La 4ème vague, c’est nous !
Alors que le nombre de morts dus au virus est en chute libre, une vingtaine par jour pour 1700 décès journaliers en France (dont 400 cancers), le gouvernement continue d’agiter le drapeau rouge de la peur afin de pousser la population à se faire vacciner, mais la 4ème vague n’est pas celle que l’on attendait.
Véran a beau annoncer, jour après jour, un « taux d’incidence » en augmentation exponentielle, on peut s’interroger sur le fait qu’il ne mentionne pas, en même temps, le nombre de morts dus au coronavirus chaque jour, alors que celui-ci est en chute libre ? lien
C’est bien ce que confirment les statistiques qui pointent le nombre modeste de morts du coronavirus.
Que les statistiques constatent qu’il y ait de plus en plus de cas positifs au fameux « variant Delta », est tout à fait normal, car, menacés d’être privé de vacances, et du reste, les français se sont fait tester en masse, augmentant logiquement le nombre de « cas positifs », mais comme le disent de nombreux scientifiques, ce variant, même s’il est plus contagieux, serait moins dangereux, car si l’on en croit le site « top santé » : « finalement les symptômes sont proches d’un rhume (...) il est bénin le plus souvent ». lien
Déjà à l’automne dernier, le Pr. Toussaint, constatant la hausse massive des dépistages, pas surpris de l’augmentation des cas positifs, regrettait : « le nombre de cas positifs, qui ne sont pas des malades, fait l’objet d’une insistance trop lourde ». lien
Alors est-il judicieux, en imposant des mesures sanitaires disproportionnées, privant le peuple d’une grande partie de sa liberté, de mettre l’économie du pays en péril, tout en faisant descendre les français dans la rue ?
En effet, des centaines de milliers de français en colère, sont descendus dans la rue un peu partout aux cris de « non au pass de la honte », ponctués par des appels à la démission de Macron, certains qualifiant ce dernier de « l’abbé Résina ».
Les français, quand ils sont en colère, ne manquent jamais d’imagination, et les slogans ont fleuri un peu partout : de « le meilleur des mondes ou 1984 » à « pass sanitaire, premier pas vers l’enfer », en passant par « Macron agent du diable », ou « l’injonction de l’injection c’est non », « ça pass pas », « le variant le plus dangereux, le macronvariant »...., il y avait l’embarras du choix.
Par contre, il semble bien que le ministère de l’intérieur soit fâché avec les chiffres, chiffres que les médias officiels ont repris sans complexe, car en annonçant un peu plus de 100 000 manifestants pour tout le pays, il semble bien qu’ils aient oublié un zéro en route...lien
En effet, quand on sait que la petite ville de Chambéry a compté jusqu’à 5000 manifestants, 6000 à Valence, (lien) comment pourrait-on valider le chiffre de 10 000 à Paris, et qu’il y eu, selon le ministère de l’intérieur 168 manifestations le 24 juillet ? lien
Rien qu’à Marseille, on a décompté 100 000 manifestants, (lien) alors les organisateurs des différents manifs ont refait les calculs, et en additionnant le tout sont parvenus à déterminer un chiffre bien différent : 1 247 500 manifestants le 24 juillet.
D’ores et déjà, de nouvelles manifestations sont prévues pour les jours à venir, notamment le 31 juillet.
D’autant que la situation n’est pas prête à s’améliorer... car les « commerces de loisir » (cinéma & Co) voient leurs fréquentations s’effondrer...
Les exploitants des salles obscures en font le cruel constat. lien
Quant aux festivals qui se sont maintenus coute que coute, le bilan risque de ne pas être très brillant compte tenu des sévères et peu justifiées mesures sanitaires. lien
La faute au « pass sanitaire ».
Côté restaurateurs, certains ont trouvé la parade : rappelant que le secret médical existe, et que ce n’est pas aux restaurateurs d’assumer les errances stratégiques du gouvernement.
Côté gouvernement, finalement députés et sénateurs, se sont mis d’accord, avec quelques modestes amendements, pour tenter de calmer la colère... mais les manifestants ont bien remarqué qu’en macronie, quand le vote des députés ne plaît pas, on refait voter à 5h du matin. lien
L’histoire retiendra que ce texte majeur a été voté par 20,8% des députés : 14,9% ont voté contre, et 64,9% étaient absents.
Plusieurs pétitions ont été lancées, dont celle-ci..
Ceux qui sont menacés dans leur emploi, pour refus de vaccin, ou de pass sanitaire ont trouvé de l’aide, notamment grâce au Dr Amine Umlil, pharmacien et juriste de la santé, qui exploite toutes les pistes juridiques permettant de contrer la décision du gouvernement. lien
Quant au hashtag Nonaupasssanitaire, il est pris d’assaut, victime de son succès.
Et puis les intellectuels s’y mettent...
De Laurent Mucchielli qui déclare : « le pass sanitaire est une escroquerie intellectuelle », à François Saint-Pierre qui dénonce « ce gouvernement n’a pas à insulter les français », en passant par Didier Maïsto qui affirme : « Macron prend tout le monde en otage », il semble bien qu’un mouvement d’ampleur soit en train de se pérenniser. lien
Finalement, en plus de 4 ans de mandat, Macron aura au moins réussi une chose, faire régulièrement descendre le peuple dans la rue... : des gilets jaunes, à la réforme des retraites, en passant par le changement climatique, et maintenant, cerise sur le gâteau, avec son « pass sanitaire », il a mis beaucoup de monde d’accord...contre lui.
Comme dit mon vieil ami africain : « celui qui taquine les guêpes doit savoir courir », et comme avait dit le grand Charles : « nous devons notre liberté à des hommes qui ne plient pas, ne s’agenouillent pas, ne se soumettent pas ».
L’image illustrant l’article est de nonaupasssanitaire
Merci aux internautes pour leur aide précieuse.
Olivier Cabanel
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