vendredi 30 juin 2006 - par Ami du Peuple

Et vous, vous feriez quoi, une fois président de la République ?

Les journalistes de « L’Ami du Peuple » souhaitent que la photo ci-dessus prise à Paris soit soumise à tous les candidats à la présidence de la République.

Que chacun d’eux nous explique, la photo sous les yeux, comment il compte mettre fin à la pauvreté et à la grande précarité qui touche de plus en plus de nos concitoyens.

Jusque-là, nous avons pu entendre comment celui-ci va lutter contre l’insécurité, comment celui-là va refouler les immigrés, et comment d’autres vont relancer l’économie.

Il n’est pas question pour nous de faire du misérabilisme, mais il est impensable que le 4e pays le plus riche du monde se satisfasse du travail des associations caritatives pour endiguer le problème.

Comme le disait il y a longtemps l’immense Cavanna : « Lorsqu’on a voulu aller sur la lune, on a trouvé l’argent et les moyens » ; nous ajouterons modestement que les choix de société, lorsqu’ils touchent à l’humain, ne peuvent être quantifiés de la même façon que l’achat d’avions Rafale.

Nous appelons les lecteurs à nous écrire afin de transmettre ce texte accompagné de sa photo sous forme de pétition à tous les candidats à la présidence.

Credit photo

Wikipedia

Source
http://amidupeuple.blogspot.com



101 réactions


  • RAMZY (---.---.80.17) 30 juin 2006 10:33

    1 > USA

    2> Japon

    3> Allemagne

    4> Chine

    5> France

    mais je suis totalement d accord avec vous.


    • Adolphos (---.---.59.170) 2 juillet 2006 12:27

      Heu, non

      1 > USA

      2> Japon

      3> Allemagne

      4> Chine

      5> GB

      6> France


  • Marsupilami (---.---.191.62) 30 juin 2006 10:37

    Ouaf !

    Très bon petit papier, percutant et efficace. Sur un sujet proche, lire Les vivants et les morts de Gérard Mordillat.

    Houba houba !


  • Internaute (---.---.120.19) 30 juin 2006 11:17

    « Lami du peuple » était le journal dans lequel le révolutionnaire Marat réclamait l’assassinat de 300.000 parisiens. (A l’époque cela devait faire le 1/4 de la population parisienne)

    Peut-être que les journalistes de ce canard y ont trouvé une inspiration pour résoudre cette question.

    En tout cas la référence est tellement sulfureuse qu’il vaut mieux s’en éloigner au plus vite.


  • bernard29 candidat 007 30 juin 2006 12:17

    Il faudait pour celà avoir des députés qui comme Victor Hugo déclame à l’assemblée nationale son « discours sur la misère ».

    Pour sa conclusion voir discours sur la misère « http://european01.over-blog.com/article-1185889.html ».

    Pour avoir de tel députés, il faut précariser le pouvoir politique.


  • Adeline (---.---.141.60) 30 juin 2006 12:42

    Cela aurait été bien que l’article citât les chiffres.

    La France après 32 (1974-2006) ans de socialisme rampant ou réel dont nous ne sommes toujours pas sortis :

    Précaires Nombre réels de chômeurs : 5 millions dont un million de fins de droit et un million de RMIstes.

    et aussi :

    SDF Note : 40 000 sans-abris rien que pour l’IdF.

    Total France : 200 000 SDF (association) dont 86 500 sans-abris


    • Gil (---.---.93.79) 1er juillet 2006 08:27

      Soyez honnête Adeline : les socialistes, mêmes rampants, ne sont pas seuls en cause. L’UMP et l’ex-RPR sont au moins autant responsables de cette situation...


    • Galouzette (---.---.81.101) 1er juillet 2006 09:46

      Adeline a raison, la France connaît depuis des décennies une politique socialiste, même quand c’est la droite qui détient le pouvoir. Nous n’avons peut-être pas la politique la plus sociale du monde mais c’est sans conteste notre ligne directrice... et malheureusement cela n’a pas empêché la pauvreté.


    • Adeline (---.---.242.130) 1er juillet 2006 13:04

      @Gil

      « Soyez honnête Adeline : les socialistes, mêmes rampants, ne sont pas seuls en cause. L’UMP et l’ex-RPR sont au moins autant responsables de cette situation... »

      Tout à fait d’accord, c’est bien pour ça que je n’ai pas écrit « socialisme » tout court mais « socialisme rampant (c’est-à-dire les périodes où l’UDF et le RPR étaient au pouvoir) et réel (c’est-à-dire les périodes où le PS et le PC étaient au pouvoir) ».

      « Socialisme rampant » était l’expression employée pour désigner la période Giscard (74-81), période où les impôts ont le plus augmenté en pourcentage depuis 1945 et où le chômage a commencé à grimper sérieusement.


    • Adolphos (---.---.59.170) 2 juillet 2006 12:30

      Le socialisme crée de la pauvreté, c’est une loi, vérifié toujours et partout ; simplement cela prend plus ou moins de temps selon la nature politique du pays.

      Nous avons fait la fête pendant 25 ans, maintenant, l’adition s’approche, et elle va être trés douloureuse..


    • Adolphos (---.---.59.170) 2 juillet 2006 13:22

      Bon, la priorité est la réduction des dépenses de l’Etat, afin de soulager l’économie d’impôts stériles qui fabriquent du chomage de masse. En effet, pour 1 euros donné, le service public produit moins de richesse en retour, et de loin, que le privé. Rendre cet argent aux particuliers, c’est orienter ces flux financiers vers de la création de valeur, et donc vers de la croissance et de l’emploi.

      Donc, il faut supprimer le statut de fonctionnaire (qui de toutes façon n’y perdent rien, puisqu’ils n’ont pas de priviléges en tant que fonctionnaires). Seules les fonctions régaliennes resteront, avec du personnel étatisé, sur le modéle de l’Armée.

      500.000 fonctionnaires seront lienciés.

      Quasi toutes les entreprises étatisées seront privatisées.

      La politique sera une politique de relance de l’offre. En conséquence les réductions massives d’impôts seront orientées vers les forces vives (vers les Riches, les entreprises, les artisans/commerçants, la recherche, les actionnaires, etc..). L’Etat n’entreprendra aucune recherche par lui-même, mais participera à des recherche privées, dans lesquelles il a un interêt propre, compatible avec l’objet de la recherche de l’organisme privé. Les chercheurs étrangers seront exonéré d’IRPP pour 5 ans.

      L’ISF sera supprimé, les drois de succession supprimés, le code du travail très allégé et le CPE Universalisé, les HLM privatisés, l’éducation nationale privatisée, la sécurité sociale mise en concurrence (elle l’est déjà, mais bon). On conservera RMI, mais avec un travail à mi-temps obligatoire, et CMU -mais pas pour les clandestins, qui n’auront plus qu’un seul droit, celui d’être expulsés manu militari. Bien sûr il y aura toujours des assedics (qui sont déja privées et payées par les salariés), mais l’ANPE sera supprimée et son travail confié au marché. L’immigration sera complétement stoppée. Des chèques éducation seront versés aux parents, qui seront les patrons/clients de l’école qu’ils choisissent, qui n’auront par ailleurs plus aucune subvention. Elles pourront donc faire faillite en cas de mauvais résultats, et quiconque pourra en créer une. Le Bac sera un concours, et permettra selon les résultats une inscription à telle ou telle université/grande école, etc.. Un système de « formation tout au long de la vie » sera mis en place pour les salariés, subventionné par l’Etat, avec un salaire garanti pendant ces études. L’age de la retraite sera reculé. Le travail des retraités n’aura aucune influence sur le versement de leur pension, car on cherche avant tout à augmenter la quantirté de travail des français, pour créer de la valeur, et donc de l’emploi. Ainsi, on favorisera le travail des adolescents. On favorisera enfin la création de fonds de pensions pour tous, destinés à investir dans notre économie, plutôt que ce soit les retraités US.

      La dette sera diminuée légèrement, car c’est avant tout l’assainissement de l’économie qui est la priorité.

      En dessous de 3,5% de croissance, nous ne créons que du chômage. Le but est d’une part de dépasser ce taux, et d’autre part de supprimer les rigidités qui nous imposent ce taux énorme pour créer de l’emploi.


    • Aldoo (---.---.43.7) 2 juillet 2006 16:18

      Nous aurons alors une économie prospère... tout autant que les civilisations les plus rayonnantes de l’antiquité... dont la santé économique ne tenait qu’à un fil (enfin, une bonne grosse chaîne) : l’esclavage.

      Est-ce donc cela votre projet de société, Adolphos ? Ou préférez vous la version XIXe siècle à la Germinal ?


    • RUDI (---.---.74.31) 4 juillet 2006 10:56

      c’est bien connu : il n’y a pas de pauvres aux usa champion du capitalisme...........


    • tho (---.---.248.31) 5 juillet 2006 13:47

      C’est tellement gros que je n’arrive pas a savoir si c’est serieux ou alors si c’est justement une caricature de ce que pourrait etre une politique ultra libérale sans régulation de l’état.

      De plus, ne voyez vous pas une incroyable incoherence quand vous dites « On conservera RMI, mais avec un travail à mi-temps obligatoire, ». Pourquoi serait on au RMI si on a un travail, s’il existe un travail pour ce rmiste pourquoi lui imposer ce travail comme une obligation et non lui l’offrir comme un droit.

      Cordialement.


    • joë (---.---.28.222) 7 juillet 2006 15:59

      (Par Adolfosse : Ainsi, on favorisera le travail des adolescents...)

      Beau programme nazzional-sozialime

      Q. : pourquoi attendre l’adolescence ? le travail dès l’âge de 7 ans ! Allez les salauds pauvres, à la mine !

      PETIT-ADOLPH AURAI-T-IL RATE SON CONCOURS AUX BEAUX-ARTS ?


  • armand (---.---.199.82) 30 juin 2006 12:43

    On ne pourra jamais empêcher un marginal de vivre... « en marge », mais le gros du problème est, bien évidemment, l’emploi et le logement. Soyons honnêtes, l’absence d’emplois non qualifiés, manuels, ainsi que la disparition du « parc social de fait », c’est à dire logements, garnis, qui n’ont pas fait l’objet de réhabilitations incessantes pour alimenter la spéculation immobilière,ont rendu la situation inenable à toute une catégorie de la polulation. Et si l’exigence minimale était le droit de louer ses bras et trouver un toit dont le prix serait proportionnel au salaire ? Mais dans ce cas il faut interdire le recours à la délocalisation.


    • Adolphos (---.---.59.170) 2 juillet 2006 12:35

      « Soyons honnêtes, l’absence d’emplois non qualifiés, manuels, »

      Arf ! Les horrible « petits boulots » que la gauche à combattus pendant 20 ans ? Non mais vous rêvez ! Nous ne sommes pas aux USA ! Non au petits boulots ! AH AH HA HA !!

      « pour alimenter la spéculation immobilière, »

      Il n’y a pas de « spéculation immobilière », la quasi totalité des achats/ventes le sont par des particuliers pour se loger (d’où d’ailleurs la hausse des loyers, car il y a moins d’investissements immobiliers pour louer).


  • faxtronic (---.---.127.73) 30 juin 2006 12:57

    Pourquoi il est impensable que le 5eme pays au monde se satisfasse des actions caritatives, les 4 pays s’en satisfont bien. Ne soyons pas arrogants. Desolé, mais non.

