samedi 4 octobre 2008 - par Sinbuck

L’information et la cognition

Le dialogue se fige dans les oppositions manichéennes de l’analyse rationnelle.
Le "débat citoyen" peut prendre de l’envergure s’il efface de son langage les insultes puériles et inutiles.

Il semble évident que nous allons droit dans le mur... nous allons rebondir sur le fronton de l’irresponsable attitude des hommes et des femmes libres dans un pays "civilisé " qui renvoie la balle du sectarisme ambiant. Mais une personne libre de s’exprimer pousse souvent le cri du coeur dans le désert. Certains journalistes professionnels condamnent donc les "rédacteurs citoyens". Même si les fines lames des plumes urbaines grattent le papier des informations qui submergent nos consciences autonomes, n’est-ce pas une chance (pour tous), à l’aube du 21ième siècle, de pouvoir échanger librement son point de vue sur l’état actuel de la société ? Internet le permet, pourquoi devrait-on s’en priver ? Une société démocratique n’y gagne-t-elle pas à jouer sur le terrain d’une communication rapide et exprimée par chacun et pour tous ? A l’aube d’une civilisation mondiale émergente, n’est-il pas raisonnable de contrebalancer l’information spécialisée et l’interprétation localisée d’une des activités humaines comme en économie, par une généralisation des approches holistiques du genre humain dans la biosphère ? Pourquoi le spécialiste, l’expert, dans un des domaines de l’expression humaine, vient nous expliquer le monde qu’il découpe en tranche pour mieux l’analyser. La partie d’un tout contient-elle assez d’informations pour réguler l’ensemble ? La Méthode d’Edgar Morin ne montre-t-elle pas suffisamment l’inter-dépendance psycho-socio-culturelle en l’homme, la femme et son environnement naturel et/ou cognitif ?

En voyage dans certains pays, comme "reporter citoyen", j’ai constaté que la masse se désolidarise du pouvoir en place. En général, les informations ne nous informent pas, elles endorment nos consciences éveillées sur les doux nuages de l’analyse objective d’un monde sclérosé par la pensée unique (propre à chaque pays) et dominé par l’orgueil, le pouvoir et l’égoïsme.

La théorie de l’information de Shannon, utile en physique statistique, pour valider la théorie empirique de Boltzmann, est mal interprétée (à mon avis) dans les écoles de journalisme... Ce n’est pas parce qu’une information a peu de chance de se produire, qu’elle est importante ! On s’en fout qu’un train déraille non loin de la borne kilométrique "x"... Par contre, il faut informer le public qu’une pensée libre est essentielle pour l’individu et que la conscience nourrie à la bouillie de l’inter-disciplinarité est la seule alimentation valable pour vivre une citoyenneté au IIIième millénaire.

Que l’apprentissage de la conscience de soi remplace la culture de la conscience de masse...

Je pense que nous sommes à l’aube de changements plus importants que l’imagination ne nous le permet. Le modèle économique doit sombrer dans ses échecs excessifs de croissance et admettre qu’un système financier sans le règne humain est inutile ! Pourquoi tous les spécialistes économiques nous expliquent-ils que le rôle de la finance n’est pas de faire du social ? Parce que les équations mathématiques du système ne peuvent inclure avec suffisamment de pertinence la "variable homme". Parce que les rois de la terre, les grands, les puissants votent les mêmes décrets qui scellent l’expression du Pouvoir, de l’Orgueil et de l’Egoïsme.



12 réactions


  • Gül, le Retour II 4 octobre 2008 14:52

    Bonjour,

    Votre réfexion est judicieuse, mais je la crois insuffisamment ouverte sur l’ensemble de la question.

    Ces fameux sites d’information dite citoyenne ne laissent que rarement place au débat dans un climat serein et respectueux de l’autre. Vous parlez de la dimension humaine, c’est celle-là même, qui engrange une intolérance telle que le dialogue se referme immédiatement.

