouseau), Livre II, chapitre 2.3 :

     "Si, quand le peuple suffisamment informé délibère, les citoyens n’avaient aucune communication entre eux, du grand nombre de petites différences résulterait toujours la volonté générale, et la délibération serait toujours bonne. Mais quand il se fait des brigues [ ie : des partis !!] , des associations partielles aux dépens de la grande, la volonté de chacune de ces associations devient générale par rapport à ses membres, et particulière par rapport à l’État : on peut dire alors qu’il n’y a plus autant de votants que d’hommes, mais seulement autant que d’associations. Les différences deviennent moins nombreuses et donnent un résultat moins général. Enfin quand une de ces associations est si grande qu’elle l’emporte sur toutes les autres, vous n’avez plus pour résultat une somme de petites différences, mais une différence unique ; alors il n’y a plus de volonté générale, et l’avis qui l’emporte n’est qu’un avis particulier."


    • gogoRat gogoRat 8 juin 2015 21:27

      @gogoRat
       

      Si, outre l’évaluation de consensus autour d’une traduction de la Volonté générale, on cherche, en consultant les citoyens, un principe positif de pertinence vérifiable des choix exprimés, quoi d’autre pourrait-on espérer que l’aspect intéressant du théorème du jury de Condorcet ?
       (rappel, édulcoré pour rester concis :
       
      Considérons des votants qui se prononcent à la majorité simple. Si la probabilité (entre 0 et 1) pour chaque votant est supérieure à 1/2, alors plus le nombre de votants sera grand, plus le résultat du vote aura de chances de se révéler pertinent.
       )
       
      Remarques, pouvant éclairer l’intuition énoncée par JJ Rousseau :

      1°) La question soumise au vote doit avoir une solution pertinente ! ...
       
      2°) Ce qui est sous-entendu dans l’énoncé mathématique, et trop exceptionnellement rappelé, c’est que lorsqu’on modélise la probabilité de vote pertinent de chaque votant par un décimal entre 0 et 1, il s’agit d’une probabilité de vote selon la conviction personnelle intime de chacun, sans consultation entre votants pouvant influencer le choix ou viser à une stratégie de vote !

       Les ’brigues’ (partis) ne tendent-elles pas vers une influence strictement opposée à la 2° exigence ?


    • gogoRat gogoRat 8 juin 2015 21:31

      @gogoRat
       correctif :
       ... Si la probabilité d’un choix pertinent (entre 0 et 1) pour chaque votant


    • Fergus Fergus 8 juin 2015 21:58

      Bonsoir, gogoRat

      Rousseau a raison, évidemment, mais ce qu’il exprime sur le sujet relève d’une construction intellectuelle théorique inapplicable : on ne peut en effet demander à chaque citoyen d’exprimer une opinion sur tous les sujets. Or, notre société est infiniment plus complexe que celle laquelle vivait ce grand philosophe. Cela n’enlève rien à la pertinence de sa réflexion, mais elle sans issue.


    • gogoRat gogoRat 9 juin 2015 01:12

      ’@Fergus

       désolé de mettre en doute votre affirmation, mais votre conclusion est trop hâtive. Vous n’avez en rien démontré que ce que baptisez de ’construction intellectuelle théorique’ soit inapplicable car, même si pouviez prouver que ’on ne peut demander à chaque citoyen d’exprimer une opinion sur tous les sujets’ (?), il vous resterait à démontrer que le contrat social suggéré par JJ Rousseau soit réductible à une astuce pour ’ demander à chaque citoyen d’exprimer une opinion (? !) sur tous les sujets’ !
       Votre propre opinion que la réflexion de ce fameux philosophe soit ’sans issue’ est certes à respecter, mais en la confrontant aux convictions, à respecter aussi, de chacun de tous nos concitoyens ....

       Il ne suffit pas de n’avoir encore trouvé aucun contre-exemple probant pour infirmer l’hypothèse d’une voie prometteuse.