    Je sais que vous voulez la paix, le bonheur et la prsoperité partout. Vous avez voulu la paix au vietnam, soulager la souffrance des africains, liberer l’amerique du sud du fascisme, etc.... . Bien, mais maintenant vous assumez. Car ce que vous avez pas compris, c’est que la mondialisation c’est dans les deux sens. Nous étions riches libres et ils étaient pauvres et opprimés. Maintenant ils sont un peu plus riches et un peu plus libres, et nous un peu moins riches. C’est le principes des vases communicants : La mondialisation produit beaucoup de richesses, qui se repartit de façon assez homogene sur la surface du globe. Mais au niveau des individus, cela revient avoir des individus riches et des individus pauvres repartis de façon homogene.

    Avant l’europen pauvre etait plus riche que la plupart des africains riches. Demain il n’y aura plus ces differences.

    Souriez donc, un mendiant de plus en europe, c’est un petit enfant africain ou asiatique qui sourit de plus


    • Johan (au boulot) (---.---.150.54) 30 juin 2006 15:33

      « Souriez donc, un mendiant de plus en europe, c’est un petit enfant africain ou asiatique qui sourit de plus »

      Je ne suis pas sur, non. Pas dans les conditions de travail, et au vu des remunerations actuelles.

      Si vous voulez un exemple, regardez Dubai : des batiments hyperluxueux construits par de la main d’oeuvre chinoise et indienne importee (qui a endette sa famille pour payer son billet), qui s’est vu confisque son passeport et dont le salaire paye a peine le bus pour se rendre au boulot et son dortoir insalubre.

      En Chine c’est similaire : il faut un passeport pour se deplacer de region en region et les travailleurs des regions rurales sont en esclavage.

      Vous me direz peut etre que c’est mieux que la prostitution enfantine ? Enfin les petites se vendent surtout aux touristes occidentaux qui peuvent se les payer. Et puis tant que ce sera infiniement plus lucratif que d’aller a l’ecole ou de travailler, ca perdurera.

      La mondialisation ? Le transfert des richesses ?

      Oui (SI) !

      Pour l’instant un mendiant de plus en occident, c’est un esclave de plus au Sud.

      Et dix millions de mendiants de plus, c’est un zero de plus sur le compte d’une poignee d’enflures.


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 20:32

      Tu as raison aussi. Mais la plupart du temps, les délocalisation d’usines ou de services apporte un bulle d’oxygene au habitants du pays hote. Je ne juge pas ce fait en bien ou en mal, car c’est franchement difficile.

      Y’a l’approche national : je prefere avoir un chomeur en chine qu’un chomeur en france.

      Y’a l’approche humanitaire : il ne faut pas qu’il y ait de chomeur.

      Y’a l’approche darwinienne : j’ai un chinois et un français, hop je les met en concurrence, le meilleur rafle tout et l’autre meurs et le monde s’en porte mieux.

      Y’a l’approche individualiste : je prends mon argent tant qu’il y en a et je m’« achete » un chinois.

      Y’a l’approche protectionniste : Un chinois ? quel chinois ?

      Y’a l’approche ethnomasochiste : je ne veux plus etre français, je veux etre chinois !!

      Y’a l’approche imperialiste : Rules Gallica, gallica rules the world !

      Y’a l’approche mercantile : He chinois, tu m’achete un porte-avion, je t’achete tes porte-savons

      Etc... Non franchement c’est difficile de juger


    • rouladakar (---.---.68.181) 30 juin 2006 21:59

      « Maintenant ils sont un peu plus riches et un peu plus libres, et nous un peu moins riches. » Pffff !! pour les « ils » c’est le cas des riches dans les quartiers riches du monde entier alors que les « nous » sont les pauvres . mondialisation quand tu me prends, les écarts tu creuse... sans frontière !


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 22:27

      Ben oui. Tu rejoint mon idée. La mondialisation ce n’est pas tout le monde est content. La mondialisation c’est aussi le partage de la misere. Mais au niveau macroscopique seulement. Au niveau local t’auras des riches cotoyant des pauvres partout dans le monde au meme degré. Mais t’auras plus de grande zones de pauvreté. Est-ce un bien, est-ce un mal. Je ne sais pas. C’est un bien car un grand nombre de personne dans les pays pauvres deviendront riches. C’est un mal car il y aura de plus en plus de pauvres dans les pays riches.


  • armand (---.---.199.82) 30 juin 2006 13:09

    Au fait, tout en appréciant l’article, j’aime moins la référence, y compris photographique, au terroriste psychopathe Marat, dont la carrière sanglante a été interrompue fort heureusement par l’héroÎque Charlotte Corday.


  • faxtronic (---.---.127.73) 30 juin 2006 13:30

    En effet, marat est un vrai « ami du peuple », un fou furieux, un psychopathe. Mais bon ça pose un personnage et cela resume bien l’auteur.


  • rudi (---.---.74.31) 30 juin 2006 13:38

    fin de droits !

    vla une expression « administrative » qui me fait grincer des dents depuis qu’un ahuri l’a inventé.

    que signifie fin de droit ? plus le droit de respirer ? de dormir sous un toit ? dans un lit ? se passer de conjoint, de nourriture, de vie familiale ?

    il y a des jours ou l’administration mériterait une bosse rossée à coup de batons.

    nous aurons ce soir, apparemment, des enfants immigrés en fin de droit de résidence en france...

    ben,si j’étais president, j’abolirai un tas de lois extremistes et injustes !


  • nono (---.---.94.25) 30 juin 2006 13:40

    Pour lutter contre la pauvreté faut que l’economie marche ... et c’est pas en suivant le partie socialiste et encore plus l’extreme gauche qui pour les premiers comprennent rien a l’economie de marche et les seconds refusent l’economie marché et prefere le modele qui fait 100 millions de morts durant le 20em siecle que la france permettra a tout ces citoyens de s’enrichir et de bien vivre de son travail.....

    Les utopistes de gauche et les dangereux timbres de l’extreme gauche me paraissent plus que mal barré pour relever le challenge.... mais quand on voit comment les idées de l’extreme gauche sont banalisés dans notre pays... plus rien ne m’etonne.... continuons les doux reveurs qui ont la securité de l’emploi a vie et qui font les bastions des syndicats nous representatifs hypothéque l’avenir... puisque tout le monde trouve cela normal... on doit pas encore atteint le pic de la crise pour se remuer le cul et arreter de rever.... les reves du public (les fonctionnaires) se font sur le dos des salaries du privé.... fonctionnaires a qui ont payent les salaires avec des credits... qui a dit qu’il n’y avait plus de privilège dans notre république en 2006 ?


  • Ami du Peuple Ami du Peuple 30 juin 2006 14:11

    Merci à tous ceux qui par leur délire, de quelque couleur qu’il soit, alimentent, de manière constructive, la réflexion politique actuelle sur les solutions que notre pays pourrait mettre en oeuvre.

    Il est temps de penser à l’avenir, Mesdames, Messieurs, et cesser de demander au passé de trouver des responsables.

    Le sens, semble-t-il caché, de cette contribution est de demander à nos candidats de réagir et de proposer leur(s) solution(s), même partielle au problème que nous vivons tous, chaque jour, en vivant dans la rue ou en tournant la tête pour ne pas voir.

    Mais cela, chers lecteurs et commentateurs de cet article, vous ne l’avez pas vu. Dommage. Vous rendez-vous compte que vos représentants ont encore décidé de faire campagne sans vous ? Répondent-ils vraiment à vos préoccupations quotidiennes, après leur beau discours ? Quels moyens et quelle énergie vont-ils employer à satisfaire vos besoins personnels ?

    Nos représentants sont élus pour nous. Il est donc temps qu’ils répondent à nos questions. La pauvreté fait partie des principales plaies de notre société française.

    Aujourd’hui, il n’est plus temps de se quereller pour savoir combien et quand nous nous sommes trompés mais bien qu’allons-nous faire.

    Au tribunal de l’avenir de la France et de son peuple, la parole est aux candidats. Nous vous écoutons.


    • faxtronic (---.---.127.82) 30 juin 2006 14:35

      Eh quoi, tu pense que tu peux changer quelque chose, tu pense que la france peut changer quelque chose aux mecanismes que tu decries. Et non, car la raison de ces mecanismes est plus forte que nous. Toi qui te deguises en Marat, sais-tu que la situation economique etait si precaire sous la revolution que le peuple a prefere le tyran napoleon. Et quoi, tu crois que le front populaire a change en bien quoi que se soit. Lis donc l’evolution du chomage et du pouvoir d’achat pendant le front populaire. Certes il y a eu les vacances, mais le peuple a vraiment souffert de l’inflation resulatant. Tu te trompe, quoique tu fasse se tournera irremediablement contre toi si tu pense defier les lois du marche. Car c’est triste mais c’est ainsi, depuis toujours et partout dans le monde, le pain devient plus cher si il manque de la farine, et habitue-toi a voir de plus en plus de misereux en bas de chez toi, car ce n’est que le debut. Va en inde, va au vietnam, et tu verras que la misere noire dans le monde est enorme, gigantesque, et que la mondialisation, si decriee, soulage la population locale. Mais le prix a payer est la misere noire pour certain d’entre nous.


    • Marsupilami (---.---.176.12) 30 juin 2006 14:59

      Ouaf !

      @ Faxtronic

      « La misère noire pour certains d’entre nous »...

      J’espère que toi personnellement tu ne fais pas partie de ces miséreux, mais que ce sont d’autres que toi. Sinon, ce serait vraiment inique.

      Quand à l’Ami du Peuple Marat, c’était à la fois un très grand scientifique et un exalté-extrémiste politique assassin. Comme quoi les deux sont compatibles...

      Houba houba !


    • gem (---.---.117.250) 30 juin 2006 16:57

      Marat scientifique ? C’est la première fois que je vois ça ! Non pas que « scientifique » et « exalté extrémiste assassin » soit incompatible...

      De toute façon la qualité de « scientifique » (en la supposant fondée) n’excuserait rien. Prendre la raison sociale de « l’ami du peuple », c’est un peu comme prendre « radio des mille collines » ou « Gringoire » : un mieux une faute de gout, au pire « tout un programme ».


    • Marsupilami (---.---.176.12) 30 juin 2006 17:11

      Ouaf !

      Si tu n’as pas lu mon lien précédent, en voici un nouveau attestant que Marat était un très grand scientifique.

      Houba houba !


    • gem (---.---.117.250) 30 juin 2006 18:21

      Marsu, t’es gentil et je t’aime bien, mais rien de ce qui est écrit là ne donne à Marrat la qualité de « très grand scientifique » (Et Newton s’était planté sur les couleurs ...). Et de toute façon, encore une fois, on s’en fout !


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 20:12

      A maursupilami,

      Mouais, je sais que si je tombe dans la misere, ce qui peut arriver, je n’aurais d’autre secours que ma famille. Ou partir et refaire ma vie. Je ne compte pas sur le reste de la société. Ce genre de risque existe et existera. Mr Marat parle de candidat, donc de gouvernement, pour que la misere n’existe plus. Je dis que c’est un leurre et que la misere, helas, deviendra de plus en plus courante. La vie est tres instable, il faut s’en faire une raison et vivre avec. Je ne suis pas chrétien, je suis cynique, dans le vrai sens du terme. Je suis un chien civilisé, avec un petit noeud bleu ciel autour du cou. Que l’on m’arrache ce noeud (n’importe quoi peut le faire), je redeviendrais un chien et je rejoindrais ma meute.

      Et je boufferais des animaux jaune et noir bondissant avec une longue queue, Waouf !


