vendredi 8 avril 2016 - par Michel DROUET

La pauvreté des idées et le conformisme des candidats à l’ENA expliquée…

Le jury de l’ENA se livre à une charge sur la « pauvreté des idées » et le « conformisme » des candidats à l’ENA, pour la plupart issus de Sciences Po Paris et des IEP, après avoir décortiqué leurs copies.

Morceaux choisis :

La majorité des copies pêchent par « excès de prudence plus encore que par manque d'imagination", et se satisfont de "pensées et de références stéréotypées". 

Tendance au name-dropping, à l’usage de mots-valises ("impacter", "acteurs", "systèmes") pour camoufler l’absence de prise de position.

Sur les questions européennes, "Les candidats donnent le sentiment de présenter l’Union européenne comme un ordre établi qui ne pourrait être différent. La plupart d’entre eux témoigne d’une absence de sens critique et d’une incapacité ou d’une absence de volonté à imaginer d’autres modes de fonctionnement. De plus, nombreux sont ceux qui expriment des idées préconçues ne correspondant pas à l’Europe réelle."

"Consternation devant ceux dont la pauvreté des idées, la faiblesse de l’engagement et du jugement n’égalaient que la volonté de plaire".

"Trop souvent soucieux de ne froisser personne, d’être politiquement corrects, confondant consensus et résultat équilibré, mal à l’aise dès qu’il s’agit d’émettre un jugement, timide face à un quelconque engagement, le candidat moyen semble chercher à « passer partout ». De fait, le jury se montre très dubitatif sur leurs aptitudes à manager, à prendre des risques et des décisions.

(Source : site de l’Obs).

Voilà, tout est dit ! Ceux qui aspirent aux plus hautes fonctions administratives puis politiques, voire à pantoufler ensuite dans l’industrie ou la banque ou les institutions internationales cherchent à être le plus transparent possible, à surtout ne pas émettre des critiques qui pourraient les disqualifier dans leur recherche d’un plan de carrière.

Génération spontanée, conformisme ou formatage ?

La peur du lendemain, la crainte de ne pas réussir sa carrière peut bien sûr expliquer l’absence de prise de risques. Cela voudrait dire que, malgré les enseignements dispensés dans ces formations de prestige, au final, le candidat torturé entre la volonté de se singulariser et la crainte qu’on le lui reproche ait choisit la seconde option. Cela laisserait un espoir de changement futur, bien mince, je le concède, mais l’espoir fait vivre…

Le formatage, comme une évidence…

La lecture d’un édito de Christian Lequesne, professeur à Sciences Po dans Ouest-France du 7 avril, aurait tendance à nous faire basculer dans la logique du formatage.

Après une définition sans nuance du populisme - le peuple contre les élites – sans jamais décrire ce qu’est « l’élite », l’auteur de l’édito brosse un portrait binaire du populiste (un homme plutôt qu’une femme, blanc, doté d’un niveau d’éducation élémentaire, qui occupe un emploi modeste ou est sans emploi et qui abhorre les élites), sans jamais s’intéresser aux déclassement subit par la classe populaire ou aux renoncements politiques qui font qu’elle fuit désormais les partis traditionnels pour se réfugier dans l’abstention ou le vote protestataire, sauf à dire que les capacités d’adaptation de la classe moyenne a permis à cette dernière de s’adapter.

La principale raison de la montée du populisme selon l’auteur serait la mondialisation économique avec ses effets positifs qui permet à chacun d’acheter des biens importés bon marché (« Produire des tee-shirts bon marché en France n’a plus de sens par rapport aux faibles coûts vietnamiens ou mexicains »). Aucune analyse, là non plus sur l’impact écologique de cette économie mondialisée, sur les conséquences sociales dans les pays fournisseurs ou bien encore sur la multiplication des marges des chaînes qui vendent ces produits et le corolaire de la concentration des richesses mondiales entre les mains de quelques-uns seulement ainsi que les dérives des paradis fiscaux.

C’est juste comme ça est ça doit le rester, et la seule voie de progression dans notre pays sera la production à haute valeur ajoutée et du numérique, selon l’auteur, et pour redonner espoir aux « perdants », « le traitement social ne sera pas suffisant », et « la solution de long terme est dans l’adaptation à des modes de production et à des emplois qui n’ont plus rien à voir avec ceux d’hier ».

Après avoir lu cet édito, on reste confondu devant l’absence de regard critique sur la situation de notre économie, la banalité des propos et le conformisme aux idées délivrées chaque jour dans les médias. On reste confondu devant ce discours sans nuances de ce professeur de Sciences Po (le perdant/populiste et les classes moyennes et supérieures qui savent s’adapter) et on ne s’étonne plus de la charge du jury de l’ENA sur la pauvreté des idées des candidats, leur manque d’imagination, leur excès de prudence et leur volonté de plaire.

Le populiste, c’est toujours l’autre, celui qui ne comprend rien

C’est le titre d’un édito de Joseph Macé-Scaron dans Marianne du 18 mars.

