mardi 17 juillet 2012 - par Hervé Hum

La fourmi dans la fourmillière

Un jour, un ami versé dans la spiritualité indouhiste m a dit qu il ne tuait pas même une fourmi car elle pouvait être la réincarnation d'un être humain. A cette époque là, je vivais dans une cabane en bois sur le bord de la plage. Or, des fourmis s'invitaient de plus en plus fréquemment à ma table, contre mon gré. Les paroles de mon ami me posaient un cas de conscience. Comment éliminer ces fourmis envahissantes sans pour autant risquer de tuer la réincarnation d'un être ? Peut-être cher !

C'est alors que la réponse m'est apparu, claire et évidente. Il suffit de ne pas considérer la fourmi comme étant l'être vivant, mais plutôt la fourmillière. La fourmi ne peut survivre seule et isolée. Elle dépend en totalité de la fourmilière. De sa naissance jusqu à sa mort. La fourmi est comme un morceau de notre peau, comme ces millions de cellules de notre corps qui meurent et sont remplacés par d'autres. Ces même cellules de notre corps que la science décrit comme organismes complexes et complet (puisqu'il existe des organismes unicellulaires vivants) mais non considérés comme êtres vivants dès lors qu'ils sont constituants d'un organisme plus complexe !

Tout ne serait donc qu'une question de dimension de conscience. Ne voir que la fourmi et celle-ci est un être vivant à part entière. Considérer la fourmillière, donc changer de dimension de conscience et la fourmi n'est plus qu une simple cellule dont la mort ne tue pas la fourmillière en tant qu'être vivant.

Mais vous l'aurez compris, le parallèle peut se faire avec l'espèce humaine. Le pays est comme la fourmillière et ses habitants sont les fourmis. Pour exemple, lorsque deux pays (ou plus !) se font la guerre, tous les habitants de chaque pays cessent d'exister en tant qu'individus pour se fondre dans l'identité nationale. Des milliers, des millions d'habitants de tous âges peuvent alors mourrir au seul motif de défense du pays comme le feraient des fourmis.

La décision et le sacrifice de ces millions de personnes de tous âges s'accepte et s'assume d'autant plus facilement que considérant le pays comme être vivant et ses habitants comme cellules, la mort de ces dernières ne menace pas la vie de l'" être" pays. Bref, tuer des cellules n'est pas tuer l'être vivant dont celles-ci dépendent... Aucune personne (pays) n'est mort !

Si l'on poursuit dans ce raisonnement, changer encore de dimension de conscience d'être, place toute l'humanité à l état de simples cellules relativement à la Terre. Au même niveau donc que toutes les autres espèces animales. La disparition de l'espèce humaine n'est en rien, de ce point de vue, une catastrophe. Mieux, si l'on considère l'agressivité (tel un cancer !) de l'humain face aux autres cellules (espèces vivantes) son élimination peut être vue pour la Terre, comme un bienfait pour son esthétique personnelle.

Tout n'est donc qu'une question de dimension de conscience d'être. Citoyen de son pays ou citoyen de la Terre. Cellule d'un pays ou cellule de la Terre. La différence réside dans la valeur que nous nous accordons à nous même, qui, partant de la conscience la plus élevéé, nous fait passer de l'état de protéine à cellule.

Car bien entendu, nous pouvons uniquement prétendre être considéré comme être vivant à part entière qu à l'intérieur de notre pays. Au-delà (entre pays) vous n'êtes qu'une cellule. Soumis à la volonté des élites qui nous gouvernent en tant que cerveau des super organismes que sont les pays.

 En conclusion, la gouvernance mondiale est un péril que dans le cas où subsistent les pays en tant qu'être supérieur car cela fait reculer tout citoyen du rang de cellule à celui de protéine. Mais l'intégration, comme organes, des pays dans un être supérieur, place tout citoyen au niveau de cellule de ce super organisme qu'est tout simplement la Terre...



25 réactions


  • luluberlu luluberlu 17 juillet 2012 11:23

    en quelques sortes, la conclusion est en tous cas pertinente. Et y’a pas que la terre dans le système....vertigineusement joyeux. Nous glissons doucement vers un nouvel eliocentrisme.