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 20:20

      A marsupilami,

      T’a raison, marat etait un scientifique, puis un journaliste, puis un assassin sanguinaire. C’est pas imcompatible du tout du tout. (On peut etre aussi artiste peintre et etre un cinglé monstrueux pour terminer au fond d’un trou en 1945). Et pourtant on a de lui que le souvenir d’un tyran (je suis revenu a Marat la). Moi il y a Danton, aussi cinglé et fanatique que Marat a mon avis. Georges Danton a dit un peu avant sa fin politique (un fin politique en 1794 avait une autre gueule qu’aujourd’hui....), grosso modo, « tant pis si je meurs, j’aurais fait beaucoup de bruit dans ma vie ». Putain, voila un type qui a eu un destin énorme, qui a fait beaucoup de bruit, et qui meurs de façon royale, si j’ose dire smiley. Fin de l’apparté.


    • Marsupilami (---.---.33.161) 1er juillet 2006 10:31

      Ouaf !

      @ Faxtronic

      J"ai moi aussi une forte dose de cynisme au sens hellénistique mais contrôlée par une un peu plus forte dose d’humanisme (quoique, des fois c’est le contraire, ça dépend des moments et des situations). Et je te rappelle que lorsque ma longue queue se transforme en boule-poing, je peux anéantir des meutes de chiens.

      Houba houba !


    • faxtronic (---.---.183.158) 1er juillet 2006 11:41

      Ben moi pareil. Sauf que des fois il y a aussi de la colere qui brouille tout. Et franchement je deviens debile lorsque je me met en colere. Et je m’en excuse. Toi tu chasse le nazislamiste, moi c’est le declinologue qui me fait montrer des dents.


    • Tupiac (---.---.186.86) 1er juillet 2006 13:26

      Non, ce n’est pas incompatible ; Pol Pot, le chef des Khmers Rouges, est sorti de la Sorbonne.

      Un criminel est d’autant plus dangereux qu’il est intelligent.


    • Marsupilami (---.---.222.84) 1er juillet 2006 16:50

      Ouaf !

      @ Faxtronic

      Les déclinologues me font autant chier que les nazislamistes ou les scientistes positivistes ou les gauchistes ou les fachos, les simplistes ou les footeux et tous les fanatiques quels qu’ils soient, etc.

      Autant dire que la constipation, connais pas.

      Houba houba !


    • Yves (---.---.68.44) 1er juillet 2006 20:46

      Et toi , bien sûr ... , t’es la seule « tronche » du Forum .... !!!!

      - Plus infatué et arrogant ... tu meurs ... !!!


  • nofoot (---.---.94.25) 30 juin 2006 16:32

    des généralites des bons sentiments... rien de concret ....

    bref de l’ideologie qui ne se traduit par rien de concret comme d’hab de la masturbation intellectuelle ....

    Un travail digne d’un universitaire au chomage ou fonctionnaire de l’etat dons nos universités saven tres bien fabrique.... on devrait ouvrir un doctorat en utopie en france....

    Un papier qui n’a que le mérite de remplir le vide des colonnes en ce debut de mois de juillet....


  • JC BENARD (---.---.92.11) 30 juin 2006 16:52

    En ce qui me concerne, je trouve justement que ce court papier ne cherche pas à digresser mais met les gens devant une photo en leur demandant de s’exprimer.

    J’espère que des candidats à la présidence de la république (nous en avons eu deux ou trois sur AGORAVOX) viennent commenter en ligne ce papier et ouvrir le débat citoyen avec les internautes.


    • Zermikus (---.---.64.238) 1er juillet 2006 09:40

      Justement, à propos de la photo, je lance un appel : Vieux et habitant la campagne, ne regardant pas la télévision, je suis toalement isolé de l’actualité et du réel, je ne connais de ce réel que mes revenus qui diminuent lentement, mais sûrement. Je ne connais pas encore la misère, mais j’y arrive.... Dites-moi, vous habitants de la cité, vous qui voyez des centaines de SDF par jour, ou qui détournez la tête pour ne les point voir, pourriez-vous faire une estimation, même très approximative, et me dire, parmi ces SDF, combien affichent un faciès, disons « coloré »... Ne voyez aucun voyeurisme dans ma question, mais j’ai absolument besoin d’avoir cette réponse, et je ne sais pas où la trouver... Merci de votre collaboration.


    • Internaute (---.---.130.234) 1er juillet 2006 16:58

      Zéro

      J’ai aussi remarqué la même chose dans les rues de ma ville. Les français laissés pour compte n’ont pas d’associations anti-racistes pour les défendre. Je pense que cela viendra mais il faudrait que notre part dans la population tombe sous les 30%.


  • Fry (---.---.74.32) 30 juin 2006 17:47

    Salut,

    c’esst mon premier message sur Agora vox.

    Je dirais surtout ce qui a retenu mon attenion le plus.

    Tout d’abord pourquoi cet archanement de certains sur la gauche ? Je laisse la question ouverte.

    Ensuite, Marat je ne sias pas qui c’est, mais Wikipédia c’est une très mauvaise source qui plusieurs fois a démontré qu’elle contenait des informations erronées. Choisissez donc une source plus sérieuse.

    Pour revenir sur le sujet évoqué par l’article, je trouve l’initiative très intéressante. Ca sert à rien de se limiter à l’étiquette« L’ami du peu ple » c’est comme dire, la droite n’a fait que des choses bien, la gauche est un nid d’archaïsmes. Tenir un tel discours est finalement très manichéen. La vie est sans doute différente des films d’héroic fantasy où l’on identifie clairement le mal et le bien, idée fortement développée par Bush et qui c’est vrai se fait des échos de plus en plus grands, à vrai dire c’est tellement plus simple... Personnellement je partage le même constat que l’auteur de l’article, à savoir que des millions d’euros ont été dépensés dans l’achat de Rafales. Faudra qu’on m’explique la pertinence de cet investissement quand dans le même temps on explique qu’on a pas les sous pour sortir des gens de la misère. Actuellement à une lecture au premier degré, la priorité serait-elle donc la guerre ?


  • jcm (---.---.57.161) 30 juin 2006 20:01

    Première mesure : tout faire pour que soit instaurée au plus vite l’allocation d’existence.

    D’un montant de 600 à 700 euros mensuels (par rapport au coût actuel de la vie) elle serait un outil essentiel pour résoudre les questions de pauvreté, de chômage, de réorientation de la société en général vers un plus grand bien commun.

    Comment cela serait-il possible ?

    Voir : Allocation d’existence : une politique économique et sociale forte


    • aurelien 30 juin 2006 20:26

      Oui jcm, une très bonne idée que cette allocation d’existence.

      Amicalement


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 20:44

      Et qui paye ?? les un peu moins pauvres. Franchement notre pays sera un paradis pour pauvre, ouais, c’est une vision bien généreuse. Ok donc un salaire net de 700 euros par tete de pipe, soit 1400 euros pas mois (Et la cmu, et la retraite, et les allocations logement). Il y a environ 4 millions de pauvre en france, sans compter l’appel d’air d’immgration (avec 700 euros dans certains coins du monde tu es le roi du petrole). Disons donc a terme 6 millions de personnes qui ont le seul merite d’exister recevrons 1400 brut par mois. soit 8 milliard d’euros par mois, soit pres de 100 milliard d’euros par an, . Tu redivise par le nombre d’actif en français (25 millions environ pour tomber juste dans la divison) (evite de ponctionner 100 000 000 000 d’euros supplémentaires sur les sociétés, sinon il y aura 65 millions de couillons reduit a vendre leurs filles a Dubai pour survivre), ce qui me fait 4000 euros par an et par personne, ou 8000 euros par foyer. Une bagatelle, un fetu de paille sur le budget du menage


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 20:54

      Mais bon c’est possible. je dois bien pouvoir trouver chaque année 8000 euros a donner au fond de mon compte à banque. Et pis comme cela je gagnerais virtuellement presque autant que tout le reste de la population. Je crois que je resterais a la maison et profiter de mes enfants et de mon jardin. Waouf.

      Non franchement ta proposition est généreuse mais irréalisable. Par contre j’ai besoin de 4 heures de ménage par semaine chez moi, comme tout le monde sera plus heureux chez moi. 4 heures par semaine, a 12 euros bruts par heures, soit 4*12*52 = 2500 euros par an. Tu vois j’y arrive presque a ta subvention, si on se met a cinq ou six, on fait vivre decemment une personne, mais ma maison est propre, c’est tout benef pour moi. Et la personne qui bosse pour moi gagne plus que 700 malheureux euros et se sent digne.


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 21:07

      J’ai vu ton site web. C’est pire que ce que j’imaginais.

      18 milliard d’euros par mois pour ce revenu d’existence. Soit 18*12 milliard (environ 200 milliard d’euros). Tu commence a pomper les 65 millards d’euros existant, il reste 135 milliards par an a trouver. Comment faire : c’est la que l’idée devient « geniale ». Il suffit de ponctionner sur l’impot et les société.

      Et il faut le voir pour le croire, il pose la question de la compétitivité. Réponse de l’auteur : la compétitivité on s’en fout, car il faut adopter la décroissance et que de toute façon le monde est intenable avec une croissance continue. Et puis on prend l’exemple sur le Bresil... Le bresil n’a pas de revenu d’existence a 700 euros...

      Waourf, le temps le monde s’écroule de part sa contradiction capitaliste (sic legerement marxiste, mais bon..), la france a le temps d’etre morte mille fois. Enfin si tu a envie de vendre tes enfants dans un bordel de Hong kong, c’est ton droit, ne m’engage pas dans ton aventure.


    • aurelien 30 juin 2006 21:55

      Cette allocation va de pair avec la mesure suivante :

      Après le ’Smic’, il faut créer le ’Smac’

      Amicalement


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 22:19

      Le smac.... QUAND EST-CE QUE VOUS ALLEZ COMPRENDRE QUE VOUS NE POUVEZ DECIDER DE RIEN EN CE QUI CONCERNE LES AFFAIRES PRIVEES !!!. Fermer une porte, la fenetre suffira. Occupez vous des infrastructures. Tien je te file une idée. Les amendes. Les amendes peuvent etre proportionnelles au revenu avec un plafond inferieur. Pourquoi pas mais cela peut se discuter. Justice sociale normale.


    • jcm - Freemen (---.---.0.12) 1er juillet 2006 14:22

      @ faxtronic >

      Globalement ton commentaire indique clairement que tu n’as pas pris la mesure des enjeux actuels de nos sociétés, enjeux qui nécessitent que nous les fassions évoluer dans d’autres voies sous peine de gros déboires.

      « Et il faut le voir pour le croire, il pose la question de la compétitivité. Réponse de l’auteur : la compétitivité on s’en fout, car il faut adopter la décroissance et que de toute façon le monde est intenable avec une croissance continue. »

      La croissance continue sur les bases qu’elle exploite actuellement est en effet une impasse et, même si aucun média ne le rappelle ni ne le souligne, même si très peu de politiques en tiennent compte, les documents, études qui le démontrent sont légion, et depuis longtemps.

      Je t’invite donc à lire ceci : Politique économique, sociale et industrielle : inventer une autre croissance.

      Avec notamment un lien vers un document du Sénat qui te renseignerait un peu...

      Ton ignorance sarcastique (ou ton innocence ?) devrait m’inciter à ne pas te considérer comme un interlocuteur possible, néanmoins est-il exclu que tu puisses le devenir ?


    • faxtronic faxtronic 2 juillet 2006 22:41

      Merci, deja lu.

