mardi 13 janvier 2015 - par Raphael

L’échec d’une Nation

Après avoir attendu que la première bouffée émotionnelle soit évacuée de chacun, il est temps d’analyser froidement les évènements que nous venons de vivre. Le 07 Janvier 2015, annoncé comme notre 11 septembre, a suscité un tel émoi qu’il convient d’agir avec la prudence la plus extrême car le passé nous a montré que la récupération politique pouvait nous conduire par aveuglement et par faiblesse momentanée à la privation de nos libertés ainsi qu’à des réactions en chaine regrettables.

Au delà des questions de lutte contre le terrorisme, de l’intégrisme, du vivre ensemble, et des autres problématiques les plus couramment citées, d’autres thèmes sont à évoquer à la suite de ces évènements. On peut rappeler la réaction de la classe politique, l’orgueil populaire, mais surtout la construction de notre société occidentale qui est remise en question.

Mais avant de les évoquer, simplement un mot sur mon sentiment général. Comme tout français j’ai été marqué par la violence des images. Pas moins inhumaines que celles que l’on peut voir en Syrie, au Nigéria, en Palestine ou ailleurs, mais plus troublantes lorsque l’on se sait et l’on se sent concerné. Naturellement, j’ai éprouvé de la compassion pour les familles des victimes et condamné ces actes. J’ai participé à la commémoration soudaine au lendemain de la première série d’attentats, me recueillant pour la minute de silence, mais n’ai pas souhaité manifester et je m’en expliquerai.

Chronologiquement, la première question qui tombait sous le sens fut : Qu’est-ce qui a poussé ces jeunes français à agir de la sorte ? Comment pouvait-on en arriver la ? Qu’est-ce qui amène un homme à commettre une telle boucherie ? Est-ce uniquement du fanatisme, de l’aveuglement, ou l’expression d’une souffrance imperceptible ?

Je ne veux pas tomber dans les clichés en affirmant que le terrorisme est horrible et que c’est notre combat à tous. Ceci est vrai, mais hypocrite. Il faut bien comprendre que derrière l’acte terroriste il y a le mélange contradictoire d’espoir et de désespoir. Par le passé, notamment lors de la Seconde Guerre Mondiale, où des hommes perçus comme des terroristes par le régime de l’époque, exécutant des gradés allemands ou posant des bombes sur les chemins de fer, se sont vus réhabiliter en héros et résistants lorsque le pays fut libéré. N’a-t-on pas également trouvé une forme d’angélisme chez certains lorsque le Mossad s’est vengé des attentats de Munich ? Chaque acte terroriste trouve ses héros et ses détracteurs. Je ne doute pas une seule seconde que des chants de joie ont résonné dans certaines parties du monde tandis que nous pleurions notre liberté d’expression. Nous devons voir la réalité en face : les évènements qui nous précèdent ne doivent pas révéler notre candeur mais au contraire réveiller notre lucidité : Nous sommes en guerre contre une idéologie depuis plusieurs années, et il est rationnel qu’un jour nous en payons le prix. Nous sommes intervenus dans des parties du monde où nous avons participé par notre appui à des exactions, ces attentats en sont la réponse. Je le dis avec le plus grand détachement.

Vous pourrez d’ailleurs réécouter les revendications de ces terroristes, ils affirment sans détour ce qui vient d’être dit. Leur acte est, à leurs yeux, la réponse adaptée, la vengeance propice, la justice rendue. Si un nouvel Hitler envahissait demain la France et commençait à exécuter vos proches, ne trouveriez-vous pas dans l’acte terroriste un commencement de bravoure ? C’est ainsi que l’on raisonne dans certaines parties du globe où Occidentaux sont perçus comme des envahisseurs portant une idéologie capitaliste, destructrice, matérialiste et où s’oppose une idéologie tout aussi extrême : l’intégrisme religieux.

Ce qui est surprenant, n’est pas tant que l’on soit attaqué sur notre sol par les représentants de cette idéologie, mais bien que ces derniers soient en réalité nos propres compatriotes. Car c’est là que se pose le véritable problème. Comment se fait-il que se fussent les enfants des immigrés que l’on a accueillis à bras ouverts, nés en France, qui aujourd’hui choisissent de mourir au nom de cette doctrine ? La vérité est que pour chaque personne née en France, choisissant de mourir au « nom de l’Islam » et contre les valeurs supposées de notre pays, c’est notre société telle que nous l’avons construite et que nous la connaissons qui est remise en cause. Pour que de jeunes français, à peine trentenaires, préfèrent en finir avec leur vie et détruire le pays qui les a vus grandir, c’est qu’il y a tout de même un grand problème d’intégration et d’idéal de vie. La notion d’assimilation à la française est plus que jamais mourante.