       Voici, une piste de réflexion (présentée dans mon ’profil’) suggérant une approche un peu plus subtile que de ’demander à chaque citoyen d’exprimer une opinion sur tous les sujets’  :

      --------

      ’10000 points permanents de ’reconnaissance officielle à chaque citoyen
      (en fait peu importe le nombre pour peu que ce soit strictement le même pour chaque électeur)  :
      à répartir à tout moment entre des doléances existantes
      (par initiatives individuelles antérieures) ou à rédiger de sa propre initiative
      ... ’

      -------

      ( Noter que dans cette optique, si elle est bien comprise, chacun devrait comprendre son intérêt à la fois individuel et collectif, à ne distribuer ses points que sur des sujets qu’il maîtrise bien ou qui lui tiennent à cœur, personnellement et intimement )


    • Fergus Fergus 9 juin 2015 17:48

      Bonjour, gogoRat

      Loin de moi l’intention de remettre en cause l’ensemble des idées émises par Rousseau. Je dis simplement que sa pensée est, sur certains points, inapplicable dans une société aussi complexe que la nôtre.


  • Pascal L 8 juin 2015 21:00

    L’analyse de Simone Weil, bien qu’écrite à une autre époque est vraiment brûlante d’actualité.


    • gogoRat gogoRat 8 juin 2015 21:47

      @Pascal L

       Pour ce qui est des questions de ’juste’, ’vérité’, ’légitime’ je resterai respectueusement circonspect et prudent : ’des goûts et des couleurs on ne discute point’
       
      Par contre, ce passage :
      ’ ... si, sur un problème général, chacun réfléchit tout seul et exprime une opinion, et si ensuite les opinions sont comparées entre elles, probablement elles coïncideront par la partie juste et raisonnable de chacune et différeront par les injustices et les erreurs.

       est manifestement encore une traduction du théorème du jury de Condorcet !
      ( traduttore traditore ? : retrouver l’énoncé mathématique pour se faire une idée par soi-même cf ’sapere aude !’)


  • Elliot Elliot 9 juin 2015 00:37

    Quand poser la question c’est déjà y répondre, on peut mesurer le chemin parcouru à rebours par nos démocraties depuis l’époque glorieuse où tant de personnes ont donné leur sang pour obtenir que soit pris en compte leur simple avis, ce droit de peser sur la chose publique que d’habiles escrocs ( on doit bien leur reconnaître ça ) escamotent aujourd’hui dans un déloyal jeu de bonneteau. 

    Le congrès fondateur du bien mal nommé groupement d’intérêts qui se revendique de la république a illustré dans un trop plein de discours formatés l’infini du néant.

    Mais pourquoi d’ailleurs auraient-ils des scrupules à s’appeler « les républicains » ( sans majuscules qu’ils ne méritent pas ) dès lors que cette république, ils l’ont mise en coupe réglée au service de leurs petites ambitions mesquines quand elle n’est pas purement et simplement phagocytée par le souci de garnir leur portefeuille.
    Après tout, les maîtres de la banque s’appellent bien des banquiers.

    Quant à la pâle copie poitevine, quel cirque ! où d’autres fumistes qui se revendiquent du Socialisme ont entonné l’air des bijoux immortalisé par la Castafiore de Hergé.

    Ce n’est pas faire injure à Gounod ) de penser à Tintin quand tous en cœur rient de se voir si beaux dans ce miroir complaisamment tendu par les médias qui nous vendent l’écume d’une introuvable réalité : le fameux couteau sans lame auquel manque le manche.

    Résultat de ce mépris dans lequel on tient le citoyen (dynamique ou rassis à force de désillusions ) : le parti le plus important et de loin s’appelle les abstentionnistes  : celui-ci ne prend pas la république en otage, il pleure ses illusions perdues, il s’interroge sur la fuite des valeurs qui firent le lit de l’idéal républicain et manifeste une indifférence presque sarcastique devant la montée de l’Extrême-droite dont il n’attend rien même pas le pire.

