La médiacratie ou le verrou du pouvoir
La priorité révolutionnaire ?
Le degré de perversion de la manipulation médiatique est aujourd’hui à son apogée, quel journaliste sérieux inviterait en complaisance des élus si corrompus, si condamnés, si claniques, si méprisant envers les sans-dents, les pieds mouillés, les gratte-culs ou je ne sais quels autres nez-rouges ?
Sans vergogne, les faux-maitres et leurs vrais-laquais se complaisent à parader sur toutes les antennes pour servir le système. Leur manipulation réside d’ailleurs davantage dans le paralangage. L’exemple du jeu de massacre systématique des alternatives au pouvoir extrême de l’alternance est piquant de vérité. Asselineau en dernière victime de n’être pas soumis à l’unique pensée, celle de ne pas faire tanguer le navire atlantiste.
Certes, nous sommes illettrés, oui, au sens où nous n’avons pas accès aux lettres du pouvoir, ces missives au grain de papier doré par nos efforts, au cachet de cire acide envers toute peau non-élu par le mensonge, contenant ces signatures pompeuses des vrais Hommes de pouvoir, ces œuvres de banquiers multinationalistes.
Ah, quel théâtre malsain ! Dans le processus de prise de conscience politique des abus si violents des gens de pouvoir, le citoyen français réduit au rang d’électeur-spectateur comme dans un spectacle interactif de Robert Hossein, doit se rendre compte que le pouvoir de ces élites cooptées est si extrême qu’il en devient parodique. D’où le succès mérité de notre talentueux Dieudo, dont le bon dos n’a de dieu que son nez taquin.
C’est la si diverse expression du pouvoir extrême de l’UPMS, dont la seule quête est de monter toujours plus haut pour sentir ce vide grisant sous leurs pieds, ce vertige sans gravité, ce plaisir de drogué qui mène au pire crime, la trahison de leur propre humanité.
En construisant une nouvelle aristocratie pseudo-élitiste, dont les fonctionnaires sont complices par le silence de leurs privilèges éhontés, le pouvoir extrême attaque le citoyen sous tous les angles fondamentaux dont la manipulation de l’information est la clé de voute castratrice de la véritable démocratie. Les professionnels de la politique mariés, de pensée et parfois d'alliances, aux professionels de l'information, du spectacle, et du divertissement noient l'esprit humble de la démocratie dans un océan de paillettes.
L’information de masse à l’avantage de ne pas se ressentir comme tel au travers de ces objets si familiers au sein de chaque foyer que sont la télévision, la radio ou les journaux. La propagande est vectorisé par une caste d’autres privilégiés, aux droits et devoirs anoblis par leur servitude aux puissants. Ces chevaliers de l’information sont comme des héros dans les joutes, au bout de la lance ? l’intégrité de notre intelligence ! C’est ainsi notre dignité qui souffre d’abord de cette vulguerre conquête. L’hypnose est réel, obligeant nos esprits citoyens à s’agenouiller devant le paradigme médiatique, humiliés, bannis des responsabilités qui incombent à chaque citoyen : construire ce pays et ses lois. Sans reprise de ce pouvoir clé des médias, sans volonté de briser ce cadenas, comme Agoravox l’incarne modestement, Néo ne rimera qu’avec libéral…Dieu que cette matrice m’attriste !