mardi 12 juillet 2022 - par Michel DROUET

Il faut réduire les dépenses publiques !

 

C’est du moins l’injonction faite au gouvernement, ce qui sous-entend que celui-ci dépense sans compter, et doit recourir à l’endettement massif pour financer ses dépenses. Un mauvais gestionnaire, en somme…

Mais dans la bouche ou sous la plume de ceux qui réclament cette diminution des dépenses publiques, on croit percevoir un biais qui fausse un peu le débat, étant entendu que l’injonction concernerait plutôt certaines dépenses ou recettes et pas d’autres. En d’autres termes, ceux qui réclament davantage de rigueur ne seraient pas les moins intéressés dans l’affaire.

Depuis plusieurs années l’Etat renonce définitivement à des recettes (baisses d‘impôts et de taxes) tout en augmentant ses dépenses ponctuelles (le quoi qu’il en coûte pendant l’épisode Covid et désormais la compensation de l’inflation pour les particuliers par le versement de chèques et d’aides diverses). Le décalage créé se traduit par de l’endettement supplémentaire

Le particulier est capable d’analyser cette situation ubuesque à l’aune de la gestion de son propre budget, sachant que sa banque ne lui permettra pas de s’endetter outre mesure.

Alors pourquoi, et au bénéfice de qui, l’Etat abandonne-t-il la gestion de son budget « en bon père de famille » comme on dit ?

Le libéralisme et la mondialisation et leurs travers montrent que les Etats sont démunis face à l’économie qui, sous la pression de la concurrence et du résultat, exige pour les entreprises et les investisseurs toujours moins d’impôts et de taxes au nom du fameux « ruissellement » et toujours plus d’aides et exonérations, avec en plus des garanties en cas de crash (comme ce fut le cas en 2008 lors de la crise des subprimes) : ceinture et bretelle comme on dit chez moi.

Il semble donc que le discours de ceux qui réclament la réduction des dépenses publiques vise avant tout les moyens de fonctionnement de l’Etat (suppression de postes de fonctionnaires) et les aides ou les salaires différés accordés aux citoyens (allocations diverses et retraites), plutôt que les aides ou baisses d’impôts et de cotisations des entreprises qui demanderaient à être renforcées…

Il devient de plus en plus évident, et les dernières élections législatives l’ont démontré, que les citoyens ne se retrouvent plus dans ce modèle et les déséquilibres qu’il créé, entre soumission à un modèle économique au profit de quelques-uns et recherche du bien commun pour l’ensemble des citoyens, quelle que soit leur place dans la société. 

 



26 réactions


  • Clark Kent Séraphin Lampion 12 juillet 2022 09:08

    On ne sait pas si le Young Leader qui occupe l’Elysée a opté pour le libertarianisme ou pour le minarchisme, mais ce qui est sûr c’est qu’il est un adepte de l’école de Chicago et que son projet implicite est de réduire l’état à son minimum : police et armée pour « maintenir l’ordre » (comprendre « réprimer toute velléité de contestation) , et entretien du réseau routier pour assurer le transport des colis d’Amazon et permettre aux taxis de ses amis Uber de circuler.


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 14:36

      @Séraphin Lampion
      L’occupant de l’Elysée n’est pas le premier à vouloir reduire l’Etat à son minimum. Sarkozy s’y est beaucoup essayé également y compris en supprimant beaucoup de postes jusque dans la police. Hollande s’est plutôt évertué à ouvrir les cordons de la bourse de l’Etat en arrosant les entreprises (CICE), sans aucune garantie en matière d’utilisation...
      Ces braves entreprises ont ouvert bien grand leur portefeuille en oubliant le volet création d’emplois...
      Elles demandent aujourd’hui une rallonge avec la suppression des impôts de production et surtout que l’Etat taille désormais dans ses effectifs (sans doute dans ceux qui sont chargés du contrôle des entreprises...) et dans les systèmes de protection sociale.


    • mmbbb 15 juillet 2022 12:42

      @Michel DROUET pour un ancien cadre ce n est pas tres fort , vous savez que nous avons une administration pléthorique et peu efficace .
      Le service public a la francaise , on peut en reparler .
      On peut critique le CICE certes mais en omettant pas de critiquer aussi l administration
      En France , il y en beaucoup qui vivent à la mamelle de l Etat


    • Michel DROUET Michel DROUET 15 juillet 2022 18:54

      @mmbbb
      On doit critiquer les élus, les administrations et les entreprises qui profitent du système


  • ZenZoe ZenZoe 12 juillet 2022 10:01

    Pour avoir vécu dans d’autres pays longtemps, je suis en mesure de comparer la façon de gérer un pays, et je peux vous affirmer qu’en France, si on met côte à côte montant des impôts et efficacité, on est très loin du compte.