  • Hervé Hum Hervé Hum 18 juillet 2012 14:02

    J ai volontairement forcé le trait pour faire réfléchir, non pour complaire.

    Luluberlu parle de nouvel héliocentrisme, et il y a bien cela. Mais pour le voir il faut élever encore un peu plus sa dimension de conscience d être.

    Pour comprendre ce nouvel héliocentrisme il faut se rappeler que lorsque les religieux eurent à accepter que la Terre n était pas le centre géographique de l Univers ils se raccrochèrent au fait que l humain reste le centre spirituel de l Univers. De fait notre conscience est toujours prisonnière de ce psychocentrisme et ce malgré notre connaissance actuelle de l Univers.


  • Mmarvinbear Mmarvinbear 19 juillet 2012 22:26

    Et les acariens ?

    A chaque pas, on en tue des milliers.

    Ils comptent pas pour ton pote hindouiste, les acariens ?


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juillet 2012 00:04

      Ah, ah, ah, je ris !

      Mais pour ton info, il y a trois cas d innocence :

      l ignorance

      l inconscience

      l impuissance

      Pour mon ami je plaide les trois cas réunis !!!


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juillet 2012 12:17

      C’est un peu court, jeune homme.

      Je veux bien qu’ aux premiers temps de l’hindouisme, faute de microscope, ils n’aient pas connu leur existence, mais ce n’est désormais plus le cas.

      Toutes les religions se basent sur une science dépassée depuis longtemps. Le manque d’universalité entre elles et leur incapacité à s’adapter à ce qui EST véritablement montre que loin d’être un message divin, Bible, Torah, Coran et autres ne sont que des textes humains, le plus souvent se recopiant les uns des autres au fil des millénaires.

      S’il y a un Dieu et s’il nous envoie un message, il ne s’y trouve pas.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juillet 2012 18:35

      Tout d abord merci pour le « jeune homme », enfin, tout est relatif suivant ton âge !

      Ensuite, ta remarque est quelque peu déplacé du sujet de mon article. Je n y ai donc vu qu une taquinerie sans fond.

      Mais si le coeur t en dit je suis toujours partant avec un interlocuteur de bonne volonté.

      Alors, peut être que l ignorance et l inconscience se discutent, mais reste l impuissance. Comment en effet éviter de tuer un être que l on ne voit pas et qui se trouvent en tout lieu, sauf à arrêter de vivre soi même ! Ensuite, le nombre d acariens se compte en milliards de milliards, et donc la probabilité d en tuer un contenant l âme d un être cher est d autant plus infime.

      Pour le reste de ton message... Un peu court en effet !!!

      Peut on séparer véritablement l humain de Dieu ?

      Ce qui est sûr de mon point de vu, c est que de véritable, la science n en sait fichtre rien et bien moins que la religion ou la philosophie. De la réalité, elle en sait beaucoup plus, mais en absolu rien n est sûr.

      Alors Marvinbear, l état actuel de nos connaissances montre que Dieu existe en vérité mais est mort en réalité.


    • Mmarvinbear Mmarvinbear 20 juillet 2012 20:59

      "Ce qui est sûr de mon point de vu, c est que de véritable, la science n en sait fichtre rien et bien moins que la religion ou la philosophie. De la réalité, elle en sait beaucoup plus, mais en absolu rien n est sûr."  : Bien au contraire, chaque jour qui avance permet aux scientifiques de voir le Monde de bien meilleure façon. Tous les jours n’apportent pas une découverte mais presque tous permettent de voir les fausses pistes et les mauvais embranchement à éviter.

      La science progresse autant par l’erreur que par le succès.

      Alors Marvinbear, l état actuel de nos connaissances montre que Dieu existe en vérité mais est mort en réalité. : Pour le moment, Dieu reste une théorie. Les seuls éléments nous montrent pour le moment que son existence, si elle se confirme, tient à la notre. C’ est nous qui avons écrit les livres religieux. Les seules « preuves » actuelles montrent plus une création humaine de la divinité que du contraire.


