lundi 16 août 2021 - par Nicolas Cavaliere

Altérité, hospitalité, passe sanitaire

Rayez la mention inutile.

Il y a quelque chose d’aussi vieux que le droit à demeurer en propre, c’est l’hospitalité. Parce que la demeure en propre crée l’autre, fait du même un étranger, donne le pouvoir de recevoir, dans l’amitié et la crainte mêlées, sur une durée convenable pour les deux parties. Ce pouvoir est reconnu par toutes les religions, élevé même à la notion de devoir, afin de maintenir un corps humain uni, une humanité de principe parce qu’au principe, face aux dérives possibles qu’entraîne l’accroissement des écarts de richesses induit par la loi du décompte et du chiffre. Cette hospitalité humaine fait miroir à l’hospitalité même de notre environnement, lequel nous est bien plus irrémédiablement étranger, autre, d’une hospitalité redoutable. Nous mangeons les fruits de la terre, buvons l’eau des sources, avalons la chair des animaux et des plantes, nous ne communiquons pas immédiatement avec ces éléments. Nous respirons l’air, qui nous sert à expirer notre langage, et celui-ci, se dissipant par étincelles à travers le vide ambiant, projette ses vues et ses constructions propres sur une matière brute dont le destin singulier nous échappe. C’est le nôtre qui se répand donc à travers monts et vallées, océans et rivières. Un avenir de l’humain, ensuite celui de chaque humain. Et tout ça doit tenir ensemble, affronter le bien et le mal, reconnaître dans l’altérité ce qui est bien et ce qui est mal, tenir ensemble.

Nous bâtissons portes après portes, murs après murs. D’abord physiquement, puis légalement. Chaque contrainte de plus que nous nous imposons devrait renforcer le devoir d’hospitalité, et la possibilité de prendre des risques, et de reconnaître par soi-même le bien et le mal, et de tenir ensemble. Quand quelqu’un est sur le point de mourir dans une maison, les gens se tiennent ensemble, rapprochés au moins de corps, au chevet de cette personne qui va franchir la dernière porte, le dernier mur. Le rite est plus ou moins authentique, il résonne comme une obligation pour nous tous qui allons et venons du berceau à la tombe.

Depuis l’arrivée de l’année 2020, ces valeurs archaïques sont explicitement balayées par les gouvernements en place. Cela a été longuement préparé dans la société même. Cette idée fondamentale qui se perd, c’est qu’on va chez quelqu’un. Quelqu’un qui peut nous montrer ce qu’il sait faire, ce qu’il est, dont on est l’obligé, avec qui on recherche communion dans le respect des différences. Un principe battu en brèche déjà à partir du moment où un employé rentre au service d’un restaurateur ou d’un hôtelier, car l’esprit qui ordonne à la maison est prié de faire place à cet esprit qui se me(u)t à son service. Encore qu’on ait toujours deux esprits en lien direct l’un avec l’autre. Mais lorsque c’est le symbole même qui plane au-dessus des individus, c’est l’esprit qui disparaît. Œuvrer pour la Croix ou pour les deux Arches, même abandon de soi à des formules qu’on ne peut que dévier que légèrement, que ce soit l’Eucharistie ou le Triple Cheeseburger. Aujourd’hui, on ne va plus chez quelqu’un voir et apprécier ce qu’il sait faire, mais en majorité ce qu’il a pour le faire (si tout le monde sait préparer le café, c’est parce qu’il possède les machines adéquates – et cette absence relative de capacité manuelle, cet investissement aveugle dans l’automate de précision, peuvent nous fragiliser). Idem en politique ; en France, la possibilité d’une cohabitation entre des partis aux idées et aux discours de moins en moins éloignés a été détruite par l’alignement des élections présidentielles et législatives. Aux États-Unis, le bipartisme est de convenance, il l’est aussi devenu au Royaume-Uni, et les Allemands ont toujours donné l’impression d’avancer comme un seul homme. Quand il s’est agi de confiner, d’isoler, de couper court aux déplacements des personnes entre les demeures, la machine a donné le même ordre partout. Disons-le de front, la démocratie dans un pays se mesure à l’hospitalité de ses habitants, d’autant plus requise qu’il y a de la circulation. Et, inévitable corollaire, s’ils peuvent être hospitaliers, c’est parce qu’ils sont chez eux. On connaît le monde par l’angle universellement accepté du chez-soi, car le chez-soi, c’est la première image du soi, celle qu’on aménage et se présente à soi, celle qu’on aménage et présente à l’autre.

