samedi 28 mars 2009 - par elisabeth

Le Pen victime du Parlement Européen

Depuis quelques jours, les médias s’animent sur la question d’un changement du règlement du Parlement Européen (PE) visant à rendre impossible – à Jean Marie Le Pen – le droit de présider la séance inaugurale du PE, à l’issue des élections européennes.

Les députés européens – entraînés par le groupe PSE et PPE au PE – souhaitent en effet modifier le règlement, car celui ci permettrait, éventuellement, à Monsieur Le Pen, en se qualité de doyen, de présider la première séance du PE, ce qui effraie de toute évidence, un grand nombre de députés européens.

Cette « décision » des députés européens, antérieure aux dires provocants de Monsieur Le Pen, a été confortée par les propos tenus par ce dernier lors d’une séance du PE. A cette occasion, le chef du FN n’a, en effet, pas pu s’empêcher de se faire remarquer, en considérant que « les chambres à gaz » n’étaient qu’un « détail » dans l’Histoire, et plus particulièrement dans la période de la Seconde Guerre Mondiale.

Bien que n’appréciant ni l’homme, ni ses propos, et encore moins ses positions sur nombre de sujets, il faut ici reconnaître que Monsieur Le Pen subit, en la circonstance, un procès en sorcellerie, bien peu flatteur pour ses adversaires politiques. Car la « sanction » prévue par les députés européens est non seulement injuste mais en plus illégale, et même anticonstitutionnelle.

Les députés européens s’appuient, en effet, sur les paroles prononcées par Monsieur Le Pen, pour justifier une éventuelle modification du règlement européen, qualifiant pour mieux solidifier leur argumentation, les dires du Président du FN de « négationnistes ».

Or, pour choquants, et provocants qu’elles puissent être, les paroles prononcées par Monsieur Le Pen ne sont pas négationnistes. Le négationnisme consiste à nier une réalité historique étayée, pourtant, par des preuves tangibles : notamment les témoignages des victimes de l’holocauste. Monsieur Le Pen a pu, par le passé, faire preuve de négationnisme – et il a été condamné pour cela – mais dans le cas présent, ce n’est nullement le cas.

Le Président du FN s’est en effet contenté d’émettre un jugement de valeur. Pour lui, les chambres à gaz ne sont qu’un « détail ». Il en reconnaît donc l’existence. Ce qu’il leur dénie, c’est leur qualité d’élément important. Or, si la loi punie le fait de nier l’existence d’un fait historique avéré, et plus particulièrement des actes commis par le régime nazi pendant la Seconde Guerre Mondiale, aucune loi ne prétend accorder à un fait historique un jugement de valeur, et ne peut condamner ce qui relève (encore) de la liberté d’expression, laquelle est garantie notamment par la Déclaration de 1789 (Monsieur Le Pen est un citoyen Français) et par la Convention Européenne des Droits de l’Homme, que les membres de l’U.E ont ratifié.

En conséquence, le fait que Monsieur Schulz (Président du groupe PSE au PE) ait traité publiquement Monsieur Le Pen de "vieux fasciste" et "négationniste de l’holocauste" peut relever de la diffamation. N’est ce pas dès lors ce dernier qui mériterait une « sanction » ? On peut sincèrement se le demander. Et peut être Monsieur Le Pen le poursuivra t il pénalement...Lui...Et tous ceux qui ont discrédité non seulement sa personne, mais aussi le PE à travers lui.

Ainsi...Tel est pris celui qui croyait prendre...

S’ajoute à cela que le désir des députés européens de modifier le règlement du PE, dans l’unique but (souligné par les médias, revendiqué par les partis européens) de « barrer la route » de la présidence du PE (ce n’est donc pas dans l’ignorance que les députés agissent, mais en toute conscience), lors de la séance inaugurale, à un député européen, pour des raisons qui n’ont aucun fondement – l’antipathie des députés européens à l’égard de Monsieur Le Pen n’étant pas une justification suffisante – est illégal, et anticonstitutionnel.

Monsieur Le Pen a été élu au PE. Il en partage donc la condition de membre avec chacun de ses collègues. S’il répond aux conditions posées par le Législateur pour y appartenir, rien ne justifie qu’il souffre d’un sort particulier, qu’on le prive de prérogatives (comme le fait que le doyen d’âge puisse présider la séance inaugurale du PE) qui s’appliquent à tous.

Considérer que Monsieur Le Pen est indigne de présider une telle séance, chacun peut le penser. Cela ne donne, en revanche, nullement le droit aux membres du PE de modifier le règlement...A cause d’un homme, et de lui seul.

C’est une question de principes : l’égalité devant la Loi et le respect de la légalité. Ces principes sont écrit dans tous les traités européens. Et figurent par ailleurs dans la Déclaration de 1789, et dans la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Mieux, tous les partis qui se disent « pro européens » se font les hérauts de tels principes. Qu’il leur plaise donc, à tous, de se soumettre à ces derniers.

Au delà de la morale politique...On trouve aussi la contrainte juridique. L’article 230 du Traité instituant la communauté européenne permet l’annulation de l’acte qui constitue un détournement de pouvoir ; c’est à dire, l’utilisation par une autorité de ses pouvoirs à des fins autres que celle pour laquelle ils lui ont été confiés. Comme, par exemple, modifier un règlement dans le seul but de priver un député régulièrement élu d’une prérogative qui doit lui échoir.

Qu’on se console dans les partis "européens" : il y a un moyen d’éviter de voir Monsieur Le Pen présider (un jour) le PE. Une solution politique : soit le battre aux élections (ce qui règle le "problème")...Soit faire élire un candidat plus âgé que lui. (Jacques Delors pour le PSE par ex, Simone Veil pour le PPE par ex, etc.) 

Faut il croire que la première solution sera trop difficile...Ou que la deuxième requière plus qu’un joli discours ?

En apparence bénigne, cette « affaire » du règlement pourrait bien aui moins éclaircir l’esprit des citoyens, lors des élections européennes, en leur montrant à quel point ceux qui leur demandent confiance et vote, arguant de leur respect de la Loi, des traités, et se faisant les hérauts de principes nobles...Sont en phase avec leurs actes.

Espérons que la leçon portera ses fruits.



98 réactions


  • homosapiens homosapiens 28 mars 2009 15:23

    excellente analyse.
    J’ai été choqué aussi par les méthodes facistes utilisées pour combattre un fascite.
    Le pen n’a à mon sens pas nié les chambres à gaz. La fameuse prhase du "détail" lui aura couté sa carrière alors qu’effectivement, ce mot détail n’avait pour objet que de souligner que parmi toutes les façons possible d’exterminer des gens en temps de guerre, et compte tenu des millions de vicitmes, le fait que ce soit par chambre à gaz, pendaison, mitraillage, noyage, ou dieu sait qu’elle méthode ne revet qu’un caractère de détail tristement technique dans le sordide. Immédiatement la presse,les médias ont poussé cette phrase au dela de son sens, de son contexte comme ils savent si bien le faire quand cela les arrange.
    Une vraie démocratie n’avait pas besoin de cet artifice factice qui n’a fait que renforcer son électorat et son discours de l’establishment.
    Je crains fort qu’il y ait par contre au parlement une multitude de type qui prennent la parole et dont les principes démocratiques sont bien pires.


    • Cascabel Cascabel 28 mars 2009 22:49

      De toutes façons la loi Gayssot est abusive. Si jamais quelqu’un avait un doute au sujet des chambres à gaz il devrait lui être permis de s’exprimer et de questionner.


    • Cascabel Cascabel 31 mars 2009 11:19

      Turlu rime avec déjà vu.


  • non666 non666 28 mars 2009 16:02

    En fait tout n’est pas dit dans nos braves medias de propagande sovieto-sarkosiens.

    Entre autre, le fait que les condamantions de Lepen ont été "cassés" au niveau europeen , en vertu du fait que dans l’espace europeen, nul ne peut etre condamné pour ses convictions...

    Il ne sera donc pas repoursuivi pour recidive puisque ses condamnations precedentes ont été radiées et n’ont plus de valeur.


    • Reinette Reinette 30 mars 2009 00:05


      Le Pen victime... de ...(l’auteure)

      Ahrrr ! le Borgne (un coup l’oeil droit, un coup l’oeil gauche), toujours " Victime " - Depuis plus de 20 ans il nous couine sur tous les tons qu’il est " Victime de... " ,

      Aux pays des aveugles, Le Borgne est roi !


  • keumi 28 mars 2009 16:12

    Quand on dit de quelque chose que c’est un détail, on laisse entendre qu’on ne veut pas en parler, qu’il y a des choses plus importantes.

    Dire que la mort intentionnelle de plusieurs millions de personnes est un détail, ça ne signifie pas qu’on nie leur mort, ça signifie qu’on préférerait parler d’autre chose.

    C’est très joli de jouer les vierges effarouchées en disant que ça n’est pas bien de vouloir faire taire Le Pen : "on ne lutte pas contre le fascisme par des méthodes fascistes", blablabla. Ceux qui assènent ce genre d’argument ne savent pas ce que sont les méthodes fascistes, ils feignent d’ignorer que les fascistes sont en permanence dans la logique de confrontation et de face-à-face, qu’ils ont la rage et et qu’ils cherchent à exister par tous les moyens. Pour eux, la fin justifie les moyens, ils le clament haut et fort.

    Je ne me bouche pas le nez en disant que la fin doit justifier les moyens, pour nous aussi : qu’on lui mette une claque dans la gueule pour le faire taire, ça ne me dérange pas. Celles et ceux qui jouent les mijaurées ici aujourd’hui sont celles et ceux qui ne comprenaient pas pourquoi on devait manifester contre Le Pen dans les années 80, et qui en 2002 appelaient tout le monde à lui faire barrage. Ca va bien deux minutes ce petit jeu-là... Mieux vaut se situer dans le "a priori" en lui retirant la parole, qu’attendre "le posteriori" pour s’offusquer de ce qu’il a dit, oh mon Dieu qu’est-ce qu’il a encore dit.

    Mais alors, ce serait "pas de liberté pour les ennemis de la liberté" ?
    Pas de liberté pour les ennemis de la liberté, c’est exactement ça.

    Et qui doit décider qui est l’infâme ennemi de la liberté ?
    Moi. Vous. Moi.


    • homosapiens homosapiens 28 mars 2009 17:13

      il n’a jamais dit que la mort de millions de gens étaient un détail, mais que le massacre des juifs, representait des millions de mort parmi beaucoup d’autres mort au combat, ou de faim, ou dans les goulags, et que le fait que soit par chambre à gaz n’était qu’un détail soridement technique sur le plan historique.
      J’arrete là parcque vous allez croire que je le défends alors que c’est l"honneté intellectuelle qui m’importe,
      et que j’ai une sainte horreur qu’on fasse d’un prhase détournée pour lui comme pour d’autre une cause
      hypocrite de lynchage. 


    • foufouille foufouille 28 mars 2009 17:33

      @ auteur
      @ keumi
      il a dit un detail dans l’histoire de la seconde gueurre mondiale ..............
      pas pareil
      les "allies" etait au courant des camps des 1942-43, voire avant
      les usa ont attaque hitler car V3 + bombe A, ca les aurait menace
      pas pour le massacres des "untermenschen"


    • Cascabel Cascabel 28 mars 2009 22:52

      @ foufouilee

      Vous vous exprimez en C++ ?