Nous vivons dans un pays, où les valeurs de patriotisme, d’amour de la Nation, le respect de la Famille et de l’Ordre, sont quotidiennement remises en question par, au mieux, du dénigrement, au pire, de la dévastation. On parle souvent d’amalgame lorsqu’on évoque l’islam et l’islamisme, je vais vous donner un autre amalgame qui n’est pas toujours reconnu comme tel pour des raisons politiques, c’est celui du rapprochement courant que l’on fait entre les valeurs préalablement citées et l’extrême droite. Or, vous vous souvenez probablement du fameux « Travail, Famille, Patrie » de Vichy, qui après la guerre, s’est vu annihilé par l’esprit soixante-huitard. Je crois que les conséquences du manque de repères de la jeunesse actuelle, et plus particulièrement des jeunes musulmans qui culturellement et religieusement ont une histoire différente du reste de la population, sont dues à l’exécution sommaire de ces valeurs que nous avons cautionnée pour des raisons idéologiques et par crainte délirante de revoir le spectre du fascisme.

Dans notre société contemporaine, pour le moins hédoniste et matérialiste, que reste-t-il de commun aux membres d’une même Nation lorsque l’on ne cesse de cracher sur l’appartenance nationale, le patriotisme, et la place de la famille au sein de notre société ? Nous sommes français car derrière notre drapeau tricolore et notre marseillaise tant décriée, nous souhaitons partager des valeurs fortes de liberté et d’espoir. Ce n’est pas en brûlant nos symboles et en détournant nos chants que l’on sauvegarde ces héritages. Notre pays a réalisé son propre autodafé.

Le communautarisme est le vainqueur d’une France abattue. On voit désormais que le vivre-ensemble est une façade trahissant notre échec profond à donner une direction, un espoir, un avenir tout simplement à l’ensemble de la population. Et je ne suis pas étonné d’apprendre que parmi les français qui s’en vont combattre en Syrie, certains soient des convertis. On a tellement rien d’autre à leur offrir… J’imagine déjà les exclamations de certains à la lecture de mon article, mais je vous le dis : Soyons réalistes, quelles grandes valeurs défendons-nous au sein de notre société occidentale ? La liberté d’expression ? Demandez à Dieudonné, Zemmour, Le Pen et consort ce qu’ils en pensent. Si vous les jugez trop extrêmes, posez simplement la question aux sept cents mille signataires de la pétition contre le mariage pour tous ou aux enfants victimes des gaz lacrymogènes lors des manifestations en découlant… Une preuve supplémentaire que ceux qui défendent encore les valeurs d’antan sont mis au ban de notre démocratie. Elles n’ont pourtant, intrinsèquement, rien à envier à celles de notre société actuelle. Le consumérisme outrancier ? On voit bien que les I-phones et tablettes ne suffisent pas à elles-seules au bonheur d’une nation. Selon un indice de ce dernier, la France serait l’un des pays où les gens se sentent le moins heureux dans le monde, derrière l’Inde, le Nigéria, et j’en passe… Comme un léger malaise non, pour la cinquième sixième puissance mondiale ?

C’est grâce à ce climat et à l’absence de toute alternative crédible que le désespoir engendré nourrit les terreaux du terrorisme. Lorsque le monde tel que nous le percevons nous semble à ce point mauvais, qu’est-ce qui nous retient d’y vivre ? Autrefois, la religion occupant une place importante dans notre société, jouant un véritable rôle social, il y avait une retenue, un échappatoire, une croyance que l’on peut juger à juste titre utopiste, mais salvatrice. Mais aujourd’hui, la religion si souvent décriée, montrée du doigt, bannie par un laïcisme négatif, par le sarcasme, a laissé un vide que les nouvelles doctrines libertaires n’ont pas su combler.

Il serait si simple de pointer du doigt l’extrémisme religieux comme cause unique des évènements. Oui, il est vrai que c’est bien le fanatisme qui est responsable des tueries qui ont eut lieu, mais si ce fanatisme s’est développé c’est en partie à cause d’une carence en spiritualité. Avec le peu d’enseignement moral et éthique dispensé, pas étonnant que les esprits perdus en recherche d’un idéal plus grand soient la proie d’extrémistes et finissent par être séduits par les thèses les plus scabreuses. 

Quand je vois des gens défiler au nom de « Je suis Charlie » pour y défendre tant la liberté d’expression, que leur ligne éditoriale, je me dis qu’ils ne voient pas que c’est par leur doctrine libertaire condamnant la religion dans son ensemble que l’on a créé une absence, un vide, qui se révélait spirituel et indispensable à l’individu pour maintenir son équilibre psychique. Cette insuffisance s’ajoutant fatalement à l’acculturation voir à la déculturation des individus.