      Tes idées seraient bien, dans un monde vide, un peu comme Kyoto. Helas, mille fois helas, changer le monde n’est pas de notre pouvoir. Si tu me demontre, en discutant arguments apres arguments, que l’on peut vivre dans notre monde existant avec ton systeme, je serais ravi honnetement, cela me rendrait moins dubitatif tant qu’a la couleur de l’avenir. Moi je pense que ce system ne peut pas marcher, car la periode de transition entre notre systeme et ton systeme serait catastrophique. C’est comme le communisme, c’est bien mais impossible a atteindre.


    • faxtronic faxtronic 2 juillet 2006 23:48

      Ceci dit j’ai vu plusieurs de tes commentaires. En resumé de ce que tu dis c’est que tous ceux qui ne pensent pas comme toi on forcement un probleme " (connerie, ignorance, etc...). C’est pas comme cela que tu aura des interlocuteurs opposants. Si tu veux me convaincre de quelque chose , ce qui est tout a fait possible, t’a interet d’y mettre les formes. Tu me fais penser à un pion gauchiste que j’avais qui me prenais pour un nazillon avant d’avoir discuté avec moi, et qui finalement a trouvé un bon camarade en moi, pas d’accord sur tout notamment parce que je ne suis pas de gauche particulierement et que je ne veux pas partager les fruits de mon travail avec des gens qui me cracherais au visage. A bon entendeur salut.


    • jcm - Freemen (---.---.0.12) 3 juillet 2006 09:17

      @ faxtronic

      « Moi je pense que ce system ne peut pas marcher, car la periode de transition entre notre systeme et ton systeme serait catastrophique. »

      Mais pourquoi ?

      Serait-il impossible par principe de trouver un mode de transition satisfaisant ?

      Et dans le contexte actuel ce ne serait pas la seule mesure forte et originale à prendre, je pense notamment à cette fameuse transition énergétique à négocier au plus vite.

      Ne faisons rien, ne changeons rien, ne prenons aucun risque de modifier quoi que ce soit dans nos modes de vie et reparlons-en dans quelques années : notre conversation risque de ressembler à un catalogue de regrets.

      Peut-être attendons seulement l’automne prochain qu’une tempête tropicale déferle sur l’Europe, ce qui a failli se produire le 10 Septembre dernier (le 10 Septembre 2005 un cyclone tropical de classe 1 se dirigeait vers le Portugal et menaçait de déferler vers l’Europe).

      Il s’agit là d’un phénomène historique (même s’il a été peu médiatisé) marquant une nette rupture avec notre passé.

      Et nous pourrions connaître des ruptures comparables dans bien d’autres domaines, financiers, sociaux...

      Il nous appartient peut-être de choisir des ruptures qui nous seraient profitables et qui permettraient d’éviter que se produisent celles que nous n’aurions qu’à subir douloureusement.

      La « couleur de l’avenir », comme tu l’écris, dépend en grande partie des choix que nous ferons.

      « En resumé de ce que tu dis c’est que tous ceux qui ne pensent pas comme toi on forcement un probleme (connerie, ignorance, etc...) ».

      Non, pas nécessairement, mais oui parfois, bien que je n’ai accusé personne de « connerie ».

      Quand je t’écris « Ton ignorance sarcastique (ou ton innocence ?) » en réponse à « car il faut adopter la décroissance et que de toute façon le monde est intenable avec une croissance continue. », c’est que ta phrase montre que tu ne sais pas (ou que tu veux ignorer) que cette croissance continue telle que nous la pratiquons constitue une impasse à plus ou moins long terme.

      Et l’on ne peut discuter sérieusement sur le sujet en cours en gommant purement et simplement cette question de la croissance, qui ne se limite en tous cas pas en un choix binaire et simple entre « croissance contre décroissance ».

      Car en examinant les choses de plus près on s’aperçoit que nous aurions besoin d’une décroissance dans certains secteurs, qui serait permise (et rendue supportable) par une croissance forte dans d’autres secteurs : il s’agit donc d’un système de substitution, globalement gagnant - gagnant puisque le choix serait effectué en fontion de ce qui nous serait le plus profitable, du point de vue de l’intérêt général.

      Sur de très nombreux sujets on ne peut pas s’en tenir à un « bon sens » superficiel en négligeant volontairement ou par ignorance certains paramètres.

      On ne peut pas non plus se contenter de raisonnements inachevés, pour lesquels la mesure de la nature des solutions que l’on propose et de l’ensemble de leurs conséquences n’aura pas été prise.

      Là je fais référence à un post de Colberbis plus bas dans cette page, où une voie directe vers une société typiquement dictatoriale nous est ouverte.

      Peut-on, en toute conscience, accepter que de telles « solutions » soient proposées ?

      De mon point de vue NON.

      Quoi qu’il en soit, Faxtronic, je ne manie pas l’insulte et suis prêt à expliquer la raison des critiques que je formule.

      Bonne journée.


    • aurelien 3 juillet 2006 09:43

      Oui, jcm, je suis d’accord avec toi. De plus, je crois qu’il y a vraiment un malentendu lié à cette idée de décroissance dans le grand public : pas étonnant ! Depuis des années et des années que l’on ne parle que de croissance et que toutes les politiques se justifient à partir de ce concept !

      La croissance en fait, ce mot, tel qu’il est employé par les politiciens, ne veut absolmument rien dire concernant le développement global d’un pays. La cropissenca n’est pas synonyme de progrès et encore moins de développement humain ! La croissance se calcule selon des taux économiques en rapport à une production interne au pays concerné.La croissance ne distingue nullement les domaines de développemetn, ni les efforts dans telle ou telle direction nécessaire, comme l’écologie, la réduction de la pauvreté, l’éducation...etc...

      La décroissance, alors, est souvent assimilée, à tort à des mouvances d’extrême-gauche radicales, ou à une sorte de nouveau communisme, ou alors à une régression de nos sociétés : c’est là une méprise complète. La décroissance est plus un réarrangement de l’effort de production, de l’énergie, vers des domaines essentiels et pas forcément de nature productivo-industrielles.

      Voilà une petite touche supplémentaire à la discussion.


    • Colberbis (---.---.43.120) 3 juillet 2006 10:05

      Tu penses arriver à comprendre un jour que personne n’en veut de ta décroissance ? Ni les Français ni les Allemands. Ni les Indiens ni les Chinois. Ni les Argentins ni les Brésiliens. Ni les Sénégalais ni les Nigérians. Alors, tu perds ton temps, mon gars.


    • Z (---.---.107.66) 3 juillet 2006 10:56

      Cher Colberbis,

      C’est vrai, personne n’en veut de la fin de l’énergie pas chère, personne n’en veut du changement climatique non plus d’ailleurs. Donc y a aucune raison que ça arrive, vu que personne ne le veut. Je vois que t’as bien compris la problématique, c’est bien.

      PS : tu as quel âge ?


    • faxtronic (---.---.127.73) 5 juillet 2006 18:49

      OK, la croissance infinie est intenable (quoique j’en suis pas sur à 100%, mais bon). En fait je vois les choses comme cela :

      On a un gateau de taille finie (richesse mondiale), avec une croissance modeste.

      - On a une population mondiale exponentielle, avec 80% voir plus de misere.
      - On a un phénomene de mondialisation qui a tendance a répartir au niveau géographique (pas au niveau des populations) ce gateau.
      - Les nouveaux prétendants au gateau n’ont pas l’air gentil gentil.
      - Je veux que mes enfants vivent bien, meme mieux que moi.
      - Je ne veux pas partager le fardeau de la misere.Excuse moi de mon egoisme, je prefere voir mourrir de faim un milliard d’enfant que de voir mourir mon enfant de faim.
      - Je sais que mon raisonnement est quasi universel
      - J’ai l’impression d’être sur une ligne de départ avec de plus en plus de concurrent et toujours le meme gateau.

      Donc on a le choix : Soit on continue de grossir pour écraser, quitte a détruire à la planete, soit on apprend a vivre mieux avec moins de richesses produites (meilleur répartition des richesses, révolution post-industrielles). Le premier choix est suicidaire mais sur sur le court terme, le second choix est bon sur le long terme, mais risqué. Cependant nous sommes encore au néolithque, et nous dépendons des ressources de notre planetes, ressources limité, le gateau dont je parle. Ce serait une révolution énorme de sortir du néolithique, car ta décroissance c’est ça, sortir du néolithique.

      Cependant j’y crois pas trop car on en est tres loin de pouvoir etre independant vis à vis des ressources limités de la terre.

      Donc finalement quatre possibilité :

      - Reussir a sortir du néolithique, en devenant independant des ressources limités de la planete.
      - Se battre dans le monde de croissance, et gagner, etre riche et puissant, et peut etre survivre a la crise de croissance inévitable et eliminant les plus faibles.
      - Se battre dans le monde de croissance, et perdre, et se faire éliminer par les plus forts.
      - Echouer a sortir du neolithique, devenir pauvre et faible, et se faire éliminer par les plus forts.

      Le choix est cornélien, car les deux sont risqués. J’adorerais sortir du néolithique, cette vision est nettement plus exaltante que la conquete spatiale même. mais fichtre quel challenge, et qu’elle débauche d’énergie. car on en est loin, encore.

      Est-tu d’accord avec moi ?


    • didi (---.---.113.8) 6 octobre 2006 15:17

      Il faudrait quand même que les personnes qui sont pour la décroissance parlent en connaissance de cause. Pour faire bref, la décroissance c’est le chômage accru. Chaque point de croissance est en effet bénéfique pour l’emploi (. IL est vrai que l ’on assiste à un gaspillage des ressources de la planète. Mais il est encore plus vrai qu’une explosion du chômage due à la décroissance généralisée serait encore plus redoutable.La planète serait (peut-être) moins polluée... mais dans quel état serons-nous cf le livre de Christian Blanc : la Croissance ou le Chaos) ? La plus belle des écologies n’est-elle pas un travail pour tous ? Je rappelle que si l’on a créé l’idée de « développement durable » c’est pour des raisons précises et pertinentes : souhaiter que le développement se poursuive (puisqu’il est synonyme d’emploi) et faire en sorte qu’il soit durable. Il faut qu’on se mobilise tous pour trouver comment concilier les deux. C’est ça l’enjeu, et pas la décroissance.


  • nono (---.---.94.25) 30 juin 2006 21:44

    En france on a pas d’ambition....

    On ne croit plus que l’on va creer du travail et permettre de vivre de son travail....

    La gauche et l’extreme gauche m’exaspere sur le rmi jeunes te l’assistanat....

    il devrait offrir un 357 magnum pour se tirer une balle dans la tete a tout ce qui ne croit plus en l’avenir....

    c’est clair que entre l’extreme gauche qui rejette l’economie de marché qui propose l’etat providence de la naissance au cerceuil..... ce qui se traduit par la corée du nord avec le president besancenot et laguillier premier ministre...

    Le partie socialiste qui est complexe par une minorité de militant has been et des dinausaures qui comprennent pas grand chose a l’economie de marché et qui veut distribuer le rmi jeunes ... Vous avez cru au plan B de fabius bhein vous accordez votre confiance au responsable mais pas coupable du sang contaminé... vous avez la mémoire courte et vous etes bien naif....

    c’est aussi stupide et contre productif que les 35 heures de aubry mais c’est pas grave....ça fait « gauche française » bhein voyons continuons a jouer l’assistanat et l’etat providence....

    surtout quand on voit la dette publique, le partie socialiste et le partie du credit revolving sur le dos des générations futures....

    Désolé je veux vivre de mon travail et m’enrichir.... et pas plomber mes enfants de mes dettes...