     


  • Libertad14 Libertad14 9 juin 2015 06:38

    Il est dommage que l’auteur de l’article (A quoi servent les partis politiques) ne parle pas une seule fois de ceux qui gouvernent dans l’ombre, qui sont responsables de la corruption des élus, qui par leur soif de capital décident de tout et tirent les ficelles pour maintenir un système politique dépassé. Ce système politique est régi par une économie capitaliste qui est basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme et de l’anéantissement de la pensée. Ce n’est pas la réforme qui fera avancer les chose, mais une révolution qui changerait la constitution en donnant la parole au peuple. Voila ce qu’attendent ceux qui s’abstiennent d’aller voter .



  • Le p’tit Charles 9 juin 2015 07:18
    A quoi servent les partis politiques ?...A lobotomiser les gens pour en faire des marionnettes dociles et obéissantes prêtes à ouvrir leur portefeuille aux mafieux des clans politiques.. ?

  • ffi ffi 9 juin 2015 10:12

    L’article 4 de la constitution est explicite : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage »
     
    Substituons « expression du suffrage » par « marché » ; Substituons « partis et groupements politiques » par « entreprises » ; cela nous donne : « les entreprises concourent au marché ».
     
    C’est la définition de la démocratie libérale, où la politique est sur un mode économique.
     
    De fait, la quantité de suffrages exprimés implique de grosses subventions d’État. La victoire à un suffrage, permet d’obtenir des emplois. Les partis sont des corporations spécialisée dans la réponse à l’appel d’offre du marché de l’emploi politique. Mais ils abusent sérieusement du travail bénévole. Et de moins en moins de gens sont dupes.


  • soi même 9 juin 2015 10:16


    A quoi servent les partis politiques ?Juste à être l’image de notre opinion personnel d’être personnel qui ne soufre pas d’être contesté, qui aime a être soutenus, qui n’aime pas assumer seul et a besoin d’un chef , d’un cadre, d’un berger pour porté à sa réalisation ses instincts grégaires les plus obscur de sa personnalité sous les trais d’un altruisme qui se veut être une bénédiction pour tous .... Tous ceux qui adhérer à un parti politique sont des piliers normatif, ce qui est bon pour eux doit forcement bon pour les autres !Et comme je n’es jamais le cas, il se fait du coup l’on à autant de parti que de point de vue .... !

  • Malefic Malefic 9 juin 2015 10:42

    Je constate une contradiction. Et comme j’ai envie de provoquer un peu, je ne vais pas y aller dans la demi-mesure.

    Nous sommes tous d’accord, je crois, pour dire que le vote (le suffrage universel) ne sert plus à rien, si ce n’est arranger encore plus les affaires de celui pour qui on vote. Tous ces gens servent leurs intérêts et pensent pareil. L’article de l’auteur est assez clair à ce niveau-là. Nous voilà donc bloqué avec aucun avenir politique puisque la seule arme que nous avons est une arme à blanc. Coluche le disait lui-même : « Si le vote servait à quelque chose, ça ferait longtemps que ce serait interdit. »

    Mais il y a un problème. Depuis que le FN monte, la quasi-totalité des gens connus (stars, politiciens, journalistes etc...) expriment leurs craintes, leur dégoût et menacent même de quitter la France. Tiens donc... ce vote fait finalement un drôle d’effet ! Peut-être que ce n’est pas le même vote, peut-être qu’il pourrait faire quelque chose. Il serait capable de mettre un coup de vent à l’ambiance idéologique actuelle.

    Alors, j’entends déjà la réponse de nombreuses personnes :
    « C’est simplement car c’est un parti xénophobe, il ne changera rien à la réelle politique sociale ! »

    Ce n’est pas faux. Mais ce n’est pas vrai non plus. Quand bien même le FN reste souvent flou notamment sur la sortie (ou non) de l’UE, ce parti est toujours dans la réflexion inverse à nos pseudo-élus. UE, OTAN, Euro, Propagande médiatique, Soumission aux USA, Rapports avec la Russie, Mondialisme, Loi sur le renseignement, Mariage pour tous... Leurs thèmes vont toujours à contre courant.