C’est une des raisons principales qui m’a poussé à ne pas défiler dimanche car je pense qu’il y a une récupération idéologique derrière cela qui masque l’une des causes de nos dérives. Et je ne parle pas de la conception de me retrouver dans un cortège où étaient présents juste derrière les familles des victimes une ribambelle de politiciens tout aussi condamnables les uns que les autres en matière de droits de l’homme et de libertés d’individuelles quand il ne s’agit pas directement de soutien informel au terrorisme.

Pourtant on a vu un sursaut, de l’orgueil de la part des manifestants, de tous ces français. Comme si en un instant, l’élan patriotique habituellement pusillanime se mutait en une symbiose fraternelle et expansive. On a même vu des gens applaudir des forces de l’ordre… Comble pour les membres de Charlie Hebdo qui aurait peu goûté à la marseillaise pour leur hommage. Mais preuve en est que l’unité d’une Nation se révèle à travers ses symboles et quand les victimes sont Juifs, Chrétiens, Musulmans, Policiers, ou Journalistes engagés, il n’y a qu’un vecteur qui nous unit : La Nation.

Aussi, il faudra dès demain se poser les bonnes questions : Quelle société voulons-nous ? Quand admettrons-nous que l’origine du climat violent que nous connaissons trouve sa source dans le vide spirituel que nous avons créé depuis ces cinquante dernières années ? Il ne suffit pas de prendre des mesures pour combattre le terrorisme. Par définition, ce dernier est imprévisible. Toutes les frontières et forces de police du monde ne suffiront pas à lutter contre lui. La seule manière de nous en prémunir est d’éveiller les consciences, mais cela passe au préalable par le recouvrement d’une unité nationale. D'une vraie, pas un simple slogan publicitaire politicien. On ne peut pas vivre dans une même direction si nous n’avons pas à la tête de la Nation des personnes qui soient aux yeux de tous, des modèles. Nous ne pouvons pas vivre les uns à côtés des autres si nous ne partageons pas les mêmes idéaux de la vie. Et encore une fois, je suis sévère à l’égard des plus libertaires qui ont cru que leurs croyances athées étaient au-dessus de tout et ont fait preuve d’un grand sectarisme ces vingt dernières années.

Regardez cette jeunesse, observez le nombre de nos adolescents qui ont refusé la minute de silence dans les collèges et lycées, il y a là très probablement des générations de terroristes à venir. Car si on ne parvient pas à redresser le cap moral de notre pays, nous finirons par sombrer. Ces évènements ne sont que les prémisses de ce qui nous attend si nous ne changeons pas de logique. Et cela passe aussi par l’évitement du deux poids, deux mesures. On ne peut pas tolérer les atteintes à la foi de Charlie Hebdo au nom de la liberté d’expression et s’acharner sur Dieudonné pour un sketch sur les colons israéliens. Car si l’on crée ce type de déséquilibre, on accentue les différences entre les idées et on rompt nos principes démocratiques. Ces failles ne peuvent donner lieu qu’à des réactions extrêmes – comme celle de Dieudonné qui est tombé dans le piège et n’en est jamais ressorti.

On ne peut pas, non plus, continuer à faire comme si le peuple n’était qu’une notion abstraite, éloignée du pouvoir. Lorsqu’une nation affirme un « non » à un référendum, le balayer du revers de la main quelques années plus tard est un signe assez négatif pour la démocratie. Je ne crois pas non plus qu’on puisse donner des leçons en la matière lorsque l’on prive 25% de la population française d’une soi-disant union nationale, en les insultants par dessus tout de xénophobes et autres doux noms. Si une unité doit naître, elle ne pourra voir le jour que si chacun s’en sent concerné. Quelle que soit… son opinion. Mais cette vérité éclatante doit être douloureuse à admettre pour les esprits les plus sectaires forts des années de propagande d’une classe politique « bien-pensante ».

Nous avons tous à réfléchir et reconsidérer nos certitudes. Les plus inflexibles me reprocheront de céder aux menaces terroristes, je leur réponds que non. Car tout d’abord, ce constat ne date pas d’hier et malheureusement ces évènements étaient prévisibles. D’autre part, refuser de voir cette vérité nous expose à un avenir qui accentuerait nos divergences.

Or, plus qu’un mariage pour tous, notre pays a besoin plus que jamais d’un destin pour tous.



37 réactions


  • slave1802 slave1802 13 janvier 2015 16:36

    Joli texte mais je n’y vois pas l’amorce d’un début de solution : ...notre pays a besoin plus que jamais d’un destin pour tous... c’est beau mais concrètement, on fait quoi ?


    • Raphael 13 janvier 2015 20:41

      Bonsoir,


      En effet, ce texte est un constat pas un manifeste de parti politique. Je ne propose pas de solution mais tout de même, l’abandon de notre nation, de nos valeurs, à travers notamment la suppression du service militaire qui offrait, pour certains, une voie... me semble être l’un des exemples frappants d’une Nation sous forme de coquille vide où son contenu a été pillé, vidé, par des décennies de persécution idéologique.

      bien à vous

    • Hermes Hermes 14 janvier 2015 11:38

      Bonjour, c’est déjà bien de faire le constat d’échec ! maintenant, il faut charcher les racines des Pb dans chaque comportement (y compris le sien propre) : la société en est la résultante.