Il parle de formule creuse et paresseuse et à la mode tant on en use et on en abuse

Citons ce passage éclairant  : « Vous manquez de temps pour analyser le contexte historique, l’environnement politique, l’idéal social que porte ce dernier ? Ne vous embarrassez pas, qualifiez le de populiste, si possible avec une légère moue de dégoût pour faire comprendre à votre interlocuteur qu’il vient de pénétrer dans l’antichambre du nazisme. Cela ne coûte rien et vous permettra d’avoir votre rond de serviette à « C dans l’air ».

Le journaliste de Marianne ajoute : « Mais, elle sert surtout (la notion de populiste) aux gouvernants, aux établis, à disqualifier un mouvement qui s’oppose à leur politique ou à leur mode de gouvernance ».

On aura compris que le formatage des idées dans nos grandes écoles (et je ne parle pas des écoles de commerce qui sont le complément indispensable des IEP et de Sciences Po) participe de la volonté des « élites » à discréditer toute ambition de remettre en cause le modèle qu’ils ont mis en place et qui leur convient si bien. 



41 réactions


  • Alpo47 Alpo47 8 avril 2016 12:48

    Pourquoi s’étonner que la société -le système en place- formate des jeunes gens afin qu’ils puissent servir les intérêts du même système économico-politique en place ? Comment pourrait-il continuer et se maintenir sans serviteurs zélés ?
    Leur objectif -pas forcément toujours formulé- sera toujours de « maintenir l’ordre établi ». L’obéissance à cette règle va déterminer leurs choix lorsqu’ils auront une fonction.


    • Pere Plexe Pere Plexe 9 avril 2016 11:55

      @Alpo47
      La belle hypocrisie de cette « prise de conscience... »

      Ce sont ceux qui mesurent la conformation au moule de l’institution qu’est l’ENA des candidats qui en dénonceraient les travers... ?
      Bien sur que les bêtes à concours qui se présente vont docilement rester dans le consensuel, le conventionnel, la langue de bois( ou ils excellent !).
      C’est une des clefs du succès,une indispensable marque de soumission au système si vous voulez y prendre un poste décisionnel.
      C’est ainsi que l’ écrasante majorité des postes a responsabilité sont confiés à des gens à la culture littéraire/juridique au détriment des scientifiques. 
      Qu’importe leurs erreurs : ils trouveront les mots...

      Que ces jurys retiennent des candidats atypiques, qu’ils valorisent l’indépendance d’esprit et la créativité et les candidats s’adapteront !

  • Aristide Aristide 8 avril 2016 13:27

    C’est toute de même assez bizarre de voir suinter dans vos propos ce que vous reprochez aux candidats à l’ENA.


    En entamant la lecture, je croyais trouver une vision nuancée, pleine de modestie, exempte de suffisance, ... je croyais que l’on allait analyser l’évolution des candidats, leurs origines, les diplômes qui ouvrent la voie à cette école, enfin, une analyse fouillée du constat ... incontestable du NouvelObs. Il faut noter que les rédacteurs de cet article sont surement issus des mêmes écoles, IEP et autres SciencesPo ... enfin, il est toujours savoureux de voir comment un candidat qui a échoué à un examen juge ceux qui ont réussi.

    En place de ces attentes bien naïves, un jugement des plus entendu sur les énarques formatés et leur absence de « convictions fortes ». 

    Et comme cerise sur ce gâteau indigeste, un extrait du grand penseur de Marianne « Macé Scaron », le plagiaire « romancier », qui n’a pas son rond de serviette à « C Dans l’air » mais ne manquait pas de chroniquer en manche courte et tatouage bien bobo au Grand Journal de Canal+.

     

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 14:03

      @Aristide
      Pour tout vous dire je m’attendais à ce genre de réaction.
      Juste pour vous dire d’aller faire un tour sur mon profil : autodidacte et issu de l’apprentissage après avoir quitté le collège en fin de 4ème : je suis sans doute moi-même le profil type du populiste aigri et envieux de l’élite. Eh bien non, j’ai eu une vie personnelle et professionnelle très riche, mais c’était avant... avant votre conformisme.


    • Sozenz 8 avril 2016 17:04

      @Michel DROUET
      j ai beaucoup ri de votre réponse .
      et merci pour votre article que je trouve très réaliste .
      le conformisme touche toutes les classes , tous les secteurs .
      ce n est non la peur d être différent,. tout le monde le revendique . mais la peur d ’ être à l écart de .. ;


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 17:52

      @Sozenz
      C’est un phénomène moutonnier bien connu, hélas !


    • Aristide Aristide 8 avril 2016 20:01

      @Michel DROUET

      Comment reprocher le conformisme en vantant les grands mérites des autodidactes contres le conformisme des énarques ? 

      C’est assez savoureux de vous voir pédaler dans tous les poncifs, les uns comme les autres sont avant tout des personnalités différentes, des parcours, des expériences, ... Il n’est rien de définitif à la seule mise en avant de son profil de formation. mais, c’est tellement simple et puis facile ...