    La philosphie punk du no future du partie socialiste et de l’extreme gauche me gave....

    On attire pas des electeurs avec des programmes aussi foireux et aussi utopistes et dangeureux comme l’extreme gauche... qui veut du timbré de neuilly....d’arlette et de marie jo... une poigne d’utopiste dangeureux qui comprennent rien au monde moderne...

    Desolé je suis pas adepte du no future pour voter pour la gauche... et pas encore désabusé et deconnecté de la réalité et utopiste pour voter pour l’extreme gauche...


    • faxtronic (---.---.183.158) 30 juin 2006 22:12

      nono,

      Bonne idée ton 357 magnum. Moi aussi je trouve cela deseperant le programme du parti socialiste de fabius, laguiller et besancenot. Encore Royal me semble un peu mieux quite a avoir du PS comme cloche de paque le printemps prochain. Desesperant est le mot. Leur systeme est d’un ridicule, tellement previsible, utopiste et dangereux. Enfin bon le monde est vaste. Mais c’est triste tout de même toute cette utopie.


    • Aldoo (---.---.43.7) 2 juillet 2006 16:34

      Tant qu’on y est on pourrait aussi en offrir à chaque sympathisant du borgne ou d’Iznogoud. De toute façon, ils sont tellement terrorisés (au choix) par les pauvres, leurs voisins colorés, les communistes, les terrorristes, les accidents de voitures, les chiens féroces que ça ne peut leur faire que du bien de mettre fin à leurs souffrances dès aujourd’hui !

      Évidemment à prendre au second degré, tout ça pour dire que vos interventions sont d’un lamentable !

      Rêver et imaginer des solutions positives et progressistes n’est pas un crime, ni même une maladie mentale. Réveillez-vous !
      (Au passage, je précise : j’ai voté oui au TECE.)


  • (---.---.87.119) 1er juillet 2006 00:08

    quand je pense qu’on peut mettre des familles à la rue au 21 eme siècle, et qu’on nous fait la morale sur comment devrait être la société,le travail,la vie etc... même les sociétés « primitives »ne traitaient pas leurs menbres de cette façon...


    • faxtronic (---.---.183.158) 1er juillet 2006 09:58

      Ah bon, il n’y a pas d’ostracisme dans les sociétés primituves (c’est quoi les sociétés primitives ??? un exemple). Et puis tu sais le 21 siecle n’a rien de miraculeux. Sur la surface du monde, il y aura infiniment plus de gens qui vont crever de faim et de soif qu’au 20 siecle. C’est assuré car on sera plus nombreux.

      Revenons a nos moutons. Au cours d’un voyage en asie du sud-est, j’ai visité un marché a Phnom Penh. Il y a avait beaucoup de mendiants, dont un sans bras ni jambes qui rampait dans la boue et les ordures, et une autre qui avait surement été brulé a l’acide, car son visage etait litteralement fondu. Ces gens existent surement encore aujourd’hui au 21 siecle. Bien, j’étais effondré, confronté a la misere absolue de facon absolue. Moi, j’étais en face, bien habillé, (je fais partie de la classe moyenne en europe, infiniment mois riche que bill gates, infiniment plus riches qu’eux), je sais pas ce qui m’a pris, j’ai donné un dollar a la femme. Comment elle s’est fait jeter du marché !! Je savais plus ou me mettre. Je voulais soulager la misere de cette femme (je suppose car elle été habillé en femme), et en fait mon dollar (qui n’est rien pour moi) était convoité par tous le marché. Imaginer donc la mentalité des marchands de Phnom Penh, capable de rouer de coup une indigente et de rouler dans la boue un homme-tronc pour un dollar ! Ceci est le prologue de mon histoire.

      Mais le cambodge ce n’est pas que cela, c’est aussi une économie en voie de developpement, avec de usines, des téléphones portables. Ils veulent ressembler au vietnam, à la thailande, et surtout au grand frere chinois. Et ces gars, ces marchand ont un interet énorme à cela, a sortir de la boue.

      Moi, et vous aussi, on est européen, classe plus ou moins moyenne, infininment plus riche qu’eux. On travaille dans les usines et autre boites qui potentiellement peuvent se délocaliser au cambodge. Si elle délocalise, c’est pour faire des profits. Elles peuvent par exemple se délocaliser a Phnom Penh. C’est sur que le code du travail est different, c’est sur que du point de vue français, ces gens la se feront exploiter. Mais pas du point des cambodgiens.

      Apres j’entend des propositions qui reviennent a dire « Proletaires du monde entier, unissez-vous ! ». Mais c’est n’importe quoi. Pourquoi veux-tu qu’un cambodgien s’unisse a toi pour eviter que tu sois au chomage ??? C’est un peu comme si Bill Gates sonnait à ta porte et dise « Informaticien de tous pays unissez-vous, achetez windows ou je perds de l’argent !! ». Toi qu’est ce que tu fais, tu le prend en pitié et tu lui donne 100 dollar (pauvre bill), ou tu lui ris au nez en disant « quel clown ce bill ! ».


    • Marsupilami (---.---.33.161) 1er juillet 2006 10:20

      Ouaf !

      « même les sociétés »primitives« ne traitaient pas leurs menbres de cette façon... »

      Hallucinant. Faut vraiment n’avoir jamais voyagé pour raconter des conneries pareilles. Sur ce plan Faxtronic a raison. J’ai moi aussi vu d’effroyables misères dans les pays à « sociétés primitives » où j’ai trimballé mon sac à dos.

      Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut rien faire contre la misère en Europe bien entendu...

      Houba houba !


    • faxtronic (---.---.183.158) 1er juillet 2006 11:38

      Bien sur qu’il faut aider les gens en détresse. Mais je prefere des centres d’hebergement usant des dons des citoyens plutot que des centres d’hébergement d’état, d’aussi bonne qualité, mais qui font perdre le lien social(qui est le donneur, qui est le receveur). Je prefere aussi qu’il soit plus facile au gens de trouver des petits boulots, plutot qu’un revenu d’existence. Je souhaite aussi que l’économie française soit forte pour qu’elle puisse resister à la deferlante de misere. Je veux promouvoir le lien familial en cas de coup dur.

      Voila


  • (---.---.87.119) 1er juillet 2006 13:09

    c’est bien les gars !si vous préférez que la grande distribution jette ses excédents de bouff à la face des précaires,et que vous estimez que foutre à la rue des personnes à la rue parce qu’ils ne peuvent pas payer est le flambeau d’une civilisation « évolué,avancé » et que vous acceptez de recevoir la morale par des personnes qui s’accordent le droit de polluer l’eau sans avoir de compte à rendre à quiquonque ! ça vous regarde j’ai choisi mon camp ( c’est plus compliqué que noir ou blanc,ou bleu et rouge)et qu’on viennent pas me raconter qu’il y a des réalités à prendre en compte parce qu’il n’y a que des pouvoirs qui dirigent vers une réalité plutôt qu’une autre (avec son systéme de valeurs c’est à dire possession et ordre du mérite),mais il me semble que la France a largement de quoi de nourir 60 millions d’habitants et de d’en loger tout autant, De toute façon les 3 quarts de la planéte veulent leurs parts du gateau et va falloir apprendre à partager ou s’enfermer derrirere des murs barbelés avec miradors guerre ou partage il va falloir choisir ! mais connaissant le goût pour la répétition de la vieille Europe et sa jeune progéniture je prédis guerre,dailleurs la mayonnaise est entrain de prendre avec d’autres barges fanatiques du moyen orient.


    • faxtronic (---.---.183.158) 1er juillet 2006 13:59

      Bienvenue,

      Que propose-tu toi pour lutter contre la misere en France ?


    • (---.---.87.119) 1er juillet 2006 16:40

      « Que propose-tu toi pour lutter contre la misere en France ? »

      Je n’ai pas de solutions,mais je suis persuadé que si il y en a une elle n’est pas situé à l’exterieur de soi,mais bel et bien à l’intérieur de soi,une forme de totalité de soi qui poussent à agir avec intégrité,respect et dignité,un fil avec soi et sa conscience, une adhésion à un système de valeurs humaines qui découle d’une retrouvaille avec soi-même,son être authentique en quelque sorte.En occident on préfére la culture de l’avoir,du paraitre social,du « mérite » et de la récompense... Donc il n’y a pas de solution total,seul l’action de petits groupes debout (organisation, ou quelques amerindiens qui ne reconnaissent toujours pas notre civilisation comme supérieur à la leur)qui se battent pour les valeurs de la vie m’offre quelques espérances. car le monde qui pointe,rapidement à l’horizon c’est un monde complétement débranché de soi-même,vide ,sans rêve, sans subtance organique ...


  • bokan 1er juillet 2006 14:20

    Les SDF se considèrent eux-mêmes comme morts. Ce qui faisait leur identitée à leur yeux, ce en quoi ils se reconnaissaient a disparu. Ils passent le temps en se saoulant, attendant la vraie mort. Ils se sont abandonnés eux mêmes, remonter la pente est trés difficile. Agir en prévention est bien plus efficace que de se concentrer sur ceux qui sont déjà perdus pour la plupart. De toute facon, le déclic qui les fera revivre ne peut venir que d’eux-mêmes.

    Quoi que l’on fasse il y aura toujours des gens qui s’abandonnent. Plus on donne d’allocations sans contrepartie, plus on pousse les gens à s’abandonner. De plus, qui doit payer ces allocations ? Est-il légitime d’obliger des gens à donner de l’argent et donc de leur temps de travail pour d’autres qui ne font rien ? Pourquoi ces travailleurs n’auraient pas le droit de passer ce temps avec leurs enfants au lieu de devoir finance la parresse des autres ? Pourquoi l’état devrait organiser l’escalavage des travailleurs par les féinéants ?

    - Chaqun doit produire au moins la valeur de ce qu’il consomme. -

    On ne réduira pas la pauvreté en donnant de l’argent. Car la pauvreté n’est pas dans le porte monnaie, elle est avant tout dans la tête.

    La société de consomation dépense des sommes considérables pour pourri les esprits grâce à des outils de communication trés puissants. Il faut dépenser autant pour éduquer et rappeler quelles sont les vraies valeurs de la vie :

    - La valeur du travail. Il faut enseigner les méthodes qui permmettent d’être productif, de concrétiser ses projets. Au lieu de cela l’éducation nationnale canibalise l’esprit d’initiative et fabrique à la chaîne des moutons condamnés à être employés et exploités, tout en votant à gauche bien sûr.

    - De quoi est fait le bonheur. La vie n’est pas faite de nouveaux jeans à la mode, de belle voitures... Aimer, être à l’écoute, partager ses idées et son temps, prendre soin de soi, prendre soin de son entourage rend plus heureux que de s’offrir une nouvelle voiture. On devrait interdire la publicité qui manipule et fait croire que l’on est par ce que l’on possède. Ceci implique que l’on est rien quand on ne possède plus rien.

    - Interdire la surconsomation Il faut interdire tout ce qui pousse les gens à consommer au delà de leur besoins. Si ils souhaitent le faire, il doivent en avoir la liberté. Mais on doit interdire la manipulation des esprits, les prêts à la consomation, les crédits revolving... On doit mettre sous tutelle ceux qui ne savent pas gérer leur argent et leur apprendre comment répondre à leurs besoins avec ce qu’ils ont.