    • Cascabel Cascabel 29 mars 2009 12:16

      Les Américains eux-mêmes avaient leurs camps de concentration aux USA.

      http://www.sitesofconscience.org/sites-affilies/japanese-american/what-happened-here/fr/


    • appoline appoline 29 mars 2009 15:44

      @ Keumi,
      Mon père est descendu dans les fosses communes de Dachau Kaupfering lors de la libération des camps et je peux vous assurer que lorsqu’on se penche sur la deuxième guerre, effectivement les chambres à gaz ne sont qu’un détail dans le rouage de la machine de guerre du IIIème reich. Alors qu’on saute sur les mots ainsi relève de la connerie pure et dure et c’est valable pour tous les partis, bien sûr.


    • Padupe 30 mars 2009 17:46

      Dans leur pétition "liberté pour l’histoire" du 12/12/2005 qui demandait l’abrogation des lois mémorielles, dont la loi Fabius-Roccard-Gayssot, dix-neufs intellectuels dont Alain Decaux, Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, avaient expliqué que "l’histoire n’est pas un objet juridique. Dans un Etat libre, il n’appartient ni au Parlement ni à l’autorité judiciaire de définir la vérité historique".


    • appoline appoline 30 mars 2009 18:08

      @ Farkans,
      Un certain Prescott Bush a mis effectivement la main au porte-monnaie, Prescott comme son fils et son petit ivrogne-taré de petit fils appartiennent aux skulls and bones, on trouve naturellement ces vipères dans le bilderberger. Ca laisse un tantinet songeur.....


  • keumi 28 mars 2009 16:25

    "Entre autre, le fait que les condamantions de Lepen ont été "cassés" au niveau europeen , en vertu du fait que dans l’espace europeen, nul ne peut etre condamné pour ses convictions..."

    Aux dernières nouvelles, l’espace européen ne s’est toujours pas doté de la constitution américaine. Les condamnations de Le Pen n’ont jamais été cassées.

    En revanche, ça fait un bout de temps que l’humanité s’est dotée de dictionnaires. Sovieto-sarkosiens, les dictionnaires.



    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 mars 2009 15:09

      laconnaissanceouverteetsesdetracteurs.blogspot.comUn manuel d’histoire à l’usage des classes de première, édité par Hachette dans les années 1990, consacrait deux lignes et demie aux chambres à gaz et quatre lignes à l’invention du nylon.

      Comme quoi ce n’est pas que pour Le Pen que la chose passe pour un point de détail.


  • VEGA VEGA 28 mars 2009 18:00

    C’est triste à écrire, mais JM Le PEN est une victime qui s’est victimisée tout seul.

    Je suis un ancien militant du FN, et avec le recul, je puis vous affirmer qu’il n’a jamais voulu gouverner, et qu’il s’est moqué des militants, et des cadres du parti, qui avaient confiance en lui.

    Sa dernière incartade, est significative, dans le sens qu’il est déterminé à "mourir" avec le Front National, parti qu’il a créé.

    Pourquoi ?

    Tout simplement qu’il ne peut admettre que le F.N puisse avoir une existence sans lui.

    Les conséquences :

    Tout le travail de ceux qui sont resté fidèles au F.N vient d’être détruit par sa dernière intervention, et les élections Européennes seront le dernier waterloo de ce parti devenu moribond à cause de son Président.

    Marine, Bruno Gollnisch auront beau faire, c’en est fini du FN !

    Ce qui ne signifie pas que le nationalisme est mort, la page est tournée pour le FN, un autre mouvement identique pourra voir le jour, mais quand ?

    A vous lire.


  • abdelkader17 28 mars 2009 18:26

    Des années qu’on nous emmerde avec cette histoire de détail, je croyais que la liberté d’expression de conscience et de conviction était le socle de la démocratie apparement ce n’est pas le cas, que Le pen soit une vieille crapule ne fait aucun doute, mais systématiquement ostraciser ceux qui ne partagent pas le terrorisme et la chappe de plomb en vigueur sur la 2 e guerre mondiale c’est mettre en oeuvre ce que l’on prétend combattre.
    Faire des lois stalino orweliennes pour qui remettrait en cause l’histoire officielle c’est du terrorisme.


  • Romain Desbois 28 mars 2009 18:29

    Merci pour cet excellent article qui parle enfin du fond et pas de la mousse médiatique.
    Les idées se combattent par des idées. Interdire une liberté d’expression est non seulement contraire aux principes fondamentaux d’une vie en société, mais est contreproductive ; confortant les censurés dans leurs opinions, alimentant leurs parano.

    J’ai honte de voir que ceux qui se prévalent des valeurs de la démocratie, des droits de l’homme, de la liberté d’expression, de l’autodétermination des peuples de disposer d’eux mêmes, puissent renier leurs beaux principes à la moindre ruade faisant sortir la pensée unique de l’ornière.

    Je suis en colère puisque ceux qui défendent mes idées les fafouent , me forçant à défendre LePen.
    Quand LePen dit que les chambres à gaz sont un détail de l’histoire de 39/45, je me sens juif, rom, homosexuel. Quand Le Parlement interdit à LePen de s’exprimer ou d’exercer une tâche qui lui reviendrait de droit, je me sens trahi.

    Changer un réglement pour empêcher une personne précise d’en bénéficier est de la discrimination.

    Depuis le référendum sur le traité constitutionnel nous savons que l’Union Européenne et son parlement ne sont pas démocrates.

    Depuis que l’on bafoue les droits de l’homme au nom de ces droits (abu grahib, Guantanamo), l’on sait que nous sommes dirigés pas des dictateurs . Certes c’est une nouvelle génération de dictateurs qui a intégré la méthode biaisée plus "moderne", plus perverse.

    Depuis qu’un ministre a reconnu que les intérêts de la France étaient incompatibles avec les droits de l’homme, nous savons que l’Etat Français n’a pas de parole et n’hésite pas à piétiner ce que des millions de vies ont défendu jusqu’à la mort !

    Mais peut-être est-ce un détail pour eux !


    • Reinette Reinette 30 mars 2009 00:06


      Le Pen victime... de ...(l’auteure)

      Ahrrr ! le Borgne (un coup l’oeil droit, un coup l’oeil gauche), toujours " Victime " - Depuis plus de 20 ans il nous couine sur tous les tons qu’il est " Victime de... " ,

      Aux pays des aveugles, Le Borgne est roi !


  • Hieronymus Hieronymus 28 mars 2009 18:32

    Bonjour
    suis d’accord avec l’auteur
    toute cette polemique est ridicule
    si le Pen est le doyen, laissons le presider l’ouverture point.
    et cessons de le diaboliser (la diabolisation ne mene a rien)


  • Internaute Internaute 28 mars 2009 18:52

    Il est dommage que les commentaires soient presque tous partis sur une discussion historique alors que cela n’est pas du tout le problème soulevé par l’auteur. La portée de l’article est bien plus fondamentale. Elle dénonce un principe totalitaire que nous voyons se développer de manière systématique dans l’UE. On change les règles tout à fait "démocratiquement" pour éliminer un adversaire politique. C’est extrêment grave. Cela a été appliqué avec le TCE qui revient en traité de Lisbonne, avec le vote irlandais une première puis une deuxième fois, maintenant avec le réglement intérieur du parlement. C’est une méthode systématiquement employée par l’UE qui consiste à changer les règles quand celles-ci deviennent à l’avantage des opposants à la nomenklatura en place.

    L’UE est entrain de copier l’Union Soviétique et ce n’est pas bon pour notre avenir.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 mars 2009 15:12

      "L’UE est entrain de copier l’Union Soviétique"

      Disons que le politiquement correct est un totalitarisme qui monte en puissance, et qui, comme tous les totalitarismes, s’en prend à la liberté d’expression et à la liberté de conscience.


  • logo22 28 mars 2009 21:30

    "Le Président du FN s’est en effet contenté d’émettre un jugement de valeur"
    c’est justement ce qu’on lui reproche
    entre autres !


  • JONAS JONAS 28 mars 2009 21:34

    @ TOUS :

    Le Pen est victime depuis toujours de sa bêtise !

    Ses déclarations servent mieux que tous les discours, les politiques de l’UMPS réunis, leurs fonds de commerces.

    C’est grâce à lui, que nous avons toutes ces lois sur le racisme, les discriminations, etc.

    Ces lois sont inexistantes pour l’instant aux USA ! Sauf, si vous tenez des propos injurieux de ce type nominativement.

    @ +

     


  • furio furio 28 mars 2009 21:46

    lepen victime du parlement européen : un détail de l’histoire ! Un tout petit détail ! Un petit détail de l’histoire ? Non ! Un petit détail des poubelles de l’histoire où l’extrême droite stagne ! OUI ! en tout cas le sujet ne mérite pas un post sur Agora !


  • keumi 28 mars 2009 21:57

    Aux dernières nouvelles - mais on a ici d’excellents historiens à la petite semaine, on va sûrement apprendre des choses - pendant la guerre de 70, ou aux Dardanelles, ou en Crimée, ou pendant la 1ère Guerre Mondiale, ni personne ni aucun pays n’a organisé le massacre systématique d’une catégorie de population civile, et encore moins dans ces proportions.

    Aux dernières nouvelles - mais on a ici d’excellents spécialistes de la guerre abonnés à Historia -, une guerre se fait entre au moins deux armées, avec évidemment des pertes civiles. Quand une armée, quand un appareil d’Etat se mettent à faire la guerre à sa propre population civile puis à celle de pays occupés, c’est un peu différent, on peut alors considérer qu’il s’agit d’autre chose qu’une guerre classique.

    De ces deux points, on peut assez logiquement en tirer qu’il y a là quelque chose de *spécial*, de *particulier*, de *nouveau*.

    Et quand quelqu’un cherche à nier ou à banaliser ce côté *spécial-particulier-nouveau* en disant qu’il s’agit d’un détail (alors que c’est justement tout le contraire), on peut légitimement penser qu’il a une idée derrière la tête.

    Qu’est-ce qui ne serait pas "un détail", selon nos commentateurs éclairés ?

    Les massacres successifs au Rwanda sont-ils "un détail" dans l’histoire du pays ?
    Celui des arméniens ?
    Celui commis par les Khmers rouges, c’est de la gnognotte, juste un épisode anecdotique de l’histoire du Cambodge ?
    La chasse aux protestants ? Pipi de chat ?

    J’ai comme la vague impression que dans le vocabulaire de nos cyber-penseurs, "un détail" ça veut dire "un truc qui me gonfle et dont je n’ai plus envie d’entendre parler, mes neurones n’en peuvent plus".


    • foufouille foufouille 29 mars 2009 11:26

      @ keumi
      l’homme est egalement un detail dans l’histoire de la terre, qui elle meme est un detail dans l’univers
      les ricains, ca les a pas deranges de recuperer les savants nazis


  • moebius 28 mars 2009 22:31

     On connait Le Pen !, ses amis et ses idées, on sait qu’il n’y a a pas si longtemps son mouvement réclamait le retour des cendres du maréchal Pétain et ce détail qui ne serait qu’un détail anodin de l’histoire délayé dans l’Histoire... n’est qu’un faux nez., l’auteur nous prend pour des caves, joue sur les mots. On plaint cependant sincérement Lepen, encore une pauvre victime des médias et d’un complot.. mais délayons délayons tout ça dans la grande histoire à l’eau de javel...


  • morice morice 28 mars 2009 22:34

    Le Président du FN s’est en effet contenté d’émettre un jugement de valeur. Pour lui, les chambres à gaz ne sont qu’un « détail ».