Cet accès à soi et à l’autre a connu une première remise en cause avec le port du masque à l’extérieur décrété l’an passé. Dans l’espace public ne circulaient plus que des yeux et des oreilles nues, des organes récepteurs dépourvus d’instances émettrices (la bouche et les mains, donc la cervelle). En portant l’uniforme sanitaire, on était enjoints de partager le même regard et le même son sur la situation. Exprimer que tout ce remue-ménage pour une maladie qui emportait 0,17% de la population nationale, et en écrasante majorité des personnes âgées atteignant l’espérance de vie généralement constatée, était abusif, fut présenté comme un signe impardonnable d’égoïsme pestilentiel, il valait encore mieux ne pas le penser. Derrière l’iconographie des gestes barrières, qui confinait à la façade publicitaire (le nom même donné au virus sonne plus comme une marque que comme un substantif de dictionnaire), la réalité était qu’on ne tentait rien pour sauver le gros des malades, quand on ne leur prescrivait pas du Rivotril, et qu’on les laissait mourir et enterrer dans des circonstances indignes. Voilà pour l’intermède contextuel.

Dans la vie de tous les jours, quand on accueille quelqu’un, le premier geste, qui tient du verbe, est de lui souhaiter « bonjour » ou la « bienvenue » ; et ensuite, de lui demander « ça va ? ». Ce n’est pas une interrogation à proprement parler. Elle permet de démarrer une relation et d’autoriser l’hospitalité, les lieux formant le théâtre d’une relation à laquelle le demeurant donne accès. C’est une décence élémentaire, on ne rentre pas dans les détails, pas de suite, et si on y vient, c’est par une longue connaissance de l’autre, par la confiance progressive qu’on laisse s’installer et les brèches dans les défenses qui apparaissent avec le temps. L’instauration du passe sanitaire vient faire voler en éclats cette décence élémentaire en inversant complètement le déroulé des évènements : d’abord, un « ça va ? » qui n’est pas rhétorique, qui est d’un sérieux mortel, qui exige de nous que nous produisions la preuve formelle que « oui, ça va » ; puis un « bonjour » ou un souhait de « bienvenue » périmé par la question première ; et enfin, l’autorisation d’accès à un endroit qui se retrouve nanti de toutes les qualités, qualités qui au final sont plus valorisées que les relations qui y ont lieu (une blague que je raconte souvent ces derniers temps est celle d’un client accédant à un restaurant après présentation d’un passe sanitaire et en ressortant victime d’une intoxication alimentaire...). On pourrait objecter que pour l’instant c’est requis seulement pour l’accès à des lieux « publics » (qui appartiennent à et sont exploités par des privés). Mais le précédent créé en Corse où on a demandé à des particuliers organisant des célébrations de mariage ou de baptême où sont conviées plus de 50 personnes de désigner une personne chargée de vérifications des passes laisse penser que le but est de l’imposer au-delà de cet espace « public ». Pire encore, l’hôpital, foyer des sans-foyers, lieu de l’hospitalité sine qua non, où on ne demande rien, où l’étranger est un même avant même de pénétrer dans l’enceinte, après avoir été dépecé pour les besoins de la cause, est affublé de cette obligation perverse.