    Aujourd’hui en France et dans beaucoup de pays, si tout le monde se bougeait le c__ et cessait de se laisser manipuler par la pub on pourrait tous vivre dignement et simplement en travaillant relativement peu (moins de 35 heures sans doute). On dépenserait beaucoup moins d’argent dans les biens inutiles et plus d’argent dans les services et les loisirs, ce qui crérait de l’emploi local.

    Il restera toujours des personnes qui n’ont pas la capacité physique de travailler. Une allocation doit permettre à ces personnes et SEULEMENT à ces personnes de vivre dignement.

    Si le marché du travail ne permet de faire travailler tout le monde, un travail produisant de la richesse pour la communauté (associations d’utilité publique, entretien du patrimoine...) doit être proposé et payé dignement mais moins qu’un emploi équivalent dans le privé (sinon tout le monde ferait ce travail, c’est le communisme). L’idéal serait de proposer des « missions » payées quand le travail demandé est fait. Hors de question de « garantir » un emploi (ce qui favoriserai des abus comme dans la fonction publique actuellement).

    L’allocation d’existance est une utopie :
    - si celle-ci permet de vivre sans travailler, qui travaillera pour produire ?
    - qui paiera ?
    - les prix augmenteront en conséquence du pouvoir d’achat, le problème sera sensiblement le même

    Une personne qui vit au RMI ne manque pas de nourriture et n’est pas SDF. Est-elle pour autant moins démunie psychologiquement ? Que vaut sa vie quand on n’a aucune raison se lever le matin, aucune ambition ? Quand à ceux qui sont au RMI et qui « se bougent » dans la vie associative ou autre ce sont des tricheurs qui abusent du système car ils pourraient travailler.


    • jcm - Freemen (---.---.0.12) 1er juillet 2006 14:27

      Merci de te documenter sur cette allocation d’existence avant de fournir des critiques et questions qui montrent que tu n’en connais pas les mécanismes possibles !!!


    • bokan 1er juillet 2006 16:13

      Rien n’est produit sans travail.

      Le fait qu’une personne puisse bénéficier d’un bien ou d’un service produit par autrui sans avoir préalablement fourni un travail produisant un bien ou service équivalent, implique que quelqu’un a dû produire plus qu’il ne consomme au bénéfice de cette personne.

      En chimie ou physique on dirait : rien ne se perd, rien ne se créé.

      Quel que soit le mécanisme de financement de cette allocation, il faut que l’argent vienne de quelque part. L’argent est le fruit du travail, donc il faut que quelqu’un travaille. C’est mathématique, mécanique, logique, tout ce que vous voudrez, mais c’est ainsi !

      Si il existe un autre moyen, merci de me le faire savoir. Ainsi je pourrais l’utiliser et ne plus avoir ni à travailler, ni à dépendre des autres.


    • Marsupilami (---.---.222.84) 1er juillet 2006 16:40

      Ouaf !

      Très simple : on pique le pognon des rentiers, on taxe lourdement les bénéfices des actionnaires et on interdit les paradis fiscaux. Toute une masse de fric produite par des gens qui ne travaillent pas ou parasitent le travail des autres, apparaît d’un seul coup. Ne reste plus qu’à bien l’utiliser...

      Houba houba !


    • termitor (---.---.109.37) 1er juillet 2006 17:42

      et les actionnaire alors, il ont produit quelle choses, c qui est bon pour eux est bon aussi pour les autres


    • Yves (---.---.67.57) 1er juillet 2006 22:13

      Oui , et puis , il y a aussi la montagne d’argent volontairement dilapidée chaque année par L’Elite .... qui gouverne et administre le Pays .... et qui interdit tout droit de regard ..........................

      - Outre les rapports des Cours des comptes constatant et consignant , chaque année , tous les actes de mauvaise gestion de l’Elite ... , qui restent sans suite .... ,

      - il y a les travaux de « Contribuables Associés » , première association civique de France non suventionnée , qui compte 136.000 membres , association qui étudie l’emploi des fonds publics en dénonçant les gaspillages et les malversations de l’Elite ... , et qui s’est vu refuser de participer au nouveau Conseil des prélèvements obligatoires ... ( organisme qui a été constitué uniquement de hauts fonctionnaires ... )

      http://www.contribuables.org/


    • jcm - Freemen (---.---.0.86) 2 juillet 2006 20:34

      @ bokan >

      « Le fait qu’une personne puisse bénéficier d’un bien ou d’un service produit par autrui sans avoir préalablement fourni un travail produisant un bien ou service équivalent, implique que quelqu’un a dû produire plus qu’il ne consomme au bénéfice de cette personne. »

      Il semble, oui, et si demain ta survie dépend d’une greffe de reins ou du coeur, en appliquant strictement ce principe tu devras avoir l’honnêteté de renoncer à ce rein ou à ce coeur car JAMAIS tu n’auras pu produire ce que cela vaut réellement.

      « Quel que soit le mécanisme de financement de cette allocation, il faut que l’argent vienne de quelque part. L’argent est le fruit du travail, donc il faut que quelqu’un travaille. »

      Oui.

      Soit on remet à plat le système actuel, qui ne sait pas procurer des possibilités de travail à tout le monde et qui ne procure pas des salaires suffisants à une bonne part de la population (création d’emplois à marche forcée, mais comment, et hausse importante des bas salaires, mais comment les financer ?), de façon à ce que chacun puisse travailler, ce qui rendrait superflus tous les systèmes de redistribution et d’aides diverses qui demeurent de mauvais palliatifs, soit on trouve une solution plus efficace et plus équitable que celle que nous connaissons actuellement.

      Et ceci en abandonnant les pratiques de mensonge systématique auxquels s’adonnent la plupart des états sur « les chiffres du chômage » et de la pauvreté, car si l’on devait ompter TOUTES les personnes qui pourraient et souvent souhaiteraient pouvoir travailler en France, ce n’est pas environ 9% de la population active qui se trouve sur la touche, mais beaucoup plus.

      - de chômeurs = + de RMIstes : détails et sources sur cette page.

      « quelqu’un travaille » donc pour que puissent être payées l’ensemble des aides et allocations versées, mais dont l’efficacité est largement criticable car elle ne permettent pas de stopper la paupérisation croissante de certaines couches de la société, et il y a en France un nombre croissant de « working poors ».

      Ton petit mécanisme de vases communicants est théoriquement correct, en pratique que fait-on pour réduire la pauvreté ?

      On transforme administrativement tous les pauvres et la plupart des chômeurs en « invalides » afin d’obtenir de meilleures statistiques, comme le font certains pays ?

      Cachez ce sein...

      Or cette allocation d’existence dispose de tous les atouts pour être à la fois plus efficace et plus équitable POUR TOUS, ce qui recevront (donc tout le monde) et ceux qui paieront (quasiment les mêmes en fait).

      Car en fin de compte presque tout le monde paierait plus ou moins puisque ce mécanisme présente un très grand nombre d’atouts pour qu’en peu de temps la plupart de ceux qui, aujourd’hui, ne travaillent pas puissent retrouver un emploi car l’économie serait dopée de diverses manières par la mise en place de cette allocation : mais cette logique va un peu au delà de calculs simplistes.

      J’écris bien « retrouver un emploi », qui pourra être un « petit » emploi, à temps partiel, mal rémunéré, très incertain : en sommes toutes les caractéristiques de ce que l’on veut aujourd’hui appeler « un emploi », « flexibilité » oblige !

      Tu bosses le matin de 7 à 9, le soir de 17 à 19, une demi heure de trajet aller, et... pour mener tes gosses à l’école ?

      Mais ce n’est pas notre problème, ma bonne dame !


  • Eric Mainville (---.---.142.204) 1er juillet 2006 15:56

    Réduire les inégalité devrait faire partie du programme de tous les candidats. Mais sera-ce le cas ?


  • Le sondagophobe (---.---.126.57) 1er juillet 2006 23:57

    Quel candidat à la présidence de la République peut bien se soucier des SDF ?

    Les SDF ne sont pas électeurs.

    Les candidats travaillent à partir d’étude de marché.
    - j’ai 35% des intentions de votes chez les vieux
    - j’ai 45 % chez les jeunes
    - j’ai 75% chez les catégories socioprofessionnelles qui sont en contact avec le public

    Les vieux ? Ils votent, mais en cas de canicule je perd des points. Les jeunes ? Ils gonflent l’électorat potentiel concurrent, mais ce n’est pas grave, ils s’abstiennent, et même souvent ils ne s’inscrivent pas.

    Les catégories socioprofessionnelles qui sont en contact avec le public ? Important, très important. Ils ont de l’influence et peuvent faire pencher la balance avec leur propagande.

    On nait tous égaux. Mais on ne le reste pas. Certains ne comptent plus.


  • Colberbis (---.---.186.125) 2 juillet 2006 04:24

    Avant de dire ce que me suggèere la photo, je devrais savoir qui est le personnage qu’elle représente. Peut-être ne s’agit-il que d’un comédien jouant le rôle d’un sdf et je n’ai pas pour habitude de m’émouvoir pour de la fiction...

    S’agissant des authentiques sdf, je suggérerais de commencer par faire un recensement de ceux qui expriment l’intention de s’en sortir. Ceux-ci devraient se présenter spontanément à la mairie du lieu où ils résident habituellement. Ensuite, j’étudierais la possibilité de créer des « Ateliers Nationaux » dans lesquels seraient manufacturés des produits dont la fabrication a d’ores et déjà été délocalisée dans des pays du tiers monde. Les sdf y seraient nourris et logés et ils recevraient un salaire très modeste, permettant d’offrir des prix compétitifs sur le marché intérieur. Ces ateliers permettraient aux sdf de retrouver une dignité, un rôle dans la société et le goût de l’effort. Les sdf en sortiraient soit par le bas - renvoi pour les asociaux ne manifestant aucune prédisposition pour une activité régulière rémunérée - ou par le haut - orientation vers des activités plus conventionnelles, et beaucoup mieux rémunérées, pour ceux qui possèdent des aptitudes, des connaissances, un savoir, une expérience ne trouvant pas à se réinvestir à partir du statut de sdf. Le suivi des sdf par des spécialistes devraient permettre de récupérer des compétences actuellement inemployées. Afin de ne pas constituer un appel d’air pour l’immigration clandestine, l’accès aux Ateliers Nationaux devrait être strictement réservé aux citoyens français nés de parents français.


    • faxtronic (---.---.183.158) 2 juillet 2006 09:26

      Encore une idée. Mais pourquoi réservé aux français de parents français ? La nationalité française ne suffirait pas ?


    • jcm - Freemen (---.---.0.86) 2 juillet 2006 19:46

      @ Colberbis > Vous nous proposez un système qui a tout du camp de travail obligatoire et forcé (les SDF « DEVRAIENT se présenter spontanément à la mairie », il s’agit donc d’un devoir, d’une obligation).

      Et le seul critère mis en oeuvre pour « traiter » ces personnes serait leur éventuelle utilité économique, que l’on tenterait de maximiser : « Les sdf y seraient nourris et logés et ils recevraient un salaire très modeste, permettant d’offrir des prix compétitifs sur le marché intérieur... ».

      Je souhaite très nettement que toute personne qui tenterait de promouvoir une telle solution de travail forcé, dans les conditions que vous exposez, fasse l’objet de poursuite auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, c’est exactement ce que cela mérite !

      Le « salaire très modeste » serait probablement voisin de 2 euros par jour, somme qui doit vous paraître très généreuse si vous savez que des travailleurs dans certains pays perçoivent moins de 2 US$ par jour (et la parité Euro / US$ étant ce que l’on sait...), ce qui est l’un des facteurs de la "compétitivité des produits qu’ils contribuent à fabriquer.