    Des millions de fonctionnaires gratte-papier (sans vouloir être péjorative), alors que les besoins sont sur le terrain.

    Des milliers de fonctionnaires territoriaux à 32 heures de bureau par semaine voire moins, alors que soignants, policiers, magistrats et contrôleurs cavalent sans cesse d’une tâche à l’autre.

    Des salaires souvent dérisoires alors que dans le même temps sont engagées des dépenses d’infrastructures faramineuses et pas toujours essentielles.

    Le seul point positif, c’est le filet de sécurité social, mais là encore, un filet tellement mal géré, mal contrôlé et inéquitable que beaucoup ne s’y retrouvent pas au final.


    • ZenZoe ZenZoe 12 juillet 2022 10:06

      J’ajoute aussi que la corruption, les abus de biens publics et autres postes de complaisance sont très présents chez nous sous diverses formes. Des millions de Français vivent aux crochets des contribuables, et sans contrepartie bien claire et avérée.


    • Yaurrick Yaurrick 12 juillet 2022 13:11

      @ZenZoe
      Le constat est en effet accablant. Et c’est bien le drame, on dépense en effet un pognon de dingue, et cela ne fonctionne pas. Pire, on remet encore une pièce dans la machine, en pensant que cela finira par fonctionner.
      Encore plus désolant, quand on a l’outrecuidance de pointer les défaillances et le mauvais fonctionnement de l’état, les noms d’oiseaux ne tardent pas et on vous accuse d’être à la solde d’un épouvantail ou bouc émissaire quelconque.


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 14:18

      @ZenZoe
      "Des millions de Français vivent aux crochets des contribuables, et sans contrepartie bien claire et avérée.

      "
      Vous pouvez développer en citant des sources SVP ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 14:26

      @Yaurrick
      « Le constat est en effet accablant »
      Quel constat ? Celui que je fais dans mon article où je parle de l’appauvrissement programmé de l’Etat au profit du monde économique et financier ou bien le constat proposé par ZenZoe qui parle de corruption et de millions de gens qui vivent au crochet de l’Etat ?
      L’expression « pognon de dingue » que vous utilisez donne une idée sur votre positionnement.
      On pourrait dire également par ailleurs que remettre « une pièce dans la machine, en pensant que cela finira par fonctionner » pourrait s’appliquer au « ruissellement » attendu après avoir utiliser un pognon de dingue au profit des entreprises....


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 14:42

      @ZenZoe
      Pouvez-vous nous citer ces pays de cocagne dans lesquels vous avez vécu ?
      Et nous dire pourquoi vous êtes revenue en France... smiley
      PS : tous les fonctionnaires territoriaux sont désormais aux 35 heures.
      PS 2 : De quelles « dépenses d’infrastructures faramineuses et pas toujours essentielles parlez-vous » ?
      Quelques exemples à nous citer peut-être ???


    • ZenZoe ZenZoe 12 juillet 2022 17:46

      @Michel DROUET
      Je n’ai jamais parlé de pays de cocagne, je me suis bornée à dire que certains pays que je connais pour y avoir vécu et y avoir toujours des liens sont bien mieux gérés que la France avec bien moins d’imposition, bien qu’évidemment tout n’y soit pas parfait. Je pense notamment au Japon, à l’Australie et à la Nouvelle-Zélande (ce dernier petit pays notamment m’a impressionnée). Il y pire que la France aussi côté services publics, comme l’Angleterre, mais cela semble être leur choix (bien que la France semble suivre la même pente).
      Fonctionnaires territoriaux : en effet, 35 heures, mais cette obligation toute récente a mis des années à se mettre en place, et puis, il y a la loi, et il y a la réalité de terrain, dont Paris et certaines villes de la Côte d’Azur qui font de la résistance.
      Dépenses d’infrastructures : bâtiments de conseils généraux érigés après le regroupement des régions, lignes de TGV, aéroports, rond-points (la France est championne du monde, youpi). Alors que par exemple 35 000 ponts en France sont classés dangereux.
      Aux crochets des contribuables : anciens élus, haut fonctionnaires pantouflards, anciens syndicalistes recasés, salariés de comités Théodule, responsables d’associations (certaines). Plus bien sûr les fraudeurs sociaux, qui vivent en France ou ailleurs. Et d’autres...
      Quoi d’autre ?
      Ah oui, la raison de mon retour n’a rien à voir avec les services publics et ne regarde personne à vrai dire, n’en prenez pas ombrage.


