Auschwitz aujourd’hui
« J’apportai immédiatement une amélioration notable au système de Treblinka. Je fis inscrire sur les deux bâtiments : "Salle de désinfection", et je fis installer, à l’intérieur, des pommes de douche et des tuyauteries en trompe-l’œil, pour donner l’impression aux détenus qu’on les amenait là pour se laver. Toujours dans le même esprit, je donnai à l’Untersturmführer de service les instructions suivantes : il devait annoncer aux détenus qu’après la douche, du café chaud leur serait servi. Il devait, en outre, entrer avec eux dans la "salle de désinfection" et circuler de groupe en groupe en plaisantant (et en s’excusant de ne pouvoir distribuer du savon) jusqu’à ce que tout le monde fût entré. » (Robert Merle, "La Mort est mon métier", éd. Gallimard, 1952).
Le fondateur d'un parti populiste a eu beau insister, par provocation, sur le fait que ce n'était qu'un détail de l'histoire, celui-ci désormais disparu à l'âge de 96 ans, je persiste à croire que l'extermination des Juifs (et d'autres "parias") par les nazis dans des camps d'extermination industriellement pensés est l'une des tragédies majeures et singulières de l'histoire universelle du monde.
Quatre-vingts ans après la libération du camp d'Auschwitz-Birkenau, en Pologne, le 27 janvier 1945, en relisant les témoignages, en écoutant les dernières victimes et les derniers témoins qui disparaissent petit à petit, bientôt il n'en restera plus, on reste toujours en état de sidération : comment des êtres humains ont-ils pu commettre ces assassinats en si grande masse ?
Pour Auschwitz-Birkenau, si l'on en croit le commandant nazi de ce camp, il y a eu 2,5 millions de morts en quelques années, mais son objectif était 3,5. Et ce n'était pas le seul camp. Selon les historiens d'aujourd'hui, le nombre a été revu à la baisse et atteindrait 1,1 million de victimes. En tout, la Solution finale a coûté la vie à quelque 6 millions de personnes. Qu'importe vraiment le nombre, à partir d'un seuil, cela devient inimaginable.
C'est vrai, les humains n'ont pas commencé à se massacrer entre eux au XXe siècle. Il y a toujours eu, malheureusement, des massacres, des horreurs au fil des époques, des contrées, des peuples, et ce n'est la caractéristique d'aucun peuple, d'aucune catégorie de l'humanité, d'en massacrer d'autres. C'est sans doute aussi intrinsèque à l'homme que la bonté ou la générosité. La part sombre et la part claire.
Mais ce qui a changé, avec la Shoah, c'est l'industrialisation très méthodique de la mort. C'est l'utilisation du talent d'organiseurs qu'auraient les Allemands non pas au service d'une industrie quelconque, d'un objectif commercial et pécuniaire quelconque, mais simplement au service de la mort, un service coûteux, c'est cela aussi qui est incompréhensible : certes, les nazis récupéraient tout (vêtements, bijoux, jusqu'aux dents en or, jusqu'aux cheveux, jusqu'aux cendres) mais cela mobilisait de la ressource humaine, du temps, de l'argent, des armes, et cela en pleine guerre. L'idéologie malsaine, nauséabonde, plus forte que l'intérêt vénal.
Concrètement, c'est sans doute Robert Merle qui a le mieux décrit le point de vue des bourreaux. En mettant en scène le commandant du camp d'Auschwitz, à partir des "confessions" de Rudolf Höss, le vrai commandant en question (condamné à mort et pendu le 16 avril 1947 à Auschwitz), l'écrivain a donné une compréhension glaçante de la Shoah. Il y avait toujours des "améliorations" possibles pour optimiser l'horreur. Ainsi : « Au début, on ouvrait les portes du camion, on croyait recevoir des cadavres, mais les gens étaient seulement évanouis, et quand on les jetait dans les flammes, ils poussaient des cris. ».
Et la confession d'une absence totale de scrupules : « Au début, j’éprouvais une impression pénible. Puis, peu à peu, j’ai perdu toute sensibilité. Je crois que c’était nécessaire : sans cela, je n’aurais pas pu continuer. Vous comprenez, je pensais aux Juifs en termes d’unités, jamais en termes d’êtres humains. Je me concentrais sur le côté technique de ma tâche. ». Sa motivation, la fidélité (à l'instar d'une secte) et le devoir d'obéissance : « On n’avait plus de cas de conscience à se poser. Il suffisait seulement d’être fidèle, c’est-à-dire d’obéir. Notre devoir, notre unique devoir était d’obéir. Et grâce à cette obéissance absolue (…), nous étions sûrs de ne plus jamais nous tromper, d’être toujours dans le droit chemin. ». Dans une préface publiée le 27 avril 1972 de son livre "La Mort est mon métier", Robert Merle précisait d'ailleurs : « Tout ce que Rudolf fit, il le fit non par méchanceté, mais au nom de l’impératif catégorique, par fidélité au chef, par soumission à l’ordre, par respect pour l’État. Bref, en homme de devoir : et c’est en cela justement qu’il est monstrueux. ».