    Vous êtes une fieffée imbécile car vous tombez dans son panneau, celui des négationnistes. Dont Faurisson, qui affirme lui qu’elles n’ont jamais existé. Ce n’est pas un jugement de valeur donc, et même si ça en était un, c’est que pour vous 6 millions de morts.. ce n’est rien. Allons donc. LePen est Faurisssonien : s’il dit que c’est un détail, c’est qu’il minimise à souhaits. Un détail, ce ne peut être un détail à 6 millions d’individus. Vous vous faites donc bernée en beauté par une pensée insidieuse, et vous en faites une mauvaise façon d’attaquer l’individu. J’ai le regret de vous dire que c’est la bonne, pourtant. Affirmer qu’il s’agît d’un détail c’est aussi dire que ce n’est pas important. La vie d’une seule personne est importante, là on en a 6 millions et ça ne serait pas plus important ... ??? dans l’affreux calcul de DeLepen, se cache la bonne vieille idée des négationnistes : on a pas tué de juifs, on a tué des poux. En affirmant que 6 millions de juifs ne sont pas importants, vous les transformez en une poignée de poux. En glosant comme vous le faites, vous faites le jeu d’un LePen, tout simplement, en croyant avoir décelé l’erreur d’argumentation du siècle. C’est pure connerie de votre part : LePen ARGUMENTE en parlant de « détail », il s’assoit sur le mode de raisonnement d’un Rassinier, que vous ignorez certainement à écrite pareilles âneries.

    sur la méthode de rassinier pour en arriver à un détail insignifiant, lisez ceci : http://www.phdn.org/negation/rassinier/hilbergbilan.html

    « S’il y a bien un « fatras de calculs contradictoires », ce sont bien ceux de Rassinier, issus de citations falsifiées, et le lecteur devra garder à l’esprit qu’il ne faut jamais croire ce que Rassinier prétend que d’autres ont écrit. Une règle qui vaut pour tous les négationnistes ».

    quand on falsifie, on passe par magie de l’important au détail, faudrait vous mettre ça dans la caboche.

    vous OSEZ écrire : « Monsieur Le Pen a pu, par le passé, faire preuve de négationnisme - et il a été condamné pour cela - mais dans le cas présent, ce n’est nullement le cas ». Et pourtant, si vous aviez eu deux sous de jugeote, vous vous seriez aperçue que sa précédente condamnation était bien pour avoir parlé de la même façon de l’occupation :

    « En 2005, le président du FN avait qualifié l’Occupation allemande de »pas particulièrement inhumaine«  : le tribunal correctionnel de Paris a reconnu vendredi le leader d’extrême droite coupable de complicité d’apologie de crimes de guerre et de contestation de crime contre l’humanité ».

    si vous étudiez le langage de LePen, vous vous seriez aperçue du PROCEDE. De dire que l’occupation a été presque une partie de plaisir, c’est oublier Oradour et Maillé. Si vous pensez que des enfants massacrés ou brûlés vifs doivent être oubliés, c’est votre problème, mais je ne le vous permets pas.

    Vous oubliez une chose de grave : LePen a déjà été condamné avec le même type d’argumentation. Et vous auriez du SURTOUT vérifier qu’il a bel et bien DEJA été condamné pour ces MEMES PROPOS : « Un scandale éclate lorsqu’il déclare le 13 septembre 1987[30], au Grand Jury RTL-Le Monde, à propos de la contestation, par des négationnistes, de l’utilisation par les nazis de chambres à gaz homicides : « Je n’ai pas étudié spécialement la question mais je crois que c’est un point de détail de l’histoire de la Deuxième guerre mondiale ». Admirez la technique »Son argumentation reposera plus tard, notamment lors de la conférence de presse du 18 septembre à l’Assemblée nationale, sur le fait que ces chambres à gaz ne sont pas le seul lieu où des gens ont perdu la vie pendant la Seconde Guerre mondiale et, qui plus est, ne seraient pas mentionnées dans les Mémoires sur la Seconde Guerre mondiale de Winston Churchill (Plon, 1953), point qu’il n’avait pas mentionné sur le moment.« ... . »Ces propos seront pourtant réitérés en 1997 en Bavière (pour lesquels il sera à nouveau condamné) et en 2008, dans le magazine Bretons".. vous auriez DU VERIFIER ça avant d’écrire vos bêtises : extrait du Monde : « SELON Jean-Marie Le Pen, les chambres à gaz sont décidément bien « un détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale ». Revenant dans le mensuel Bretons du mois de mai, sur sa déclaration faite le 13 septembre 1987 au grand Jury RTL-Le Monde qui lui a valu d’être condamné à 1,2 millions de francs (183 200 euros) d’amende, le président du Front national lance : « J’aurais parlé, même de très loin, du génocide vendéen, personne n’aurait été choqué. J’ai dit que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la seconde guerre mondiale : ça me paraît tellement évident. Si ce n’est pas un détail, c’est l’ensemble. C’est toute la guerre mondiale alors ».

    Ça lui a déjà coûté 183 000 euros d’amende : vous pensez que ceux qui l’ont condamné à ce tarif étaient donc des crétins ?

    Non, madame, vous venez avec une posture, en croyant avoir trouvé un loup. Oui, vous en avez trouvé un, mais ce n’est pas celui que vous décrivez. On peut être en France condamné pour avoir dit que les chambres à gaz sont un détail : ça lui est déjà arrivé, alors ne venez pas nous dire aujourd’hui que c’est une erreur. Vous n’êtes pas magistrate, à ce que l’on sache. Laissez LePen s’en prendre pour au moins 400 000 eurros cette fois, il sera ainsi obligé de vendre les biens qu’il a visiblement spolié. Le pen est bien un fasciste et un négationniste ; et de venir tenter de dire le contraire ici en noyant le poisson avec vos misérables arguties ne vous honore pas. Il y a d’autres moyens de se mettre en valeur que de chercher à prendre les gens à contre courant. Là, vous vous méprenez grave.

    Considérer que Monsieur Le Pen est indigne de présider une telle séance, chacun peut le penser. Cela ne donne, en revanche, nullement le droit aux membres du Parlement de modifier le règlement...A cause d’un homme, et de lui seul.

    Si, Madame, cet homme est incapable de respecter ses concitoyens en continuant à nier les crimes contre l’humanité. Voyez-vous, chère ignorante, les lois ne sont pas immuables. La loi Gayssot a été faite pour éviter les dérapages. C’est une loi contraigante : mais sans un LePen un Rassinier ou un Faurisson, on aurait pu s’en passer. Alors on a changé la loi à cause de ces crétins là. Le réglement, comme les lois peuvent donc être modifié en cas de force majeure : la pensée négationniste en est un. Il y a donc RAISON à modifier à cause d’un COMPORTEMENT que les démocrates n’attendent pas d’un être humain normalement constitué. La propension de LePen, malgré les multiples condamnations à continuer à NIER est la preuve d’une A-normalité dont il faut se PROTEGER.

    Bref, votre texte est, je le répète, imbécile. Totalement imbécile.. et dangereux.


    • Romain Desbois 28 mars 2009 23:33

      @ Tous
      Je pense que le sujet n’est pas de savoir si LePen a raison ou non !

      A-t-on encore le droit de dire une connerie ?
      A-t-on encore le droit de dire ce que l’on croit ?

      Je ne suis pas d’accord avec ce que dit LePen ou Vanneste (sur les homos par exemple) mais ils ont le droit de le dire.

      Si vous dites que j’ai tort , vous avez le droit de le dire, mais vous n’avez pas le droit de m’interdire de le dire.

      Le sujet sauf erreur (que l’auteur m’excuse si je me trompe) est la liberté d’expression, la censure voire l’ostracisation de ceux qui ne pensent pas comme la majorité.

      je pense qu’il ya une tendance lourde ces dernières années à faire rentrer dans les rangs les têtes qui dépassent.

      - impossible de s’exprimer sur les lobbys, réels ou imaginaires

      - impossible de s’exprimer sur le 11 septembre

      - impossible de s’exprimer sur les OGM

      - impossible de s’exprimer sur le téléthon

      - impossible de s’exprimer sur l’immigration

      - impossible de s’exprimer sur la vivisection

      - impossible de s’exprimer sur l’avortement

      - impossible de s’exprimer sur le SIDA et la capote

      - impossible de s’exprimer sur les vaccinations

      - impossible de s’exprimer sur la science et ceux qui s’y réfèrent en se passant pour des scientifiques

      - impossible de s’exprimer sur --------------------------- (je vous laisse compléter)

      Impossible ou du moins très compliqué si vous n’adoptez pas la ligne officielle.


    • Internaute Internaute 30 mars 2009 08:07

      @Morice

      D’où sortez-vous qu’il y en a 6 millions ? Si c’était le cas il n’y aurait plus un seul juif en Europe or il y en a environ 5 millions rien qu’en France.

      Le chiffre de 6 millions n’est qu’une assiette fiscale qui sert de base pour le racket quotidien de deux générations de français qui n’ont rien à voir avec les phantasmes morbides dont vous parlez. 893 millions d’euros leur ont été versés par le fisc en 2008. A ce tarif, cela ne m’étonnerait pas qu’une nouvelle étude trés scientifique nous prouve qu’en fait ils étaient 10 millions et qu’on nous réclame un rappel de cotisation.

      Je vous rappelle que les 2 millions de déportés français (contre seulement 70.000 juifs français selon leurs propres chiffres) et tous nos morts pendant cette guerre n’ont reçu qu’une indemnisation symbolique et ne bénéficient pas d’une rente éternelle de la part de l’état français. Expliquez-nous pourquoi à vos yeux un civil juif tué par les ennemis vaut plus cher qu’un civil français tué par les ennemis.


  • moebius 28 mars 2009 22:36

    les massacres au Rwanda, les massacres des khmers rouges..... des détails monsieur des détails et les 200 000 euros d’amende ha ! non monsieur, une injustice un complot du lobbye levantin


  • keumi 28 mars 2009 23:16

    Je note que Baska se paie notre tête en chiffrant à "300.000" le nombre de juifs morts dans les camps ; on a là un parfait exemple de ce que Le Pen essaie de faire et, curieusement, quand il y a un sujet comme celui-ci sur Internet, il y a toujours deux ou trois types qui "passaient par là" et qui assènent ce genre de chiffres.

    Les "certaines sources" dont Baska parle, ce sont bien évidemment les négationnistes-marketing, ceux qui ont compris que ça serait plus efficace (et plus facile au regard de la loi qu’ils cherchent à contourner) de contester le nombre de morts que la réalité des chambres à gaz. L’objectif reste néanmoins le même : réhabiliter le national-socialisme.

    Et naturellement, si l’on dit que tous les historiens sérieux (in extenso ceux qui ont passé plusieurs dizaines d’années à étudier, pas ceux qui cherchent à briller en publiant des brûlots après trois quarts d’heure de lecture) garantissent qu’il y a eu entre 5 et 6 millions de juifs assassinés dans les camps, on fait automatiquement partie du lobby sioniste. Alors que le lobby négationniste, c’est bien connu, non seulement il n’existe pas mais en plus il ne ment pas...

    Pour ma part, j’ai signalé aux modérateurs le message de Bakar ; il s’agit bien d’une contestation de crime contre l’humanité, au même titre que celle qui a valu à Garaudy d’être condamné.