      Bon, continuez, vous avez aussi les arabes voleurs de mobylettes, les turcs sont forts et les militaires tous d’extrêmement droite. Pour faire bon poids, les fonctionnaires des collectivités locales des fainéants en congé maladie, vous êtiez bien placé. Cette dernière n’est pas de moi, elle est d’une autre qui n’a pas peur des poncifs, Mme Verdié Molinié, la vraie tailleuse de costard en chef pour tout ce qui n’est pas libéral.



    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 20:28

      @Aristide
      Vous avez une capacité phénoménale à interpréter mes propos juste pour que je rentre dans votre jeu et que je vous réponde en me justifiant : raté !


    • Aristide Aristide 8 avril 2016 21:17

      @Michel DROUET

      Pas grave, vous ne dites rien. Jamais. Tellement le propos est convenu, entendu, plat et sans relief ...

  • Clark Kent M de Sourcessure 8 avril 2016 15:20

    Que les candidats au formatage soient déjà formatés, ça s’appelle un pré-formatage !


    Ce que ne dit pas l’article, c’est dans quel état les candidats admis et bénéficiaires de ses enseignements sortent de cette école supérieure !

    Si l’institution les a transformés en esprits critiques et a ensemencé un terrain vierge qui ne cessera de se cultiver, l’ENA a fait du bon travail.

    Mais il ne semble pas que les impétrants soient d’un autre modèle que celui des postulants.

    • amiaplacidus amiaplacidus 8 avril 2016 17:45

      @M de Sourcessure qui écrit "Si l’institution les a transformés en esprits critiques et a ensemencé un terrain vierge qui ne cessera de se cultiver, l’ENA a fait du bon travail.".

      Arrêtez, arrêtez, je n’en peux plus, je me pisse parmi.


    • Clark Kent M de Sourcessure 8 avril 2016 17:59

      @amiaplacidus

      Vous auriez dû lire la phrase suivante...
      Mais je ne voudrais pas être responsable de pollutions nauséabondes.

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 18:04

      @M de Sourcessure
      J’en ai bien peur également


  • René Bellérophon René Bellérophon 8 avril 2016 15:50
    Le Politophore Générateur de discours politiques par Christian Feron

    Travailleuses, travailleurs, camarades et amis,

    Tout d’abord, je ne crois pas à la fatalité.

    Je ne m’attarderai pas à rappeler que l’augmentation de la délinquance amène certains d’entre nous à demander (et c’est bien naturel…) plus de transparence sur la politique du gouvernement.
    De même, qui n’a pas remarqué cela : la conjecture actuelle liée à la mondialisation nous demande, plus que jamais, de rester particulièrement attentifs et vigilants.
    De plus, je constate que la montée de la précarité est une problématique qui n’est pas nouvelle, et qui perdure depuis des années.

    Qu’est devenue la volonté populaire, expression démocratique des peuples à décider de leur avenir ? Ce constat est sans appel : encore faut-il être capable de renforcer la cohérence de la politique nationale.

    Dès lors, je déclare avec une conviction sincère que l’augmentation de la délinquance pose la question de l’égalité des chances, en prenant le temps d’aller écouter les autres, prendre le temps d’aller les comprendre. Ce temps n’est jamais perdu, avec plus d’égalité dans le partage des fruits de la croissance.
    Également, sans la moindre hésitation, j’ai la profonde conviction que la conjecture actuelle liée à la mondialisation doit s’intégrer à une vision plus globale, en s’attaquant à certains dossiers concrets, avec une conception de la politique basée, plus que jamais, sur la responsabilité, la cohérence et le respect des grands équilibres.
    Enfin, profondément attaché aux valeurs de la République, je ne m’attarderai pas à rappeler que la montée de la précarité nous montre que la seule voie possible est d’amplifier notre action, en défendant des services publics forts, avec un projet de société allant vers plus d’égalité, de progrès et de justice.

    Pour conclure, j’aurais à cœur de citer Jean Jaurès qui disait : « il faut aller à l’idéal en passant par le réel ». La volonté populaire doit devenir, plus que jamais, une réalité.

    L’avenir est porteur d’espoirs pour chacun d’entre nous avec un programme plus humain, plus juste et plus fraternel. Tous ensemble, marchons vers l’avenir !

    Travailleuses, travailleurs, camarades et amis, je vous remercie de votre attention.


  • Pascal L 8 avril 2016 16:05

    A l’époque de mes études scientifiques, dans les années 70, je fréquentais un foyer d’étudiants du 6ème arrondissement. Parmi les 150 étudiants du foyer, une cinquantaine usait ses pantalons sur les bancs de Sciences Po et 4 ou 5 par an réussissaient le concours de l’ENA. J’ai du fréquenter entre 20 et 25 futurs énarques, mais je ne me souviens que d’un seul et pourtant nous partagions nos repas à la cantine du foyer. En fait, je ne supportais pas discuter avec la plupart d’entre eux. Pour un scientifique, la vérité est un graal, on la recherche sans la connaître mais pour un futur énarque, la vérité est quelque chose de relatif qui peut changer en fonction de l’humeur ou des circonstances. En plus, comme futur ingénieurs, nous étions tourné vers l’avenir en essayant d’imaginer des solutions aux problèmes du présent mais l’avenir n’intéresse pas les futurs énarques. Ils passe leurs journées tournés vers le passé comme des comptables. Ils sont par contre très brillant pour analyser, synthétiser ce passé mais ne voient l’avenir que comme une extrapolation linéaire de ce passé.

