lundi 29 mars 2021 - par Lucadeparis

De l’effectivité du vote neutre (blanc ou nul)

Une revendication démocratique est que les votes blancs et nuls ne soient pas des votes pour rien, faisant des citoyens qui s’expriment des citoyens de fait exclus de la décision, et donc que les ces votes soient comptabilisés dans les résultats en pourcentages, mais aussi puissent avoir un effet dans les décisions. Comment ces votes pourraient-ils être effectifs ? Déjà, ils ne peuvent être comptabilisés comme ayant nécessairement le même effet un des autres votes (contre ou non en particulier), car sinon il n’y aurait aucun intérêt à ce qu’ils existent distinctement.

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Gilets Jaunes pour le vote blanc, à l’Arc de Triomphe de Paris, acte II le samedi 24 novembre 2018.

 Le vote neutre (blanc ou nul) exprime qu'on n'a pas de préférence pour les diverses propositions, qu'aucune n'est suffisamment satisfaisante, que leur formulation est trop peu compréhensible, ambigüe ou piégeuse, ou que le débat a été insuffisant pour savoir quoi choisir.

 Le vote blanc n'exprime aucune alternative, alors qu'un vote nul peut être celui ou le votant exprime une alternative, une opposition, une autre proposition que celles délibérées (par exemple un autre candidat, une autre proposition).

 Les votes blancs et nuls doivent être additionnés comme votes neutres.

 Par respect pour l'isocratie (égalité dans la décision de chaque votant), les votes neutres (blancs ou nuls) doivent être pris en compte, effectifs.

 Le vote neutre va dans le sens d’un statu quo de maintien de la situation actuelle en attendant une ou de nouvelles propositions, un débat plus éclairant, pour opérer le changement proposé.

 * Si ce changement est facultatif, la proposition de changement doit avoir la majorité absolue (plus de 50%, 1/2 des votes), éventuellement plus par sécurité (par exemple selon le règlement intérieur de Decidemo(s) (association, parti politique pour l’établissement d’une démocratie réelle), plus de 3/4, 75% des votes pour changer les statuts, et plus de 2/3, 66,66% des votes pour changer le règlement intérieur).

 * Si le changement est nécessaire ou obligatoire (une proposition ou son contraire doit se réaliser, il doit y avoir nécessairement une nouvelle réalisation, un changement), la proposition de changement doit avoir une majorité relative pour être réalisée, et c'est seulement si le vote neutre a la majorité relative, qu'on doit recommencer à délibérer en renouvelant les propositions, leur formulation, le débat, en différant la réalisation nécessaire ou obligatoire que du temps bref de la nouvelle délibération.

 Par exemple, en Suède on roulait à gauche (et on pouvait continuer à rouler à gauche : ce changement était facultatif) : afin de rouler à droite, il aurait fallu que cette proposition référendaire ait la majorité absolue. Ainsi, si les votes étaient : rouler à droite 45%, rouler à gauche 40%,, et neutre 15%, on aurait continué de rouler à gauche, car il y aurait eu 55% qui n’approuvaient pas ce changement facultatif qui n'a pas obtenu la majorité absolue.

 Par contre, dans une nouvelle contrée où il n’y a aucun côté de circulation déjà établi, mais qu’il en faut un afin d'éviter des accidents, ce même vote établirait la droite comme premier côté de circulation, car il a obtenu la majorité relative (seule une majorité relative de votes neutres aurait obligé à rapidement recommencer à délibérer sur ce problème).

 Dans le cadre d'une constitution comme celle de la Cinquième République française, où il doit y avoir un président élu, si lors du second tour de l'élection, la majorité relative suffirait donc à établir une nouvelle réalité : si l'un des candidats avait 34%, et l'autre 33% (et donc le vote neutre était à 33%), le candidat à 34% serait élu ; ce ne serait que si le vote neutre avait la majorité relative (par exemple 35% de vote neutre, 33% pour un candidat, et 32% pour l'autre) qu’on éliminerait ces deux candidats pour recommencer l’élection sans eux. (Il y aurait à étudier le cas du vote neutre premier ou deuxième au premier tour… mais de toute façon, le scrutin uninominal à deux tours est très peu représentatif de la volonté populaire, la biaise trop, et sont préférables des scrutins plus démocratiques comme le vote de valeur permettant à chaque votant d'évaluer chaque candidat : on peut argumenter pour qu'une élection avec une majorité relative de votes neutres aille dans le sens de changer les procédures de vote, ou la Constitution...)

 Dans le cas de 16 votants pour une action facultative, il faudrait au moins 9 votants pour qu'elle soit réalisée ; à 8 (ou moins) votants pour, elle ne serait pas réalisée, qu'elle que soit la répartition des votes contre et neutres.