    • Hervé Hum Hervé Hum 20 juillet 2012 22:00

      Je pense que nous n avons pas la même définition des mots « vérité » et « réalité ». Le 1er associe l idée à l objet. Autrement dit, la vérité est dans l intention de l être et c est ce qui rend si difficile de la voir dans la réalité. Qui elle désigne la chose donc tout ce qui est observable, comme la matière. Or, la science est l art de l observation de la matière. Son objet d étude est donc la réalité et non la vérité. L étude de la vérité est l objet de la religion et de la philosophie. Ainsi, lorsqu un scientifique cherche la vérité du monde dans lequel nous vivons abandonne t il la science pour le domaine de la philosophie. Einstein ne confondait pas l un pour l autre !

      Je pourrai développer, mais cela serait trop long.

      Pour ce qui est de Dieu,il est étonnant que l humain est vu comme la création 1ere et ultime de l Univers par ceux là même qui prétendent nier Dieu et défendre la théorie de l évolution. Paradoxe ou contradiction ? Ainsi, quand vous écrivez que «  »Les seules « preuves » actuelles montrent plus une création humaine de la divinité que du contraire«  », vous allez dans ce sens.
      En effet tout votre raisonnement part de l humain alors même que la théorie de l évolution part du big-bang. Bref, l humanité arrive en bout de chaine d un processus commencé il y a des milliards d années. Processus qui fait entrer de telles conditions strictes que la science ne peut l expliquer qu en admettant le principe d une volonté originelle de la création. Bref, Dieu !

      Pour autant, Dieu n est pas une réalité observable mais une vérité relative à l expérience individuelle. En d autres termes, Dieu existe, est vivant en vérité (relativement à chacun) mais non en réalité. Le fait de préciser qu il soit mort est le fruit d une dialectique dans laquelle le pourquoi de la Vie est « donner sens à l existent » pour échapper au néant. Ce dernier ne signifiant pas l absence de toute chose mais l absence de sens à toute chose. Etc...

       


  • dom y loulou dom y loulou 10 septembre 2012 04:47

    c’est un peu Maotsetungien votre manière de voir les fourmis


    très mécanique

    demandez-lui à la fourmi avant de l’écraser ce qu’elle en pense de n’être qu’une cellule d’un ensemble abstrait

    je vois dans une fourmilière une famille avec plein de petites ouvrières qui disent « maman, maman » elles sont des milliers et toutes soeurs, l’avez-vous oublié ? Cela n’a rien à voir avec une procession militariste vous en conviendrez 

    à moins que vous ne fassiez appel à ce goût mâle, viril et revanchard des casernes où on était bien contents d’en baver ensemble... tout seul cela aurait été vraiment lamentable en effet I))

     et nous ne sommes pas aveugles comme les fourmis, autre différence notoire


    dans ce volet j’aimais mieux « la révolution des fourmis » de Bernard Werber quand même ;)

    • Hervé Hum Hervé Hum 10 septembre 2012 14:38

      Salut,


      Je suis sûr que pour la fourmi, la fourmilière est tout sauf un ensemble abstrait vu que sa vie n’a de sens qu’au travers de la fourmilière. Aussi, si avant de l’écraser la fourmi défend sa fourmilière, je suis sûr qu’elle meurt avec le sentiment du devoir accompli.

      Et puis, si vous aviez pris le temps de bien lire l’article soit de le juger et non de le préjuger, vous auriez remarquez que je dis bien qu’à l’intérieur de la fourmilière chaque fourmi a sa place et est considéré comme un être a part entière. Ce n’est que vu de l’extérieur que la fourmi perd son individualité pour se fondre dans la collectivité car c’est alors la fourmilière qui est l’individu (et les fourmis ces cellules !). Cqfd

  • Francis, agnotologue JL 7 octobre 2012 16:02

    Bonjour Hervé Num,

    vous ne serez pas étonné de cette visite tardive sur ce (relativement) vieil article : je ne fais que vous rendre la politesse.