Avec de telles règles, la pratique de l’hospitalité est rendue caduque, l’altérité perd de sa matérialité, l’altruisme dégénère en une mécanique virtuelle, et surtout, l’expérience par chacun du bien et du mal, qui préside à l’instauration d’un socle commun de ce qui est acceptable et de ce qui ne l’est pas, devient impossible. Sortir de chez soi est toujours autorisé, mais seulement pour affronter la nature sauvage, la faune et la flore, la roche et le désert. Une plage aménagée même pourrait devenir inaccessible. Autrement dit, pour aller chez quelqu’un d’humain, il faut renoncer à la connaissance subjective du monde humain, non sans avoir postulé au préalable, objectivement, que le monde naturel, avec ses virus invisibles à l’œil nu, est terriblement dangereux. Après des siècles d’apprivoisement de ce monde naturel par la technique, cette régression intellectuelle est d’une incongruité absolue. Je veux bien que la grande partie de la société se satisfasse de fonctionner à mémoire immédiate et se moque du long terme, mais quand même, là, c’est un peu gros. A moins qu’il ne soit postulé par les riches humains les plus influents qu’en effet, les autres humains soient aussi dangereux que leur monde naturel, où on ne s’embrasse qu’entre vautours.

Temps d’en finir avec le passe sanitaire, oui. Temps aussi d’en finir avec ce matraquage obsessionnel autour de la santé, promue comme un capital qu’il faut entretenir à coups de visites chez le médecin et qui selon la légende s’accroîtrait rapidement avec les pilules qu’on avale, de la même façon qu’on va voir son banquier pour lui demander d’encaisser les derniers chèques. Autrefois, on allait chez le médecin seulement quand on était malade. Mieux même, le médecin venait chez nous. Avec son savoir et sa patience, il faisait de nous ses hôtes. Chaque règle légitime a son exception légitime. Encore faudrait-il, en premier lieu, et non en plus haut, qu’il y ait urgence !

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36 réactions


  • Adèle Coupechoux 16 août 2021 08:21

    Et l’hospitalité dans les hôpitaux....

    La FHF a estimé que cette mesure de contrôle de pass sanitaire— qu’elle approuve d’ailleurs !!!! — devrait coûter 60 millions d’euros par mois aux hôpitaux.
     « Que ce soit du personnel interne ou externe, le coût de cette mesure est évalué à 60 millions d’euros par mois », estime la FHF.


    https://www.capital.fr/economie-politique/la-tres-salee-que-representerait-le-controle-du-pass-sanitaire-a-lhopital-1410275


    • nono le simplet 16 août 2021 08:55

      @Adèle Coupechoux
      enfin un argument en faveur de la vaccination pour tous, bravo !
      si on ajoute le coût astronomique des hospitalisations et des tests c’est 1 milliard € par mois gaspillés ...


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 août 2021 08:58

      @nono le simplet
       
       de l’art de se prévaloir de ses turpitudes.


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 09:06

      @nono le simplet

      Et vous en tant que lobbyiste, ça vous rapporte combien ? Pendant que les hôpitaux ferment leurs services faute de moyens.

      https://lecourrier-du-soir.com/une-lobbyiste-membre-de-lrem-promue-public-policy-manager-de-twitter-france-pour-un-salaire-denviron-14-000-euros-le-mois/


    • nono le simplet 16 août 2021 09:25

      @Adèle Coupechoux
      Et vous en tant que lobbyiste

      ...
      Qué lobbyiste ? tu parles de dépenses ... moi aussi ... c’est pas du lobbyisme, c’est de la comptabilité ...


    • nono le simplet 16 août 2021 09:31

      @Adèle Coupechoux
      j’imagine aussi que tu trouverais tout à fait normal que quelqu’un de ta famille aille à l’hôpital pour un acte assez bénin, y contracte la Covid-19 et se retrouve en réa ?
      la Covid-19 est la première infection nosocomiale en ce moment ... et de très loin ...