      Bonne journée.


    • Onecinikiou 14 janvier 2015 12:59

      Bien pire que l’abandon du service national, il y a la dissolution du peuple historique et majoritaire dans le magma mondialiste, et finalement sa lente et non moins visible tiers-mondisation. 


      La nation n’a pas failli : elle est en train de disparaitre sous nos yeux ébahis, trahie par ses élites politiques, économiques, culturelles, soit celles-là même chargées théoriquement de la défendre, et qui sont désormais convaincues - et déjà pour leurs plus grands intérêt et profits - de la bénéficité d’un tel processus de dépassement du cadre national.

      Ainsi, prétendre affronter les défis potentiellement mortels qui frappent la nation française sans aborder à aucun moment la problématique que pose la venue de 10 millions d’étrangers, dont pour la plupart les références civilisationnelles sont radicalement différentes des nôtres, et ce en l’espace de quelques décennies (à comparer aux 1500 ans d’histoire de ce pays), est au mieux un gag, une bouffonnerie.

      Au pire cela participe consciemment de la politique fomentée de démolition que chacun peut constater s’il retire ses oeillères, en se défaisant de son carcan idéologique.

  • howahkan Hotah 13 janvier 2015 17:28

    il ne peut y avoir aucun destin commun pour tous quand la base meme de ne jamais vivre ensemble , qui est la pseudo competition qui cache une volonté d’éliminer les autres, ou de s’en servir comme des outils,

    on accepte sans JAMAIS la regarder en profondeur cette affirmation qui est bien sur affirmation qui est bien sur le fait d u voleur qui dirige......car il a un besoin vital de cela pour que on accepte de se laisser voler

    vous pouvez écrire des milliards de livre pendant des milliards d’années sur un destin commun, c’est soi consciemment soit inconsciemment de la foutaise de mon point de vue..

    la vérité est bien ailleurs mais pas loin la bas mais en dedans de chacun...je n’ignore pas que ceci n’a aucun sens si on ne la pas vécu un peu pour soi meme...rien n’empêche de le dire....pour le moment encore..


  • juluch juluch 13 janvier 2015 17:35

    Ceux qui ont commis ces crimes ne sont en aucun cas des compatriotes.

     smiley

    • Raphael 13 janvier 2015 20:44

      Bonsoir, 


      Si on est factuel, ils l’ont été et le sont toujours au regard de la loi... Mais je partage le sentiment. Qui sait ? Une évolution à prévoir ? 

      Bien à vous,

    • titi titi 13 janvier 2015 21:40

      Alors pour info Djamel Beghal a été déchu de sa nationalité en 2006.

      Un arrêté d’expulsion a été prononcé en 2007.

      Et ? Bah rien.


    • juluch juluch 14 janvier 2015 14:17

      Comme quoi.....


  • César Castique César Castique 13 janvier 2015 17:51

    « ...notre pays a besoin plus que jamais d’un destin pour tous. »


    Cela ne va pas être facile, entre les souverainistes d’une part, et les européisto-mondialistes d’autre part, c’est-à-dire entre défenseurs de la Nation et adeptes de sa dissolution dans la globalisation en même temps que de sa submersion par l’immigration, affluant principalement du tiers monde.

    L’adoption d’un destin pour tous pose donc comme préalable que l’un des deux camps écrase l’autre, parce qu’un choix 52/48 ne réglera rien du tout, et un 60/40 provoquerait une instabilité intenable, entre deux Weltansschauungen inconciliables.

    • titi titi 13 janvier 2015 18:03

      Personnellement, et comme je l’ai déjà indiqué par le passé la déferlante que constitue l’immigration m’apparait comme le seul vrai danger pour l’avenir de la France.

      Que nous soyons dans l’Euro, sans l’Euro, que nous travaillions plus ou moins, que nous gagnions plus ou moins, ca n’a aucune importance.
      Que nous soyons dirigé par un Roi, un Président, un Empereur, ca n’a aucune importance.

      Dans n’importe quelle voie où nous allons même si nous échouons, la France se relèvera toujours.

      Mais le remplacement de nos valeurs et de notre population par celles venues du tiers monde, c’est un danger dont la France ne se relèvera pas.


    • César Castique César Castique 13 janvier 2015 20:06

      « Mais le remplacement de nos valeurs et de notre population par celles venues du tiers monde, c’est un danger dont la France ne se relèvera pas. »


      Un exemple, Mulhouse. Dans un passé pas si lointain, c’était une ville opulente. Alors que sa population stagne depuis la fin des années 50, elle compte désormais 60 % de musulmans (cela signifie que 40’000 à 50’000 autochtones l’ont quittés). Et c’est désormais la septième ville la plus pauvre de France, avec 31 % de la population qui vit avec un revenu mensuel inférieur à 977 euros.