    D’abord laissez moi vous dire que je comprends parfaitement ce point de vue, d’autant qu’il doit être assez répandu, puisque je me suis déjà représenté les choses comme vous, avec deux réserves :

    D’une part, il n’est pas nécessaire de faire appel à la réincarnation (métempsychose ?) pour voir dans la fourmilière, et non pas la fourmi, l’être conscient. Mais ceci pose la question : qu’est-ce alors que la conscience.

    Cette remarque vaut pour la deuxième objection : en effet, je ne partage pas, mais pas du tout votre façon de justifier la mondialisation par ce détour.

    La démocratie, puisque à défaut d’autre chose, c’est comme ça que je nommerais la conscience des peuples, est d’autant plus diluée et illusoire que le peuple est considérable. La nation, si elle n’est pas le cadre idéal, optimum, a pour elle, en occident, une histoire qui plaide pour elle.

    Votre vision des niveaux de conscience laisse entendre que vous croyez en une hiérarchie (des niveaux). Les arbres ne montent pas jusqu’au ciel, et rendons à César ce qui appartient à César : chaque niveau de conscience a sa propre spécificité. Je ne suis pas sûr que la conscience de la fourmilière soit plus aboutie (je n’ai pas d’autre mots) que celle de la fourmille. Sauf peut-être, si beaucoup de sont affectées lorsque l’une d’elle souffre ?

    Vous aurez compris : mon point de vue est que l’on ne peut pas si facilement transposer les niveaux et les genres, et en tirer des arguments pour justifier ou invalider telle ou telle politique.

    Citation ad’hoc, de Régis Debray :
    « La mondialisation libérale, c’est la balkanisation du monde  »
    « Quand l’État est à la baisse, les féodalités sont à la hausse »

    Et en contrepoint, de Michel Houellebecq, mais il y des gens qui préfèrent :
    « On n’a pas de devoirs envers son pays, la France est un hôtel »


    • Hervé Hum Hervé Hum 7 octobre 2012 16:59

      Honoré et heureux de votre intérêt JL !

      Tout d’abord, il est évident qu’il n’est pas nécessaire de faire appel à la réincarnation.

      Ensuite, ma définition de la conscience est celle ci « le sens de l’action en conséquence de la connaissance ». Si vous voulez un développement y a qu’à demander.

      La notion de niveau de conscience est très relative. Comme je l’ai écris dans l’article, il faut surtout considérer si vous êtes extérieur ou intérieur à l’objet considéré. Ainsi, l’humain relativement aux autres espèces animales, considère celles ci de manière extérieure, ce qui lui permet de considérer les animaux comme des biens lui appartenant. De là, le sens de l’action en conséquence de la connaissance (mémoire de la chose observé). En effet, l’humain observe que ses capacités sont très supérieures à celle des animaux, considère alors ses capacités d’actions sur ceux ci et en détermine le sens. Le voilà alors avec une définition de sa conscience relativement aux animaux.

      Suivant cela et en accord avec ma définition de la conscience, la conscience de la fourmilière (sous entendu la reine) est seule valable car sans elle, la fourmi isolé n’a plus de sens.

      Pour l’humain, chacun peut choisir où il place sa conscience !

      Pour les citation de Regis Debray :

      1) Il parles pour le cas précis du libéralisme
      2) La mondialisation ne signifie la perte de l’Etat que dans le cas précis du libéralisme.

      Quand à la citation de Houellebecq, elle est vide ! SI la France est un hôtel, pour avoir le droit d’y dormir vous aurez toujours le devoir de payer la chambre !


  • Hervé Hum Hervé Hum 8 octobre 2012 13:17

    Bonjour JL, je vous attends !

    j’ai bien écrit « pour contradictoire qu’il puisse paraître », ceci car je ne souhaitait pas développer. J’avais juste dit que « la mondialisation est leur pire ennemi en ceci qu’elle fédère les nations ».

    Ensuite je pense avoir bien clarifié ma pensée pour lever le paradoxe.