    • Yaurrick Yaurrick 12 juillet 2022 20:48

      @Michel DROUET
      Ah parce que j’utilise l’expression « pognon de dingue » vous en déduisez que je suis macroniste ? Vous vous trompez sur toute la ligne.
      Cela dit, je suis effaré par l’argent que l’on dépense, nous sommes le pays avec la plus forte pression fiscale au monde, et malgré cela, les services publiques ne fonctionnent pas correctement : donc à un moment, il faudrait se remettre en question et admettre que nos administrations font de la merde.
      Quant au « ruissellement », il faudrait peut se rendre compte que l’actionnaire le plus vorace, c’est l’état et de loin (ce n’est pas précis mais ça donne une bonne idée des ordres grandeurs).


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 21:20

      @ZenZoe
      Bon, vous me rassurez un peu, vous ne parlez plus des millions de français qui vivent aux crochets...
      Remarquez bien qu’il ne pouvait s’agir des seuls fonctionnaires qui sont au total de 5.6 Millions toutes fonctions publiques et métiers considérés : policiers, personnels soignants, travailleurs sociaux ou autres agents qui font tourner les collèges et les lycées au quotidien.
      Au mieux, en première lecture pour moi, ces millions de français devaient comprendre également certains dirigeants d’entreprises spécialisés dans les marchés publics ou bien encore les fraudeurs fiscaux et sociaux.
      Mais au final, je ne pense pas qu’on arrive à des millions.
      S’agissant des pays mieux gérés que la France, il faut tout de même signaler que l’ex Premier Ministre d’Australie s’est fait virer notamment sur son incapacité à doter les services de sécurité incendie de moyens adaptés aux vagues d’incendie récentes.
      En ce qui concerne le Japon, si j’en juge par des commentaires récents à propos du meurtre récent de son ancien premier ministre, cela ne semble pas non plus un parangon de vertu en matière de corruption...
      Ceci étant, je vous rejoins pour dire qu’il faut faire le ménage en France mais pas uniquement dans les rangs de l’administration : gros travail à faire de diminution du nombre d’élus par regroupement de collectivités locales (suppression des conseils départementaux) et d’ex élus et autres parasites qui naviguent dans leur sillage, également en matière de ronds points (mais je crois qu’on est arrivé au bout du délire).
      N’oublions pas cependant de jeter un œil du côté des entreprises qui vivent aussi (et bien) du système, en demandant toujours plus d’exonérations et baisses de cotisations sociales sans avoir à rendre de comptes en matière d’emplois....
      En conclusion, il faut s’attaquer aux deux bouts du système, sinon, on n’arrivera à rien.


    • Michel DROUET Michel DROUET 13 juillet 2022 07:22

      @Yaurrick
      Votre développement permet de constater que vous imputez aux seuls services publics et à l’administration les problèmes du pays sans à aucun moment citer la responsabilité des élus et du gouvernement qui prennent des décisions destinées à enrichir encore plus ceux qui le sont déjà et à diminuer les moyens du service public.
      On voit ce que ça donne pour l’hôpital public, la disparition des services publics en milieu rural ou bien encore les fameuses ARS dans lesquelles la culture du privé et de la rentabilité est tellement présente, sans parler des autoroutes bradés à des intérêts privés pour lesquels un ministre se prostitue actuellement pour obtenir une petite ristourne pour les utilisateurs. 


