samedi 5 avril 2014 - par ptitpapier

Abstention ou pas abstention ??

les abstentionistes sont responsables de la débacle du PS, c'est ce que l'on peut lire et entendre partout !! 

Est-ce aussi simple ?

Quelles sont les options à notre disposition quand nous voulons nous exprimer lors d'une élection ? 

 
- Voter pour.
- Voter contre.
- Voter utile.
- Voter blanc.
- Voter nul.
- Ne pas aller voter.
 
Quel sont les gestes les plus démocratiques dans ce cas ? 
 
Le vote pour, le vote d'adhésion est l'expression la plus démocratique qui soit.
 
Voter contre ou utile, c'est à dire voter par calcul, par rejet et non par adhésion, il est difficile de trouver plus antidémocratique.
 
Voter blanc ou nul, c'est l'expression d'un refus des listes proposées mais de l'envie malgré tout de participer au scrutin, ce qui en soit est un geste démocratique. Malheureusement, le vote blanc ou nul n'est pas comptabilisé dans les résultats. Donc autant ne pas voter.
 
Enfin, ne pas participer en s'abstenant, c'est aussi l'expression d'un refus des listes proposées et surtout d'un système qui ne semble plus être totalement démocratique. Une démocratie censée être représentative, où l'on vote pour un programme qui n'est pas appliqué et qui, quand on a voté pour un programme de gauche, devient un programme de droite. 
 
La conclusion de tout celà est que si on est un démocrate et que l'on n'a pas de candidat pour qui voter, on a le choix que de s'abstenir. Le chiffre de l'abstention est le deuxième annoncé après le nombre de votants, les nuls et les blancs ne sont parfois même pas cités.
Je crois que l'on est ce que l'on fait et non ce que l'on dit. Le PS fait une politique de droite, donc c'est un parti de droite. Quel choix reste-t-il à un électeur de gauche quand il doit se faire entre PS et UMP ?? 
Il y aura moins d'abtention quand le PS repassera à gauche et surtout quand il mettra en application le programme pour lequel il a été élu.


17 réactions


  • Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 5 avril 2014 10:51

    Le problème est le système pseudo-démocratique lui-même.

    Au premier tour, a priori, on vote pour celui ou celle qui représente ses idées. Donc, par rapport à sa propre pensée, le meilleur.

    Au second tout, les accords se font et on se retrouve à voter non pour celui ou celle qui est le meilleur, mais au fond qui est le moins pire. Et l’écart peut être grand.

    Par ailleurs, une fois élu, dans le meilleur des cas, celui qui représentait non idées, est chef (maire, président, etc.), et en définitive fait ce qu’il veut pendant son mandat. Il n’a plus vraiment de compte à rendre.

    Prenons un exemple : un candidat dit : « je vais fermer telle installation trop dangereuse ». Une fois au pouvoir, les lobbys s’activent, et finalement, il ne ferme rien du tout (jusqu’au jour où la dite installation raye sa ville de la carte...).

    Il est évident qu’il ne s’agit pas d’un système démocratique. Le seul vrai, c’est le vote citoyen sur des idées fondamentales, ou concrètes, et non des têtes de chef. Une votation sur la fermeture, ou non, de l’installation, ouverte aux citoyens. La décision souveraine du peuple.

    Mais non.

    Mr X.M.C., candidat : « Moi élu, l’installation sera fermée définitivement »

    Mr X.M.C., élu : « Les circonstances économiques ainsi que les garanties données par les responsables et les experts me permettent de dire que cette installation peut, et doit, être maintenue pour le plus grand bien de nos habitants »

    Nous sommes dans un système d’aristocratie élective, non de démocratie. A chaque fois, nous sommes bernés, et l’installation hyper-dangereuse continue à nous menacer, malgré la très forte majorité pour son élimination... jusqu’au boum fatal.


  • Kelimp 5 avril 2014 11:18

    Partiellement d’accord, car si le vote blanc (nul encore aux municipales) n’est pas encore comptabilisé, il est quand même l’expression d’une opinion. Et il est quand même analysé.
    Car il met malgré tout en lumière le vrai degré de représentativité d’un élu. Sur le dernier scrutin, un maire élu avec, par exemple, 53% des suffrages exprimés alors qu’il y a eu 38% d’abstention et 3% nuls ne représente finalement que 32% des électeurs inscrits. On peut alors s’interroger sur sa réelle légitimité.


  • Fergus Fergus 5 avril 2014 13:33

    Bonjour, Ptitpapier.

    Réponse : tout sauf l’abstention qui disqualifie les abstentionnistes politiques en les amalgamant de facto avec les pêcheurs à la ligne, les asociaux, les vieillards grabataires, les déficients intellectuels et tutti quanti. De très loin la plus mauvaise solution !