    Concernant Karash, au delà du discours d’une personne je regarde son intention. Car on peut se tromper sur la réalité tout en étant sincère dans son intention. Or, la vérité c’est l’intention de l’être.

    Petite précision sur votre phrase "mon point de vue est que l’on ne peut pas si facilement transposer les niveaux et les genres, et en tirer des arguments pour justifier ou invalider telle ou telle politique.« 

    Bien évidemment, c’est toujours dangereux.

    Disons que si vous avez lu mes autres articles vous aurez une idée plus précise et plus juste de ma façon de voir. Les »niveaux" ne sont pas une hiérarchisation de la conscience mais une différenciation entre la conscience intérieure et la conscience extérieure. La hiérarchisation de la conscience est sa division en dimension. Celle ci permet de considérer que même un atome est animé par la conscience. Or, pourrions nous exister sans atomes ? Bref, cette hiérarchisation ne se fait pas au détriment de l’une sur l’autre mais sur leur interdépendance et complémentarité.

    Plus qu’une crise économique, l’humanité traverse une crise de conscience. Le paradoxe ou contradiction tient de cette crise qui oppose dimension de conscience intérieure et extérieure.

    Si nous voulons élever notre conscience au delà de notre planète, il faut au préalable poser comme socle que celle ci est notre espace originel, fondateur et donc notre espace intérieur. En d’autres termes, la Terre cesse d’être notre espace extérieur (relativement à la nation) pour devenir notre espace intérieur. Les nations restant fondamentalement dans cet espace intérieur puisque le composant, mais reculent d’un palier (relativement à notre conscience), de la même façon qu’une région est intégré dans une nation.


  • Hervé Hum Hervé Hum 24 juillet 2014 22:52

    @ lermontov

    Différence entre cause et conséquence ? L’une ne précède-t’elle pas l’autre ? entre effet et conséquence ?

    La relation cause/conséquence est une itération de sens. Connaître la cause et l’effet au premier cycle est évident, mais plus il va y avoir de cycles « cause/conséquence », plus il va être difficile de savoir où est la cause et ou est la conséquence ! Face à la difficulté, la solution est de retrouver la relation première de « cause/conséquence ». Mais c’est pas toujours possible !

    Remarques ; conscience et intelligence seraient mêmes ? Sens et capacité de l’acton, idem ?

    Non, la capacité est un potentiel d’action, tandis que le sens est une action orienté.

    Ce qui permet de dire comme Rabelais « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Car, si tu te contente de pousser au maximum tes capacités sans leur donner un sens, tu te retrouve à faire des clones humains, des OGM, des armes nucléaires, des génocides, etc. C’est le sens de l’action qui détermine le champ de l’action et non le contraire comme aujourd’hui. Or, l’absence de sens conduit directement au néant si on ne re-trouve pas le sens.


    l’être donc n’est pas réel puisque la réalité est son apparence ?
    Cette apparence qu’est l’être a donc une intention ?

    En fait, tu ne fait que définir une itération de sens entre l’être et son paraître, entre la vérité et la réalité de l’être.

    Si toutes les intentions n’étaient pas limité par la réalité et ses règles communes, ce serait un chaos ou personne ne pourrait se rencontrer, ni de près, ni de loin. Il n’y aurait pas d’évolution possible de quoi que ce soit. C’est une simple tautologie.

    Alors, l’être exprime son intention dans le réel et lui donne sa valeur relationnelle (face aux autres), seulement, comme il est confronté aux intentions des autres êtres (leur vérité propre), il peut entrer en conflit si son intention (sa vérité propre) dépasse sa propre apparence (réalité), d’autant plus fortement qu’il y a d’êtres allant plus loin que leur réalité. Ici, peut commencer ce qu’on appelle le mensonge, la manipulation la perversion, dans le but de faire correspondre sa vérité avec la réalité. Le hic, c’est que cela peut être aussi la manifestation de la capacité d’évoluer. Donc, positif ! Tel un scientifique ou (groupe minoritaire), seul contre tous et qui finalement a raison.