    • ZenZoe ZenZoe 13 juillet 2022 10:13

      @Michel DROUET
      Beuh, vous caricaturez ou en inventez des propos que je n’ai pas tenus. Contrairement à ce que vous insinuez, je n’ai jamais accusé les 5,7 millions de fonctionnaires de vivre aux crochets de l’état. Ceci dit, il est vrai que je ne dispose pas de chiffres sur les parasites d’ici et d’ailleurs et dans toutes les strates de la société, et vous non plus. Il peut s’agir de milliers ou de millions, allez savoir...
      Concernant les incendies en Australie, il s’agit plus de stratégies erronées que de mauvaise gestion administrative (en France, nous avons des stratégies erronées et une mauvaise gestion). Concernant Morrison, il s’agit plus de sa non-présence que son action réelle pendant la catastrophe qui a choqué.
      Concernant le Japon, bien sûr la corruption y existe, ce qui n’empêche pas le pays d’être bien mieux géré côté administratif que la France (en France nous avons la corruption et la mauvaise gestion).
      Sur les entreprises, vous confondez, comme beaucoup de Français qui n’y connaissent rien, grandes entreprises et PME/TPE. Ces dernières sont déjà assommées de taxes, redevances, cotisations sociales, contributions à des organismes publics, parapublics et privés (tiens, là aussi on a des parasites), imposition plus élevée que les grands groupes, plus mises aux normes fréquentes, changements constants de législation fiscales et autres, tout cela occasionnant des frais des gestion et d’investissements souvent importants. Je sais tout ça pour être l’épouse d’un petit patron, et je vous confirme que le poids de ces contraintes est effarant. Concernant les embauches dans ces petites boites, elles se font si les commandes sont là et si l’entreprise se sent assez solide, ce n’est pas une question de ’’jouer le jeu’’, on n’est pas en URSS dans une économie planifiée !
      Je précise à ce stade que mon mari n’a jamais touché d’aides (jamais dans les bonnes cases), sauf pendant le Covid et l’aide au chômage partiel.
      Alors que voulez-vous, quand j’entends quelqu’un suggérer qu’à chaque problème en France, on n’a quà taxer davantage les entreprises, ça me fout en rogne.
      Déjà, si on faisait mieux la chasse aux fraudes fiscales des grands groupes, et si on rétablissait un peu plus d’équité entre grands et petits, et si on contrôlait mieux les aides, on rétablirait un peu plus d’équilibre financier.
      Nous pensons la même chose sur certains points ceci dit, notamment la réduction des strates administratives et la suppression de doublons. D’abord ça, et pour le privé, on verra après.


    • Michel DROUET Michel DROUET 13 juillet 2022 11:36

      @ZenZoe
      Comme quoi, c’est bien d’échanger, ça permet de rapprocher les points de vues qui paraissaient très éloignés au début.
      Par contre, quant à s’attaquer aux problèmes et ne intéresser en premier lieu qu’à la rationalisation du secteur public, je ne partage pas votre point de vue et pour paraphraser (sans souscrire à sa politique) je dis qu’il faut attaquer le chantier du privé « en même temps », sinon cela ne se fera jamais.
      PS / Je ne confonds jamais les grandes entreprises avec les PME/TPE mais il faut bien comprendre que la logique des blocs et de la généralisation ne rend pas audible les questions légitimes de ces dernières qui sont parfois également les sous-traitants des premières notamment dans le BTP


    • ZenZoe ZenZoe 13 juillet 2022 12:14

      @Michel DROUET
      Bon, si vous pensez qu’on est maintenant rapprochés, tant mieux !


    • Michel DROUET Michel DROUET 13 juillet 2022 22:22

      @ZenZoe
      « Des millions de fonctionnaires gratte-papier (sans vouloir être péjorative), alors que les besoins sont sur le terrain. »
      C’est bien vous qui avez écrit ça...


  • suispersonne 12 juillet 2022 17:30

    Et vous trouvez ça normal ?


    1. 31 % du budget de l’état vient de l’impôt le plus injuste : la tva … qui impacte violemment les plus pauvres et reste très douce aux plus riches.

    2. Les cadeaux de nos impôts au caque40voleurs sont bien supérieurs à la totalité de l’impôt sur les sociétés.

    3. Les politiciens réactionnaires, et les « économistes » voulant faire croire que l’économie serait de la science, alors que dans leur cas ce n’est qu’une fallacieuse récitation de préjugés, daubent le record de prélèvements obligatoires du pays, et refusent de comparer ce qui est comparable : le coût exorbitant des assurances privées, qui serait indispensable pour les mêmes services, est tout à la gloire du modèle social français.

    4. Les gogos qui réclament des baisses des taxes devraient s’apercevoir qu’ils réclament l’appauvrissement et l’impuissance de l’état.

    5. Les abrutis qui invoquent la nécessité de faire des profits « pour pouvoir investir » ignorent sans doute que ces profits sont d’abord largement offerts aux actionnaires, y compris en pillant le patrimoine de l’entreprise

    6. La plupart des membres du gang des caque40voleurs empruntent pour verser des dividendes sans aucun rapport avec leurs bénéfices déclarés.