Bien plus tard, Jonathan Littel a écrit "Les Bienveillantes" sorti en août 2006 (chez Gallimard) avec le même point de vue que "La Mort est mon métier" de Robert Merle, celui du bourreau nazi. Diamétralement opposé, côté victime ou plutôt, pré-victime, "Le Journal" d'Anne Frank (publié après sa mort) est un document essentiel pour comprendre comment les nazis traquaient leurs victimes. Ainsi, le 9 octobre 1942, l'adolescente décrivait le camp Westerbork : « On ne donne presque rien à manger aux gens, et encore moins à boire. (…) Ils dorment tous ensemble, hommes, femmes et enfants ; les femmes et les enfants ont souvent la tête rasée. Il est presque impossible de fuir. Les gens du camp sont tous marqués par leurs têtes rasées (…). S’il se passe déjà des choses aussi affreuses en Hollande, qu’est-ce qui les attend dans les régions lointaines et barbares où on les envoie ? Nous supposons que la plupart se font massacrer. La radio anglaise parle d’asphyxie par le gaz ; c’est peut-être la méthode d’élimination la plus rapide. Je suis complètement bouleversée. ». Dès octobre 1942, les chambres à gaz étaient connues du grand public.
Fictions, docu-fictions, témoignages, essais... les livres ont commencé dès la fin de la guerre avec cette peur de ne pas être écouté, de ne pas être entendu. Les auteurs sont de plus en plus nombreux, avec cette préoccupation mémorielle amorcée dans les années 1970-1980 et maintenant très développée depuis les années 2000. Primo Levi, Robert Merle, Elie Wiesel, Simone Veil... je n'en cite que quelques-uns sur les nombreux qui ont sorti des livres sur le sujet.
Primo Levi est sans doute novateur car, à ma connaissance, il a écrit l'un des premiers témoignages, une narration teintée d'une forme de culpabilité : comment et pourquoi ai-je survécu à cette horreur ? Ceux qui n'ont pas été déportés dans un camp voulaient tourner la page, oublier la guerre, penser à l'avenir, à la reconstruction. Ceux qui sont revenus de camps, les rares qui en sont revenus, probablement aussi, leur expérience était incommunicable, incompréhensible pour ceux qui n'ont pas vécu la même chose.
Elie Wiesel, il était journaliste après un prestigieux doctorat de philosophie soutenu à la Sorbonne, et c'est grâce à François Mauriac, qu'il interviewait en mai 1955, qu'il a commencé à témoigner, après avoir été en colère contre l'écrivain croyant. Il l'a raconté le 29 juin 1996 : « "Il y a de cela dix ans à peu près, j’ai vu des enfants, des centaines d’enfants juifs, qui ont souffert plus que Jésus sur sa croix, et nous n’en parlons pas". Je me suis senti soudain gêné. J’ai refermé mon bloc-notes et me suis dirigé vers l’ascenseur. Il me rattrapa. Il me retint. Il s’est assis sur sa chaise, moi sur la mienne, et il s’est mis à gémir. J’avais rarement vu un homme âgé pleurer de la sorte, et je me suis senti si bête. Je me suis senti comme un criminel. (…) Il était un homme pur, un membre de la Résistance. Je ne savais pas cela. (…) Et puis, à la fin, sans rien d’autre, il me dit simplement : "Vous savez, vous devriez peut-être en parler". ».
Le principal livre de témoignage d'Elie Wiesel est "La Nuit" sorti en 1958, vendu à plus de 6 millions d'exemplaires, l'un des livres majeurs sur la Shoah : « Jamais je n’oublierai cette nuit, la première nuit de camp, qui a fait de ma vie une nuit longue et sept fois verrouillée. Jamais je n’oublierai cette fumée. Jamais je n’oublierai les petits visages des enfants dont j’avais vu les corps se transformer en volutes sous un azur muet. Jamais je n’oublierai ces flammes qui consumèrent pour toujours ma foi. Jamais je n’oublierai ce silence nocturne qui m’a privé pour l’éternité du désir de vivre. Jamais je n’oublierai ces instants qui assassinèrent mon Dieu et mon âme, et mes rêves qui prirent le visage du désert. Jamais je n’oublierai cela, même si j’étais condamné à vivre aussi longtemps que Dieu lui-même. Jamais. ».
L'expérience terrible de Simone Veil, déportée à l'âge de 16 ans, a été éprouvante pour elle, tellement éprouvante qu'elle n'a vraiment témoigné qu'à partir du début des années 2000, après son retrait de la vie politique, prenant même des responsabilités sur la transmission mémorielle au fil des générations (elle a présidé la Fondation pour la mémoire de la Shoah de 2001 à 2007).