  • Silence 28 mars 2009 23:35

    Le fait que les propos de Le Pen soient ou non "négationnistes" au regard de la loi est une question d’interprétation des textes, qu’il vaut mieux laisser aux juristes... Mais sur le fond, vu qu’un crime contre l’humanité est par définition tout sauf un "détail", on peut difficilement ne pas parler de négationnisme.

    Certes, les combats et les bombardements de la Seconde Guerre mondiale ont causé bien plus de morts. Mais les victimes des chambres à gaz ne peuvent en aucun cas être comptabilisées comme des victimes de la guerre ! L’extermination des Juifs, tziganes et autres minorités n’avait aucun lien avec le conflit. Le fait que ce gigantesque meurtre collectif se soit produit pendant une guerre elle-même meurtière ne permet absolument pas d’en minimiser l’ampleur !


    • morice morice 29 mars 2009 10:33

      ... la droite adore LePen, c’est leur Gimini Cricket : il leur sert à dire tout ce qu’on pense mais qu’on ne dit pas. Le politiquement incorrect de LePen est un tapis disposé pour que des éléments de droite dure imposent leurs idées : Hortefeux puis Besson ne seraient rien sans les idées de LePen. Et Sarko pas élu s’il n’avait bénéficié de ses voix. On a un ministère IMMONDE, celui dont a hérité Besson. Il nous raccroche aux pires heures de notre histoire. En 40, s’il y avait eu des tests ADN, c’est avec ça qu’on aurait fait la rafle du vel d"hiv. Tant que l’on ne pense pas à ça, on ne pense pas à ce que représente LePen et consort dans l’attaque des valeurs d’accueil et de solidarité qui ont fait la société française. Le racisme inhérent à cette pensée est patent, et c’est un cancer qui s’étend toujours en cas de difficulté économique. C’est pourquoi il faut être vigilant sur cette question, et ne RIEN laisser passer d’un quelconque racisme ou de la xénophobie : leur terreau a toujours été les crises économiques. Si ça va mal, c’est toujours de la faute des autres, nous disent les fachos. La nouvelle mode des fachos, c’est de se dire islamophobe : un nouveau racisme déguisé, et de nouvelles exclusions : les musulmans de 2009 sont devenus les juifs de 40. Il serait temps de s’en rendre compte. Spécialement vous, DOM22. Car sur ce point, vous avez à redire, mon cher : à montrer du doigt les gens et à les désigner à la vindicte populaire, par exemple. Une technique de facho.


  • elisabeth 29 mars 2009 00:11

     

    Réponse de l’auteur à "Morice"

    Mon article ne concernait pas les propos de Monsieur Le Pen, ni leur portée politique, morale, ou symbolique. Il concernait la question du changement du règlement du PE, et abordait le problème juridique possible, suscité par les propos de Monsieur Le Pen.

    Comme je l’ai déjà précisé, je ne partage pas les thèses du FN. Je ne fais que me référer à la Loi, aux traités européens, et au sort réservé à un député européen. Son nom aurait été autre que celui de Le Pen, j’aurais aussi fait cet article.

    Monsieur Le Pen est un provocateur né (il faut bien qu’il existe politiquement parlant n’est ce pas ?) Et si en lui même il ne croit pas à l’existence des chambres à gaz (mais rien ne vous permet d’accréditer ce fait...Pas plus que je ne peux vous prouver qu’il y croit)...Il maitrise assez ses propos pour ne pas tomber "dans le panneau" et se voir à nouveau condamner pour négationnisme. 

    "Affirmer qu’il s’agît d’un détail c’est aussi dire que ce n’est pas important. La vie d’une seule personne est importante, là on en a 6 millions et ça ne serait pas plus important ... ? ? ?"

    Rien dans les propos de Jean Marie Le Pen (tenus récemment) ne vous permet d’affirmer que le chef du FN perçoit les choses ainsi. La suspicion n’est pas une preuve. Et accuser quelqu’un sans fondement relève de la diffamation.

    "sur la méthode de rassinier pour en arriver à un détail insignifiant, lisez ceci :
    http://www.phdn.org/negation/r..."

    Je vous remercie. Je connais. Nul besoin de m’insulter (au passage) pour mieux faire passer vos arguements.

    "vous OSEZ écrire : "Monsieur Le Pen a pu, par le passé, faire preuve de négationnisme - et il a été condamné pour cela - mais dans le cas présent, ce n’est nullement le cas". Et pourtant, si vous aviez eu deux sous de jugeote, vous vous seriez aperçue que sa précédente condamnation était bien pour avoir parlé de la même façon de l’occupation :"

    Il n’a pas "parlé de la même façon". Dans le cas que vous citez, et pour lequel Monsieur Le Pen a été condamné, il est question de négation de la sentence prononcée contre le régime nazi, et qui a vu "éclore" le terme de "crime contre l’humanité".

    Ici, et comme je l’ai maintes fois répétés, il n’est pas question de négation d’un crime, ou de l’existence d’une réalité historique avérée...Mais d’un jugement de valeur d’un homme, sur une période de l’Histoire. Quant au terme "détail" rien ne prouve (même si des soupçons forts peuvent exister) que Monsieur Le Pen estime qu’une partie de l’Humanité compte moins qu’une autre.

    Et si par le passé il a été condamné, ce n’est pas en raison de l’utilisation du terme "détail"....Mais parce qu’il a nié l’existence d’un fait historique avéré !

    "Si, Madame, cet homme est incapable de respecter ses concitoyens en continuant à nier les crimes contre l’humanité."

    Sauf que dans le cas présent...Il ne le fait pas.

    "Voyez-vous, chère ignorante, les lois ne sont pas immuables. La loi Gayssot a été faite pour éviter les dérapages. C’est une loi contraigante : mais sans un LePen un Rassinier ou un Faurisson, on aurait pu s’en passer. Alors on a changé la loi à cause de ces crétins là. Le réglement, comme les lois peuvent donc être modifié en cas de force majeure : la pensée négationniste en est un."

    C’est exacte. Les lois sont changeantes. Mais les lois sont encadrées par une Loi qui leur est supérieure et qui, comme vous le savez sans doute, s’appelle la Constitution. Cette Loi peut être modifiée, elle aussi, mais le constituant (s’il s’agit du Parlement) se voit limiter dans ses révisions par la Loi Fondamentale elle même et les possibles traités.

    Par ailleurs, à l’intérieur, mais au dessus même, de la Constitution et des traités, la Déclaration de 1789, elle, est "immuable" au sens où ses principes sont considérés comme "inaliénables" et "sacrés". (Voir la décision du Conseil Constitutionnel sur le TCE et sur le traité dit de Lisbonne)

    La loi gayssot a été votée pour répondre à une émotion bien légitime, suite effectivement à des "dérives" constatées. La loi, a cette occasion, n’a pas été "changée" car...Tout simplement, il n’y avait pas, à l’époque, de loi spécifiant que les citoyens pouvaient s’exprimer en toute liberté...La Déclaration de 1789 et la Constitution de la France étant suffisantes comme garanties.

    Le règlement d’une Assemblée, qu’elle soit nationale ou européenne...Peut être modifié...Mais encore faut il qu’il soit conforme à ce qui constitue un ensemble qui désire "vivre ensemble" : en France, il s’agit de la Constitution. En Europe il s’agit des traités européens, et des traités internationaux approuvés par les différents membres de l’UE.

    Or...Comme vous pouvez le lire dans mon article, les dispositions prévues par le PE, sont en contradiction flagrante avec les valeurs promues par l’UE, et le respect du droit européen, international. Si vous considérez que Monsieur Le Pen est indigne de présider (un jour) le PE...Trouvez vous plus digne que pour "lui barrer la route"...L’on soit contraint d’en passer par le viol de ce tout ce qui fonde "l’idéal européen" ?

    Et vous qui êtes si prompt à considérer que Monsieur Le Pen manque de respect aux citoyens qu’il représente...Croyez vous plus respectueux qu’une Assemblée élue...Manque de respect à ces mêmes citoyens, en violant les textes qui fondent leur légitimité ? 

    Comme je l’ai également précisé dans mon article, il y a une solution bien plus simple pour "barrer la route" à Monsieur Le Pen ou à tout autre : dépêcher un candidat contre lui, faire élire un député plus âgé que Monsieur Le Pen.

    Ne croyez vous pas que cette solution, qui aurait le mérite de ne pas porter atteintes aux droit européen, français, international...Serait bien plus intéressante, et "noble" que les règlements de compte via des changements de droit à toutes les sauces ?

     

     

     

     

     

    .

     

     

     

     


    • morice morice 29 mars 2009 10:17

       faire élire un plus vieux : ridicule !! 

      vous vous méprenez toujours sur la phrase : c’est la MEME avec laquelle il a déjà été condamné. Ses propos, contrairement à ce que vous dites sont donc CONDAMNABLES bon sang de bonsoir !!! votre argutie ne défie pas le TEMPS à ce que je sache !!! de dire que c’est un détail n’est pas ANODIN, cela participe bien d’une pensée négationniste. LePen l’est, sinon il n’irait pas applaudir Faurisson sur scène, présenté par son nouvel ami. Et sa fille l’a bien compris, qui se désolidarise vite fait de propos intenables. Votre ARGUMENTAIRE ne tient pas la route deux secondes avec l’antériorité de la condamnation pour les MEMES PROPOS. Vous auriez pu le VERIFIER, c’est ECRIT PARTOUT. Il est donc GRAVE de répandre l’idée comme quoi LePen n’a pas être attaqué sur CET ARGUMENT PRECIS. Vous n’hésitez pas à le faire, sans connaître visiblement le dossier LePen. A souaiter que vos propos ne sont que MALADROITS. De la bêtise, pure et simple, et une méconnaissance de dossier évidente. 



    • Christophe Christophe 29 mars 2009 15:09

      @Morice,

      Vous insistez dans l’erreur !

      Non les propos de Le Pen ne sont pas condamnables d’un point de vue juridique. Sans doute d’un point de vue moral comme vous le faites, en étendant ses propos aux présupposés que vous considérez être sa façon de percevoir la seconde guerre mondiale. Je ne le conteste pas, mais je ne jouerai pas à ce jeu là !

      Mais la démocratie et la république sont des régimes basés sur des droits et des devoirs ; Le Pen a le droit d’émettre un jugement de valeur. Ce n’est d’ailleurs pas du négationnisme puisque considérer qu’une chose est inférieure à une autre c’est reconnaître l"existence des deux éléments comparés.

      Notre auteur souligne très bien le problème dans son article, et tous ceux qui luttent contre cet extrémisme le savent aussi. Le plus gros risque pour toute société démocratique dans son combat contre la bête immonde ne consiste en rien à devenir aussi immonde que la bête. Sinon, malgré une belle impression de victoire, c’est la bête qui aura vaincu dans les faits !

      Je pense être comme l’auteur, si je ne suis pas sensible aux propos de Le Pen, si même je le combat, jamais je ne soutiendrai ceux qui veulent l’abattre avec ses armes, en devenant son reflet soit disant positif (dans ce monde là, je ne vois rien de positif) ; nous avons d’autres armes, il suffit de savoir les utiliser à bon escient.


    • Cascabel Cascabel 30 mars 2009 01:26

      Pour beaucoup de Français Sarkozy est un extrémiste. Mince, que faire ?