    A nouveau, je m’attend à ce genre de réplique :
    « C’est simplement car ils sont dans l’opposition, une fois au pouvoir, ils seront comme les autres ! »

    Ce n’est pas faux. Mais ce n’est pas vrai non plus. Certes ils ne tiendront pas toutes leurs promesses et seront décevants/menteurs sur d’autres sujets. Mais contrairement au jeu du PS/UMP, ils ne répliquent pas avec des symboles et des réformes de pacotilles ! Non, ils sont toujours très fermes et stricts sur leurs positions. Un revirement complet est difficilement envisageable et n’engendrerait que leur implosion. Ils sont quasiment obligés de mener une politique différente.

    Alors voilà ce que je propose. Testons le système jusqu’au bout. Poussons le suffrage universel jusqu’à la limite et installons le FN au pouvoir. Pour moi, ce test sera décisif. Nous nous apercevrons si vraiment ils sont tous pareils, si vraiment ils mentent tous, si vraiment, une fois au pouvoir, ils trahissent, et si vraiment le vote sert à quelque chose. Je pense qu’on ne peut pas répondre à cette question sans avoir essayer avec le parti le plus idéologiquement marginal (dans l’élite).

    Après tout, qu’est-ce que ça nous coûterait d’essayer ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 juin 2015 11:51

      @Malefic
      Pas besoin d’aller jusqu’à installer le FN au pouvoir, on sait déjà qu’ils sont bien dans la ligne des autres partis avec les affaires qui les gangrènent et que leurs promesses économiques sont irréalistes


    • Malefic Malefic 9 juin 2015 12:08

      @Michel DROUET

      Je ne parlais pas de ça. Je mettais en avant un changement en terme d’orientation et d’axe politique. Pas en terme d’individus ou de marketing idéologique.


  • CorsairePR CorsairePR 9 juin 2015 11:13

    Un pue confus comme article où sont attaqués successivement les partis politiques, les énarques puis finalement les abstentionnistes....

    A mon sens, on ne peut pas fonctionner sans parti politique, et même si ceux d’aujourd’hui disparaissent, d’autres les remplaceront...

    En revanche, il est clair qu’ils ne vont plus être les seuls leviers politiques et tout la délicatesse vient de là et c’est ce qui aurait dû votre conclusion/ouverture : comment faire cohabiter d’un côté des machines huilés accueillant des militants rodés et de l’autre des citoyens non organisés aux aspirations diverses et variées ?

    Côté enarques, rien de nouveau sous le soleil, allons lire Marx, c’est juste une banale lutte des classes :p


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 juin 2015 11:45

      @CorsairePR
      Lisez bien ! Je n’attaque pas les abstentionnistes : j’en suis !


    • ffi ffi 9 juin 2015 16:32

      @CorsairePR
      « comment faire cohabiter d’un côté des machines huilés accueillant des militants rodés et de l’autre des citoyens non organisés aux aspirations diverses et variées ?  »
       
      C’est-à-peu près la même problématique que de faire cohabiter des multinationales avec des artisans... Les multinationales, par leur force de frappe, prendront bientôt tous les marchés, si aucun dispositif ne protège les artisans.
       
      Autant l’économie libérale a pour vocation à engendrer des oligopoles économiques aux productions identiques, dont seule la marque diffère (Pepsi / Coca ; Mac Do / Quick), autant la démocratie libérale tend à engendrer des oligopoles politiques aux propositions identiques, dont seule l’étiquette diffère.
       
      C’est clairement une fausse conception de la politique.
       
      Il faudrait dissoudre les partis, on n’en a pas besoin. Les élections locales devraient servir à désigner les élus de base. On pourrait prendre parmi ces élus communaux, ceux chargés du département ; parmi ceux des départements, ceux des régions ; Parmi ceux des régions, ceux de la nation.