    • Raphael 13 janvier 2015 20:49

      Bonsoir, 


      Oui, votre raisonnement semble pertinent. Mais un destin pour tous peut être aussi une convergence, tout comme une nouvelle forme d’assimilation. Tout ce qui peut éviter une guerre civile est en soi le bienvenu. 

      Pour ma part, et c’est le sens de mon message, nous devons nous retrouver un idéal de vie commun. Y a certaines valeurs fortes qui ne sont pas assez diffusées de nos jours : L’amour dans sa notion la plus large fait moins vendre que la haine et le sarcasme qui stimulent les plus idiots et envahissent les chaines de télévision. 

      Plus qu’un système politique, il faut un renforcement des valeurs universelles. 

    • titi titi 13 janvier 2015 21:24

      « Pour ma part, et c’est le sens de mon message, nous devons nous retrouver un idéal de vie commun »

      C’est impossible car nous n’avons pas la même définition du « bien commun ».

      Pour nos sociétés c’est que nous vivions tous ensemble sans emmerder notre voisin.
      Pour les sociétés musulmanes c’est que nous vivions tous ensemble en bons musulmans.

      La différence est subtile. Mais ça fait toute la différence.


  • dithercarmar dithercarmar 13 janvier 2015 19:05


    titi
     
    <<Mais le remplacement de nos valeurs et de notre population par celles venues du tiers monde, c’est un danger dont la France ne se relèvera pas.>>

    Sans l’exploitation des « pays du tiers monde » VOTRE connerie de « pays » ne peu pas vivre. Vous vivez sur une terre où VOTRE illusion est qu’elle est à VOUS. VOUS ne faites qu’y vivre. Mais vous demandez d’appartenir à un roi, un président, un empereur, un état. Tout le monde n’a pas l’objectif unique d’être un esclave/coolie à vie. VOTRE france n’est plus vivable, ni viable. VOS valeurs sont la croyance catho, le travail, la patrie, faire des gosses, la retraite, être propriétaire, rouler dans les clous avec une citroen, une peugeot ou une renault, payer des impots, ne rien avoir à se reprocher mais ne jamais prendre de risques, regarder les infos, partir en vacances, adorer les fonctionnaires au mieux et au pire les soutenir, ne pas savoir pour qui voter (parce que le vote c’est important, c’est un acte « civique » )etc. Tout cela vous l’avez obtenu avec des générations d’immigrants et de colonies.
    Monsieur BIDOCHON, que votre france vous ressemble !
    Mais savez-vous que vous vivez sur une sphère ?

    Quand à nous, nous sommes nés dans cet endroit, mais sans lui appartenir.


    • titi titi 13 janvier 2015 19:42

      Turlututu...

      Dans les années 50 il y a eu le « miracle néerlandais ».
      Le pays qui fonctionnait le mieux d’Europe , qui innovait le plus en Europe, était le pays qui s’était débarrassé de ses colonies le plus tôt.
      L’investissement qui partait en Indonésie était bien mieux utilisé en métropole et bien plus profitable.

      Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si la puissance qui s’est affirmé au début du 20è c’est l’Allemagne : pays pratiquement sans colonies.

      La Corrèze plutôt que le Zambèze.

      « Mais vous demandez d’appartenir à un roi, un président, un empereur, un état. Tout le monde n’a pas l’objectif unique d’être un esclave/coolie à vie »

      Votre intervention est contrairement à contre emploi.
      Citez moi un pays musulman où la liberté d’expression est totale ?
      Citez moi un pays musulman où il n’y a pas un dictateur ? et dans le cas d’un président élu, où l’armée n’attend pas le doigt sur la couture ?

      Or ce qu’amène l’immigration, ce ne sont pas seulement des hommes et des femmes, ce sont des us et des coutumes qui nous conduirons tôt à tard à lécher le cul des imams, en plus de lécher le cul d’un dictateur.

      « ne rien avoir à se reprocher mais ne jamais prendre de risques, regarder les infos, partir en vacances, adorer les fonctionnaires au mieux et au pire les soutenir »

      La vous êtes complétement à coté de la plaque me concernant.

      D’ailleurs pouvez vous dire que quelle que soit la voie politique que choisira votre pays, vous vous en sortirez toujours ? Moi je l’affirme.


    • César Castique César Castique 13 janvier 2015 20:14

      « Sans l’exploitation des « pays du tiers monde »... »


      Plutôt que d’exploitation, je parlerais de mise en valeur de ressources naturelles, dont ils n’ont pas l’usage. 