    Ayant observé le processus de sélection entre l’écrit et les oraux, j’ai pu constater que ceux qui sont choisi avant le grand oral ont des connaissance encyclopédiques et une capacité de synthèse remarquable, mais le grand oral n’est pas un processus de sélection mais d’élimination. Sont éjectés, tous ceux qui ne ressemblent pas aux énarques en place et un avantage est donné à ceux qui s’intéressent le moins à la vérité.

    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 17:58

      @Pascal L
      J’ai eu l’occasion de travailler avec des énarques et avec des ingénieurs et j’ai toujours tiré quelque chose du brassage des idées et des cultures. Le problème, c’est souvent l’absence de prise de risque qui dissout considérablement l’efficacité de ces brillants cerveaux.


    • Aristide Aristide 8 avril 2016 20:16

      @Michel DROUET


      La prise de risque ? Un exemple de votre expérience de directeur dans une région, me met déjà l’eau à la bouche.

      Maintenant de brillants cerveaux, le glissement sémantique est votre spécialité d’autodidacte ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 20:25

      @Aristide
      Dans un département, pas une région...
      Pour le reste vous faites partie des commentateurs « qui n’ont pas encore renseigné leur profil » et qui n’ont rien écrit et qui s’attaquent davantage aux rédacteurs qu’ils ne commentent leurs articles.
      Des trolls, quoi...
      Continuez sans moi !


    • Aristide Aristide 8 avril 2016 20:34

      @Pascal L

      Ils sont par contre très brillant pour analyser, synthétiser ce passé mais ne voient l’avenir que comme une extrapolation linéaire de ce passé.


      Il me semble que la politique supporte assez mal les innovations mal maîtrisées, que l’enseignement des expériences anciennes est le plus important dans la détermination des actions à mener. 

      Est ce que la prise de risques dans ces domaines est tolérable, pour moi la politique ne supporte pas cette fuite en avant des grands « sauveurs » qui tous se vantent d’avoir la solution, ici les anti Euro, ailleurs les anti croissance, ...

      Pour ma part, je suis assez rassuré que ces « élites » sachent tirer expérience et synthétiser, il n’y a pas de formation qui prépare à l’innovation, à la prise de risques. Il s’agit le plus souvent d’un mouvement collectif, le résultat d’un partage d’expériences. Pour tout vous dire je ne crois en rien à la création individuelle, elle est simplement l’expression d’un mouvement souvent collectif.

      Sont éjectés, tous ceux qui ne ressemblent pas aux énarques en place et un avantage est donné à ceux qui s’intéressent le moins à la vérité.

      La vérité ? Il me semble que cette notion assez floue se heurte souvent à la relativité de sa conception. Comment donc un système, le notre, pourrait raisonnablement sélectionner des candidats sur une seule vison de LA vérité, alors que le travail essentiel qu’auront à faire ces élites consistera justement à choisir entre toutes les vérités que l’on leur présentera.

      Une petite remarque, sur la reproduction des élites, il me semble que cette particularité n’est pas spécifique des énarques. Les ingénieurs centrale et autres, les médecins, les profs d’ecole, les plombiers, les routiers, ... ont tous un petit air de famille. Est ce qu’ils se ressemblent parce qu’ils sont choisis, ou sont’ils choisis parce qu’ils se ressemblent ? Peut être un mélange des deux , non ?



    • Aristide Aristide 8 avril 2016 20:37

      @Michel DROUET


      Vu le niveau de votre prose, je ne perds pas grand chose : quand la suffisance concurrence la fatuité du discours.


    • exocet exocet 8 avril 2016 22:25

      @Michel DROUET
      Bonjour, Michel Drouet, je viens de voir votre profil :
      comment peut-on être autodidacte et ancien Directeur dans la fonction publique territoriale, sachant qu’il faut avoir les diplomes ad hoc et réussi les concours de la fonction publique territoriale ?
      pistonné ?
      Ne vous vexez pas, mais je suis curieux de savoir...


    • Michel DROUET Michel DROUET 8 avril 2016 22:34

      @exocet
      C’est bien naturel : c’est la voie du concours interne en vigueur dans la fonction publique et qui permet à des agents avec une certaine ancienneté de se présenter au concours d’attaché sans conditions de diplômes puis de passer comme tout le monde, diplômé ou pas, cette fois, l’examen d’attaché principal et enfin être nommé Directeur.
      Aucun piston dans tout cela, juste l’application des statuts en vigueur.


    • leypanou 8 avril 2016 23:27

      @Michel DROUET
      et qui n’ont rien écrit et qui s’attaquent davantage aux rédacteurs qu’ils ne commentent leurs articles.
      Des trolls, quoi...
      Continuez sans moi !
       : une fois que l’on les a repérés, on ne se laisse plus avoir.