On connaît l'anecdote grinçante, lors de l'examen de la loi sur l'IVG, l'altercation entre Jean-Marie Daillet (député centriste anti-IVG) et Simone Veil, avec ce mot de trop de Jean-Marie Daillet le 27 novembre 1974 dans l'hémicycle : « On est allé, quelle audace incroyable, jusqu'à déclarer tout bonnement qu'un embryon humain était un agresseur. Eh bien ! ces agresseurs, vous accepterez, madame, de les voir, comme cela se passe ailleurs, jetés au four crématoire ou remplir des poubelles ! ». Propos d'une grande violence, mais à sa décharge, même si cela ne l'a pas excusé, le député ne connaissait pas le calvaire que la ministre avait vécu (il lui a envoyé un bouquet de fleurs pour se faire pardonner).
À New York, le 29 janvier 2007, l'ancienne déportée racontait : « Plus encore que les coups, les chiens qui nous harcelaient, l’épuisement, la faim, le froid et le sommeil, ce sont les humiliations destinées à nous priver de toute dignité humaine qui, aujourd’hui encore, demeurent le pire dans nos mémoires. Nous n’avions plus de nom, mais seulement un numéro tatoué sur le bras, servant à nous identifier, et nous étions vêtus de haillons. Ce qui nous hante avant tout, c’est le souvenir de ceux dont nous avons été brutalement séparés dès notre arrivée au camp et dont nous avons appris par les kapos, dans les heures suivantes, qu’ils avaient été directement conduits à la chambre à gaz. ».
Deux ans auparavant, le 27 janvier 2005, à l'occasion du 60e anniversaire de la libération du camp, Simone Veil a rappelé à Auschwitz l'atteinte à l'humanité tout entière : « Que serait devenu ce million d’enfants juifs assassinés, encore bébés ou déjà adolescents, ici ou dans les ghettos, ou dans d’autres camps d’extermination ? Des philosophes, des artistes, de grands savants ou plus simplement d’habiles artisans ou des mères de famille ? Ce que je sais, c’est que je pleure encore chaque fois que je pense à tous ces enfants et que je ne pourrai jamais les oublier. Certains, dont les rares survivants, sont, il est vrai, entrés dans le camp, mais pour y servir d’esclaves. La plupart d’entre eux sont ensuite morts d’épuisement, de faim, de froid, d’épidémies ou, eux aussi, sélectionnés à leur tour pour la chambre à gaz, parce qu’ils ne pouvaient plus travailler. Il ne suffisait plus de détruire notre corps. Il fallait aussi nous faire perdre notre âme, notre conscience, notre humanité. Privés de notre identité, dès notre arrivée, à travers le numéro encore tatoué sur nos bras, nous n’étions plus que des stücke, des morceaux. Le tribunal de Nuremberg, en jugeant pour crimes contre l’humanité les plus hauts responsables, reconnaissait l’atteinte portée non seulement aux victimes mais à l’humanité tout entière. ».
Dans son livre "Une Vie" sorti le 31 octobre 2007 (chez Stock), Simone Veil écrivait, à propos de ses recherches d'archives sur la Shoah : « Je n’oublierai jamais l’intense émotion qui m’a étreinte lorsqu’un employé m’a montré un petit carnet semblable à ceux qu’utilisaient jadis les commerçants, avec souches et reçus, et sur lequel était consignée la somme de sept cents francs prise à ma mère lors de notre arrivée à Drancy. Papier dérisoire, preuve accablante, s’il en était encore besoin, du mélange de rigueur paperassière et d’aveuglement moral de l’administration. Alors que semaine après semaine, des convois de déportés partaient pour Auschwitz, de zélés fonctionnaires remplissaient des carnets à souche et remettaient des reçus aux Juifs. ».
Pour "populariser" l'existence même de la Shoah, il a fallu attendre quelques films comme "Nuit et brouillard" d'Alain Resnais (sorti le 22 mai 1956), "Le Chagrin et la Pitié" de Marcel Ophüls (sorti en Allemagne le 18 septembre 1969 et en France le 14 avril 1971), "Shoah" de Claude Lanzmann (sorti le 30 avril 1985), et la mini-série télévisée américaine "Holocauste" de Marvin Chomsky en quatre épisodes (diffusés du 16 au 19 avril 1978 aux États-Unis et tous les mardis du 13 février au 6 mars 1979 en France sur Antenne 2).