 Afin d'éviter des confusions, il faut formuler la proposition de telle façon que la proposition de changement facultatif est celle à laquelle on peut répondre favorablement (« oui » ou « pour »).

 Par exemple, pour un Etat qui fait partie de l'Union Européenne, la question devrait être : « Voulez-vous sortir de l’UE ? » (avec une majorité absolue de oui pour réaliser la sortie) et non « Voulez-vous rester dans l’UE ? ». (La question référendaire « Voulez-vous rester dans l’UE ? » ne serait pertinente que s'il avait déjà été décidé de sortir, mais que des éléments nouveaux pouvaient faire changer la volonté populaire.)



110 réactions


    • Hervé Hum Hervé Hum 30 mars 2021 17:14

      @Coriosolite

      Comme Lucadeparis vous répond, le vote blanc est un rejet de tous les candidats en lice et non une abstention « civique » qui est un pur sophisme.

      Pour ma part, le vote blanc a surtout un réel pouvoir, impact sur l’élection présidentielle et concomitamment, l’élection législative puisque les deux sont reliés. Mais très faible pour les autres élections locales.

      Ce que vous semblez ne pas considérer, c’est que derrière chaque candidat, ce sont les partis politiques qui sont aussi mis sur la sellette (ce qui n’est pas le cas pour les élections locales) et pour un politicien, c’est là le véritable danger du vote blanc, bien plus que les personnes elles même.

      Autrement dit, rejeter tous les candidats, revient à rejeter tous les partis politiques avec leurs programmes et si ce n’est pas forcément rejeter le principe de la démocratie représentative, c’est rejeter le modèle en place et affirmer la volonté d’une nouvelle constitution. Vouloir un nouveau contrat socio-économique.

      Bien évidemment, cela implique de réformer en profondeur le système de votation, qui ne peut pas rester identique, car le risque serait alors l’impossibilité d’élire qui que ce soit et/ou de changer de république à chaque fois. Sauf que pour moi, c’est le principe même de voter pour quelqu’un qui est à supprimer. C’est à dire, que le vote ne devrait porter que sur les projets, donc, comme Lucadeparis, que le vote doit uniquement être un mandat impératif, pour une mission donnée. Le problème étant que cela nécessite ce que le système actuel interdit fondamentalement, c’est à dire, la paix sociale et économique.

      Je n’irai pas plus loin, car le sujet est suffisamment complexe pour nécessiter une réflexion approfondie, sauf que je n’ai pas le temps pour cela. Disons que mon but était surtout de montrer qu’une révolution par les urnes est toujours possible en théorie et en pratique, mais que les cogito ne sont pas encore prêt pour cela.

      Essentiellement, parce que pour faire une révolution, il faut savoir avant tout quoi mettre à la place de l’ancien système, sans cela, pas de révolution, mais le chaos.

      Pour ma part, la révolution consiste à abolir la propriété privé pour la remplacer par la responsabilité. C’est à dire, la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, jamais envers soi même, car c’est là que réside la souveraineté et la propriété. A partir de là, on peut bâtir tout un modèle économique, politique, social, philosophique et même religieux ! Mais bon, au delà d’un certain seuil, d’une certaine échelle, il peut arriver n’importe quoi, la vie humaine sur Terre peut même être totalement éradiqué... C’est sans importance !


    • Lucadeparis Lucadeparis 30 mars 2021 22:56

      @Hervé Hum
      Il faudrait sortir du conformisme qui consiste en France à ne considérer comme votations que les élections (avec des candidats) : il y a aussi les référendums, avec des propositions.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2021 09:13

      @Lucadeparis

      votre réponse me surprend !

      En effet, le principe même du mandat impératif repose sur le référendum, puisque ce dernier implique de facto que c’est la proposition retenue qui détermine l’action et non le candidat qui décide seul une fois élu, qui n’a d’autre rôle que de coordonner l’action, mais pas de la décider. Voilà bien pourquoi le référendum est si peu employé !

      Le mandat impératif est une forme moderne de la notion de « chef » dans les communautés réduites où ce dernier n’avait pas le pouvoir de décider, mais seulement d’être le porte parole de la décision prise par toute la communauté.

      Pour ma part, je suis pour la suppression pure et simple de l’élection d’un « élu » ayant d’autre pouvoir qu’honorifique et ce, également pour le législatif. Comme le disait si bien Voltaire,

      "Quand nous parlons de la sagesse qui a présidé quatre mille ans à la constitution de la Chine, nous ne prétendons pas parler de la populace ; elle est en tout pays uniquement occupée du travail des mains (y compris des intellectuels et autres scientifiques, qui sont les mains du cogito asservie). L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne.