      Ils sont quelques-uns comme çà sur ce site.


    • Pascal L 9 avril 2016 00:33

      @Aristide

      Etes-vous énarque ? En tous cas, vous devriez l’être, vous disposez de toutes les caractéristiques que j’avais déjà eu l’occasion d’observer.

      « l’enseignement des expériences anciennes est le plus important dans la détermination des actions à mener. » 
      L’innovation est un état d’esprit qui n’est pas le votre. Ce n’est pas un reproche, que serait la société s’il n’y avait que des ingénieurs, mais souffrez au moins que tout le monde ne soit pas construit sur votre modèle de pensée et que d’autres modèles sont également possibles et souhaitables. 
      Aujourd’hui, nous nous enfonçons dans la troisième crise financière. Des solutions monétaires sont possibles mais ne serons jamais mis en œuvre parce que personne ne les a utilisées auparavant (en fait, cela s’est fait partiellement). Mais pour les mettre en œuvre, il faut comprendre comment la monnaie scripturale s’est imposée progressivement depuis la fin du siècle dernier et il faut comprendre la relation entre la dette et la monnaie scripturale, ce qui ne s’enseigne pas à l’ENA. Ces éléments n’existaient que marginalement auparavant mais transforment progressivement le fonctionnement de l’économie. Si on se base uniquement sur le passé, on ne peut pas comprendre comment ces transformations auront des répercussions dans notre avenir. Nous avons déjà eu deux crises et personne ne fait rien pour corriger alors que c’est possible ! Je ne soutiens aucun des projets que vous décriez, car ils sont tous issus de personnes qui ne comprennent pas l’évolution en cours. La solution est technique, ce ne peut en aucun cas être une posture.

      Il n’y a pas deux vérités, il n’y en a qu’une, mais elle n’est pas toujours accessible. Il faut beaucoup d’humilité et de persévérance pour l’approcher et ce n’est jamais un compromis.

      Sur la reproduction des élites, je connais aussi pas mal d’ingénieur imbus de leurs prérogatives, mais je connais aussi beaucoup d’ingénieurs que l’on dit atypiques mais qui ne le sont pas tant que ça. On ne les entend pas mais il travaillent. Ceux-là font voler des avions, nous fournissent de l’énergie, mettent au point des systèmes complexes et sans eux la vie serait beaucoup plus difficile. Pour faire voler un avion, l’ingénieur ne définit pas les lois de l’aérodynamique à sa convenance. S’il ne les suit pas, l’avion ne vole pas. Aujourd’hui, je travaille sur des technologies complètement immatérielle avec un modèle économique basé sur le partage du savoir sans aucun capital financier (ils ne comprennent pas de toutes façons). La société qui sera créée à partir de cette techno ne sera pas basée en France, tout simplement parce que c’est possible sans enfreindre aucune loi et je trouve plus facilement des modes de fonctionnement adaptés ailleurs.

      En étant entièrement tourné vers le passé, l’Etat français se tire une balle dans le pied et ruine notre avenir. En vivant au cœur de la transformation numérique de notre société, j’ai une bien meilleure vision de l’avenir que toute une promotion d’énarques.

    • Michel DROUET Michel DROUET 9 avril 2016 09:23

      @leypanou
      Oui, et je pense même qu’une fois leurs petites manœuvres éventées (toujours les mêmes techniques d’attaque du rédacteur avec de temps en temps un commentaire sensé pour essayer de regagner en crédibilité), ils abandonnent leur pseudo et repartent avec un nouveau.


    • Jean Pierre 9 avril 2016 13:23

      @Aristide
      « L’enseignement des expériences anciennes est le plus important dans la déterminations des actions à mener ».

      Si je regarde le mouvement général de nos sociétés, ses orientations principales, j’ai l’impression que nos élites politiques, économiques et médiatiques refont largement les erreurs faites dans les années précédents la grande crise des années 30 : dérégulation financière, scandales politico-financiers à répétition, montée des inégalités, concentration des médias par le monde financier, relations incestueuses entre la sphère économique et la sphère politique, corruption des élites
      Ces conditions ont conduit à l’effondrement économique puis à la montée des populismes. A la libération, des gardes-fous contre ces errements avaient été mis en place. Progressivement, ils ont tous disparus.
      Contrairement à votre point de vue, nos élites actuelles ne tirent aucune leçon du passé. Dans leur discours majoritaire, elles déplorent certes, et même vigoureusement, la montée des populismes. Mais elles créent simultanément toutes les conditions de leurs montées (possiblement incontrôlable).

    • Aristide Aristide 9 avril 2016 19:08

      @Jean Pierre


      L’idée assez communément admise selon laquelle les mêmes faits provoquent les mêmes conséquences n’est peut être pas aussi évidente que ce que vous avancez ici assez abruptement.

      En premier lieu je répondrai avec prudence tellement la prévision est difficile, Pierre DAC ajoutait même « surtout lorsqu’elle concerne l’avenir ».