      Qu’en dites-vous ?

      Et vous avez omis de mentionner qu’on les nourrirait chichement et qu’on les abriterai à 4 au moins dans 9m², ceci afin que la rentabilité de l’opération soit au rendez-vous.

      Songez que si un tel système existait et venait à se généraliser, un jour peut-être on jugerait que votre « utilité économique » n’est pas suffisante et l’on vous réserverait un sort que vous ne souhaitez peut-être pas.

      Si cela peut vous aider à rebrancher quelques neurones et à réfléchir un peu...


  • Rachid NEKKAZ Rachid NEKKAZ 3 juillet 2006 01:00

    En tant que Candidat de la Génération Internet à l’élection présidentielle, voici ma position sur la question. Pour lutter contre la précarité, il est important de distinguer celles et ceux qui ont du mal à trouver un emploi stable, qui sont victimes de discriminations ou qui sont analphabètes ou n’ayant pas de formation, et qui n’ont pas un logement décent - et qui majoritairement vivent dans les quartiers populaires, « cités » et campagnes abandonnées. J’appellerai cette forme de précarité, « une précarité sociale » car les personnes concernées sont toujours dans le circuit social des fomes multiples d’assistanat existant dans notre pays. Et à côté de cette forme de précarité durable, il y a celles et ceux qui sont totalement en marge de la société suite à la perte d’un emploi, doublé généralement d’un divorce difficile ou d’une drame familial. La photo de l’ami du peuple illustre cette deuxième forme de « précarité a-sociale ».

    Ainsi, en fonction de ces deux formes de précarité, les mesures à adopter sont différentes.

    Dans le premier cas de la « précarité sociale », je propose tout un dispositif de valorisation de l’être humain-citoyen au travers d’un dispositif volontariste de :

    1) lutte contre toutes les formes de discriminations afin que des personnes dont la couleur, le sexe, le prénom ou le nom, ou l’adresse représentent un obstacle à leur embauche dans une entreprise puissent immédiatement porter plainte devant une juridiction spéciale créée pour la circonstance (sur l’exemple des tribunaux des prud’hommes). 2) de réattribution des logements sociaux en fonction des revenus réels des occupants avec une mise à jour annuelle des revenus de celles et ceux qui en bénéficient de facto et de celles et ceux qui devraient en bénéficier de jure et dont les demandes sont toujours en souffrance (3 millions à ce jour). En clair, les occupants actuels dont les revenus sont aujourd’hui supérieurs au barème fixé par l’Etat ont un an pour libérer leurs logements de façon à les réattribuer à celles et ceux qui ont des revenus plus faibles et qui en ont réellement besoin. 3) Au niveau de l’emploi, de développer le principe du « prêt-emploi à taux zéro » qui permettra à chaque citoyen (jeune de 18 ans ou chomeurs de plus d’un an) de postuler un emploi en tant que salarié et en tant qu’actionnaire de l’entreprise. Ainsi, le citoyen ira dans une banque demander son « prêt-emploi à taux zéro » (garanti par l’Etat) ; ce sera un chèque (non endossable) équivalent à un an de salaires au SMIG ( soit 15 000 euros). Lors de l’embauche, le salarié deviendra aussi actionnaire de l’entreprise et ainsi il pourra en fin d’année toucher une partie des bénéfices de l’entreprise. S’il souhaite quitter l’entreprise pour une raison ou une autre, l’entreprise devra dans tous les cas lui redonner l’apport ( 15 000 euros) qu’il a investi lorsqu’il a intégré la société. Car il sera obligatoire à toute entreprise de garantir cet apport auprès d’une organisme-assureur afin justement de rembourser quoi qu’il arrive au salarié-actionnaire, l’investissement qu’il aura apporté lors de son arrivée. Avec le prêt-emploi à taux zéro, le regard du citoyen par l’entreprise changera complètement car le citoyen lui apparaitra comme un apporteur de trésorerie (15 000 euros, ce n’est pas rien pour une entreprise) ; ce seront dès lors les entreprises qui coureront après les salariés pour que ces derniers choisissent telle entreprise et non pas telle autre pour y travailler. Ma philosophie est d’utiliser l’outil crédit (prêt) non pas pour de la consommation comme c’est le cas aujourd’hui, mais comme un investissement personnel qui assure une valeur et une crédibilité au citoyen dans sa fonction sociale de tous les jours.

    4) 29% des RMIstes ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Je propose une formation « obligatoire » à la langue française et à l’arithmétique à ces 400 000 personnes. Car ne pas savori lire ni écrire c’est être dans l’incapacité de lire ou de répondre à une offre d’emploi.

    Dans le deuxième cas de la « précarité a-sociale », je propose tout un dispositif de prise en charge sociale, médicale, psychologique et pédagogique de celles et ceux qui vivent dans la rue dans dans des abris de fortune : Ainsi, je propose d’indentifier ces milliers de personnes avec leur parcours personnel, leurs origines géographiques et sociales de façon à mieux adapter la réponse à proposer pour les sortir de cette impasse. Sitôt leur histoire personnelle mieux appréhendée, de leur offrir ensuite un logement dans une structure d’accueil adaptée dans la région où ils ont de la famille, des amis, avec une réinsertion progressive et un suivi psychologique. Ensuite en fonction des cas de chacun, leur donner une formation appropriée (cours de langue française pour les étrangers, ou choix d’une autre formation si personnes sont alphabétisées) L’essentiel est de redonner des repères familiaux et géographiques à ces citoyens perdues dans les grandes villes de notre pays déshumanisée. Dans le cas des personnes (une minorité) qui ne souhaitent pas bénéficier pour une raison ou une autre (en général les pressions du fisc dont de l’Etat sont la cause de leur désoeuvrement) de l’aide de la collectivité, ou bien on les laisse errer dans les rues ou bien on les force à intégrer une structure d’acueil appropriée.

    La philosophie de mon programme de lutte contre le précarité repose sur le fait que la précarité de chacun a une Histoire, et c’est en faisant l’effort de connaitre l’identité et l’Histoire de la précarité personnelle de chacun qu’on arrivera à mieux appréhender son origine et les solutions les meilleures et les plus appropriées à apporter pour sortir de cette précarité qui est censée être provisoire, précaire.


    • Quentin (---.---.43.120) 3 juillet 2006 01:18

      Ce mirifique programme, dont la mise en place exigera la création de huit millions de postes de fonctionnaires chargés d’en contrôler les modalités, paraît effectivement apte à réduire drastiquement le chômage. smiley)


    • JC BENARD (---.---.92.11) 3 juillet 2006 10:12

      Merci Rachid pour votre intervention. Les autres candidats auront ils l’envie ou le courage de venir s’exprimer de la même façon ?


  • Colberbis (---.---.43.120) 3 juillet 2006 10:00

    jcm est vraiment le gros plouc de gauche, comme on croit toujours qu’il n’en existe plus, piur découvrir avec stupéfaction qu’il y en a encore...

    Ce nul écrit : « Vous nous proposez un système qui a tout du camp de travail obligatoire et forcé (les SDF »DEVRAIENT se présenter spontanément à la mairie« , il s’agit donc d’un devoir, d’une obligation). »

    alors que j’ai écrit d’emblée : « S’agissant des authentiques sdf, je suggérerais de commencer par faire un recensement de ceux qui expriment l’intention de s’en sortir. et j’ajoutais : »Les sdf en sortiraient soit par le bas - renvoi pour les asociaux ne manifestant aucune prédisposition pour une activité régulière rémunérée...", il suffirait donc de faire le feignant pour être renvoyé des Ateliers Nationaux.

    « Et le seul critère mis en oeuvre pour »traiter« ces personnes serait leur éventuelle utilité économique, que l’on tenterait de maximiser : »

    Non, le seul critère serait leur volonté, démontrée, de retrouver un statut social normal.

    « Je souhaite très nettement que toute personne qui tenterait de promouvoir une telle solution de travail forcé, dans les conditions que vous exposez, fasse l’objet de poursuite auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme, c’est exactement ce que cela mérite ! »

    De toute façon, je lui pisse à la raie à la Cour européenne des droits de l’homme !

    « Le »salaire très modeste« serait probablement voisin de 2 euros par jour, somme qui doit vous paraître très généreuse si vous savez que des travailleurs dans certains pays perçoivent moins de 2 US$ par jour (et la parité Euro / US$ étant ce que l’on sait...), ce qui est l’un des facteurs de la »compétitivité des produits qu’ils contribuent à fabriquer.

    Qu’en dites-vous ?"

    J’en dit que tu n’es qu’un pauvre con

    « Et vous avez omis de mentionner qu’on les nourrirait chichement et qu’on les abriterai à 4 au moins dans 9m², ceci afin que la rentabilité de l’opération soit au rendez-vous. »

    De plus en plus con !

    « Songez que si un tel système existait et venait à se généraliser, un jour peut-être on jugerait que votre »utilité économique« n’est pas suffisante et l’on vous réserverait un sort que vous ne souhaitez peut-être pas. »

    Il ne s’agit pas d’un système, imbécile, il s’agit d’une filière pour réintroduire dans la société ceux qui manifestent vraiment l’intention d’y rentrer.

    « Si cela peut vous aider à rebrancher quelques neurones et à réfléchir un peu... »

    Réfléchir ? Une chose que tu sais particulièrem !ent bien faire, n’est-ce pas ? Alors, je te suggère de réfléchir à l’opportunité d’un apprentissage de la lecture...

    P.S.- Une question : t’as quel âge ?


    • Jojo2 (---.---.134.214) 3 juillet 2006 10:37

      Sans dec, votre truc ça ressemble assez aux prisons US...

      "Market conditions seem to favor prisons. After declining for years, call-center jobs in the USA increased several hundred, to about 360,000, last year. At the same time, more white-collar jobs are going offshore than researchers originally thought. About 830,000 U.S. service-sector jobs, from telemarketers to software engineers, will move abroad by the end of 2005, up 41% from previous predictions, says Forrester Research.

      About 3.5% of the 2.1 million prisoners in the USA produced goods and services worth an estimated $1.5 billion in 2002.

      But the convicted workforce elicits as much dread as interest. Companies flinch at the prospect of a public-relations backlash should news leak out that they employ hardened criminals. Union representatives, meanwhile, call the hiring of prisoners a flagrant violation of minimum-wage laws and unfair competition to free workers.

      « Quite literally, they’re taking advantage of a captive audience, » says Tony Daley, research economist for the Communications Workers of America, which represents 700,000 people nationwide."

      Plus loin...

      « No more than a football-field-length away, employees commute from their »homes,« or cells. The 40-hour workweek is Monday through Friday. A typical workday starts at 7:30 a.m. and ends at 4 p.m. Stellar work earns a half-day on Friday. The pay isn’t great - $120 to $185 a month - but for 80 Snake River inmates, it’s their first job and a diversion from life in this medium-security prison of 2,900. »

      Héhé, 120 euros par mois, logé, nourri, blanchi...c’est décent...

      ROTFLMAO


    • jcm - Freemen (---.---.0.86) 5 juillet 2006 08:47

      @ Colberbis >

      Au moins on ne vous reprochera pas un excès de politesse !

      Outre la réinsertion des SDF votre système a aussi pour objectif de produire de façon à ce qu’ils soient compétitifs sur le marché intérieur des produits « dont la fabrication a d’ores et déjà été délocalisée dans des pays du tiers monde. »

      Savez-vous comment s’obtiennent les prix très bas de ces produits ?