    • Internaute Internaute 30 mars 2009 08:13

      @l’auteur

      C’est Staline qu disait - 10 morts c’est une catastrophe, 10.000 morts c’est une statistique.  smiley


    • Christophe Christophe 30 mars 2009 10:12

      @Dom22,

      Christophe, vous avez raison sur la forme mais tort sur le fond. On ne combat pas l’immonde avec les armes de la démocratie, le faire est lui reconnaître une légitimité, certes constitutionnelle, usurpée. les extrèmes ne sont pas démocratiques mais s’en servent pour prendre le pouvoir et dans le meilleur des cas polluent les esprits.

      Nous savons tous que la démocratie engendre le problème de l’existence, dans l’espace public, de ce type d’approche extrême. La meilleure arme d’une vraie démocratie est l’accès à la culture (au sens large) pour le plus grand nombre, ce que nous avons largement abandonné . Dans nos démocraties, nous restreignons de plus en plus l’accès à la culture ; nous ne voulons pas une réelle autodétermination en connaissance de chaque citoyen.

      Regardez l’état de connaissance général et la propagande permanente telle qu’elle se pratique aujourd’hui, même par nos soit disant démocrates ou républicains.
      A l’image du terrorisme international que nous avons nous-mêmes aider à prendre la place qu’il a, voir même à l’alimenter encore aujourd’hui lorsque cela sert nos intérêts du moment, toute cette mascarade permet de se laisser glisser petit à petit, avec l’aval des populations concernées, vers un système qui tend à perdre ses véritables vertus démocratiques.

      Pour les grecs de l’antiquité, la Démocratie était un système dégénéré basé sur le combat d’idées, ils avaient levé le point le plus faible de ce régime : la démagogie. Et c’est justement dans le domaine du combat d’idées (et pas particulièrement idéologique) que nous avons les armes pour lutter. Je conviens qu’aujourd’hui, nos républicains ou démocrates n’ont plus vraiment d’idées, ils sont très forts en démagogie ; il vaut mieux donc glisser vers un totalitarisme pour lutter contre le totalitarisme ; pas très cohérent, mais tellement rassurant.

      Par ailleurs, quel intérêt d’avoir mis en évidence une nouvelle provocation de Le Pen ? N’y a-t-il rien de plus important à traiter aujourd’hui ? Le Pen fait de la provocation incessante, qu’il réitère ses propos sur la shoa est pour moi un non évènement, nous connaissons tous ses positions sur le sujet, non ?


  • keumi 29 mars 2009 04:33

    Ah ben c’est sûr ça, c’est une grande découverte, ça vaut bien un article. Depuis quand le système doit-il évoluer pour s’améliorer ou se protéger ? Réponse : depuis la nuit des temps.

    "C’est pas du jeu, vous changez les règles". L’idée, c’est de dire que les principes de 1789 étaient sublimes et qu’il ne faut surtout pas en changer un mot ou encore moins une ligne. Si Le Pen avait existé en 1789, s’il avait voulu s’exprimer comme il le fait aujourd’hui sans aucun problème, il aurait fait le beau deux minutes sur un échaffaud le temps de rejoindre le panier, et le problème aurait été réglé. Aujourd’hui c’est un peu plus compliqué, on chipote, on geint, on s’offusque, on tergiverse, on se tord les poignets dans tous les sens. La révolution est faite, aujourd’hui on peut se complaire dans la mollesse et l’indécision.

    La démocratie, en France, elle a quasiment 200 ans (après décompte des intervalles fantaisistes) ; en 200 ans, la situation a changé, les opposants ont changé, leurs méthodes ont changé. Ca parait normal que la démocratie révise régulièrement ses règles, je ne vois pas bien où est la nouveauté, je ne saisis pas bien où se situe la surprise.

    Si on écoutait les gardiens du Temple (ne rien changer, ne rien changer), ils ne garderaient que des gravats. Le Pen s’attaque à la mémoire, Le Pen a la nostalgie d’une époque où la démocratie et les droits de l’homme étaient les ennemis à abattre, et il y a des couillons pour couiner "ouiiii mais noOoOoon on fait des trucs juste parce que c’est lui, nian nian nian c’est pas justeu". Si, c’est juste. C’est très exactement parce que la démocratie se défend que vous pouvez vous exprimer, c’est un peu facile de faire la fine bouche.

    Le Pen a torturé, Le Pen a à plusieurs reprises parlé de l’inégalité des races, Le Pen a voulu créer la panique autour du Sida, etc ; et il y en a encore pour dire qu’il faut absolument mettre la démocratie à son service.


    • morice morice 29 mars 2009 10:21

       elle en fait partie : la loi Gayssot est donc une nécessité, car les fascistes ont TOUJOURS profité de la démocratie pour arriver à leurs fins. 


    • foufouille foufouille 29 mars 2009 11:36

      @ morice
      comme les autres ploutocrates
      pour connaitre un ennemi, il faut d’abord le voir


    • Gugu Gugu 29 mars 2009 12:25

      En gros, vous dites que si quelqu’un dit une connerie, il faut faire en sorte qu’il ne puisse plus la dire, et que changer les règles de la société pour y arriver est un bon moyen...

      Des conneries, on en entend et on en lit beaucoup, je pense donc qu’on devrait faire une loi pour empécher les cons de s’exprimer...
      mais qui définira la "connerie" ?

      - le plus grand nombre ? bien, dans ce cas, Sarkozy a été élu par le plus grand nombre, donc il ne fait ni ne dit aucune connerie, et ceux qui pensent autrement devraient etre muselés, par la loi s’il le faut...


      - les plus avisés ?
      là, on a diverses possibilités, ça peut etre des "sages" (commission européenne par exemple), les plus instruits (donc les meilleurs issus des meilleurs écoles, l’ENA est un bon exemple de fabrique de gens instruits), les plus riches (après tout, si ils sont arrivés là, c’est qu’ils sont bien plus capables que nous autres, les pauvres ou classes moyennes)...

      Bref, je rejoins bien l’auteur, on ne change pas les règles du jeu quand c’est celui qu’on aime pas qui "gagne", aussi immonde soit le "gagnant".
      L’auteur a bien choisit le thème, car JMLP est un extrème, et c’est justement là qu’on trouve légitime le fait de changer les règles, mais accepter cela, c’est accepter que les règles puissent etre à nouveau changées pour des choses moins emblématiques que JMLP... on retrouve la réthorique de Levebvre qui dit qu’il faut réglementer Internet parce qu’on y trouve des pédophiles...


  • Bixente64 Bixente64 29 mars 2009 08:41

    Reprenons un peu depuis le début....

    Le Front Nazional est un parti qui compte dans ses fondateurs d’anciens membres dont l’honorabilité n’est pas la marque de fabrique : 

     http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Madiran

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Brigneau

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Bousquet

    Bref, que des hommes recommandables qui eurent, durant la seconde guerre mondiale des attitudes nobles... Collaborateurs actifs, félicités par des décorations, et même membre de la division Charlemagne... Des gens, donc, amoureux de l’Allemagne nazi et de ses idéaux. Notre alors jeune député prend donc comme "allié" ce genre de racaille. Peut-on envisager qu’il n’est pas trop éloigné des idées de ces tristes ? Je m’autorise à le penser...

    Nous sommes en 1972.

    L’année précédente, il est condamné pour avoir publié des oeuvres ouvertement pro-nazies.

    La vie de ce triste pantin est toujours bercée de prés ou de loin avec l’idéologie N.S. ; il est ami avec des anciens nazis, il fonde un parti avec d’anciens SS, il joue avec les mots en restant "border-line"...

    Enfin...

    Etes-vous aveugle (lui n’est que borgne) ?

    Les appels du pied qu’il fait à la frange la plus extrême en restant sur le fil du rasoir ? Il ne peut se déclarer ouvertement raciste, fasciste ou négationniste. Il fait donc des clins d’oeil à ses partisans, leur suggérant qu’il savent ce qu’il pense, bien qu’il ne puisse le dire ouvertement... Le principe des déclarations de Pépé la Gégène est, depuis des années, basé sur ce principe. Il cite souvent des passages de livres écrit par le caporal aborrhé allemand mais seuls les "érudits" comprennent le message... Ne soyez pas naïfs ; cet homme là est haïssable.

    Arrivé là, maintenant, se pose une question : un homme qui a comme idéal les idéaux cités plus haut a-t-il le droit d’être considéré comme tout un chacun, ou la démocratie doit-elle se protéger en faisant en sorte de le mettre sous l’éteignoir ?
    Doit-on subir le discours nauséabond de ce vieux décati à la tribune européenne sous prétexte qu’il est vieux ? 
    Doit-on laisser ce tribun (c’en est un) annoner ses sornettes en lui faisant place nette ? 

    Ne peut-on envisager qu’il serait malvenu de laisser
    un raciste (il a été condamné pour ça),
    un fasciste (il a été condamné pour ça),
    un négationniste (il a été condamné pour ça),
    un malhonnête (il a fraudé le fisc et a été condamné pour ça)
    prendre en otage la tribune et réciter sa doctrine malsaine ?

    Modifier le réglement intérieur en faisant en sorte que ce gros lard ne puiss déblatérer ses anneries me semble être sain. Somme toute, cette modification se fera de manière démocratique et sera sans doute voté par une majorité de députés. Cela coupera le sifflet à l’oiseau noir et le laissera continuer à pester contre le complot judeo-maçonnique allié à l’UMPS de la bande des quatre... Qu’il aille en enfer.


    • Romain Desbois 29 mars 2009 09:49

      @bixente64
      "Ne peut-on envisager qu’il serait malvenu de laisser "
      non sauf à faire ce que l’on dénonce

      "un raciste (il a été condamné pour ça)," 

      Est-il devenu moins raciste pour autant ? Au contraire !

      "un fasciste (il a été condamné pour ça),"
      Est-il devenu moins fasciste pour autant ? Au contraire !
      "un négationniste (il a été condamné pour ça), "

      Est-il devenu moins négationniste pour autant ? Au contraire !

      "un malhonnête (il a fraudé le fisc et a été condamné pour ça)"
      Aucun rapport avec le sujet mais je veux bien que l’on interdise aux fraudeurs le droit de se présenter aux élections (ca va faire du vide !)
      "prendre en otage la tribune et réciter sa doctrine malsaine ?
      "
      Triste conception de la liberté d’expression qui voudrait qu’un élu ne puisse parler ou présider parceque l’on est pas d’accord avec lui. De quelle démocratie parlez vous ?

      En le victimisant, non seulement on viole nos propres règles mais en plus et, plus grave, on lui permet d’entretenir la parano de ceux qui ont ses idées, on lui permet d’avoir raison auprès de ceux qui cherchent des boucs émissaires dans les lobbys, communautés, etc, on lui permet de se faire des troupes fraiches de racistes frustrés (pléonasme) qui cherchent à leurs malheurs d’autres responsables qu’eux.

      Les idéees se combattent par des idées, pas par la censure genre loi Gayssot.

      C’est quand même effarant que cette liberté d’expression ne soit pas plus défendue sur Agoravox.


    • morice morice 29 mars 2009 10:19

       
      "Les idéees se combattent par des idées, pas par la censure genre loi Gayssot". 

      c’est du négationnisme. La loi Gayssot est faite pour des gens comme vous.


    • Cascabel Cascabel 29 mars 2009 12:18

      Tous les citoyens naissent libres et égaux en droit.