    • Fergus Fergus 9 juin 2015 17:52

      Bonjour, ffi

      « Les élections locales devraient servir à désigner les élus de base. On pourrait prendre parmi ces élus communaux, ceux chargés du département ; parmi ceux des départements, ceux des régions ; Parmi ceux des régions, ceux de la nation. »

      Autant d’élus qui, pour atteindre le niveau supérieur, seraient contraints de faire campagne et qui, dans un but d’efficacité, s’appuieraient sur une logistique de parti !


    • ffi ffi 9 juin 2015 21:46

      @Fergus
      Si vous y réfléchissez bien, cette logique d’efficacité, qui s’appuie sur la logistique d’un parti, c’est bien ce qui engendre une inégalité des citoyens face aux suffrages.
       
      Il y a les membres des grosses corporations, ces « multinationales » de la politique, qui produisent de l’industriel avec force marketing, et les artisans, qui bricolent du sur mesure.
       
      Les partis sont censés pouvoir se produire librement. En pratique, ils ne peuvent pas, car les grosses corporations politiques ont la maîtrise du marché des suffrages. Les seuls partis qui émergent sont issus de personnalités qui ont un ancrage local (ex : DLR ou la ligue du Sud).
       
      La politique est conçue comme un marché concurrentiel. Au bout de cette logique, il y a, au mieux, l’oligopole, au pire, le monopole. Dans ce cadre, les élus sont donc d’abord les représentants des partis politiques, bien avant d’être ceux des électeurs, puisqu’il savent bien qu’ils doivent leur élection au parti qui les a investi.


  • Robert GIL Robert GIL 9 juin 2015 11:30

    Faire de la politique doit être un acte citoyen et ne doit pas être réservé à une minorité de spécialistes qui en a fait un métier. La politique doit être l’affaire de tous. Celui qui vit dans une société sans participer à la vie politique, sociale ou syndicale, celui qui se contente de consommer, de critiquer et de profiter des luttes des autres, celui ci, quels droits a-t-il dans la société ?
    .
    voir : https://2ccr.wordpress.com/?s=parti+politique


  • robin 9 juin 2015 13:29

    A quoi servent les partis politiques ?

    Au hasard, à faire croire aux gens qu’ils sont dans une démocratie entre autres couillonades !


  • Parrhesia Parrhesia 9 juin 2015 14:37

    Ils servent à faciliter certains voyages d’agrément dont celui des deux enfants de Valls à Berlin !!!


  • jean-jacques rousseau 9 juin 2015 15:20

    @l’auteur

    Cher Michel Drouet,
    Lorsque vous citez un article de loi et a fortiori de la constitution, prenez donc la peine de faire une citation complète. Ce faisant vous éviterez le piège du faux-débat, l’abime du verbiage et le marais des commentaires sans fin.

    Constitution du 4 octobre 1958

    ARTICLE 4.
    • 4.1 Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

      4.2 Ils contribuent à la mise en œuvre du principe énoncé au second alinéa de l’article 1er dans les conditions déterminées par la loi.

      4.3 La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation.
    • source : conseil-constitutionnel.fr

    Ce qui attire l’attention et intéresse ici c’est la dernière partie de l’art.4 alinéa 1  : "Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie« En focalisant votre problématique sur cette question du respect des principes de la souveraineté nationale (principes qu’il eut été judicieux de développer), il suffisait ensuite de questionner sur l’utilité de cette notion de souveraineté, sur son aspect sine qua non de la démocratie et du choix politique et sur les risques que pose son défaut dans les cas d’ingérence que présentent les traités européens et autres.

    De cette présentation rationelle et logique, vous pouviez déduire naturellement qu’à partir du moment qu’est franchie cette limite absolue de la souveraineté nationale, les partis politiques n’ont absolument aucune raison politique, ni fondement juridique à exister, ni de recevoir de financement public. Ils ne sont plus que des organisations fantoches et inutiles si ce n’est pour offrir le paravent de l’illusion de la démocratie, et l’habillage promotionel de décisions qui sont prises ailleurs et sans lien avec l’intérêt général ou la volonté populaire.