      Qu’est-ce que vous voudriez qu’ils fassent de leur pétrole, de leur uranium, de leur or, de leurs pierres précieuses, de leur phosphate, de leur cobalt, de leur bauxite ?

    • dithercarmar dithercarmar 14 janvier 2015 09:57

      <<Citez moi un pays musulman où la liberté d’expression est totale ?>>
      Et vous vivez chez les Bizounours ?

      <<en plus de lécher le cul d’un dictateur.>>
      Et que vivez vous ici ?

      << la voie politique que choisira votre pays, vous vous en sortirez toujours ? Moi je l’affirme.>>

      Le prix de l’homme baisse quand il n’a plus l’usage de sa liberté.


    • Le chien qui danse 14 janvier 2015 11:39

      « Plutôt que d’exploitation, je parlerais de mise en valeur de ressources naturelles, dont ils n’ont pas l’usage. »

      Et en plus « on » leur fourni du travail dans les mines, z’avaient tout à y gagner,
      Bien sur tous ça à été très équitable et « on » les a remercié de partager avec nous. Et ça tombait bien, vu qu’ils étaient encore proche des primates « ils » n’avaient pas de besoin, du coup « on » a pu garder la quasi totalité du gâteau.
      De nos jours leur fils, petits fils, arrière petit fils et j’en passe ne nous sont pas reconnaissant, qu’elle ingratitude et en plus faudrait les accueillir, ben merdre alors « ils » manque pas d’air...

      Nous allons leur faire comprendre qu’« ils » ne feront pas ce qu’il veulent chez nous comme « on » a fait chez eux, c’est nous les supérieur pasque nous on est sur d’avoir une âme alors qu’eux....
       
      Y’a bon banania...


    • Xenozoid 14 janvier 2015 13:36
      Est-ce que vous êtes tout de même capable de comprendre que l’Islam, avec ses règles, ses contraintes, ses interdits, ses moeurs, habitudes, coutumes et traditions, est un corps étranger au sein de notre civilisation ?

      peut etre car ils ont pas besoin de iphone ?et que les gentils moderne de civilisation,en on rien a glandé,a part leur dire que l’oréal le vaut bien,et puis sont peut être entrain de nous envahir,pour une recette de brioche......
      ça va césar ?,c’est qui ton roi ?

    • titi titi 14 janvier 2015 22:02

      @Dither
      « Et que vivez vous ici ? »
      Bah, j’arrive à faire 200 km en voiture sans rencontrer aucun barrage de gendarmerie.
      Je peux sortir du pays sans devoir verser de backchich au douanier.
      Il n’y a pas de contrôle de change, et la monnaie est convertible.
      Et aucune religion ne m’est imposée.

      Donc oui, je fais la différence entre une dictature et ce que l’on vit en France.
      En encore les exemples que je donne sont issus de séjour à l’étranger dans des pays qui ne sont pas considérés comme des dictatures.


    • dithercarmar dithercarmar 15 janvier 2015 04:33

      <<j’arrive à faire 200 km en voiture sans rencontrer aucun barrage de gendarmerie.>>
      Si vous êtes blanc de peau, que vous n’êtes pas dans une ville de moyenne ou grande importance et que vous rouliez sur des chemins forestiers (et encore).
      <<Il n’y a pas de contrôle de change, et la monnaie est convertible.>>

      Vous avez déjà changé des devises ?
      <<Et aucune religion ne m’est imposée.>>
      Tout est régi et basé sur le catholicisme en france ! Il n’y a pas un endroit sans une croix et ses diktats.
      VOTRE NOTION DE LA DICTATURE EST EXTRÊMEMENT SIMPLISTE.
      La dictature désigne un régime politique dans lequel une personne ou un groupe de personnes exercent tous les pouvoirs de façon absolue, sans qu’aucune loi ou institution ne les limite1. La dictature est donc synonyme de régime autoritaire.

      Terroriste  : Personne qui utilise la terreur et la violence pour imposer ses idées politiques ou son autorité

      Loi du 18 décembre 2013 relative à la programmation militaire pour les années 2014 à 2019 et portant diverses dispositions concernant la défense et la sécurité nationale

       [Comptes malveillants] Pr SIGNALER sans partager/RT/liker/mentionner, ayez le réflexe #PHAROS https://t.co/aQFt7z7FBY pic.twitter.com/2vaHPY4tiK

      La LOPPSI 2, un Patriot Act français http://www.voltairenet.org/article168694.html

      LISEZ ET VOYEZ VOTRE RETARD. Et encore ce n’est que le début...


    • dithercarmar dithercarmar 15 janvier 2015 12:55


      Le début et la suite... :
      Votre ressenti de la liberté ne va pas au-delà que vos petites nécessités.
      Sortez une fois du moule que l’on vous a construit et vous allez commencer à comprendre un peu mieux la définition du mot LIBERTÉ.