    • 9thermidor 29 mars 2009 15:01

      égaux en droit

      mais pas en fait

      malheur à vous si vous contrariez le César du jour





  • Sébastien Sébastien 29 mars 2009 09:17

    L’argument sur le jugement de valeur est ridicule. Les 230,000 morts du tsunami sont aussi un detail de l’histoire des catastrophes naturelles dans le monde a ce moment la. Les familles apprecieront...


  • Bixente64 Bixente64 29 mars 2009 10:20

    Il est evident qu’il n’a pas changé depuis ses condamnations. Mais cela prouve d’ailleurs que les idées qu’il défend sont profondemment ancrées en lui. Il est profondemment raciste, xénophobe, antisémite, négationniste. Viscéralement. Doit-on laisser ses idées s’exprimer au pupitre d’une tribune ? La réponse est, me concernant clairement non. Il ne fait pas parti de la vie républicaine et démocrate. Il défend des thèses en dehors de ce champ là. Je ne peux concevoir de le laisser déblatérer en usant des moyens que lui offrent l’organisation qu’il dénonce.

    Et que l’on ne s’y trompe pas ; il en est de même pour la gauche extrême.


    • foufouille foufouille 29 mars 2009 11:40

      @ bixente64
      dit carrement non a la democratie
      donne leur ine couronne a tes ploutocrates, ca sera plus simple


  • morice morice 29 mars 2009 10:37

     ma réponse est NON aussi. Que ce soit CLAIR. Laissez trainer l’idée comme quoi le parlement européen doit le laisser parler pour des critères qui en prime ne résistent pas deux minutes à l’observation est une chose GRAVE. L’auteur n’a visiblement pas conscience de ses RESPONSABILITES. Elle glose, pour gloser. C’est la posture du "parler différent" pour prouver qu’on existe, c’est tout. Rien d’autre : il n’y a AUCUN argument à faire ce qu’elle raconte : il a bien été CONDAMNE pour les MEMES RAISONS !!!!


    • brieli67 29 mars 2009 13:38

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_du_Duc_d%27Enghien
      comme historien c’est connu non ?

      c’est en rapport avec cet article "culte"
      http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=34307

      prenez le temps de lire de feu mon ami Pierre Katz les trois textes
      in http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/g-p/marmout.htm


      Relations entre les communautés
      Ainsi, pendant près de dix siècles, une communauté juive importante a cohabité dans la cité de Marmoutier avec une communauté d’artisans-paysans chrétiens ; elle a constitué jusqu’au 19e siècle 20% de la population. Quelles ont été les relations entre ces deux communautés ?

      Le point qu’il me paraît important de souligner est la parfaite adéquation du terme de cohabitation. En effet, à Marmoutier, comme dans tous les villages alsaciens qui ont abrité des communautés juives, il n’y a jamais eu de quartier réservé, de “carrière”, de “ghetto”. Les demeures juives et chrétiennes étaient imbriquées, leurs habitants vivaient porte à porte, se connaissaient, se fréquentaient, se rendaient de menus services. Les chrétiens connaissaient les spécificités de la vie juive, le calendrier liturgique, et souvent même le rituel. Ainsi mes parents ont habité longtemps une maison, dont la cour abritait une échoppe de cordonnier ; et j’entends encore ce cordonnier, qui, dans les années 1930, cloutait à grands coups de marteau les chaussures en chantant à pleine voix le "Le’ha Dodi". Et un des plus éminents pratiquants du Jiddich-elsâssich (la version locale du yiddich) que j’ai connu, était un brave homme de Marmoutier, de son état bedeau à la Cathédrale de Strasbourg.

      Mais il est toutefois nécessaire de tempérer quelque peu cette peinture idyllique. Les habitants de Marmoutier, comme tous les chrétiens, ont été imprégnés par les siècles d’enseignement de la “doctrine du mépris” par l’Église catholique. Pour eux, le Juif restait donc le responsable et le bouc émissaire tout désigné dès que quelque chose allait mal ; et ils cherchaient toujours derrière chaque comportement d’un Juif quelque pensée machiavélique, l’Église leur ayant fait oublier qu’un juif pouvait avoir des comportements tout simplement humains. Malgré ce climat ambigu, la cohabitation est dans l’ensemble restée pacifique et harmonieuse ; même dans les périodes de crise, comme en 1848, il semble que beaucoup d’habitants chrétiens soient intervenus pour protéger “leurs Juifs” contre les menaces venues de l’extérieur. On peut en quelque sorte dire que les Alsaciens se reconnaissent le droit d’estimer ou de mépriser, voire de punir, “leurs Juifs”, mais dénient ce droit à toute autre personne.


  • Papybom Papybom 29 mars 2009 11:09
    Les socialistes et Verts au Parlement européen ont proposé de modifier le règlement interne pour éviter que le leader d’extrême droite français Jean-Marie Le Pen ne préside la prochaine session inaugurale en tant que doyen.

    Il a reçu le soutien du co-président des Verts, Daniel Cohn-Bendit, qui a précisé que son groupe avait "toujours été pour changer le règlement, parce que le fait que le doyen préside (la session inaugurale) est ringard".

    "Nous sommes pour que soit la députée la plus jeune qui ouvre la session, non pas à cause de Le Pen, mais parce que c’est un signe pour l’avenir. Allons jusqu’au fond du symbolisme : on ne veut pas des croulants", a martelé l’ancien leader de Mai 1968.

  • Reinette Reinette 29 mars 2009 12:31



    En politique, aveuglés par le pouvoir, la gloire, les limousines, les flatteries de leur entourage, certains politiciens jouent les importants et mentent effrontément.


    Le mot « menteur  » est banni de l’Assemblée nationale et ceux qui l’utilisent ou y font allusion, sont sommés de se rétracter. S’ils refusent, ils sont expulsés pour la journée. Des politiciens sont prêts à admettre qu’ils caricaturent les faits, qu’ils en cachent, qu’ils présentent toujours leurs actions sous un jour favorable, qu’ils sont un peu démagogues, mais admettre qu’ils mentent ? NON !


    Le mensonge en politique constitue un abus de confiance,


    Pour qu’une démocratie soit authentique, les citoyens doivent pouvoir faire un choix en toute connaissance de cause, en disposant de toute l’information nécessaire.


    Le danger est d’accepter cette politique du mensonge et de la considérer comme normale. Un risque d’autant plus grand que le mensonge est devenu, de nos jours, de plus en plus subtil. Le mensonge engendre, non pas la révolte des citoyens, mais leur désabusement. Quand on parle de la malhonnêteté intellectuelle des politiciens, on fait surtout référence à leurs promesses électorales non tenues. Pourtant, ceux qui suivent de près les élus savent que le mensonge en politique n’est pas réservé seulement aux campagnes électorales. Il est quotidien et se glisse dans les conférences de presse, les discours, les communiqués.


    Au palmarès des mensonges en politique, ceux portant sur l’unité du parti arrivent au premier rang. C’est l’apparence de franchise qui compte. Cependant, l’apparence de loyauté prime, car elle trône au sommet de ce milieu détraqué.


    Le mensonge a gangrené le milieu politique jusque dans ses moindres replis.


    « La morale n’a rien à voir dans ce domaine. Le mensonge fait partie du jeu politique ; c’est une arme dont il faut savoir user intelligemment, sous peine d’être exclu du jeu », écrit l’économiste français Pierre Lenain, émule de Machiavel.


    Et pourquoi le mensonge est-il rentable ? Tout simplement parce que le peuple le récompense, car en fin de compte, c’est toujours le meilleur menteur qui gagne. Soit que le peuple n’est pas conscient de la tromperie, (ce qui est très rare) ou soit qu’il l’accepte en maugréant, estimant ne pas avoir le choix, ou soit encore parce qu’il préfère ignorer la vérité.

    Le peuple sait-il qu’on lui ment ? Il le sait fort bien, dans le sens de la croyance populaire selon laquelle ""tous les politiciens sont des menteurs". En même temps, le peuple ne semble pas saisir le mensonge dans toute son ampleur et son raffinement. C’est pour cette raison que les plus habiles menteurs obtiennent tant de succès. Le peuple continue de voter et de s’intéresser, du moins en apparence, à la chose politique. Arrive une nouvelle figure, un nouveau programme et le peuple reprend espoir et tombe dans le piège pour la millième fois.

    Cet espoir ne peut s’expliquer que par une méconnaissance de l’étendue réelle du mensonge en politique, car quiconque suit la bête de près, perd rapidement ses illusions.


    LES POLITICIENS VEULENT NOTRE VOTE - C’EST A NOUS DE LE LEUR FAIRE PAYER CHEREMENT !


  • Gugu Gugu 29 mars 2009 12:33

    Bon article, et excellent choix de sujet, JMLP cristallisant tant de passion...

    les idées se combattent par les idées, non par la censure...
    on le voit bien aux USA où les gens d’extrème droite ont le droit de dire un maximum de connerie, et à force de les répéter, ils en perdent toute crédibilité, alors que chez nous, on préfère censurer, clore le débat, ce qui renforce ceux qui sont ostracisés...

    peut etre que si JMLP n’avait pas été autant montré du doigt depuis 30 ans, mais qu’on s’était attaché à ridiculiser ou démonter ses propos, le FN n’aurait jamais fait les scores impressionnants qu’il a pu faire dans notre beau pays des droits de l’homme...


  • grosdada 29 mars 2009 13:06

    Bonjour,

    Chapeau pour l’article. Rien à dire. Très clair. Blindé.

    Dire que des gens sont morts pour que soient adoptés et respectés des textes de loi !! De simples textes.






  • sobriquet 29 mars 2009 14:14

    Seconde guerre mondiale : septembre 1939 - septembre 1945. Suspects : Allemagne nazie, Italie fasciste et Empire japonais.

    Chambres à gaz concernées par les propos de JM Le Pen : En Allemagne nazie uniquement, de 1941 à 1945. A distinguer des camps de concentration. (source : Wikipedia)

    Influence militaire des chambres à gaz : à ma connaissance, très faible. Je ne crois pas qu’elles aient servi de moteur de recrutement chez les alliés.

    Influence politique des chambres à gaz : très importante après la seconde guerre mondiale, mais à ma connaissance très faible au cours de celle-ci.

    Influence artistique des chambres à gaz : idem

    Influence idéologique des chambres à gaz : idem. Le nazisme, le fascisme, l’eugénisme, etc. ont eu beaucoup plus d’importance au cours de la guerre.

    Influence industrielle et technologique des chambres à gaz : développement de la production industrielle de Zyklon B. Les camps de concentration on développé le traitement systématique de l’information, mais ce n’est pas spécifique aux chambres à gaz.

    Influence économique des chambres à gaz : je ne sais pas, mais à mon avis, pas très importante sur l’issue de la seconde guerre mondiale.

    Influence sociale des chambres à gaz : dramatique dans l’aire d’influence de l’Allemagne nazie, nulle hors de celle-ci.

    Conclusion : les chambres à gaz constituent un facteur majeur de l’après guerre, mais n’ont sans doute pas eu beaucoup d’influence au cours de la seconde guerre mondiale. Au cours de la guerre, l’influence des chambres à gaz est noyée dans celle des déportations.

    Le corporatisme des dirigeants européens n’est en revanche pas un détail de l’histoire de la démocratie...


  • 9thermidor 29 mars 2009 14:54


    " pas de liberté pour les ennemis de la liberté"

    (maxime fondatrice de la République française)

    or le Pen est un ennemi de la Liberté

    donc il doit être guillotiné

    c’est tout simple et logique la démocratie

    et rien n’ a changé depuis deux siècles


  • JONAS JONAS 29 mars 2009 15:05

    @ TOUS :

    Il y a mensonge et ignorance… !