    Si le journalisme citoyen doit permettre à ceux qui ne pensent pas pouvoir s’exprimer autrement, d’imposer, souvent avec agressivité, mauvaise foi et tutti quanti, leurs idées...C’est alors un échec !

    Donc avant toute liberté d’expression, qui je suis en accord avec vous, se doit d’être totalement respectée et incitée, il faudrait que chacun y mette du sien pour savoir écouter l’autre, respecter son opinion et contre-argumenter s’il le souhaite, mais avec une base solide qui permette de faire évoluer le débat.

    Sur ce site, ce n’est pas le cas.... smiley

    Cordialement.


    • foufouille foufouille 4 octobre 2008 15:47

      tu as trouve mieux ?


    • 000 4 octobre 2008 20:36

      On ne doit pas se comparer au pire ni au mieux mais à ce quoi on pense être juste.
      Et puis nous contribuons tous à ce site autant qu’il contribue à l’expression (pas bbesoin de références quoi q’on en pense).


    • Christophe Christophe 5 octobre 2008 12:39

      @Gül,

      Mais ce n’est pas uniquement sur ce site citoyen. C’est un constat politique et social que fait Sfez lorsqu’il aborde la fameuse société de l’information qui fait l’unanimité. Nous n’avons jamais autant parlé de la communication que dans une société qui ne sait plus communiquer avec elle-même, dont la cohésion est contestée, dont les valeurs se délitent, que des symboles trop usés ne parviennent plus à unifier.


    • Christophe Christophe 4 octobre 2008 19:19

      @Le Sudiste,

      La théorie de l’information de Shannon, utile en physique statistique, pour valider la théorie empirique de Boltzmann, est mal interprétée (à mon avis) dans les écoles de journalisme

      Il me semble, mais je ne suis pas journaliste, que notre auteur fasse référence à l’entropie d’un message. Boltzman a introduit la notion de probabilité après l’apport de Clausius (celui qui a définit l’entropie à partir des travaux de Carnot) en réalisant une approche permettant d’associer la croissance irréversible de l’entropie d’un système à un désordre moléculaire. C’est une approche aujourd’hui très restrictive puisqu’elle ne concerne que l’étude de systèmes clos, donc non systémique. Depuis Onsager et Prigogine ont fait évoluer la thermodynamique. Mais disons qu’il faut retenir de cette phrase que les écoles de journalisme interprètent mal la théorie de l’informationqui n’est pas utilisée uniquement en physique statistique.

      Pour bien comprendre, il est donc nécessaire de connaître un minimum ce qui est connu vulgairement comme la théorie de l’information issue de the mathematical theory of communication (C. Shannon & E. Weaver, University of Illinois Press, 1963).

      Ce que nous dit cette théorie, sans entrer dans les formulations mathématiques, est que nous pouvons calculer différents éléments permettant de mesurer la nature et la force d’un message que nous transmettons à un récepteur.

      • Le calcul entropique d’un message permet de mesurer la quantité moyenne d’informations permettant de limiter l’incertitude du récepteur.
      • L’incertitude du récepteur permet d’évaluer (par calcul) la quantité d’informations nécessaire pour qu’un récepteur interprète convenablement le message de l’émetteur.
      Ainsi nous pouvons calculer la quantité statistique d’informations que le récepteur recevra du message émis : c’est l’entropie à laquelle nous soustrayons l’incertitude du récepteur.

      J’espère avoir concurru à une meilleure compréhension de votre part sur cette phrase. Mais il faudrait peut-être avoir confirmation de notre auteur !

