lundi 2 mars 2015 - par Mydal

La médiacratie ou le verrou du pouvoir

La priorité révolutionnaire ?

Le degré de perversion de la manipulation médiatique est aujourd’hui à son apogée, quel journaliste sérieux inviterait en complaisance des élus si corrompus, si condamnés, si claniques, si méprisant envers les sans-dents, les pieds mouillés, les gratte-culs ou je ne sais quels autres nez-rouges ?

Sans vergogne, les faux-maitres et leurs vrais-laquais se complaisent à parader sur toutes les antennes pour servir le système. Leur manipulation réside d’ailleurs davantage dans le paralangage. L’exemple du jeu de massacre systématique des alternatives au pouvoir extrême de l’alternance est piquant de vérité. Asselineau en dernière victime de n’être pas soumis à l’unique pensée, celle de ne pas faire tanguer le navire atlantiste.

Certes, nous sommes illettrés, oui, au sens où nous n’avons pas accès aux lettres du pouvoir, ces missives au grain de papier doré par nos efforts, au cachet de cire acide envers toute peau non-élu par le mensonge, contenant ces signatures pompeuses des vrais Hommes de pouvoir, ces œuvres de banquiers multinationalistes.

Ah, quel théâtre malsain ! Dans le processus de prise de conscience politique des abus si violents des gens de pouvoir, le citoyen français réduit au rang d’électeur-spectateur comme dans un spectacle interactif de Robert Hossein, doit se rendre compte que le pouvoir de ces élites cooptées est si extrême qu’il en devient parodique. D’où le succès mérité de notre talentueux Dieudo, dont le bon dos n’a de dieu que son nez taquin.

C’est la si diverse expression du pouvoir extrême de l’UPMS, dont la seule quête est de monter toujours plus haut pour sentir ce vide grisant sous leurs pieds, ce vertige sans gravité, ce plaisir de drogué qui mène au pire crime, la trahison de leur propre humanité.

En construisant une nouvelle aristocratie pseudo-élitiste, dont les fonctionnaires sont complices par le silence de leurs privilèges éhontés, le pouvoir extrême attaque le citoyen sous tous les angles fondamentaux dont la manipulation de l’information est la clé de voute castratrice de la véritable démocratie. Les professionnels de la politique mariés, de pensée et parfois d'alliances, aux professionels de l'information, du spectacle, et du divertissement noient l'esprit humble de la démocratie dans un océan de paillettes.

L’information de masse à l’avantage de ne pas se ressentir comme tel au travers de ces objets si familiers au sein de chaque foyer que sont la télévision, la radio ou les journaux. La propagande est vectorisé par une caste d’autres privilégiés, aux droits et devoirs anoblis par leur servitude aux puissants. Ces chevaliers de l’information sont comme des héros dans les joutes, au bout de la lance ? l’intégrité de notre intelligence ! C’est ainsi notre dignité qui souffre d’abord de cette vulguerre conquête. L’hypnose est réel, obligeant nos esprits citoyens à s’agenouiller devant le paradigme médiatique, humiliés, bannis des responsabilités qui incombent à chaque citoyen : construire ce pays et ses lois. Sans reprise de ce pouvoir clé des médias, sans volonté de briser ce cadenas, comme Agoravox l’incarne modestement, Néo ne rimera qu’avec libéral…Dieu que cette matrice m’attriste !



9 réactions


  • ralph 2 mars 2015 10:22

    Rien n’empêche les sens dents d’ouvrir les yeux...

    Même les grands idéologues du libéralisme réconnaissent avoir perdu la bataille de l’informatation.


    • Donbar 2 mars 2015 14:42

      @ralph
      La ploutocratie a peut-être perdu une bataille avec l’arrivée imprévue d’Internet, mais en quoi la guerre qu’elle mène contre l’humanisme est-elle finie ?

      La priorité stratégique, à mon sens, est qu’Internet reste libre et qu’en foule, de plus en plus, on éteigne sa télévision à l’heure des informations pour aller les chercher ailleurs. La Toile n’est certes pas toute belle, nous le savons bien. Malgré ça, les ennemis d’un Internet libre sont les ennemis de la liberté politique.


    • ralph 2 mars 2015 16:32

      @Donbar

      La télé...y-en a pas chez moi !
      J’écoute un peu la radio (5 minutes) pour me rendre compte du niveau de propagande.
      Autrement, c’est sûr, la guerre n’est certainement pas finie.
      Mais qui sait, lorsque on a compris « qui » est l’ennemi, on trouvera le moyen de se défendre car la Nature a donné de l’intelligence à tout le monde.
      Déjà V. Hugo disait que rien ne peut arrêter les idées lorsque elles sont mûres.
      Aujourd’hui je trouve qu’il y a beaucoup de monde qui a compris beaucoup de choses.


  • Le p’tit Charles 2 mars 2015 10:40

    C’est pour cela qu’il faut aux prochaines élections renvoyer ces voyous chez eux (puisque la justice ne fait pas son travail)... !