      Par la minimisation des salaires jusqu’à pire que l’inacceptable, par la minimisation de l’ensemble des coûts, ce qui signifie pour les entreprises qui hébergent leurs employés qu’elles le font avec des conditions de promiscuité et sanitaires déplorables, et des horaires de travail plus que rallongés.

      Comme il s’agit d’obtenir des coûts de production à peu près identiques, j’en déduis qu’il sera nécessaire de reproduire des conditions voisines ou identiques à ce que l’on trouve dans ces pays, car sinon les coûts seront nettement plus élevés.

      Cela vous l’avez bien compris puisque vous proposez une rémunération très basse : « ils recevraient un salaire très modeste ».

      Pas simplement modeste, mais « TRES » modeste, c’est bien ce que vous avez écrit, ce qui nécessiterait l’introduction d’une loi d’exception, probablement, afin de déroger aux lois du travail en vigueur à moins que ce « très modeste » corresponde au SMIC.

      Mais tout le problème est que ce SMIC est 15, 20, 30 fois ... plus élevé que les salaires versés dans un certain nombre des pays du tiers monde.

      Le SMIC ne permettrait donc pas d’obtenir cette compétitivité que vous désignez comme une condition à atteindre, et la question de la durée du travail, à moins là encore de créer un système dérogatoire et de permettre des 70 ou 90 heures hebdomadaires, viendrait encore augmenter la facture.

      De même des conditions d’hébergement décentes feraient grimper les coûts.

      Il en résulte que votre système ne peut fonctionner que dans deux conditions :
      - conforme aux lois en vigueur (et alors il aurait fallu écrire que les SDF seraient rémunérés au SMIC) ET SOUTENU PAR DE FORTES SUBVENTIONS, ce que vous n’avez pas mentionné.
      - en dérogation aux lois en vigueur, sans subventions, et en reproduisant des situations que l’on trouve dans ces pays du tiers monde, et qui sont nettement inacceptables en France.

      Inacceptables pour n’importe quel citoyen, et donc pour un SDF.

      J’en déduis donc que le seul moyen (hors système subventionné) pour obtenir le résultat que vous visez ne pourra être que la contrainte, puisque c’est par la contrainte que l’on fait effectuer le plus facilement ce qui est inacceptable.

      C’est alors ouvrir la route à des mesures totalitaires.

      C’est pour cela que j’ai critiqué votre système qui, par ailleurs, affichait dans ses dernières lignes une restriction qui me semble tout à fait illégale : « strictement réservé aux citoyens français nés de parents français » et déplorable, que certains qualifieraient de « raciste ».

      Alors suis-je « gros plouc de gauche » ou « pauvre con » ?

      Me permettrez-vous de choisir de qui je serai l’idiot ?


    • (---.---.59.230) 5 juillet 2006 13:51

      « Alors suis-je »gros plouc de gauche« ou »pauvre con«  ? »

      Les deux. Les Ateliers Nationaux devraient servir d’étrier pour accéder à un emploi dans un emploi dans la producion normale. Il semble que vous ne l’ayez pas compris. Il semble aussi que vous apparteniez à cette catégorie de Français qui s’accrochent à leurs acquis sociaux comme un naufragé à une ultime porte de chiottes, lui servant de radeau improvisé, j’ai donc décidé de ne pas poursuivre.

      Salut !


  • jentt (---.---.20.65) 3 juillet 2006 11:58

    Bonjour, Je viens de tout lire et je suis effaré ! Je vois 2 philosophies qui s’affrontent en réponse a cet article. Une, humaniste qui cherche a trouver une solution qui soit valable pour tous et qui met en avant une notion de partage (quel horrible mot qui en fait hurler plus d’un !) et qui permetterait a tous, quelque soit leur parcour et leur histoire personnel, d’avoir un minimum pour survivre. Et l’autre, individualiste qui met en avant le culte du chacun pour soi. La loi du plus fort du libéralisme économique total proné par certains ou seul les plus forts auraient le droit de vivre correctement. D’un coté, le respect, la tolérance et l’ouverture vers l’autre. De l’autre coté, le refermement, la peur de l’autre, l’égoisme. Reprenez les actualités et regardez tous ces conflits qui ensenglantent les 4 coins de la planete et dites moi de quel ligne d’idées ils découlent ! La réponse a cet article, ne se resume pas a une question de politique, ceux qui ramenent ca a un clivage droite/gauche n’ont a mon avis pas tout compris. Soit on veut que tout le monde s’en sorte, soit on veut juste s’en sortir et tant pis pour les autres. La solution de jcm me parait interessante (elle rejoint d’ailleur certaines de mes reflexions personnelles) et elle meriterait d’etre étudiée. Elle est en tout cas beaucoup plus humaine que certaines propositions faites par certaines personnes qui auraient aimé vivre en allemagne ... dans les années 30 ! a bon entendeur, salut


    • Z (---.---.107.66) 3 juillet 2006 14:15

      Il est vrai. Mais ton analyse (opposition humanisme/individualisme) est nécessairement celle de celui qui appartient au camp « humanisme ».

      Celui qui appartient au camp « individualisme » (selon cette grille de lecture), a lui une autre analyse, il voit une opposition utopie/pragmatisme, une opposition entre l’irréalisable (auquel il ne sert donc à rien de réfléchir) et le réalisme. C’est vraiment une facette à ne pas négliger.

      Il y a assurément du bon (et du mauvais) à prendre dans les 2 positions. Je rappelle, même si ça semble inutile, que certains conflits sanglants ont aussi découlé de la vision dite humaniste (basée sur le partage...).

      On peut être effaré, offusqué, et dénoncer l’individualisme , mais il serait mieux de trouver un moyen concret de lutter contre, c’est-à-dire de convaincre les gens que c’est mieux pour tout le monde (et donc pour eux aussi) de vivre dans un monde moins individualiste. Je n’ai pas encore trouvé ce moyen.


    • jentt (---.---.20.65) 3 juillet 2006 14:38

      Nous sommes bien d’accord !

      Etre pragmatique et realiste ne doit pas empecher a reflechir a des solutions meilleurs. C’est pourquoi je trouve que l’allocation d’existence proposée par jcm serait un mieux dans notre societe qui de plus ne remet pas en cause l’économie de marché actuelle.


  • dav (---.---.111.89) 5 juillet 2006 14:48

    Pour que l’ami du peuple, un pauvre petit français malheureux ne vive plus dans ces conditions deplorables jai la solution... 1. Ne plus faire entrer d’imigres 2. Virer les sans papiers 3. Virer les francais d’origine immigres commetant des delis.

    L’argent economise pour l’entretient de ces islamistes, criminels, violeurs, fumistes et terroristes permettra de mettre les francais en situation difficile a l’hotel de leur donner a manger et de leur permettre de se reintegrer dans la societe de laquelle ils se sentent tellement exclus.


  • joë (---.---.11.28) 5 juillet 2006 15:51

    « Comme le disait il y a longtemps l’immense Cavanna » (dernier alinéa)

    RAPPEL : Cavanna, le radoteur, nostalgique des maisons closes.


  • colombo_35 (---.---.29.47) 5 juillet 2006 19:58

    mon programme si j’étais président :

    Objectif numéro 1 : résorber la dette

    1) Supprimer le RMI (en 10 fois par tranche de 10% de la population RMIste)

    2) Supprimer les allocations logement, cela aura pour effet immédiat une baisse des loyers (cf la hausse qui a suivi la mise en place des allocations logement)

    3) Supprimer toutes les niches fiscales, par exemple la suppression de la niche Robien provoquera un retour à des prix acceptables pour l’ascession à la propriété

    4) Sur une période de 3 ans allignement des retraitres privé / public (baisse progressive de 40 % des pensions du public )

    5) Ne pas renouveller 50 % des fonctionnaires lors des départs en retraite. Cela doit être coupler à la création de ponts entre les différentes administration pour avoir une répartition en adéquation avec les besoins

    6) Expulsion de tous les étrangers en situation irrégulière + rétablissement de la double peine

    7) Baisse des salaires des fonctionnaires de 20 %

    8) supprimer la CMU + arrêt de la dérive gavage au médoc

    9) augmenter de 50 % le budget de la recherche

    Objectif numéro 2 : sauver la planète

    1) Le numéro 2 du gouvernement est le ministre de l’écologie, il dispose d’un droit de véto pour toutes les décisions des autres ministres, il coordonne des projets tranverses aux différents ministères

    2) au niveau internationnal (ONU et Europe) le président encourage l’émergence d’une gouvernance mondiale qui donne des directives en faveur de l’écologie.

    PS : aucun droit d’auteur sur ce programme, tous les candidats peuvent venir piquer des idées.


    • dav (---.---.195.62) 5 juillet 2006 20:16

      je donne 1 semaine a ton programme apres quoi les gauchos lobotomises par les medias et nos chers immigres seront tous dans la rue et agresseront nos bons citoyens voulant continuer a travailler dommage...


  • symbole_77 (---.---.28.174) 6 juillet 2006 01:52

    Bonjour. Ah, la pauvreté quel vaste sujet... Je vais essayer d’apporter une modeste contribution, mais voila ce sujet me laisse perplexe... Que dire si ce n’est que vous avez tous raison ? De gauche, de droite ou d’ailleurs, vous dites vrai... Meme les cons ont raison, en ce sens qu’il ont l’attitude la plus adaptée -intelligente donc- afin de parvenir à leur but, ; vivre mieux, assurer leur sécurité et celle de leurs familles...

    En tout cas il me parait évident que la démocratie est créatrice de pauvreté. Mais, démocratie ou pas, comment pourrais t-on condamner une classe sociale
    - disons 75% de la population- de prosperer en pressant les 25 restant ? Comment pourrais t-on rejeter le bien fondé de leurs justifications sans rejeter la démocratie elle-même ?

    Voilà, j’ai fait de mon mieux pour etre lisible, :) mais ce pourrais t-il que je ne fasse que citer une problematique de base, telle qu’enseignée en terminale ? (veuillez pardonner mon ignorance, et oui je suis un sot j’ai quitté l’école jeune :) )


    • symbole_77 (---.---.28.174) 6 juillet 2006 01:55

      mince j’ai fait une erreur ! Je voulais dire :

      En tout cas il me parait évident que la démocratie est créatrice de pauvreté. Mais, démocratie ou pas, comment pourrais t-on condamner une classe sociale
      - disons 75% de la population- de prosperer en pressant les 25 restant ? Comment pourrais t-on rejeter le bien fondé de leurs justifications ?


    • joë (---.---.28.222) 7 juillet 2006 16:01

      (Par Adolfosse : Ainsi, on favorisera le travail des adolescents...)

      Beau programme nazzional-sozialime

      Q. : pourquoi attendre l’adolescence ? le travail dès l’âge de 7 ans ! Allez les salauds pauvres, à la mine !

      PETIT-ADOLPH AURAI-T-IL RATE SON CONCOURS AUX BEAUX-ARTS ?


  • andrée (---.---.190.82) 12 juillet 2006 09:26

    Une fois ELUE, on « m’initierait » et je comprends tout à coup que le monde est immense, que les ’humains" sont tout tout petits.. Qu’il y a d’immenses « intérêts » en jeu..Et que mon petit pouvoir n’est pas grand chose..Sauf, si je suis un très grand mais alors très très grand « REBELLE*.. » en encore,(on me ferai taire..) *pour défendre les hommes.. Je me tairai immédiatement, j’accepterai de faire ce que l’on me dira de faire..Et je continuerai à vivre en tant (maintenant) que PRESIDENT.MERCI


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