    • Sinbuck Sinbuck 4 octobre 2008 20:54

      Dans cette phrase : "ce n’est pas parce qu’une information a peu de chance de se produire, qu’elle est importante", on peut remplacer le mot "information" par le mot "évènement" en ce qui concerne le journalisme.
      Pour Shannon, une information désigne un ou plusieurs évènements "choisis" ou "décidés" parmi un ensemble fini d’évènements possibles. (Christophe a raison, il y a derrière tout cela une analogie avec la notion d’entropie...).
      En fait, la description journalistique des faits qui se produisent en France, est saturé de "faits divers". Ce genre d’information n’apporte rien comme matière essentielle pour comprendre l’état de notre société. Ce sont en général des faits "qui ont peu de chance de se produire" et qui, par leur côté unique, représentent une information de choix pour les journalistes : c’est une erreur ! Et j’estime (à la louche), dans le journal de 20 h, à plus de 60% ce genre d’information.
      Ce qui nous intéresse, citoyen du monde, c’est une information quotidienne de fond qui sert notre compréhension de la société. Les journalistes ont un devoir de SERVICE et de bonne volonté mise en oeuvre pour éveiller la conscience et non pour nous endormir sur des faits qui n’ont aucune importance d’un point de vue global.


    • Christophe Christophe 4 octobre 2008 23:52

      @Sinbuck,

      Je suis allé un peu loin dans mon raisonnement, même si l’entropie et l’incertitude du récepteur que je décline précédemment permettent de mesurer le bruit (informations insignifiantes) dans un flux d’information ; utilisé par exemple dans le modèle de non déduction de Sutherland. En fait c’est Boltzman qui m’a fait aller jusqu’à l’entropie.

      Mais finalement, c’est bien ce bruit que vous pointez du doigt. Je reconnais de la sélection de l’information en fonction du nombre d’occurences probables n’est pas très pertinent et a même des effets pervers.

      Mais c’est plutôt votre phrase : Que l’apprentissage de la conscience de soi remplace la culture de la conscience de masse qui me pose problème compte tenu de différents paramètres.

      La culture de masse est celle sur lequel chaque individu se construit, toutes les études dans des sciences différentes converges en ce sens (Scheler, Lacan, Hegel, ...) et il est mis en évidence que la construction du soi indépendamment des autres ne fait pas de nous des individus (Bettelheim, Itard, ...). Nous pourrions le traduire par : C’est parce que l’individu prend conscience de l’autre qu’il prend conscience de sa différence, de sa personnalité.

      Le seul principe permettant de prendre le recul nécessaire pour s’extraire du conformisme ambiant n’est autre que l’émancipation. Or nombre de philosophes d’aujourd’hui font état de l’échec de l’émancipation.

      Pour approcher une possibilité qui répondrait à : Le dialogue se fige dans les oppositions manichéennes de l’analyse rationnelle. Le "débat citoyen" peut prendre de l’envergure s’il efface de son langage les insultes puériles et inutiles, j’ajouterai que même si un individu a pu passé ce cap pour prendre conscience de son moi, laquelle des deux notions de Bergson s’exprime sur un forum ouvert de type internet, le moi profond, ou le moi superficiel.


    • Sinbuck Sinbuck 5 octobre 2008 01:34

      @Christophe,

      L’entropie est une notion essentielle qui définie et oriente la flèche du temps. Une des questions clé est l’information (ou événement probable, ..., puis réel) et se qu’elle représente pour comprendre le système qu’elle décrit. L’entropie est toujours positive, c’est à dire que l’énergie se dégrade et que le « désordre » augmente dans le système (en physique). Cela veut dire que l’on a toujours plus de difficultés pour remonter à l’état initial du système d’où la notion d’irréversibilité en thermodynamique. C’est pourquoi j’associe ce concept d’entropie à l’information journalistique et cette théorie de Shannon est de plus en plus étudiée en sciences humaines.