      C’est une suite naturelle de l’inégalité que les mauvaises lois mettent entre les fortunes, et de cette quantité d’hommes que le culte religieux, une jurisprudence compliquée, un système fiscal absurde et tyrannique, l’agiotage, et la manie des grandes armées, obligent le peuple d’entretenir aux dépens de son travail. Il n’y a de populace ni à Genève, ni dans la principauté de Neuchâtel. Il y en a beaucoup moins en Hollande et en Angleterre qu’en France, moins dans les pays protestants que dans les pays catholiques (ou musulmans). Dans tout pays qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire, et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire par la raison (et non se laisser manipuler par la passion, d’une culture faites pour cimenter la populace à servir les intérêts de ses maîtres)."

      Voyez, ce que j’ai souligné en gras apparaît contradictoire, mais ne l’est pas si on s’y intéresse de plus près. Parce que si on remplace le petit nombre de personnes par le petit nombre d’idées, on s’aperçoit alors que cela consiste à remplacer l’élu par la raison seule.Sachant que cette dernière repose sur ses propres postulats et non sur un être pensant, fut t’il un Dieu tout puissant, car la raison est un moyen et non une fin. Encore qu’il faille comprendre que la fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites.

      Et la raison dit une seule chose si le but, la fin est la justice économique et sociale, c’est l’équité, qui repose sur le principe de responsabilité telle que définit par « la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui »

      En termes économiques, cela se traduit par "nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs (par lui même) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits. Bref, la quasi totalité des riches se verraient dépossédé de leur richesse fondé sur le travail d’autrui et la leur limité à leur apport réel, c’est à dire, à quelques millions (je simplifie)

      EtC...


    • Aristide Aristide 31 mars 2021 12:44

      @Hervé Hum

      Bizarre cette méthode consistant à tirer des conclusions définitives sur les abstentionnistes, 90% qui seraient le rejet de tous les candidats et seulement 10% pour empêchement, etc ... Allons, de multiples études infirment cela !!!!

      Ce n’est pas nouveau de voir les « perdants » faire voter pour eux ceux qui ne se sont pas exprimés. Pire voilà qu’il faudrait changer les règles au prétexte qu’une minorité trouve le système illégitime.


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2021 14:37

      @Aristide

      cela dépend des études, mais comme je me souviens plus d’où j’ai pris ce chiffre, j’affirmerai pas qu’il soit exact. Mais cela vaut aussi pour vous, car parler de multiples études sans même en citer au moins deux, c’est faire la même chose que moi. ce qui est idiot..

      Pour le reste, désolé, je ne comprends pas ce que vous dites par rapport à mes commentaires, dans le mesure où le vote blanc ne permet pas à un candidat ayant perdu de récupérer leurs vote. Surtout que si vous avez 50% de votants qui votent blanc, on ne saurait parler de minorité, mais de majorité et alors, vous vous contredisez vous même. ce qui est absurde. Mais aujourd’hui, l’idiotie et l’absurdité semblent êtres devenues la normalité des gens supposés faire preuve de logique.


  • Lucadeparis Lucadeparis 31 mars 2021 12:06

    Je ne comprends pas ce qui vous surprend.

    Oui, le mandat impératif repose sur des référendums, le mandaté devant exécuter les décisions.

    Voltaire était pour une oligarchie, comme le montre votre citation, et il s’opposait au démocrate Jean-Jacques Rousseau.

    « nul ne peut exiger plus de droits qu’il n’accomplit de devoirs (par lui même) et nul ne peut se voir exiger plus de devoirs qu’il ne réclame de droits » : avec une telle formule, vous détruisez la solidarité envers les faibles (malades, handicapés, vieillards, enfants).


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2021 14:28

      @Lucadeparis

      Je n’ai pas étudié les textes de Voltaire pour pouvoir dire pour quoi il était, mais la citation reproduite ici ne veut pas dire cela, c’est juste un constat de la réalité historique. Et ce qu’il dit à la fin, infirme pour le moins qu’il puisse être pour une oligarchie, sauf peut être la réalité de son époque et qu’on appelle le réalisme. Ainsi, Voltaire avait un penchant certain pour l’argent, parce que cela lui garantissait sa propre liberté d’écrire. Etc... je ne défend pas Voltaire, mais surtout la vérité des êtres qui n’est pas forcément tout blanc ou tout noir.

      J’évite autant que possible de juger sur les a priori, seulement sur les fait. Par exemple, je ne suis pas certain que Voltaire s’opposait à Rousseau par idéologie politique, mais plutôt par idéologie religieuse. Il l’a d’ailleurs suffisamment écrit.

      quant à la formule, vous en faites une lecture personnelle et encore une fois, jugez par a priori et biaisez mon propos.

      Car vous oubliez une chose essentielle, le fait que vous faites la confusion entre la faiblesse et l’incapacité. Autrement dit, si ma formule s’applique aux faibles comme aux forts, elle ne s’applique absolument pas à ceux qui sont frappés d’incapacité comme les malades, handicapés, vieillards et enfants, pour qui la solidarité s’applique totalement.