      Pour ma part, je crois que les conditions dans lesquelles ces faits se réalisent sont plus influents sur les conséquences que les faits eux même. Je ne crois pas aux retours des populismes qui pourraient nous conduire aux errements que vous avez décrits. C’est une prévision mais je crois que les révolutions technologiques et économiques que nous vivons ne sont que les premises de changements bien plus profonds, les économies sont en train de se réguler par une « harmonisation » des conditions, même si nous souffrons le plus de cet alignement mondial, il se fait pour le moment par le bas, poussé par les économies chinoises, indiennes, ... Il ne manquera de se poser le problème du partage des richesses dans ces pays comme il s’est posé dans le notre. Cela ne sera pas un long fleuve tranquille, c’est sur que cela passera par des crises successives.

      Pour ce qui est de nos politiques, je crois qu’ils sont conscients de leur inaptitude à réguler le monde économique, au mieux il peuvent légèrement en influencer les effets en mettant en place des systèmes de sauvegarde, et encore, on voit qu’ici même ce modèle est mis en cause.

      Le pire est à mon avis de croire qu’il existerait des politiques aptes à faire ceux qu’ils annoncent dans leur discours de tribune. La Grèce nous a largement démontré que l’action exige des compromis, et que si l’on n’en fait pas, on s’en va. Qui est pour vous le vrai politique, Varoufakis ou Tsipras ? Je sais qu’il est plus commode de taper sur celui qui agit, se compromets dans la discussion avec les instances internationales, ... en face un professeur de bonne conduite qui a quitté le pouvoir au premier coup.



    • Jean Pierre 10 avril 2016 00:21

      @Aristide
      Très beau discours. Vous auriez du faire l’Ena en premier et de la politique ensuite. Au fil de votre carrière, vous nous auriez alors appelé à voter pour de grands traités internationaux prometteurs de lendemains radieux. Quelques années plus tard, vous nous auriez expliqué que le monde avait changé, qu’il était ouvert (en raison de ces grands traités internationaux) et qu’ils nous faudrait nous adapter et faire des sacrifices. Puis, que les politiques et donc vous même, n’ont plus de pouvoir réel en raison des grands traités qui leur lient les mains et des abondons de souveraineté qu’ils ont eux même promu. Puis que vous n’étiez pas élu par des électeurs pour réaliser un programme, mais pour faire des compromis avec des instances élues par personne. Etc, etc. Et finalement comme homme politique vous seriez aujourd’hui tout étonné du mécontentement populaire et du rejet des élites. Pour sauver votre carrière il ne vous resterait plus qu’a traiter de populiste ou de démagogique toute critique de cette même carrière. Ça peut remplir une vie un truc comme ça. J’ai même plein d’exemples haut placés.




    • Michel DROUET Michel DROUET 10 avril 2016 07:38

      @Jean Pierre
      Bonjour Jean Pierre

      Très bon commentaire sur le dénommé Aristide !


    • Aristide Aristide 10 avril 2016 10:00

      @ Jean Pierre


      Sur le fond de mon commentaire, rien à dire. 

      Vous avez une imagination que le petit directeur départemental trouve impressionnante, c’est dire la qualité de votre scénario. J’adore ces rêves éveillés de ces quelques spécialistes auto proclamés en lucidité, en histoire, en économie, en science sociale, ... enfin tous ces génies ignorés qui hantent les couloirs de nos administrations.

      Heureusement, ils ne constituent qu’une ultra minorité souvent placardisée qui croit que leur exil est du à la singularité de leurs convictions. Ici, deux spécimens de première bourre de cette engeance administrative qui confond incompétence et anticonformisme.

      Voilà donc réunis les deux compères qui savent ce qu’il faudrait faire dans ce monde complexe. Raillant tout et tous ce qui ressemble à des décideurs, les voilà ancrés comme des moules à leur rocher, ne cherchez pas un seul exemple de leurs propositions, il suffit de bêler avec la troupe les discours rabâchés par une médiacratie qui se targue d’avoir les solutions à tous nos problèmes.

      Savoureux couple de nigauds inutiles, heureusement la reproduction de telles médiocrités est peu répandue dans nos contrées.
       





    • Michel DROUET Michel DROUET 10 avril 2016 11:20

      @Jean Pierre
      Bonjour Jean Pierre

      Quand Aristide voit que la provocation et l’insulte ne marchent pas, il s’essaie au raisonnement, mais cela ne va jamais bien loin car il ne supporte pas la contradiction et le débat et le naturel revient donc au galop.


    • Jean Pierre 10 avril 2016 12:29

      @Aristide
      Faire de moi un « génie éveillé qui hante les couloirs des administrations » ou me ranger dans « l’engeance administrative qui confonds l’incompétence et l’anticonformisme » suffit à démontrer la profondeur de vos analyses. De l’administration, je connais surtout le guichet des usagers.