    Grace a cette lecture exaustive du texte légal, votre démonstration eut été grandement facilitée et les débats eussent été éclairés par la rigueur de cette analyse.

    Enfin, dans cette optique, votre position selon laquelle : »Je ne défends pas l’idée selon laquelle il ne faudrait pas coordonner, harmoniser les politiques nationales serait foncièrement mauvaise«  ne tient plus. Puisque l’harmonisation des politiques nationales constitue une atteinte au principe supérieur du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes selon lequel :

     »« En vertu du principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, tous les peuples ont toujours le droit, en toute liberté, de déterminer, lorsqu’ils le
    désirent et comme ils le désirent, leur statut politique interne et externe, sans ingérence extérieure, et de poursuivre à leur gré leur développement politique, économique, social et culturel.
    Les Etats participants réaffirment l’importance universelle du respect et de l’exercice effectif par les peuples de droits égaux et de leur droit à disposer d’eux-mêmes, pour le développement de relations amicales entre eux de même qu’entre tous les Etats ; ils rappellent également l’importance de l’élimination de toute violation de ce principe, quelque forme qu’elle prenne. »" (source Acte final de la conférence sur la sécurité et la coopération en Europe Helsinki 1975 voir aussi : TCE de Giscard : la trahison d’Helsinki) 

    En effet qu’adviendrait-il de la liberté et du libre choix démocratique si chaque peuple, chaque nation, tout le monde devait se soumettre à l’injonction (venue d’on ne sait où) d’appliquer un système politique type et une législation uniformisante ? Ceci priverait la civilisation d’expériences nationales originales et d’alternatives indépendantes. Or à notre stade de développement, l’humanité n’a pas encore trouvé - que je sache- la recette magique de la stabilité et de la prospérité (malgré qu’on ait tant vanté le système d’union européenne politique et monétaire) et il serait puéril de le croire et machiavélique de le faire croire.

    Merci.


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 juin 2015 18:43

      @jean-jacques rousseau
      Merci pour ce cours magistral !
      J’ai délibérément choisi de ne m’intéresser qu’à la première phrase de l’article 4. Vouloir analyser le reste de cet article et le mettre en perspective par rapport à mon propos aurait nécessité un article double ou triple par rapport à ce qu’était mon ambition initiale.
      Mais je vois que vous avez suppléé utilement à mes manques, alors, soyez en grandement remercié mon cher JJ Rousseau


  • zygzornifle zygzornifle 9 juin 2015 18:07

    500 000 élus UMPS roucoulent comme des pigeons en tortillant du bas fond comme des pom pom girl pour monter en grade dans leur parti et profiter a leur tour du « ya bon pognon » et des enveloppes de biftons des pots de vin .....


  • Jeff84 10 juin 2015 10:25

    Ah, il est loin le temps de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, où « le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l’Homme. »

    Maintenant, la seule chose qui les intéresse est de fouler toujours plus aux pieds l’égalité devant la loi, en accordant telle ou telle faveur à leurs partisans et « amis » (lire, ceux qui leur renverront l’ascenseur).


  • Attilax Attilax 10 juin 2015 21:28

    Les partis politiques sont de grosses machines qui servent à prendre le pouvoir, et plus rien d’autre.


  • smilodon smilodon 10 juin 2015 21:39

    Agora vox, c’est vrai que c’est bien comme « site » !.. Dommage qu’il ne soit pas aussi « réactif » que ’l’info" en temps réel !.. Sans quoi ce soir même il y aurait eu un sujet sur le voyage de Valls en Allemagne !.... Y’a 4 jours !.. Mais si même sur ce site faut pas en parler !... N’en parlons pas !... Pas grave !.. 14 ou 15OOO euros de plus ou de moins ??.. Ou est le problème ??? .. 2 ou 3 euros de plus sur votre prochaine feuille d’impôt ??... 90 centimes de plus sur votre facture EDF ??.. Ca change quoi finalement ??..... On coule gentiment !... Très gentiment !.. Qu’on nous prennent pour des cons ou des falcons !....Adisshatz. Bisous manu !... Va voir le BARCA autant que tu veux !.. Par avion ou bateau !... La loi est avec toi !//.....