    • chantecler chantecler 16 août 2021 09:39

      @nono le simplet
      Pff !
      Les virus sont tellement contagieux en ce moment , ce qui ne signe pas leur gravité, qu’avec des prédictions comme ça tu ne risques pas grand chose !
      Où que tu mettes les pieds tu risques un contage !
      Y compris à la cafétéria d’un hôpital .
      Je te signale qu’un hosto , c’est pour la plupart des pièces comme des autres, qui n’ont pas à être stériles .
      A ce compte un métro , un TGV est beaucoup plus « nosocomial » .


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 09:51

      @nono le simplet

      Je parle de votre petit groupe qui défend et promeut les intérêts de certains labo pharmaceutiques et surtout de cette répression en marche avec ce pass immonde.
      Je ne parle pas de dépenses mais de rackets, de gabegies, de pots de vin, de transferts vers le privé. Ce n’est plus de la comptabilité mais du Traffic d’influence.


    • Legestr glaz Legestr glaz 16 août 2021 09:53

      @nono le simplet

      Le problème c’est que le SARS-COV2 a disparu, comme le SARS-COV1 a disparu en son temps.

      Et il se trouve que les injections expérimentales, sous autorisation conditionnelle, ont été élaborées pour lutter contre le SARS-COV2, n’est-ce pas nono le simplet ?

      Faudrait-il penser que les industriels de la vaccination ont découvert le produit qui lutte contre tous les coronavirus, dont le variant delta ?

      De qui vous moquez vous nono le simplet ? Les preuves abondent aujourd’hui : le produit injectable élaboré contre le SARS-COV2 est absolument inopérant contre le variant delta ! La vaccination de masse devrait prendre fin immédiatement, elle ne sert strictement à rien ! 

      Israel, pays donné en exemple pour la vaccination de masse contre le SARS-COV2 : "Israël : « 85 à 90 % des hospitalisations concernent des personnes entièrement vaccinées ». La directrice des services de santé publique d’Israël a aussi souligné que les responsables de la santé publique commençaient à voir des signes de maladie plus grave parmi ces personnes entièrement vaccinées

      Il y aurait de quoi mourir de rire si ce n’était pas aussi dramatique. La supercherie est aujourd’hui à son comble ! 

      https://twitter.com/hirt_benjamin/status/1426906949346594818?s=04&fbclid=IwAR1LEyhgj2RWPrBqo4lcouOY2ogh94X6AGnAR0HVBK72qWeeZum4bYB2m1g


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 09:55

      @nono le simplet

      Première infection nosocomiale en ce moment ? Comme elle est la seule pathologie en ce moment ?
      Avez-vous seulement entendu parler des BMR ? Autrement plus graves que ce virus.
      J’imagine que vous trouvez tout à fait normal de déprogrammer les autres soins pour quelqu’un qui serait de ta famille.. C’est la politique de l’hôpital depuis plus d’un an. 
      Depuis quand tu vas forcément en réa quand tu as le Covid ? Et tu ne vas pas en réa seulement quand tu as le Covid.


    • chantecler chantecler 16 août 2021 10:26

      @Adèle Coupechoux
      Ce qui et le plus curieux c’est que continuer la vaccination , sachant ce que l’on sait , a beaucoup plus de chances d’être nosocomiale et à très grande échelle , que rien faire du tout !
      Mais nous sommes plus dans le domaine de la foi, de la croyance , de l’idéologie, de l’entêtement , de l’obsessionnel , que dans celui de la sagesse, de la rationalité et de la réalité .
      Seulement comment arrêter un bouzin !
      C’est comme déclencher une guerre : quelques décisions au sommet et c’est fait .
      Mais pour l’arrêter c’est pas la même chose .
      Je prends un exemple qui me vient immédiatement à l’esprit : en 2016 plein de gens avaient compris que cette guerre ne déboucherait sur rien que la ruine et un monceau de cadavres .
      Donc demandaient l’arrêt des hostilités .
      Mais voilà , fallait que l’adversaire paye .
      Et pour cela fallait continuer jusqu’à la reddition complète et inconditionnelle de l’autre .
      La suite on la connait : nous avons « gagné » cette guerre , l’Allemagne du Kaizer a refusé de reconnaître sa défaite et de payer , et nous avons eu droit à la suivante .