    C’est pourquoi, même si ces chiffres ne sont pas comptabilisés dans les exprimés, mieux vaut recourir aux votes blancs ou nuls, ces derniers assortis le cas échéant d’un commentaire de rejet préalablement donné comme mot d’ordre à l’échelon électoral concerné.

    N’en doutez pas : si les bulletins blancs et nuls étaient très nombreux, les médias s’en feraient l’écho et les politiques analyseraient le phénomène.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 5 avril 2014 13:42

      Depuis la signature du traité de Lisbonne nous avons preuve que les élections ne sont que simagrées . Le radicalisme consiste à ne même pas participer de la comédie.


    • Fergus Fergus 5 avril 2014 16:11

      Bonjour, Aïta.

      Non, c’est d’y aller et de voter radical.


    • jmdest62 jmdest62 6 avril 2014 08:54

      Bonjour Fergus,

      10 000% d’accord ...mais vous le savez déjà !

      Il est clair que de temps à autre on peut ne pas avoir envie de >lever ses fesses< devant les « NON-CHOIX » proposés mais il ne faut pas se résigner et aller voter « BLANC » ....et comme vous l’écrivez "... si les bulletins blancs et nuls étaient très nombreux, les médias s’en feraient l’écho et les politiques analyseraient le phénomène......« tandis que pour l’abstention , les journaleux en parlent ( en s’inquiétant mollement) en début de soirée politique , puis , on passe rapidement aux analyses »bidons" des résultats suivant un scénario usé jusqu’à la corde.

      cordialement
      @+


  • taktak 5 avril 2014 19:19
    Boycottons la farce de l’élection européenne !
    Plus d’une cinquantaine de personnalités issues d’un large spectre politique et professionnel viennent de lancer un appel au boycott des élections européennes. Le PRCF, dont les dirigeants font partie des signataires, soutient activement cette campagne citoyenne salutaire.
    • Pour signer l’Appel au boycott des élections européennes dans votre département, rendez vous ici

    Pour accéder au site du Comité national de résistance républicaine à l’Union européenne (CNR-RUE),
    cliquez ici : http://www.cnr-rue.fr


  • non667 5 avril 2014 19:45

    à ptit .

    - Voter pour.
    - Voter contre.
    - Voter utile.
    - Voter blanc.
    - Voter nul.
    - Ne pas aller voter.

    moi 1° tour = fn
    2° tour pas de fn ?
     je prends un bulletin ps j’y fait une grande croix dessus et je marque fn !
    au dépouillement :
    mon voisin a droite (de droite ) = rire
    2en face (ps ) = quel con !

  • non667 5 avril 2014 20:04

     à taktak
    abstention européenne = qui ne dit rien consent = vote N.O.M. 
    taktak = faux derch !

    renouvellez votre vote de 2005 !
    plus fabius !
    plus jlm = taupe du nom rabatteur ps en fin de compte !
    reste fn = contre l’europe supra nationale
     = pour l’Europe des nations ou à défaut quitter unilatéralement cette europe actuelle . mais dans tout les cas par référendum républicainement ,démocratiquement respecté


  • Scual 5 avril 2014 20:43

    Quand on est de Gauche on vote FdG.

    La politique n’est pas une question d’écurie mais de programme.


    • Scual 6 avril 2014 08:57

      Venant d’un type d’extrême-droite, ce genre de critiques sans argument visant uniquement à tromper et semer le doute, démontrant des intentions tellement pures et citoyennes, ne peuvent que renforcer le sentiment que c’est bel et bien le bon choix.


    • lsga lsga 6 avril 2014 12:57

      le protectionnisme est une politique fascitoïde issu du Bismarckisme.

       
      Le Socialisme, c’est à dire la gestion scientifique de la production, ne peut s’établir dans un seul pays. 
       
      L’État-Nation va mourir : réjouissons nous. 

  • Remi 5 avril 2014 20:51

    Il existe des partis vraiment à gauche. Quand on est de gauche, on vote pour eux.


  • Armelle ARMELLE 6 avril 2014 10:33

    Tout ces discours donnent envie de refaire un peu de conjugaison, de la conjugaison électorale, et qui fonctionne aussi bien au présent, passé comme au futur ;

    Je vote
    Tu votes
    Il vote
    Nous votons
    Vous votez
    Ils profitent

    Le vote ne se résume qu’à cela, alors tant mieux pour ceux qui pensent autrement.
    L’abstention vient exclusivement de ce que devient la politique à travers le verbe ’’voter’’ conjugué à la 3ème personne du pluriel.


  • zygzornifle zygzornifle 7 avril 2014 09:02

    Voter utile est une belle connerie ....Utile à qui ?? ....Certainement pas à l’électeur mais aux pros de la politique qui se fichent bien des électeurs, la seule chose qui compte c’est la place et tout son lot de magouilles a venir ......


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