  • Francis, agnotologue JL 2 mars 2015 14:30

    Les temps de vaches maigres sont pour les poujadistes autant d’occasions pour fustiger ces fonctionnaires aussi privilégiés que nantis dont ils jalousent le pourtant maigre butin.

    Mais aux temps des vaches grasses, ces mêmes poujadistes n’ont jamais eu que du mépris pour parler de ces ’timorés gagne petits’ dont les émoluments seraient bien insuffisant pour leur seul budget argent de poche.


  • Auxi 2 mars 2015 17:27

    Dommage, l’apologie du nullard Dieudonné, le rebelle en peau de lapin. Ça m’a dissuadé d’aller plus loin ; pourtant, ça commençait bien…


  • non667 2 mars 2015 18:18



    asselineau

    1°-----------:un souverainiste qui attaque un autre souverainiste avec les mêmes arguments /propagande que ses ennemis (fn anti-républicain ,anti-démocrate,raciste ) est un traître au souverainisme  !
    ses attaques/son passé ( souverainiste depuis peu  par rapport au fn =42ans ) contre le fn montrent qu’il est une taupe du N. O .M.
     destiné a diviser les souverainistes et grapiller quelques % au fn , au même titre que les « souverainistes de mes 2 » dupont gnangnan ,de villiers ,............etc....

    ou 2°-version gentille

    il enfile des perles ! fait des colliers de nouilles ! soporifique ! pas invités dans les médias 

    s’il veut être connu il faut passer par le buzz pour se faire connaître par exp en faisant une déclaration tonitruante genre : hilter avait raison ! après on l’écoutera à défaut de le suivre !

    seulement il faut en avoir ! d’où = 1°


  • Passante Passante 2 mars 2015 20:54

    quels que soient leurs différences, le net comme agoravox sont aussi partie prenante dans le système, même si différemment.


    ailleurs, d’aucuns s’étonnent du succès de daëch auprès des jeunes, mais il s’agit de comprendre ce qui fut prévu par debord : le système spectaculaire, et la soumission à ce système, non seulement sont tenus à l’innovation (net et smartphones par exemple), mais finissent aussi, avec le temps, par engendrer des générations entièrement soumises à ce système, dépossédées en amont du politique désormais, dépossédées du temps même, de l’urbanité, de leurs propres vies surtout intégralement archivées en spectacle, et donc de toutes sensations dicibles, ainsi de toute psyché au sens ne serait-ce que du recul ou du temps d’arrêt - loyola c’était qui ? le cousin de sheila ?

    daëch est aimé non d’être déhiscence de hollywood, non d’habiter youtube mais d’en être le fruit... et d’apporter du corps, là où la perte de mémoire est dépossession des corps ; le mal est donc profond, il n’est plus seulement une topologie biaisée, une dynamique contrainte, il atteint à l’économique mortifère, d’où le fait qu’il n’y pas à s’étonner que cette maldonne active s’exprime en sympathies encore étranges à ceux dont des lambeaux de corps, vu l’âge, auraient échappé au naufrage terrifiant de cette emprise ; et y’a bien plus de séoudiens avec daëch que de jeunes français non parce que, quand même... sunnites, non non... c’est tout simplement parce que le malaise du jeune séoudien est un mensonge cent fois plus grand.


    une idée est horizon, vision, donc saisie, et une saisie est avant tout emprise de la saisie même, l’oeil est une main qui doit se voir pour commencer à penser, mais comment débrancher cela sans les nues soudain, comment renverser le monde sans en sortir ou en sortir sans le renverser, il est si difficile de continuellement prêter attention aux pourquoi de chaque mot, chaque geste, chaque action, chaque humeur ; exercice d’autant plus acrobatique que la fidélité nécessaire au brouhaha instaure des hantises d’icônes et de drames collectifs en lieux même de ce qui a toujours prévalu comme espaces de réception de soi, cette chance d’une lenteur tant plus rapide, voilà le grand perdu, et à cette place surgit le très-rapide qui n’est qu’une incommensurable lenteur, d’un poids (d’)inouï... 

    nous sommes sortis de l’Homme non pas dans ce constat-jouissance à la foucauld, mais carrément en pratique, au sens des fondamentaux, apparemment négligés ou tenus pour accidents de l’humain, mais qui se sont pourtant dissipés dans l’incendie. 

    en face, dans l’émmédiat, ils font corps, ils s’associent, ils cèdent de leur liberté et en gagnent retour, et sur l’autre rive, l’extrême liberté, tant qu’elle choisira - oui choisira - son isolement, n’en sortira jamais, à moins que la guerre ne se joue plus selon les vieux modèles de civilisation, dont daëch est la dernière écume, mais guerres nouvelles d’après - et sur - a cassure de plus en plus claire, criante, entre :

    ceux livrés au monde

    et 

    ceux rendus à la terre


    que risibles à cet horizon les vieilleries droite gauche, 

    t’es rien contre monde 1

    sans aucunement qu’il s’agisse d’une écologie,
    sinon au sens politique

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