    • titi titi 15 janvier 2015 20:09

      @dither

      Avez vous déjà voyager hors d’Europe ?


    • dithercarmar dithercarmar 16 janvier 2015 05:32

      @titi

      Nous avons vécu sur 3 continents et 31 pays sur 53 ans et continuons. Et vous même ?


    • dithercarmar dithercarmar 16 janvier 2015 13:20

      titi

      10 000 militaires seront mobilisés dès cette semaine pour assurer la sécurité des lieux dits « sensibles » sur l’ensemble du territoire. Les légionnaires lourdement armés, que l’on croise déjà dans de nombreux lieux publics depuis l’instauration du plan Vigipirate il y a plus de vingt ans, feront vraisemblablement partie intégrante du paysage des villes françaises pour de nombreuses années.

      C’est là votre « concept » de la liberté ?


    • titi titi 18 janvier 2015 20:04

      Contrairement à pas mal de gens sur AV, je n’ai pas la mémoire courte.

      Vigipirate a été mis en place après les attentats de 1995. Les militaires FONT DEJA partie intégrante du paysage.
      Avant 1995, il n’y avait ni para, ni légionnaires dans les gares, et les poubelles n’étaient pas translucides.

      Pour mémoire, les attentats de 1995, ont été commis par des produits DE L’IMMIGRATION MUSULMANE, et des toquards au même parcours de délinquants que les assassins de Charlie Hebdo.

      Et donc des para, des légionnaires, j’en croise : cette semaine les bérets verts tournaient à la Défense.
      Et ? bah rien. Je n’ai pas été empêché de prendre mon bus, je n’ai pas été contrôlé... bref j’ai été totalement libre d’aller et de venir.

      Conclusion : il y a un moyen très simple d’éviter tour cela : renvoyer tous les immigrés délinquants dans leur pays d’origine, et les interdire de territoire.
      Ca évitera les attentats, et laissera les bérets verts à des tâches bien plus intéressantes pour le pays.

      PS : si vous avez habité dans différents pays, pourquoi alors poser vous la question du change ? Le change vous en avez fait, j’en fais, et la France n’impose aucun contrôle contrairement à d’autres pays.


  • Olivier Perriet Olivier Perriet 14 janvier 2015 09:41

    Je suis globalement d’accord avec vous.
    À quelques détails près :
    "Ce qui est surprenant, n’est pas tant que l’on soit attaqué sur notre sol par les représentants de cette idéologie, mais bien que ces derniers soient en réalité nos propres compatriotes.« 

    Ce n’est pas forcément surprenant, pensons aux terroristes régionalistes ou politiques qui existent encore dans la vieille Europe. Pour ne pas parler de mouvements violents plus anciens. Même si bien évidemment ces parcours mettent sont représentatifs d’un échec. Mais on ne peut pas gagner tout le temps.

     »Pour que de jeunes français, à peine trentenaires, préfèrent en finir avec leur vie et détruire le pays qui les a vus grandi« 

    De tels actes ne peuvent pas »détruire un pays« , je suis sûr que c’était clair pour les intéressés. Je trouve ça même complètement contre-productif pour leur »cause« .

     »Mais preuve en est que l’unité d’une Nation se révèle à travers ses symboles et quand les victimes sont Juifs, Chrétiens, Musulmans, Policiers, ou Journalistes engagés, il n’y a qu’un vecteur qui nous unit : La Nation."

    Malheureusement, c’est le point aveugle de cette mobilisation. Seule la France est l’antidote ; pourtant, personne n’en a parlé. Alors c’est pour ça que, comme vous, je n’ai pas souhaité manifester à l’appel des hypocrites qui ont tout fait, à l’intérieur (politiques communautaristes effrénées) et à l’extérieur (soutien aux mouvement les plus obscurantistes, pourvu que ce soit contre des pays ou des régimes qu’on n’apprécie pas) pour rendre ça possible.


  • attis attis 14 janvier 2015 12:43

    Un sondage curieusement passé sous silence par la presse française : en août 2014, 16% de « français » soutenaient l’état islamique. Le chiffre monte à 27% chez les 18-24 ans.
    Ca va être compliqué de repartir avec ces gens-là...
    Ah ! et padamalgam, bien sûr.


    • Yohan Yohan 14 janvier 2015 13:15

      A mon avis, c’est déjà trop tard, le mal est fait. On va devoir vivre avec eux


    • Passante Passante 14 janvier 2015 13:36

      les gentils graphistes de l’EI se sont fendus d’une affiche 

      à la gloire des deux frères kalachnikovant charlie. 
      elle est très space cette affiche, on sent les videogames, en overdose.

      en fait ce 16% de favorables à l’EI - je vous dis pas combien % en arabie .. - ces 16% correspondent ici à la part de « mise en games » de l’espace politique en général, 
      c’est une mue logique et attendue du domaine médiatique 
      dont le politique, et son terrorisme, ne sont plus que des sous-traitances, 
      bref donc la première forme, où le flingue et la caméra mêlés triomphent déjà de tout l’espace,
      cette première forme est à affirmation islamico etc. 
      why not, les enfants d’abord ; 
      mais attend voir les autres enfants ! charlie... smiley
      c’est là qu’on aurait nostalgie des merah, coulibali et autres poètes...