      Par rapport à la notion de conscience, d’où le titre du billet avec le mot cognition qui définie globalement la faculté de connaître, l’information se doit de travailler dans ce sens. La culture de la conscience de masse, telle qu’elle est présentée par les médias, analyse et décrypte le monde par des statistiques ou des rapports de bureaucrates, d’experts et autres qui regardent le réel à travers des opérateurs mathématiques, des pourcentages, des moyennes qui vident de sa substance toute la valeur humaine des faits. La culture de la conscience de masse s’exprime par une vulgarisation/simplification excessive de la réalité. Certes, la conscience de masse se développe via une interaction avec l’environnement (comme chez les animaux), mais cette conscience est seulement « sensible » par opposition à « cognitive ». Avec le développement de l’abstraction dans les systèmes de la pensée humaine, la personnalité (mi-extérieure, mi-intérieure) s’oriente de plus en plus vers le mental qui occupe maintenant la place de la réalité. L’individualité grandissante est la conséquence d’un processus d’introspection/computation toujours plus performant. Le mental rationnel, j’entends, celui qui par des mécanismes archaïques, par déduction et induction, par une logique causale, s’enroule sur lui-même et s’éloigne d’autant plus de la réalité inter-dépendante de toutes ses parties constitutives.

      Par contre, une vision globale exige une synthèse d’un grand nombre d’évènements et d’informations, le raisonnement cartésien est impuissant dans ce contexte, et pourtant il règne en maître sur le trône de l’objectivité journalistique. Mais ce n’est qu’une illusion, ou du moins une approximation, les facultés pensantes peuvent se développer à partir de la pensée des autres que l’on rabâche ou bien par l’effort consistant à penser par soi-même. C’est la conscience de soi qui s’émancipe dans ce cas, pour reprendre un de tes termes. C’est pourquoi j’ai insisté sur la nécessité des médias à cultiver la transmission de l’information de manière à rendre libre l’individu et la « pensée autonome de chacun ». Mais l’information est clairement orientée et distillée par des séparations successives qui ne permettent pas de décrire la réalité (création d’entropie).

      Sur un forum ouvert de type Internet, je crois (et j’espère) que le moi profond a plus de chance de s’exprimer que le moi superficiel car l’interaction de la conscience sensible (extérieure, celle du corps) perturbe moins la faculté de penser.


    • Christophe Christophe 5 octobre 2008 12:27

      @Sinbuck,

      L’exercice est assez difficile pour les médias, même si j’admets qu’ils ont complètement abandonné cette volonté de vouloir informer dans le but que chacun puisse élaborer les connaissances par rapport aux faits, aux évènements.

      Un évènement n’est généralement pas suffisant pour en produire une information exploitable afin de l’intégrer comme connaissance. Les données, principalement, contextuelles et temporelles sont des éléments déterminant pour qu’une information prenne du sens. Si je les considère comme principales c’est tout simplement qu’elles sont des informations structurantes, elles fournissent l’interprétation dans l’espace et dans le temps qui sont des éléments primordiaux pour interpréter convenablement une situation donnée.

      Les médias ont plutôt une forte tendance à mettre en évidence un évènement dans un contexte et une temporalité qui est la notre. Pour nos affaires intérieures, cela pourrait être admissible (et encore, si nous raisonnons au niveau individuel cela ne peut être admis !!!), mais cette démarche change considérablement le sens réel dès lors que cet évènement ne concerne pas notre environnement, celui que nous connaissons.

      D’un point de vue systémique, dans une vision d’un monde ouvert, l’information prédigérée, orientée dans le sens précité ne tend pas vers la pensée par lui-même de chaque individu. Les interprétations possibles devraient être soumises au débat polémique, or la fonction des médias traditionnels consistent à fournir l’évènement et son mode interprétatoire sans ouverture de débat polémique. Même l’utilisation d’internet par les médias traditionnels ne permet pas un débat polémique entre l’interprétation du journaliste et les lecteurs ; si les lecteurs interviennent, l’auteur de l’article laisse le débat suivre son cours sans ne jamais intervenir. Ce qui n’est pas le cas des médias citoyens sur internet (excepté pour quelques auteurs). Il reste cependant regrettable, sur les forums où la polémique est possible, que des terroristes de la vertu tendent à empêcher tout débat constructif. Il est plus enrichissant, pourtant, de dialoguer avec une personne ayant des interprétations différentes des notres, voire opposées, qu’en parfait accord.