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 10:39

      @chantecler

      Les guerres sont issues de la folie d’une poignée d’hommes. L’unique logique est son enrichissement.
      Le chef est de guerre est un fou furieux. Un véritable tyran.
      il s’empare de nos vies avec brutalité pour les ruiner. C’est bien la seule chose qu’il aura réussi à faire comme personne.
      Tout ça pour notre bien…Un régime à dissoudre d’urgence.


    • nono le simplet 16 août 2021 11:28

      adèle et coco nous jouent du Bernanos ... une histoire de carmélites qui causent avant de monter sur l’échafaud ... enfin, là c’est sur l’échafaudage qu’ils montent ... et ils chantent faux ...


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 11:50

      @nono le simplet, le scarpia d’agoravox

      https://www.youtube.com/


    • chantecler chantecler 16 août 2021 17:54

      @chantecler
      Oups : 1916 !


  • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 16 août 2021 08:40

     Bel article.

     

     ’’Cet accès à soi et à l’autre a connu une première remise en cause avec le port du masque à l’extérieur décrété l’an passé.’’

    Obligation acceptée avec une facilité déconcertante.

    « Il est incroyable de voir comme le peuple, dès qu’il est assujetti, tombe soudain dans un si profond oubli de sa liberté qu’il lui est impossible de se réveiller pour la reconquérir : il sert si bien, et si volontiers qu’on dirait à le voir qu’il n’a pas seulement perdu sa liberté mais gagné sa servitude. » La Boétie

     

     ’’ Autrefois, on allait chez le médecin seulement quand on était malade.’’

    « Pour éviter de tomber malade, nous devons donc tous vivre désormais comme des malades. Tout le monde – y compris les bien-portants – doit régler son comportement sur les malades et adopter un style de vie calqué sur celui des malades en acceptant de se soumettre quotidiennement à des mesures destinées en temps normal seulement aux malades. » comprendre la magie sociale

     

     Même pas ’’Pour éviter de tomber malade’’, non, pour ne pas risquer de rendre malade le voisin. Nous sommes écrasés aujourd’hui sous le talon de fer de psychopathes milliardaires phobiques et obsédés.


  • Taverne Taverne 16 août 2021 09:14

    L’hospitalité des Français ultra-marins leur coûte un prix fort : c’est avec hospitalité qu’ils ont dû subir l’arrivée massive de Français de la métropole non vaccinés. Aucune entrave au « jouir » de ces privilégiés qui ont le droit de contaminer au nom du sacro-saint loisir du blanc-bec franchouillard qui vient faire la fête sans masque et serrer dans ses bras qui il veut.

    La vaccination aurait dû s’imposer à tout arrivant en Guadeloupe, en Martinique et dans tout DOM-TOM à risques. Le gouvernement aurait pu réagir à temps quand il a vu la contamination monter mais il semble qu’il ait préféré laisser les touristes s’amuser et ne pas protéger les populations afin de « faire un exemple »...

    On note des propos dans les médias qui ne sont pas très bienveillants : « ces indigènes qui se soignent avec des plantes, qui refusent la science, qui croient à la magie, bla bla bla. » Ne serait-ce pas un tantinet raciste comme discours ?


    • Legestr glaz Legestr glaz 16 août 2021 09:36

      @ZXSpect

      Alors voilà les faits : Le SARS-COV2 a aujourd’hui disparu, comme son prédécesseur le SARS-COV1, a également disparu en son temps. 

      Les injections géniques expérimentales ont été mises au point pour lutter contre le SARS-COV2. 

      Alors ZXSpect, êtes vous de ceux qui pensez que les injections géniques expérimentales, conçues pour lutter contre le SARS-COV2, vont être efficaces contre les coronavirus actuels, dont le variant delta et tous les autres coronavirus à venir ? 
      Que nous montrent les situations en Israel ou en Islande où une grande majorité de la population a reçu les vaccinations ? Que ces « vaccinés » chopent le variant delta ! Voilà, voilà...