  • lsga lsga 14 janvier 2015 13:12

    un article qui permet bien de voir ce que donne les analyses idéalistes petites bourgeoises : du Nationalisme, du sentimentalisme, et finalement de la « résistance » 

     
    Hey : laissez tomber la résistance, passez à la Révolution Planétaire qui dépasse les clivages nationaux. 

  • aldous II aldous II 14 janvier 2015 13:42

    pour que la France soit la France ce uniquement possible si elle est indépendant de l’OTAN-NATO, autrement ce la CIA qui dirige est Washington même a l’elysée, il ne existe pas aucune autre forme d’être indépendant pour la France pour que elle jeux son rôle central dans la diplomatie est l’économie. 


  • izarn izarn 14 janvier 2015 13:59

    Mais non, c’est n’importe quoi. De la manip.

    Si on compare au reste du monde, la France ne se porte pas si mal. Ce n’est pas un petit attentat terroriste, suivit d’une énorme manip organisée par tous les médias dont la liberté d’expression est nulle qui change quelque chose.
    Voyez les attentats de Madrid...L’Espagne a explosé ?
    Le faits sont :
    -Les terroristes ce sont les gens qui se sont attaqués à Kadhafi, Ben Ali, Moubarak, Al Assad. Ce terrorisme est endogène chez les musulmans. Il ne vient pas de France !
    Avant 2001, un des types d’Al Qaida interrogé disait à peu prés : Laissez nous tranquille, il ne vous arrivera rien.
    Les potentats du Moyen Orient maintenaient l’ordre, et poursuivaient ces pseudos islamistes, malheureusement payés par l’Arabie Saoudite, le Quatar et encouragés à une époque par la CIA.
    Le problème c’est que ces potentats étaient militarisés par l’URSS, puis la Russie.
    De ce fait il fallait les éliminer. Toute influence russe devant etre combattue. Pour y installer frères musulmans qui eux achètent des armes aux USA. Et donc entièrement dépents de l’Occident.
    C’est à dire voyez vous, Al Quaida ne bosse pas contre nous mais avec nous.
    Fabius : « Ils font du bon boulot » En parlant d’Al Nosra.
    Alors c’est pas logique, pourquoi on les bombarde en Irak ?
    La est la question...Et si on les bombarde ils se vengent.
    Le problème est exogène à la France. Ce ne sont pas les intégristes de chez nous qui font le terrorisme, ça c’est de la blague. Ces communautés sont influençées par le conflit Israelo-Palestien. C’est pourquoi on attaque des juifs en France, non pas par antisémitisme.
    De fait c’est une imbécilité d’avoir attaqué les potentats du Moyen Orient.
    C’est une imbécilité de laisser publier des attaques permanentes contre une communauté(Les musulmans), et une protection hautement protégée par la loi de l’autre (Le judaisme)
    C’est foutre la merde, rien à voir avec la laicité. C’est pousser à la guerre.
    Tout le problème est la : Que va t’on faire au Moyen-orient ? C’est quoi le problème ?
    Nous ne sommes plus des empires.
    Mais l’OTAN/USA, si. Nous sommes leurs valets.


  • crac_1_bourre-pif crac_1_bourre-pif 14 janvier 2015 16:34

    « Pourtant on a vu un sursaut, de l’orgueil de la part des manifestants, de tous ces français. Comme si en un instant, l’élan patriotique habituellement pusillanime se mutait en une symbiose fraternelle et expansive. [...] Mais preuve en est que l’unité d’une Nation se révèle à travers ses symboles et quand les victimes sont Juifs, Chrétiens, Musulmans, Policiers, ou Journalistes engagés, il n’y a qu’un vecteur qui nous unit : La Nation. »

    Tout le monde ne partage pas votre constat sur cette prétendue « symbiose fraternelle et expansive » dans la Nation... La question qui se pose, c’est : cette foule était-elle vraiment représentative de la population Française dans son ensemble, telle qu’elle est réellement ? A-t-on vraiment observé une « symbiose » des différentes communautés lors de ces manifs ? Rien de moins sûr...
    Vous devriez méditer la conclusion de cet article de Frédéric Lordon : « Il y a une façon aveuglée de s’extasier de l’histoire imaginaire qui est le plus sûr moyen de laisser échapper l’histoire réelle — celle qui s’accomplit hors de toute fantasmagorie, et le plus souvent dans notre dos. Or, l’histoire réelle qui s’annonce a vraiment une sale gueule. »

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