    Les chambres à gaz ont bel et bien existé. Les enquêtes Américaines et Russes le confirment, et que je sache, ils n’étaient pas particulièrement des amis à l’époque de Nuremberg.

    Par contre, personne ne connaissait l’existence de : " La Solution Finale " dans le monde. Ce n’est qu’après la libération des camps, que le monde avec effroi, en a pris connaissance.

    En France, on connaissait l’existence des Camps, mais, on pensait qu’il s’agissait de camps de travail obligatoires.

    D’autre part, à cette époque la majorité des Français étaient beaucoup plus préoccupés par le lendemain, savoir comment ils allaient pouvoir se nourrir, que de s’informer, s’ils l’avaient pu ! Que de connaître le sort réservé aux déportés

    La France ne peut-être considérée comme complice de la solution finale./

     


    • Sébastien Sébastien 29 mars 2009 19:35

      Ayez au moins la gentillesse de le reconnaître et de nous dire si oui ou non, vous avez étudié des décennies la question et conclure par vous-même que vous n’êtes pas habilité à prendre position sauf à avouer que faites comme un chien c’est-à-dire là où on vous a dit de faire.

      Ca c’est l’argument phare des negationnistes depuis la loi Gayssot.

      Avez-vous des doutes sur le fait que la revolution francaise ait bien eu lieu ? Non. Pourtant vous n’etes pas historien. Ce que vous savez sur la revolution, c’est "la verite officielle" et pourtant dans ce cas ca ne vous choque pas.

      Et le meme argument pour tous les faits historiques que vous ne remettez pas en question. Mais curieusement, pour la Shoah, on se pose des questions, on remet en cause, on n’y croit pas vraiment sans le dire.

      Et puis pour la Shoah, des historiens se sont deja penches sur la question or vous donnez a penser que la "verite officielle" sort de nulle part, que c’est une creation, un roman. Or cette verite officielle comme vous l’appelez a pris du temps a emerger, le temps que les historiens fassent des recherches. Ce n’est que vers les annees 70 qu’on commence a parler reellement de la Shoah. Et comme par hasard, le revisionnisme apparait a la meme epoque et l’argument est le meme : je ne suis pas historien et je ne peux pas me prononcer.

      Bah les mecs, faites des recherches et puis dommage que vous ne soyez pas historien sinon vous auriez pu nous expliquer ou se sont volatilises 6 millions de juifs et des milliers d’homosexuels et de tsiganes...


    • abdelkader17 29 mars 2009 23:02

      pourquoi alors créé une loi stalino orwelienne, on peut facilement convaincre par les débats et les arguments
      le fondement de la philosophie et le doute et la critique alors pourquoi devrions nous souscrire à des faits dont on refuse tout débat.


    • Sébastien Sébastien 30 mars 2009 07:04

      Mais parce qu’il y a justement une categorie de gens qui malgre les preuves historiques doutent encore... La loi Gayssot n’est pas une loi qui limite la liberte d’expression, c’est une loi qui empeche de dire des conneries.

      Entreprenez des recherches sur la Shoah et personne ne vous dira rien. Au contraire. Mais ne dites pas que ca n’a pas eu lieu ou que 5 juifs et 2 tsiganes sont morts d’un gros rhume dans les camps...


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 mars 2009 15:25

      "Est-ce vrai, ce qu’on dit des fours à gaz allemands en Pologne ?", George Orwell (1903/1950), "Notes on Nationalism", Polemic, n°1, oct. 1945 (écrit en mai 1945) ; repris dans Collected Essays, vol. III, 1968, p. 421. Orwell avait peut-être eu vent des versions alternatives de Thomas Mann (gazages au chlore) et de la Pravda (électrocution).

      Aujourd’hui, Orwell tomberait sous le coup de la loi Gayssot ...


    • jacques jacques 30 mars 2009 15:34

      La loi Gayssot est une connerie,en interdisant l’expression d’ éventuelles contradictions sur la SHOAH.Elle interdit de s’interroger sur des informations qui peuvent sembler contradictoires à toutes personnes qui ne voudraient pas se lancer dans un combat en sorcellerie et laisse ce combat à d’autres plus extrémistes.
      En cela ,si cela se fait ,l’idée de Chirac avec le projet Aladin me semble plus cohérente et démocratique.
      Pour finir sur la SHOAH ,je pense quelle représente bien la seconde guerre mondiale et les suivantes en étant la première à s’attaquer aux populations comme but de guerre en plus des conquêtes territoriales.Depuis on n’arrête plus.
      Pour en revenir au débat ne pas pouvoir tolérer qu’un vieil octogénaire puisse faire le guignol une 1/2 heure sur la tribune de l’assemblée européenne et vouloir changer les régles pour ça,me semble aberrant ,mais ne m’étonne pas vu les réactions contre ceux qui osent remettre en cause la version officielle du 11/09/2001.
      Demain ,on remettra en cause les régles électives (quota de signaturespour les présidentielles,hier),et d’autres pour évincer un Besancenot ou nouvel arrivant non coopté par les autres dirigeants au nom toujours de la démocratie.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 mars 2009 15:44
      Ce qu’on appelle "Loi Gayssot" est l’article 24 bis de la loi de 1881 sur la liberté de la presse.
       
      En voici le premier alinéa :

      "Seront punis des peines prévues par le sixième alinéa de l’article 24 ceux qui auront contesté, par un des moyens énoncés à l’article 23, l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale."


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 30 mars 2009 15:49

      Voici l’article 6 de ce Statut :

      Le Tribunal établi par l’Accord mentionné à l’article 1er ci-dessus pour le jugement et le châtiment des grands criminels de guerre des pays européens de l’Axe sera compétent pour juger et punir toutes personnes qui, agissant pour le compte des pays européens de l’Axe, auront commis, individuellement ou à titre de membres d’organisations, l’un quelconque des crimes suivants.

      Les actes suivants, ou l’un quelconque d’entre eux, sont des crimes soumis à la juridiction du Tribunal et entraînent une responsabilité individuelle :

      (a) ’ Les Crimes contre la Paix ’ : c’est-à-dire la direction, la préparation, le déclenchement ou la poursuite d’une guerre d’agression, ou d’une guerre en violation des traités, assurances ou accords internationaux, ou la participation à un plan concerté ou à un complot pour l’accomplissement de l’un quelconque des actes qui précèdent ;

      (b) ’ Les Crimes de Guerre ’ : c’est-à-dire les violations des lois et coutumes de la guerre. Ces violations comprennent, sans y être limitées, l’assassinat, les mauvais traitements et la déportation pour des travaux forcés ou pour tout autre but, des populations civiles dans les territoires occupés, l’assassinat ou les mauvais traitements des prisonniers de guerre ou des personnes en mer, l’exécution des otages, le pillage des biens publics ou privés, la destruction sans motif des villes et des villages ou la dévastation que ne justifient pas les exigences militaires ;

      (c) ’ Les Crimes contre l’Humanité ’ : c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime.

      Les dirigeants, organisateurs, provocateurs ou complices qui ont pris part à l’élaboration ou à l’exécution d’un plan concerté ou d’un complot pour commettre l’un quelconque des crimes ci-dessus définis sont responsables de tous les actes accomplis par toutes personnes en exécution de ce plan.


    • Senatus populusque (Courouve) Courouve 31 mars 2009 11:44

      Bizarrement, ni l’article 24 bis de la loi sur la liberté de la presse, ni l’article 6 du statut du Tribunal militaire international de Nuremberg ne mentionnent expressément les chambres à gaz ...


  • brieli67 29 mars 2009 18:30

    http://www.hedyepstein.com/abouthedy/

    GURS RIVESALTES ..... faut pas écrire n’importe quoi.

    De nombreux juifs voulaient s’exiler après 33 et surtout après la Nuit de Cristal
    Tous les ports bloqués Argentine, USA, Angleterre ....
    au Nord de Strasbourg il y avait un campement de près de 3o ooo juifs de l’Est qui attendaient .....


    prenez la peine de lire ces pages du Docteur J ;Weill
    http://judaisme.sdv.fr/perso/dirige/joweill/combat/evac.htm

    et là sur les yayas en Dordogne et au Limousin
    http://www.cerclegramsci.org/archives/lim-alsace.htm

    Honteux il n’y a pas d’autres mots.


  • W.Best fonzibrain 29 mars 2009 19:59

     morice
    tu comrend pas pas que c’est justement ce type de loi que les extrème applique
    la loi gayssot est une honte
    une honte absolu

    et les rwandais,les russes,les cambodgiens,les arméniens,ne compte pas

    il n’y a que le crime commis contre les juif qui est incritiquable

    à la longue ca casse les couilles

    pourquoi n’ai pas droit de dire "je suis pas sure que la shoah se soit passé comme les tribuanux des vainqueur communiste ont dit"


    c’est totalement dément

    qu’une loi légifère un fait historique est une abberration total


  • W.Best fonzibrain 29 mars 2009 20:34

     morice
    il serai temps que tu te reveille
    les vieux paradigme s’effondre et si ce doit etre le pen qui montre les abberation de notre système,j’applaudirai

    tout ce que dit le pen ne sont pas que ces connerie,c’est une bétise folle de dire "comme c’est le pen qu le dit c’est des conneries"


    morice,cite moi les noms de pays ui légifère sur un fait historique
    tu risquera d’avoir des problème,toi le bien pensant


    y’en a marre de cette spécificité de l’holocauste
    meme chomsky a soutenu faurisson


    putain de loi gayssot et toi tu la soutient

    morice,le combat contre l’extrème droite est mort ;
    le danger maintenant c’est le mondialisme ,le NWO

    et si,pour se defendre de ce fascisme qui vient je dois m’allier avec les souverainiste et autre ancien "facho,"je le ferai sans hésiter.

    notre nation,nos vie sont en danger,et je crois que la structure qui peut le mieux s’occuper de ces citoyen est la nation et non ce vide de souveraineté qu’est l’union europééenne


  • JONAS JONAS 29 mars 2009 21:22

    @ Abgeschiedenheit :

    Je suis assez souvent en accord avec vous sur certains sujets, mais en ce qui concerne celui-là, je suis plus qu’autorisé à en parler !

    Même mes amis Juifs ne m’ont jamais contredit.

    Mon père prisonnier de Guerre, évadé, officier chef de Section d’un Maquis célèbre, ma mère toujours vivante qui avait aussi des missions d’information dans ce Maquis, peut encore témoigner de cette réalité, La SOLUTION FINALE, n’était pas connue des Français, pas plus que le reste du monde. Seuls, les Polonais la soupçonnaient.

    Je ne reconnais à personne le droit de travestir les faits, même pas au Chef de l’État.  smiley

    Madame Veil s’est opposée à juste titre, au parrainage par nos enfants, des enfants mort dans les Camps ! Son passé, son expérience au sain de la communauté Juive, ses fonctions au sein des Gouvernements, garantissent cette réalité : La solution Finale était inconnue des Français.

    Les journaux clandestins pendant la période de Résistance, n’auraient certainement pas manqué de mentionner ces faits monstrueux ! Hors aucuns ne la mentionnent !!!?  smiley

    Il s’agit donc d’une fable, les rares photos des camps présentées à Churchill et Roosevelt, ont été considérées comme truquées et propices à précipiter l’intervention Alliés.