      C’est la seule question qui vaille aujourd’hui : les injections expérimentales mises sur le marché « conditionnellement » ont-elles une efficacité sur les nouveaux coronavirus ? Les faits montrent clairement que non ! 
      Une petite réponse peut être de votre part, au delà d’une théorie diabolique ? 


    • bernard29 bernard29 16 août 2021 15:34

      @Taverne

      « La vaccination aurait dû s’imposer à tout arrivant en Guadeloupe, en Martinique et dans tout DOM-TOM à risques. .... »

      Tiens »la liberté chérie"de Taverne .... fait surface !!!!


    • Taverne Taverne 16 août 2021 15:48

      @bernard29

      Malentendu (compréhensible) : j’ai écrit « s’imposer » au sens moral car il est irresponsable de venir dans ces pays en jetant le masque et pour y faire la fête sans aucune précaution. C’est la responsabilité qui m’importe : les gens non vaccinés qui font attention aux autres ne me dérangent pas.

      Notons qu’un très grand nombre de ces personnes auraient probablement donné leur consentement au vaccin (donc pas d’atteinte à leur liberté) mais que cela ne suffit pas : même vacciné, on doit garder le masque à l’intérieur, se laver les mains et conserver les distances physiques.


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 16 août 2021 17:39

      @Taverne

      La vaccination, contre un virus qui n’a occis que 0,17% de la population nationale, dont la moyenne d’âge des victimes est de 82 ans... Dans un contexte de suppression de lits hospitaliers qui vient trahir l’absence réelle de danger immédiat... Déjà que les gestes barrière ça ne me semble pas vraiment justifié à grande échelle (les gens s’éloignent naturellement sans qu’on leur demande quand ils constatent des troubles de santé chez leurs voisins), alors le port du masque et la vaccination... et le passe sanitaire... et le confinement général... et... et quoi de pire encore ? Cette escalade est plus terrifiante que la maladie en elle-même.


    • chantecler chantecler 16 août 2021 17:57

      @Nicolas Cavaliere
      Tout juste !


    • Yaurrick Yaurrick 16 août 2021 18:36

      @Nicolas Cavaliere
      Le virus n’a occis que 0.17% de la population parce qu’il n’a touché qu’environ 10% de la population jusqu’à ce jour.
      La problématique n’a jamais été la mortalité du point de vue individuel, mais sur la contagiosité et ses conséquences sur le système de santé.


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 16 août 2021 18:46

      @Yaurrick

      10%, vous êtes certain ? Avec les dizaines de milliers de cas comptabilisés avec les tests PCR chaque jour ?

      Quant aux conséquences sur le système de santé, on les a vus. Il n’a pas été renforcé, il a même été affaibli. C’est que ça doit pas être bien grave cette affaire...


    • Yaurrick Yaurrick 16 août 2021 18:59

      @Nicolas Cavaliere
      Selon SPF, c’est environ 6.5 millions de cas depuis le début de la pandémie.
      C’est vrai que ce n’est pas grave, sauf pour ceux qui ont dû trier ceux qui doivent aller en réa, sauf pour ceux qui ont vu leur opérations reportées, sauf pour ceux qui ont subi les conséquences psychiques des mesures visant à freiner la contagion.


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 16 août 2021 19:08

      @Yaurrick

      Tant mieux donc si on est d’accord. Avec un des taux d’imposition les plus élevés au monde, on aurait pu en effet s’attendre à ce que notre riche pays fournisse les efforts financiers pour permettre à l’hôpital de faire face.