      Les « quelques spécialistes auto proclamés en lucidité, en histoire, en économie, en science sociale » dont vous parlez sont des êtres sortis de votre imagination. Par réflexe élitiste vous oublier que vous parlez à des citoyens et que ces citoyens sont en droit de demander des comptes à leurs élites. Devraient ils, selon vous, voter sans se poser de questions, sans s’informer ? Devraient ils, ces médiocres, ces ratés, ces nigauds, se contenter de délaisser momentanément leur abrutissement télévisuel à intervalle régulier pour faire ou on leur dit de faire ?
       Votre commentaire résume parfaitement la morgue des élites qui savent. Vous commencez dans l’infantilisation et le discours creux et face à une critique argumentée, vous dérapez dans l’insulte. Vous définissez exactement et sans même que l’on vous le demande votre définition de la démocratie et du débat démocratique. 
      Je n’ai pas les compétences ou les diplômes pour exprimer un point de vue sur notre société ? Merci de me le dire. Je suis tout juste bon à voter comme il faut tout les 5 ans et à fermer les yeux le reste du temps ? Merci de me le rappeler. 
      A défaut d’avoir su parler de moi, vous aurez parfaitement su parler de vous-même.
      Puisque vous placez de façon hautaine tout le débat sur la question de la « compétence » dois-je vous rappeler que Papon à grimpé tout les échelons précisément en raison d’une compétence comme haut fonctionnaire unanimement reconnue ?

      Ma description d’une élite politique qui a accepté, organisé, promu elle même son impuissance (et par la-même l’affaiblissement de la démocratie) semble vous mettre les nerfs. Serais-ce trop faux ou serait-ce trop vrai ? Et à ce propos, que pensez vous du traité TAFTA ?



    • Aristide Aristide 10 avril 2016 18:13

      @Jean Pierre

      C’est bizarre comment le petit chef de RH départemental se sens tout à coup revigoré quand un anonyme prend sa place. Lui se contente de se féliciter de l’appui d’un Jean Pierre qui utilise ce que l’on appelle l’esprit d’escalier et atteint le point Goldwin. 

      A partir du simple argument contestant le jugement niais sur l’ENA de notre petit chef RH, voilà donc que je serais le symbole de la protection des élites, de la compétence indépassable, et voilà Papon qui arrive dans le discours. Un autre salaud départemental dont je devrais assumer les actes ? Peut être l’exemple du préfet Jean MOULIN aurait contrarié la démonstration éclatante.

      Je définirais la démocratie sans que le mossieur me demande, il parle de lui en « on » . C’est vrai que le mossieur est plus à même de poser des questions que d’y répondre. Lui sait ce qu’il faudrait faire pour sélectionner les candidats à l’ENA, mais se garde bien de le formuler, ..

      Voilà donc maintenant le poncif sur le Tafta, traité tant aimé par les nationalistes étroits et autres gauchos en tous genres pour essayer de démontrer que nous sommes vendus aux méchants américains, tenus par l’OTAN, pied et poings liés par l’Euro, ...

      Que de questions posées sans que vous même formuliez autre chose que des jugements définitifs et sans nuance sur tous et tout. 






    • Michel DROUET Michel DROUET 10 avril 2016 18:31

      @Pascal L
      « Chef de RH départemental » ? Intéressant !


    • Aristide Aristide 10 avril 2016 20:31

      @Aristide


      Message censuré pour je ne sais quelle raison. Je ne faisais que reprendre une page publique d’un site internet où ce charmant Michel Drouet était présenté par quelques fans adorateurs du fonctionnariat.

      Affligeant petit fonctionnaire qui se vante de publier sous son nom et se dépêche de solliciter la censure du site dès que l’on lui met sous le nez les conséquences de ce choix.

      Vous pouvez utiliser un pseudo, si vous ne voulez pas que l’on sache qui vous êtes ? Assumez, petit fonctionnaire assez méprisable ....


    • Michel DROUET Michel DROUET 10 avril 2016 22:32

      @Aristide
      Faire comme vous en quelque sorte ?
      Non, moi j’assume... Je n’ai pas peur de mon ombre, ni de mon statut.
      Et vous au fait, qui êtes vous ?


    • Aristide Aristide 11 avril 2016 11:54

      @Michel DROUET

      Et bien oui, participer d’égal à égal avec quiconque, nul besoin de présenter ses médailles et autres fadaises sur son passé réel ou fantasmé. Faire valoir son opinion en place d’arguments d’autorité sur une expertise auto-attribuée. Vous assumez cette identité mais vous faites censurer ce qui est révélé par celle celle ci !


      Votre passé dans les entrailles des administrations départementales, acceptant ici ou là, l’embauche de personnel compétent et surtout bien soutenu par des politiques en mal de voix ne donne aucun poids supplémentaire à vos arguties.

      Allons, votre article n’a aucun interet que la pale copie d’un nième billet assez médiocre d’un plagiaire du NouvelObs. Un bobo jugeant de la compétence des énarques et autres dirigeants. Un populisme aussi ridicule que la désignation systématique des fonctionnaires comme la cause de tous les maux de nos sociétés.