  • captain beefheart 10 juin 2015 22:25

    Les partis politiques sont des troupes d’acteurs,qui jouent leurs rôles respectifs qui sont écrits par l’oligarchie.


  • franc 12 juin 2015 03:49

    le texte de Simone Weil sur la suppression des partis politiques est remarquable ,je suis entièrement d’accord avec elle à une nuance près ,je serais moins sévère qu’elle sur l’existence de partis politiques car il est très difficile de les nier complètement et absolument et du fait que bien qu’ils produisent beaucoup de mal contre la vérité et la justice en soi ,il est comme nécessaire qu’il en soit ainsi du fait de l’imperfection intrinsèque voire ontologique d e la nature humaine

    -

    Simone Weil a bien compris et analysé le principe de la volonté générale du Contrat Social de Rousseau avec beaucoup de pénétration et de précision scientifique avec l’équilibre du mouvement brownien des passions individuelles ;Elle a posé des conditions nécessaires et fondamentales pour que la démocratie soit opérationnelle et effective et soit au service du bien ,de la vérité et de la justice , dont les deux suivantes de première importance :

    -1) l’absence de toute passion collective

    -2)l’absence d’influence par les éléments intermédiaires ( représentants malhonnêtes,sophistes ,démagogues, mensonges médiatiques )

    -

    l’absence de passion collective est absolument fondamentale ,pour elle c’est la cause capitale de l’erreur ou de la faute équivalente au mensonge et à l’injustice ,c’est le mal diabolique.Les passions collectives empêchent de penser et empêchent l’équilibre des passions individuelles par des flots de pressions violentes irrésistible du collectif sur l’individu

    Or les partis fabriquent des passions collectives ;c’est là le motif principal pour la suppression des partis

    -

    il est à noter que ces deux conditions sont nécessaires aussi pour que le théorème de Condorcet soit applicable ;;

    en effet pour que le principe de pertinence soit réalisé ,c’est à dire que l’ensemble des individus aient un niveau de pertinence supérieure à 1/2 nécessaire pour que volonté générale exprime le bien publique conforme à la vérité et à la justice ,il faut que ces individus ne soient pas soumis aux passions collectives qui empêchent de penser individuellement suivant la raison ainsi que l’équilibre des passions individuelles ,et ne subissent pas les mauvaise influences mensongères et déviantes des mauvais éléments intermédiaires malhonnêtes .

    -

    ceci dit ,bien que Simone Weil préconise sans ambiguïté la suppression des partis pour que la démocratie réelle soit au service du bien ,de la vérité et d e la justice , néanmoins il est à noter pour être précis qu’elle formule cette suppression en l’accompagnant de la notion de commencement qui pourrait évoquer l’ idée d’étape ou de début pour l’établissement d’autre chose en remplacement voire par de nouveaux partis régénérés et purifiés avec de nouvelles organisations .La suppression des partis politques ne débouchent pas sur du vide mais sur la notion alternative de milieu d’affinité ,plus souple et moins contraignante qui n’empêche pas de penser et de décider individuellement ,écartant la pression collective au moins une grande partie .