    • nono le simplet 17 août 2021 07:20

      @jacqcroquant
      encore un statisticien de la génération Kiri ... les statisticiens en culotte courte ...
      si on ajoute les chiffres du 16/08 ... 0 morts à la Martinique comme à la Guadeloupe ... on peut conclure que l’épidémie est finie ...
      évidemment, si on trace une courbe de l’évolution de la mortalité on observe une croissance exponentielle monstrueuse depuis début août ... et comme tous les paramètres sont à la hausse ... et comme on sait encore que les chiffres de mortalité ne sont pas donnés tous les jours comme en métropole ... on peut conclure que la mortalité va encore grimper de manière exponentielle dans les 15 jours qui viennent ...
      encore 2-3 bricoles à modifier ... 7 dc/jour et non 3 ... on passe en dc/M ... et on voit que la mortalité en Martinique est passée de 0 à 19 dc/M en 3 semaines soit presque le triple de la France métropolitaine ... et que ce n’est malheureusement qu’un début ...


  • I.A. 16 août 2021 14:10

    Texte très aiguisé bien qu’écrit avec délicatesse : un concentré de pertinence fort agréable à lire. Merci.

    Je suis désormais persuadé que transmettre des connaissances à des idiots revient les affubler de tares d’une autre nature que l’idiotie... Surtout s’ils accèdent à un quelconque pouvoir. Démonstrations plurielles et notoires depuis mars 2020.

    Un exemple quotidien de cette idiotie transformée en délinquance criminelle :

    • patient hospitalisé la veille pour une chirurgie programmée d’exérèse de métastases.
    • Patient récusé (reporté à date indéterminée) le jour même pour cause de test covid positif - la covid étant plus mortelle, n’est-ce pas, que le cancer qui va continuer à progresser chez ce patient... !
    • Le tout sachant que nous prenons en charge, tous les jours, des patients VIH positif, VHC + et VHB +, BMR et BK +

      Cherchez l’erreur assassine.

    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 14:39

      @I.A.

      A l’entrée de l’hôpital, un vigile a refusé un patient qui venait pour sa 1ère chimio ;
      Il a protesté et le vigile a dû demander l’avis d’une soignante !
      Il a pu finalement entrer. 
      Mais combien de personnes dans ce cas, ont rebroussé chemin.

      Nos sociétés ont complètement bugger.

      Quand je pense que les clients ont prêts à faire contrôler leur identité par la police dans un restaurant...Si nous ne sommes pas dans un état policier...
      Le restaurant perd de sa saveur.


    • I.A. 16 août 2021 15:15

      @Adèle Coupechoux

      Salle de restauration intra-hospitalière, une affiche prescrit, entre autres « gestes magiques », de se frictionner les mains au gel hydroalcoolique avant et après le repas : fini, l’eau et le savon !

      Non seulement les dirigeants ont perdu les pédales, mais le territoire se transforme en république bananière, au sein de laquelle n’importe quel idiot cherche à surenchérir pour plaire aux autorités...

      Autant dire que la France est en roue libre vers le précipice.


    • Adèle Coupechoux 16 août 2021 15:42

      @I.A.

      J’ai une collègue qui ne déjeune plus sur place. La co-directrice de l’unité vérifie quasi tous les midis que la jauge soit bien respectée ; Pas plus de 3 personnes dans la salle ! La quatrième se fait éjecter aussitôt.

      Nous sommes entourés de petits contremaîtres qui s’ignoraient...


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 16 août 2021 17:46

      @IA
      @Adèle Coupechoux

      Merci à vous deux pour vos commentaires pertinents et informatifs. Heureusement, ce n’est pas partout la même histoire, et certains endroits tiennent encore où les gens gardent la tête froide et agissent raisonnablement. Ils ne vaincront pas immédiatement contre les hypocondriaques paranoïaques (ça pourrait faire un joli mot-valise, plein de microbes, comme paranocondriaques, qui me semble faux étymologiquement, faudrait que je recherche ça sérieusement), mais leur tempérance gagnera.


    • chantecler chantecler 16 août 2021 18:00

      @Nicolas Cavaliere
      Phobiques ?


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 16 août 2021 19:09

      @chantecler

      Y a pas de quoi.


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