      Bref, vous me décevez, tant pis !!!


    • Lucadeparis Lucadeparis 31 mars 2021 15:19

      @Hervé Hum
      Voltaire a persécuté Rousseau avec des écrits anonymes.
      Il y avait un énorme antagonisme entre l’aristocratisme de Voltaire et le populisme de Rousseau. Vous pouvez voir dans Rousseau, citoyen du futur de Jean-Paul Jouary.
      La citation de Voltaire que vous faites est suffisamment probante.

      Je ne comprends ce qu’apporte dans l’argumentation votre distinction entre faibles et incapables : les enfants, les malades sont plus faibles ou moins capables, et la solidarité doit s’appliquer qu’on qualifie cela de « faiblesse » ou d’« incapacité ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 31 mars 2021 22:16

      @Lucadeparis

      Pour l’antagonisme de Voltaire envers Rousseau, j’ai surtout écouté Henri Guillemin en parler. Mais encore une fois, je ne maîtrise pas le sujet, aussi, je m’abstiendrai de débattre.

      Cela dit, en considérant seulement la citation de Voltaire reprise ici, ne permet en aucun cas d’affirmer que Voltaire était plus aristocrate que populiste, puisque la citation termine en disant "Dans tout pays qui aura de bonnes lois, le peuple même aura le temps de s’instruire, et d’acquérir le petit nombre d’idées dont il a besoin pour se conduire par la raison (et non se laisser manipuler par la passion, d’une culture faites pour cimenter la populace à servir les intérêts de ses maîtres).« 

      Ici, il parle du peuple, donc, de la populace pour laquelle il reconnaît la capacité de s’instruire et de se conduire par la raison. Quant à savoir jusqu’où il voyait la capacité du peuple de se conduire par la raison, encore une fois, je n’ai pas étudié ses textes pour pouvoir le dire. Mais sur la base de cette seule citation, on peut penser qu’il pouvait voir le peuple comme capable de se diriger lui même et donc, d’être un peuple aristocratique au sens étymologique du terme, mais où le fait de parler du peuple, implique que ce soit le peuple en lui même qui soit le meilleur souverain.Lorsque une majorité de citoyenEs tendent à l’excellence de leur activité, on obtient une majorité d’aristocrates.

      J’ai eut connaissance de cette citation de Voltaire par l’entremise d’Henri Guillemin, mais où il ne citait que le passage disant »L’esprit d’une nation réside toujours dans le petit nombre, qui fait travailler le grand, est nourri par lui, et le gouverne.

      ", pour mieux discréditer Voltaire. Ce qui est un procédé d’autant plus malhonnête qu’il provient d’un homme fustigeant la malhonnêteté des historiens. Ce qui m’a beaucoup déçu de sa part, mais qui n’enlève rien à sa remarquable analyse causale sur la commune et pour laquelle j’oublie son antagonisme envers Voltaire..

      C’est seulement en écrivant un article pour lequel je voulais une introduction par une citation que je suis allé voir le contexte de cette phrase et suis tombé sur ce que je reporte ici. Aussi, je suis passé d’un, à priori très négatif à un beaucoup plus nuancé !

      ¨Pour la suite, je ne comprends pas que vous ne comprenez pas !

      Une personne faible n’est pas forcément en incapacité d’avoir une activité de production en vue de l’échanger par celle des autres. Sa faiblesse peut être physique ou/et intellectuelle, mais elle peut être capable et surtout revendiquer cette capacité à produire, parce que c’est la valeur centrale d’un échange équitable. Valeur centrale pour définir une personne adulte fondé sur la responsabilité et autonome fondé sur la gestion de l’échange avec autrui. Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n’écris pas ! Car la notion de production et de mesure de la valeur repose totalement sur les êtres qui échangent.

      Maintenant, la vie humaine comporte différentes étapes et chacune d’elle comporte ses propres contraintes. Bref, l’enfant doit d’abord apprendre avant d’exécuter une action plus ou moins complexe ou physique. Quant au vieillard, avant de devenir vieux, il a produit et capitalisé une partie de ce produit pour ses vieux jours. Encore que le capital n’est pas fondamentalement l’argent, mais les générations futures.

      Quant au malade, faut t’il vraiment que je développe, tant la réponse est évidente et se résume en un seul mot.. Mutualité !

      Etc...Dois je poursuivre ?

      N’oubliez pas que nous parlons de la société, qui repose fondamentalement sur le lien qui unit ses membres et tente de rejeter ce qui les désunit.

      Ben oui, parler de politique, c’est parler d’économie !!!


  • titi titi 31 mars 2021 21:41

    Pour mémoire un vote qui n’a réuni que 48% des inscrits.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_municipales_du_26_mars_1871_%C3%A0_Paris

    Quelle légitimité ?


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