  • franc 12 juin 2015 05:10

    Eu égard à la pensée de Simone Weil sur la suppression des partis politiques et sur les conditions nécessaires et fondamentales pour qu’une démocratie soit réelle et opérationnelle au service du bien ,de la vérité et de la justice ,cela conduit tout naturellement à la pensée politique de la Grèce antique, berceau de la démocratie ,avec sa définition de la démocratie de Cités mais aussi de manière incontournable avec la détermination de la République de Platon

    -

    la démocratie athénienne est une démocratie directe sans en principe d’intermédiaires dont l’opérationalité et l’efficacité s reposent sur la dimension de la Cité qui ne compte que plusieurs dizaines de milliers d’habitants au maximum ce qui permet de rassembler une grande partie de la population sur une grande place unique lors du vote , mais aussi comme en compensation une démocratie censitaire ,les esclaves et les étrangers ou métèques n’ont pas le droit de vote.

    -

    la démocratie censitaire semble injuste vis à vis du principe démocratique universel ,mais c ela n’est pas en soi si injuste que cela eu égard à l’avertissement de Simone Weil que la démocratie n’est pas une fin en soi mais un moyen ,un simple moyen , la fin c’est le bien dont le bien publique ,la vérité la justice .

    car on pourrait considérer que les esclaves n’ont pas les moyens intellectuels ou le niveau de conscience suffisant pour atteindre le niveau de pertinence du théorème de Condorcet à savoir plus de 1/2. pour concourir à bien former la volonté générale conforme au bien publique , à la vérité et à la justice 

    Tandis que pour les étrangers ou métèques qui n’appartiennent pas à la nation grecque ,il est naturel ,normal et juste qu’ils n’aient pas le droit d e vote selon le principe de la souveraineté nationale rappelé si justement et intelligemment par le commentateur JJ Rousseau avec le texte de la Constitution française à l’appui.

    -

    mais si la démocratie athénienne a pu se dégager du moins en grande partie de la représentation et de l influence des intermédiaires (pas tout à fait du fait de l’interventions des sophistes ) et donc du moins en grande partie à la 2ècondition weilienne nécessaire à une bonne et juste démocratie , elle n’obéït pas nécessairement à la 1ère condition weilienne de la démocratie à savoir d’échapper aux passions collectives .

    -

    C’est là qu’intervient la solution de Platon et sa proposition de la République royale dont les philosophes sont rois et les rois philosophes . Seuls les philosophes par définition ont la sagesse pour remplir les deux conditions weiliennes de la démocratie authentique et juste ,en ayant la capacité par leur intelligence et leur vertu d’échapper à la fois aux passions collectives et aux mauvaises influences des intermédiaires malhonnêtes.

    -

    Donc en fin de compte et en gros il ya deux solutions pour avoir une démocratie assez authentique et juste

    _

    soit une démocratie locale dont la taille proche d e la Cité grecque permet une démocratie directe et sans intermédiaires , et de plus censitaire où seul les individus ayant un degré ou niveau suffisant de conscience ,d’ intelligence et de moralité ,une sorte d’aristocratie populaire, ont le droit de vote

    soit une République royale dont la royauté n’est pas héréditaires mais de compétence philosophique

    -

    Dans l’état actuel de la société et de l’humanité ,au niveau actuel historique de l’évolution de l’homme ,du développement de sa conscience ,de son intelligence et de sa bonté, ma préférence va vers la République de Platon 


  • zygzornifle zygzornifle 16 juin 2015 15:02
    « A quoi servent les partis politiques ? »

    ils ont tous entre 6000 et 15 000€ par mois, maintenant tu sais à quoi ils servent .....


  • smilodon smilodon 17 juin 2015 23:07

    @ l’auteur : A quoi servent les partis politiques ???....... A engraisser les « élus » de ces « partis » !... Regardez mieux les « ventres » de nos élus/élites !... Ils sont bien « ronds » non ???!!... Bien « gras » !!.... Ils ou elles ne veulent la place que pour ça !...... Arrondir leurs ventres et leurs fins de mois !.....L’un allant avec l’autre !... Les images sont « parlantes » !..........Regardez mieux !... Qu"un seul d’entre eux (ou une seule), ose lever la chemise et nous montrer ses abdos ????... Un seul ou une seule !... Ils sont tous et toutes gras comme des vaches !.............CQFD !............................................Adishatz.


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