      Vous étiez fonctionnaire, bizarre vision du service public que cette alliance avec les pires adversaires de la fonction publique et du fonctionnariat. Commençant par attaquer les dirigeants, on met en cause le statut, les avantages, toujours indus disent’ils, enfin ... Quelle légitimité avez-vous à croire que ces articles sur la réforme territoriale sont la panacée, le sujet mérite mieux que ces jugements définitifs, ces solutions toutes faites, ... Comment donc participer à cette mise en cause , encore compréhensible quand on ne connait pas bien le sujet, mais le faire en ayant une expérience, avoir constaté les difficultés de modifications des structures, la faiblesse de la prévision dans ces domaines, enfin ...

      Vous voir participer à cette attaque en règle de toute la fonction d’Etat, ici les dirigeants, vous mêmes les structures, ailleurs le statut, ... de vrais petits soldats du libéralisme. La mère Verdié-Molinié en tète pour bouter la DEPENSE publique. A pleurer de voir les mêmes qui ont vécu dessus pendant des décennies trouver la clairvoyance dés leur départ ... Affligeant ...

    • Michel DROUET Michel DROUET 11 avril 2016 16:11

      @Aristide
      Si vous preniez le temps de relire ce que j’écris et en particulier cet article vous rougiriez de honte tant vos propos sont en décalage, pour ne pas dire délirants.
      Vous faites partie de ceux qui portent des jugements définitifs après avoir survolé quelques écrits ou une carrière sans aller au fond.
      Maintenant, si ça peut soulager vos aigreurs...
      En fait vous êtes juste sur ce site pour essayer de le discréditer en vous attaquant aux auteurs. Vos précédents commentaires sur d’autres articles sont là pour le prouver.
      Aucune production écrite, sinon des critiques, des invectives et des procès d’intention : c’est votre fonds de commerce, dont acte...
      J’ai beaucoup apprécié vos conseils concernant l’utilisation d’un pseudonyme : il semble que vous ayez mis en pratique ce conseil en vous masquant vous même derrière un anonymat protecteur
      Qui êtes vous donc mon cher aristide ? Je n’aurai pas de réponse à cette question et plutôt que d’imaginer des choses comme vous le faites avec les rédacteurs de ce site je me garderai bien d’imaginer quoi que ce soit et je vous laisse à votre anonymat.
      Ce sera tout. Sachez enfin que vous ne m’avez absolument pas déstabilisé et que je continuerai à écrire sur ce site. Sans doute aurez vous l’occasion de faire de nouveaux commentaires, mais sachez que désormais je ne perdrai plus de temps à vous répondre comme je le ferai si vous m’envoyez un énième réaction à celle-ci.


    • Aristide Aristide 11 avril 2016 18:28

      @Michel DROUET


      Je interviens pour dégonfler des baudruches emplies de suffisance, de solutions toutes faites, d’évidence qui n’en sont pas, de données manipulées, de pourcentage mal calculés, ...Alors effectivement, je ne poste que sur les fils ou je crois avoir une rectification chiffrée à faire, rétablir un fait historique détourné de sons sens, dénoncer des affirmations oiseuses. Si vous avez pu me lire, mes messages de rectification font toujours référence à des sources ou des analyses.

      Quant à vous, petit chef RH collaborant pendant des dizaines d’années à la gestion d’un département, je trouve le procès fait aux élites assez savoureux. Par exemple quand on sait comment et sur quels critères les embauches se font dans ce secteur ou les politiques de tout bord imposent leur copains et coquins. N’ayez pas honte.

      En conclusion, si je ne publie pas d’article, j’essaie de participer sur tous les sujets qui m’intéresse. Vous vous caractérisez par une absence assez impressionnante sur tous les articles qui ne sont pas de votre personne.

  • gaijin gaijin 9 avril 2016 07:44

    l’ena comme le reste d’ailleurs sert avant tout a la reproduction du pareil .......une « élite » poussiéreuse et satisfaite se reproduit se coopte et s’autocongratule c’est ainsi que l’on se retrouve avec une caste dirigeante dont les idées ont toujours au moins deux générations de retard sur le réel ......
    mais les éthologue nous font remarquer que c’est pareil chez les singes ...les males dominants trop occupés a maintenir leur position sociale ne bénéficient pas des avancées du groupe

    a quoi reconnait t’on une société en décadence ?
    élite passéiste et corrompue a la solde de gouvernements étrangers
    absence de projet et tentative de maintenir un état présent contre vents et marrées
    pensée sclérosée
    absence de circulation entre les couches sociales permettant le renouveau
    perte du controle des frontières et invasion par les barbares
    ........

    voilà la réalité nous sommes une société en décadence !
    certains diront que « o tempora o mores » est de tout temps ce qui est vrai mais il est vrai aussi que les civilisations qui sont arrivées a ce stade sont mortes .....
     


    • Michel DROUET Michel DROUET 9 avril 2016 08:22

      @gaijin
      On ne cesse nous dire que le monde bouge et qu’il faut s’adapter mais ce discours des élites ne les concerne pas et ils continuent leur petit bonhomme de chemin, comme si de rien n’était...


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