      Dès lors que les médias traditionnels ne souhaitent pas ouvrir un débat polémique, il me semble évident que, pour ne pas fausser l’interprétation individuelle, ils ne devraient en aucun cas fournir le mode interprétatoire, ou alors fournir tous les modes mais il serait surprenant de pouvoir être exhaustif a priori. Ils seraient donc cantonnés à fournir les faits et uniquement les faits. Mais cela serait-il suffisamment vendeur ? Est-ce que cela correspond aux besoins de certains qui ne souhaitent pas toujours faire l’effort de réflexion ? N’est-ce pas plus confortable d’avoir une pensée défendue par un média, en fait penser par procuration ?

      Les médias traditionnels tendent plutôt à faire passer les messages qui leurs conviennent, en triturant la réalité si nécessaire et en présentant leur interprétation comme une vérité, il ne prennent pas la précaution de présenter leur interprétation comme plausible, mais comme véritable ; cela clos tout débat, car il n’existe qu’une et une seule vérité.

      Quant aux informations n’ayant quasiment aucune signification majeure, comme dans tout système informatif, elles ne sont là que pour perturber l’interprétation, que pour masquer l’importances d’autres informations.

      Mais se libérer de toute cette pression informationnelle qui est à l’identique de la pression sociale, il faut mener une démarche individuelle de détachement permettant de prendre un recul suffisant. Pour Annah Arendt, c’est une démarche que chaque individu peut mener à bien, et je suis en accord avec elle : Il faut penser, et penser par soi-même. Cet acte-là n’est pas réservé à une élite. Emettre un jugement et prendre ses responsabilités, chacun, quel qu’il soit, peut le faire. Encore faut-il en avoir la volonté ...


    • Sinbuck Sinbuck 5 octobre 2008 12:57

      @Christophe,

      c’est pourquoi j’insiste sur le discernement exegible entre la conscience de masse et la conscience de soi exigible dans notre société médiatique, globalisée et surtout déséquilibrée d’un point de vue économique, humain, climatique...



  • CAMELEON 11 octobre 2008 20:52

    @ SINBUCK

    La 1° fois que j’ai vu cette bannière de la paix ce fut en 1995 avant d’entrer dans la base militaire où eut lieu le premier essai nucléaire U.S.Ce fut Jose Arguelles qui nous la présenta avant d’entrer dans la base.Roerick ?


    • Sinbuck Sinbuck 12 octobre 2008 18:56

      @CAMELEON,

      oui, il s’agit de la bannière de la paix, symbole de l’Agni Yoga fondé par le couple Roerich au début du 20ième s. Mais c’est avant tout un symbole très ancien :

      "Le plus ancien des symboles indiens, Chintamani, le signe du bonheur, et composé de ce symbole et on le trouve dans le temple du ciel à Pékin. Il apparaît dans les trois trésors du Tibet ; sur la poitrine du Christ dans la célèbre peinture de Memling ; sur la madone de Strasbourg ; sur les boucliers des croisés et le blason des Templiers. On le voit sur les lames des fameuses épées du Caucase, connues sous le nom de "Gunda".

      Il apparaît comme symbole dans bon n ombre de systèmes philosophiques. On le trouve sur les insignes de Gengis Khan et de Rigden Djepo ; sur la "Tanga" de Tamerlan et sur le blason des papes. On le voit dans les œuvres des anciens peintres espagnols et du Titien, et sur l’antique icône de Saint Nicolas à Bari et celle de la Saint Serge et de la Sainte Trinité.

      On le trouve sur le blason de la ville de Samarkande, sur d’antiques objets coptes d’Éthiopie, sur les rochers de Mongolie, sur des anneaux tibétains et des pendentifs de Lahul au Ladak et toutes les régions de l’Himalaya, et sur des porteries de l’âge néolithique.

      Il est courant sur les bannières bouddhistes. Le même signe se retrouve marqué sur les coursiers mongols. Rien ne pourrait alors être plus approprié pour assembler toutes les races que ce symbole qui n’est pas un simple ornement mais un signe qui porte en lui une profonde signification." (citation de N. Roerich).


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