    7. Ils pratiquent avec discrétion le rachat de leurs propres actions : quel investissement productif !

    8. Le fisc français organise directement les échappatoires à la tva pour l’achat et l’usage de biens très coûteux, comme les aéronefs fabriqués en france, mais enregistrés à l’île de Man, dont les propriétaires prétendent n’être que locataires.

    9. Le menteur à talonnettes disait vouloir « moraliser le capitalisme » … autant croiser un tigre affamé dans la jungle et lui infliger cette réplique imparable : « couché, kiki » ...


    La guerre menée par les zélites contre les gueux est avant tout une guerre de propagande abrutissante.

    Ouvrez les yeux.

    Voyez d’où parlent ceux qui vous disent ce qu’il faut penser.

    Observez les circuits de l’enrichissement des ploutocrates.


  • agent ananas agent ananas 12 juillet 2022 18:10

    Chiche !

    Commençons par réduire le nombre d’élus, leurs salaires et autres prébendes ...


    • Michel DROUET Michel DROUET 12 juillet 2022 21:00

      @agent ananas
      Je pense qu’il y a un travail à faire de ce côté là étant entendu qu’il y a en France 1 élu pour 130 habitants : ça fait beaucoup ! Et je ne parle pas des directeurs de cabinets, chargés de mission, directeur et service de communication et j’en passe et des meilleures...
      Beaucoup d’économies à faire rien que sur ce dossier là.


  • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 13 juillet 2022 09:48

    C’est surtout les gauchistes qui se savent privilégies de la gamelle de l’état et favorisés de l’état qui refusent de réduire les dépenses de l’état.

    Au nom de quoi ces castes puantes d’inégalitarisme statutaire auraient droit a des retraites qui ne sont pas cotisées et des méthodes de calcul privilégiées et des droits sociaux différents des autres ?

    Ces castes de fonctionnaires sont trop chère pour des services rendu de merde.

    Il faut baisser les impots pour arreter et remettre en cause le statut.

    Plusieurs pays n’ont pas de statutaires, c’est moins d’impots et de meilleurs services publics.

    Mieux pour moins cher


  • BA 13 juillet 2022 15:23

    Le gigantesque pacte de corruption entre l’entreprise privée Uber et le ministre de l’Economie Emmanuel Macron :


    - Entre 2014 et 2016, le ministre Macron aidait en cachette l’entreprise Uber à s’implanter en France ALORS QUE LE PRESIDENT FRANCOIS HOLLANDE ET SES MINISTRES ETAIENT CONTRE CETTE IMPLANTATION !


    - En échange, l’entreprise Uber versait des milliers d’euros à Emmanuel Macron pour créer son parti politique « La République En Marche » !


    - Dans cet énorme scandale de corruption, la question est :


    combien de milliers d’euros l’entreprise Uber a-t-elle versé pour financer le parti de Macron « La République En Marche » ?


    Uber Files : comment un lobbyiste de la firme a aidé Emmanuel Macron à financer LREM.


    Dans une interview au « Guardian », le lanceur d’alerte à l’origine des Uber Files, Mark MacGann, ancien lobbyiste du géant du VTC, explique avoir aidé personnellement le ministre de l’Economie de l’époque à collecter des fonds pour son parti.


    L’homme à l’origine des Uber Files, cette fuite massive de documents internes à l’entreprise, est sorti du bois. Le Guardian révèle ce lundi soir que le lanceur d’alerte est un ancien lobbyiste de l’entreprise, Mark MacGann. L’homme, qui a plusieurs fois rencontré Emmanuel Macron alors qu’il était ministre de l’Economie, en 2015, pour obtenir avec succès une régulation plus favorable à l’entreprise de VTC, dit aujourd’hui « regretter d’avoir fait partie d’un groupe de personnes qui ont arrangé les faits pour gagner la confiance des automobilistes, des consommateurs et des élites politiques ». En prétendant qu’Uber allait améliorer les conditions économiques des conducteurs, « nous avons vendu un mensonge aux gens », résume-t-il.


    On apprend aussi dans cet article du Guardian que le lobbyiste a personnellement aidé Emmanuel Macron, ce si conciliant ministre, à collecter des fonds pour son parti naissant en 2016, « La République en marche ». Auprès du média britannique, Mark MacGann souligne que son soutien politique au président français était une décision personnelle et n’avait « absolument rien à voir avec Uber ». La raison  : les deux hommes s’appréciaient, étaient en (étroite  ?) collaboration, échangeant régulièrement des SMS et ce jusqu’en avril. Même si cette aide financière est intervenue après que le lobbyiste ait claqué la porte d’Uber, voilà qui jette le trouble sur l’existence d’une éventuelle contrepartie à l’activisme pro-Uber d’Emmanuel Macron.