    Autrement dit,. rien ne limite l’être sinon lui même, si la réalité le heurte, il peut mettre l’image devant lui. Conséquence, positive, il peut évoluer et se sublimer, conséquence négative, s’il préjuge de ses capacités ou se fourvoie sur son sens d’être (sa vérité), il peut devenir nuisible, voir très nuisible pour lui même et autrui.

    Donc, l’énergie place toujours l’être face à la dualité entre l’être et son paraître. Une relation « itéractive » ou « itérique » où se connaitre soi même consiste à ne pas confondre, « être avec soi même » d’avec l’image « d’être autrui » ’(identification, hypnose) ou l’image imprimé par autrui (manipulation, conditionnement) .

    Par définition, très complexe pour un spirituel et très compliqué pour un matérialiste.


    • kalachnikov lermontov 25 juillet 2014 00:46

      @ Hervé

      C’est gentil de me détailler, je n’en demandais pas tant. Par ces exemples, je voulais juste te signifier ce qu’induisait chez un lecteur ton propos tel que tu l’avais noté. Je jouais la mouche du coche, si tu veux.

      En tout cas, je comprends mieux ce que tu entends par itération de sens.


    • Hervé Hum Hervé Hum 25 juillet 2014 16:25

      @ lermontov

      si tu comprends mieux ce que j’entends par itération de sens, je n’aurai pas écrit en vain. .

      Bonne fin de journée
       


    • kalachnikov lermontov 25 juillet 2014 19:59

      @ Hervé

      Je comprends mieux et a priori, cela m’apparait tangent. Mais je n’ai pas envie de partir dans une discussion tout simplement. J’ai de surcroit tendance à me disperser et m’enflammer facilement. Je viens paradoxalement de traverser une période longue et pénible de sécheresse intérieure ; je suis optimiste, ce n’est pas fini peut-être.


  • Le Gaïagénaire 30 juillet 2014 18:30

    par Hervé Hum 
    mardi 17 juillet 2012


    « Concernant Karash, au delà du discours d’une personne je regarde son intention. Car on peut se tromper sur la réalité tout en étant sincère dans son intention. Or, la vérité c’est l’intention de l’être. »

    Je passe à la suite.


  • Raoul-Henri Raoul-Henri 28 juin 2016 15:55

    Salut Hervé smiley

    Je trouve étonnant que vous ne m’ayez pas indiqué cet article, bien antérieur à nos (d)ébats sur le forum langage.
    Sachez que votre approche de la géométrie fractale de la ’conscience’ par le biais de la fourmilière est enrichissante.
    Que n’avez-vous continué sur ce chemin en étudiant son économie ! ; et dont le prototype de l’estomac social est partie prenante de son écriture génomique. Vous y auriez sans doute trouvé un début de réponse à ce que nous cherchons tous.

    Max


  • beo111 beo111 7 novembre 2019 22:34

    Bonjour l’auteur, vu qu’il ne se passe pas grand chose ces temps-ci (qui ne sont pas très bon en fait, il faut le dire) je me suis dit que j’allais lire vos articles sur le concept de responsabilité.

    Or quelle ne fut pas ma surprise lorsque j’ai vu que vous aviez débuté sur Agoravox avec un article sur la fourmi comme élément d’un tout-fourmilière. Il se trouve que justement j’ai traduit un document d’une trentaine de pages sur le même sujet. Tout part d’une bataille entre deux fourmilières, et on a l’impression que deux entités se battent. Pourquoi ? C’est ce qu’essaye d’expliquer l’auteur. Si ça vous intéresse, c’est en PDF.


    • Hervé Hum Hervé Hum 8 novembre 2019 09:17

      @beo111

      merci pour le lien, j’ai commencé la lecture et ma fois, c’est fort plaisant à lire.

      Je finirai plus tard et ne manquerai pas de vous donner mon avis.

      J’espère que vous ne manquerez pas de donner votre propre avis sur ce que j’écris sur la responsabilité, auquel il vous faudra lire au moins l’article « droits, devoirs responsabilité et nouveau paradigme ».

      Cela dit, me reste à écrire un autre article bien plus fondamental, mais que je peine à me convaincre d’écrire...


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