On peut aussi évoquer d'autres films comme "Lacombe Lucien" de Louis Malle (sorti le 30 janvier 1974), "Le Choix de Sophie" d'Alan J. Pakula (sorti le 8 décembre 1982) avec Meryl Streep, et "La Liste de Schindler" de Steven Spielberg (sorti le 15 décembre 1993). Également un film qui se voulait amèrement comique, "La vie est belle" de Roberto Benigni (sorti le 31 décembre 1997), où un déporté emballe de fantaisie auprès de son enfant leur vie dans un camp d'extermination (je n'ai pas trouvé cette idée très enthousiasmante et pertinente). Pour Simone Veil, tous les films cités, sauf "Holocauste", étaient mauvais en ce sens qu'ils étaient beaucoup trop caricaturaux (et "Le Chagrin et la Pitié" décrit une France collaborationniste alors que Simone Veil insistait sur l'importance des résistants et aussi des Justes, qui ont sauvé de nombreux Juifs en France).
D'autres œuvres ont aussi raconté la Shoah comme l'excellente bande dessinée (en deux tomes) "Maus" du dessinateur américain Art Spiegelman, sorti en septembre 1986 et en 1991 chez Flammarion. Art Spiegelman a mis en scène les protagonistes de la Solution finale de manière assez imagée : les nazis sont des chats (ce qui est un scandale pour le syndicat des défenseurs des chats !) et les Juifs, bien sûr, des souris (les cibles des chats), relativement naïves (« On pensait que Hitler voulait seulement les régions de Pologne, comme Bielsko, qui avaient été allemandes avant la Première Guerre mondiale. »). Hitler est représenté par une tête de chat avec une mèche de cheveux et une petite moustache, au centre d'une croix gammée, un peu comme une tête de mort est placées au croisement de deux tibias. Les Polonais sont représentés par des cochons (les Polonais ont protesté contre cette image), les Américains des chiens, les Français des grenouilles, les Britanniques des poissons, les Suédois des élans, etc. Un peu à la manière d'une bande dessinée de Walt Disney qui inventait des histoires avec des animaux humanisés.
Parmi les plus rares artistes qui ont décrit dans leur art l'expérience de la Shoah, le peintre David Olère (1902-1985) est particulier : ce Français d'origine polonaise a survécu au camp d'Auschwitz-Birkenau (pendant une période très longue, du 2 mars 1943 au 19 janvier 1945, soit deux hivers), mais il a été aussi un rescapé de là où il était, à savoir des zones ultra-isolées des fours crématoires, puisqu'il était chargé d'incinérer les corps venant des chambres à gaz, et il a réussi à échapper aux purges dans ces lieux critiques, prévues pour éliminer tout témoin. Lui a su soudoyer ses gardiens avec ses dessins pour survivre et réussir à sortir du camp.
David Olère était donc le seul témoin direct au cœur de cette horreur qu'il a documentée par ses peintures, dessins et sculptures. Une soixantaine de dessins de scènes effroyables ont ainsi été réalisés entre 1945 et 1949, et sont conservés en France, à Auschwitz et en Israël. Dans une courte biographie publiée le 27 janvier 2024 sur Internet, Ilaria Baratta expliquait : « Il est l’un des rares déportés à avoir vu de ses propres yeux toutes les étapes du processus d’extermination et à en être sorti vivant, même si la plupart du temps, il était employé à réaliser des œuvres d’art pour les SS et à traduire des émissions radiophoniques , car il connaissait plusieurs langues. (…) Pour les chercheurs, les œuvres d’Olère ont une valeur unique en tant que documents illustrant les atrocités de l’extermination ; elles représentent des détails que seuls les membres du Sonderkommando connaissaient. ». Il ne pouvait pas refuser.
Je termine par cette impression de Simone Veil : « Rien ne s’efface (…). Deux mille cinq cents survivants sur soixante-dix-huit mille Juifs français déportés. Il n’y a que la Shoah. L’atmosphère de crématoire, de fumée et de puanteur de Birkenau, je ne l’oublierai jamais. Là-bas, dans les plaines allemandes et polonaises, s’étendent désormais des espaces dénudés sur lesquels règne le silence ; c’est le poids effrayant du vide que l’oubli n’a pas le droit de combler, et que la mémoire des vivants habitera toujours. ».
Si on parle de mémoire, ce n'est pas un vain mot. Il faut veiller à transmettre ce que les humains sont capables de faire de plus horrible dans l'histoire de l'humanité pour garder toujours sa vigilance. Cela peut toujours recommencer un jour. C'est pour cela qu'il faut proscrire les discours de haine, de racisme et d'antisémitisme, qui sont des délits selon la loi française. Et c'est pour cela qu'il vaut veiller à la préservation de la mémoire.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (25 janvier 2025)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Auschwitz aujourd'hui.
La Nuit de la Shoah.
Mauschwitz.
Le 8 mai, l'émotion et la politique.
Elie Wiesel.
Robert Merle.
Le calvaire de Simone Veil.
Anne Frank.
Le nazisme.
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