    S’il parle aujourd’hui, c’est en partie du fait de ses remords. « Je suis en partie responsable », regrette-t-il dans son interview. En effet, l’Irlandais de 52 ans est un lobbyiste de carrière ayant dirigé les efforts d’Uber pour convaincre les gouvernements d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique. Uber a selon lui sciemment bafoué les lois de dizaines de pays. Et dans tout cela, c’était lui « qui [parlait] aux gouvernements, [lui] qui [poussait] cela avec les médias, [lui] qui [disait] aux gens qu’ils devraient changer les règles parce que les conducteurs allaient en bénéficier et que les gens allaient avoir tellement d’opportunités économiques », regrette-t-il.


    Ainsi, à partir des 124 000 fichiers dévoilés par l’ancien lobbyiste et de témoignages, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron à Bercy.


    Les médias partenaires de l’ICIJ font état de réunions dans le bureau du ministre, de nombreux échanges (rendez-vous, appels ou SMS) entre les équipes d’Uber France et Emmanuel Macron ou ses conseillers, citant notamment des comptes-rendus de réunions. Certaines pratiques destinées à aider Uber à consolider ses positions en France sont pointées du doigt, comme le fait de suggérer à l’entreprise de présenter des amendements « clés en main » à des députés.


    Auprès du Guardian, Mark MacGann rappelle justement qu’en 2015, année d’arrivée du géant des VTC sur certains marchés, la plupart des responsables politiques mondiaux soutiennent l’entreprise. Seule la France montre alors une certaine réticence. La licence Uber provoque des émeutes de chauffeurs de taxi dans le pays et divise le gouvernement français. Dans ce contexte tendu, le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, aurait même convoqué Mark MacGann à son bureau et l’aurait menacé de prison : « Je vous tiendrai personnellement et pénalement responsable si vous ne le fermez pas d’ici la fin de la semaine », lui aurait-il dit.


    Un ton bien différent de celui d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’Economie. Lancé dans la construction d’une start-up nation française, l’homme politique est déjà connu pour ses positions en faveur de la tech et de l’innovation. De quoi en faire un allié de poids. Ainsi, dans les fichiers révélés, Mark MacGann inclut des échanges de SMS qu’il a lui-même entretenu avec l’actuel président.


    C’est à Emmanuel Macron que le lobbyiste s’adresse lorsque les bureaux de l’entreprise en France sont perquisitionnés. A lui, encore, qu’il se plaint lorsqu’un un décret est pris contre Uber à Marseille. Bon camarade, Emmanuel Macron lui soutient alors qu’il se penche alors « personnellement sur la question ». Une aide de toutes les heures que Mark MacGann décrit comme « une énorme bouffée d’air frais ».


    Auprès de Libération, le président de la République de l’époque, François Hollande, explique n’avoir jamais « eu connaissance du moindre deal » entre son ancien ministre et les dirigeants de la multinationale américaine.


    L’interview du Guardian ne précise pas le montant des sommes collectées pour aider Emmanuel Macron à ériger son parti politique, avec lequel il remportera l’élection présidentielle de 2017. Pour l’instant, le président de la République n’a pas non plus répondu aux questions détaillées sur sa relation avec Uber. Un porte-parole a déclaré que ses fonctions ministérielles à l’époque « l’ont naturellement amené à rencontrer et à interagir avec de nombreuses entreprises » engagées dans le secteur des services.


    https://www.liberation.fr/politique/uber-files-comment-un-lobbyiste-de-la-firme-a-aide-emmanuel-macron-a-financer-lrem-20220711_6AJRCIWSW5HWRAHMEHOS34JA5E/




  • Olivier 15 juillet 2022 16:21

    « réduire les dépenses publiques » Oui mais pour qui  ?

    Va-t-on réduire le coût faramineux de l’immigration de masse : 15 millions de personnes à nourrir, loger, soigner (et souvent mettre en prison), pour un apport minime ? Ou le coût des exemptions fiscales pour les grands groupes financiers et industriels ? ou les banques et le secteur financier qu’il faut sauver régulièrement du fait de leur gestion aberrante (comme en 2008) ? ou le coût himalayesque du confinement COVID destiné à offrir un marché colossal à la société Pfizer ? etc. etc. 

    Comme par hasard, ce n’est que lorsqu’il s’agit des retraites et des salaires que soudainement la rigueur réapparaît...


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