    Je mets au défi n’importe quels historiens dignes de ce nom, de prouver le contraire./  smiley


  • moebius 29 mars 2009 21:33

    vos amis juifs et votre pére déporté ne trompe personne


  • moebius 29 mars 2009 21:33

    pardon .."ne trompent" personne


  • moebius 29 mars 2009 21:39

    et il va sans dire que les historiens "digne de ce nom" à vos yeux ne peuvent être des charlatans..et hop un p’tit smiley


  • JONAS JONAS 29 mars 2009 22:02

    Moebius :

    Vous devriez soutenir Le Pen ! Dés qu’il ouvre la bouche, vous faites carton plein, comme au Loto.

    Ce fil n’a plus aucun intérêt, Goodbaye…..  smiley


  • Jordan Jordan 29 mars 2009 22:48

    @Jonas
    Vous avez parfaitement raison, personne du moins en France était au courant de ces chambres a gaz. Ados a la fin de la guerre, je suis venu en France, mon père diplomate ne l’a su que quelques mois avant la fin de la guerre. D’ailleurs il ce disait a l’époque, et m’en souviens tres bien, qu’il il était question de trois million de juifs, c’est plusieurs années plus tard que le chiffre de six million a été annoncé.

    J’abonde dans le meme sens que tous ceux qui ont au moins 1 oui.

  • Reinette Reinette 29 mars 2009 23:47


    Bien que n’appréciant ni l’homme, ni ses propos, et encore moins ses positions sur nombre de sujets*, il faut ici reconnaître que Monsieur Le Pen subit, en la circonstance, un procès en sorcellerie (...) l’auteure


    Monsieur Le Pen ..."vieux fasciste**" et "négationniste de l’holocauste***"


    * nombre de sujets ! Lesquels ?
    ** Oui je confirme
    *** Oui je confirme



  • Reinette Reinette 30 mars 2009 00:03


    Le Pen victime... de ...(l’auteure)

    Ahrrr ! le Borgne (un coup l’oeil droit, un coup l’oeil gauche), toujours " Victime " - Depuis plus de 20 ans il nous couine sur tous les tons qu’il est " Victime de... " ,

    Aux pays des aveugles, Le Borgne est roi !


  • oj 30 mars 2009 02:59

    je ne sais pas vraiment si le Sieur Lepen est un Fascite et un négationiste.

    Le mot Fascite devrait etre utilisé avec plus de discernement et de retenue comme le fait d’ailleurs Mr Lepen lui-meme quand il prétend que les chambres a gaz ont été un détail de l’histoire de la guerre.
    Litteralement il a raison, la guerre a duré 4 ans et a été un ensemble de champs de bataille monstrueux , les camps de concentration n’ayant été qu’un aspect qui n’a eu aucune implication sur le déroulement militaire de tout ce qui c’est passé ; et d’ailleurs cela a été méconnu de tout le monde, jusqu’à la libération.

    Il s’agit la d’une provocation sémantique en réponse a toutes les tentatives de le ’sataniser’.
    Et ce qui ce passe au parlement finallement, lui donne raison sur ces motivations de provocation qui sont son arme face au consensus opposé qui serait alors aussi une forme de ’Fascisme’ mou..

    J’ai tendance a abonder dans son sens en ce qui concerne la provocation verbale, fasse aux tentatives systematiques de discrédit de tout point de vue qui ne rentre pas dans les cases de cette sorte de pensée unique en effet que l’on tente année apres année de nous rentrer dans le crane a coup de marteau en caoutchouc.

    La preuve en est cette vieille France dépassée fasse a la puissance créatrice de richesse du capitalisme moderne ... depuis 1 an , on voit ce qu’il en est.


  • bluelight 30 mars 2009 06:51

    Très bon article .

    Mais au final je mettrais Le Pen, et Besancenot, dans la même catégorie que les politiciens gauche caviar du PS, centre opportuniste de l’UDF-MoDem, faux gaullistes et droite bling bling du RPR-UMP .

    Ceux qui ont géré la France depuis 30 ans sont des arrivistes qui se servent avant de servir, mais que des dire des opposants officiels au système que sont Le Pen et Besancenot ?

    Ils renforcent le système par leurs outrances qui donnent à leurs adversaires des armes pour les décrédibiliser, ce sont les bouffons des histrions qui usurpent le pouvoir .

    Que Besancenot soit ambigü sur la violence tout en se présentant à des élections sachant qu’il ne voudra jamais participer à un gouvernement, est hypocrite, car s’il ne veut pas être au pouvoir, qu’il reste chez lui au lieu d’occuper l’espace médiatique pour faire un score à des élections .

    Que Le Pen fasse un certain nombre de phrases comme sur l’occupation allemande, quitte à choquer même De Villiers, et il permet à ses adversaires de réduire les possibilités politiques à soit les citoyens dans un univers bobo idyllique acceptent la ’richesse’ de l’immigration, soit ils sont fascistes, alors qu’une personnalité politique de premier plan défendant la nation aurait réussi à expliquer que le problème n’est pas l’immigration en ce qu’elle est immigration, mais le caractère massif de l’immigration et non durable au sens du développement social durable .

    Le nombres de votes Le Pen a baissé pour une seule raison : l’impasse du second tour en 2002 .


  • brieli67 30 mars 2009 09:26

    Par le passé au Palais Bourbon, le Marcel de chez Dassault tout cacochyme

    Discours prononcé lors de la séance d’ouverture de la VIIe législature

    jeudi 2 juillet 1981

    http://www.assemblee-nationale.fr/histoire/doyens_dage_discours_1981.asp

    Faites vous plaisir !!


  • La Luciole 30 mars 2009 10:04

    Faudrait cesser ces réactions purement épidermiques et partisanes. Depuis la dernière campagne présidentielle où le candidat de droite (démocratique et libérale) n’a pas eu peur de s’afficher comme défenseur de l’identité nationale, Le Pen a été poussé dans ses derniers retranchements, bien obligé de dévoiler d’avantage son véritable penchant pour l’extrême droite xénophobe, en suggérant qu’un candidat présidentiel idéal devait être français d’au moins 2 ou 3 générations....

    Sa liberté d’expression lui a permis d’exprimer cette opinion très générale… libre aux électeurs d’en tirer les conclusions, et ce fut fait …

    Mais bien au-delà de la question propre à Le Pen ou au Parlement européen, ce sujet soulève la question des fondements de la démocratie.
    Certains semblent croire que puisque la liberté d’expression en fait partie, elle peut s’exercer sans borne et sans limite. Mais peut-être ne faudrait-il pas perdre de vue que la liberté n’est pas un concept absolu, qu’il est donc difficile à définir car toujours inclus dans un cadre et projet de société dont on doit désigner préalablement les objectifs et les contours.

    Au sein d’un groupe il ne saurait y avoir liberté absolue et sans règle. Il faut donc parvenir à se fixer soi-même (et donc librement) des limites, par la force de sa propre volonté, là où une extension sans bornes de sa propre liberté d’expression irait à l’encontre de l’intégrité de l’autre, de sa dignité, de son intimité profonde…. si l’on veut à son tour pouvoir bénéficier des mêmes marques de respect.
    Voilà pourquoi la liberté d’expression ne pourra jamais échapper à certaines contraintes qu’impose le cadre démocratique lui-même, poursuivant des valeurs éthiques et morales, et s’interdisant par exemple la diffamation publique.
    En l’occurrence dans une démocratie, aucune mort d’homme – et à fortiori aucun génocide – ne devra jamais être qualifié de "détail "…

     

    • JONAS JONAS 30 mars 2009 10:46

      Pas besoin de LOIS !

      Il y a plus de 2000 ans un homme à dit :

      " Ne fais pas aux autres, ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ! "./


    • La Luciole 30 mars 2009 11:04

      Si tout un chacun possédait naturellement en lui-même cette faculté de liberté issue de sa propre conscience éthique "transcendante", la société (la civilisation) n’aurait effectivement pas besoin d’ériger et imposer des règles morales "immanantes" .


  • elisabeth 30 mars 2009 10:40

     

    A Morice,

    J’ai précisé qu’il y avait deux possibilités, au niveau politique, pour éviter que Monsieur Le Pen préside le PE, lors de la séance inaugurale de la nouvelle législature :

    a) Opposer au candidat Le Pen, une personne apte à le vaincre électoralement...Et là peu importe son âge 

    b) Faire élire un candidat plus âgé que Monsieur Le Pen...Puisque selon le réglement du PE...C’est au doyen que revient la prérogative de présider le PE, lors de la première séance de celui ci.

    Concernant la condamnation de Monsieur Le Pen : ce dernier a été considéré coupable de non respect d’une décision de Justice, à savoir la qualification de "crime contre l’humanité" concernant les actes commis par le régime nazi, pendant la Seconde Guerre Mondiale. Et part ailleurs été jugé pour négationnisme, Monsieur Le Pen considérant que certains faits historiques, qui se sont déroulés pendant la Seconde Guerre Mondiale, n’ont pas existé.

    Ici, la situation est toute autre, car Monsieur Le Pen a considéré (jugement de valeur...Choquant mais sans portée juridique) que "les chambres à gaz" pouvaient être un "détail" dans "l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale". 

    Si vous voulez, c’est comme si on disait que la guillotine est un détail dans l’Histoire de la Révolution française. Au regard de cette Histoire, vous pourriez tout a fait considérer, comme certains historiens, que la guillotine a certes vu passer nombre de têtes...Mais que ces morts (pour choquant que cela puisse être) sont "peu de chose", un "détail" par rapport au nombre de Français morts dans les prisons parisiennes lors des fameux "massacres de septembre"...Ou comparés à la "punition" des Vendées...Ou encore comparés aux "suicides assistés" des "traitres" dans chacun des départements français...Sans parler des Français "tous bon patriotes" tombés pour la France (et la République) face aux armées "de l’étranger". 

    La notion de crime contre l’humanité a été forgée en 1945 pour décrire une extermination physique moderne. C’est nier cette extermination physique, ou lui retirer la notion de "crime contre l’humanité" qui est condamnable.

    Quand Monsieur Le Pen dit que la Shoah n’est qu’un "détail" dans l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, il nie la qualification de l’extermination d’un Peuple, à savoir les "juifs" en "crime contre l’humanité".

    En revanche, quand Monsieur Le Pen dit que les "chambres à gaz" ne sont qu’un "détail" dans l’Histoire de la Seconde Guerre Mondiale, ceci n’est pas condamnable juridiquement. Car les chambres à gaz ne sont pas un "crime" c’est un procédé...De même que la guillotine jadis était un procédé pour notamment permettre aux "Conventionnels" d’envoyer leurs adversaires poliiques sous la lame du "rasoir national".

    Si qualifier de "détail" une extermination physique est juridiquement condamnable, il n’en est pas de même concernant le procédé pour favoriser cette "extermination". Car pendant la Seconde Guerre Mondiale, de 1940 à 42 (avant la "solution finale") des milliers de personnes sont mortes...Dans des camps de "travail", dans des prisons ("oubliettes" modernes), sous la torture, ou encore dans ce qu’on pourrait qualifier de "chasse" à l’Homme. Et de 1942 à 45...On sait que les chambres à gaz ne sont pas les seuls procédés qu’on utilisé les nazis pour exterminer les "peuples inférieurs". Qu’on se souvienne des "expériences" du "docteur" Goebbels par ex.

     La notion de "crime contre l’Humanité" recouvre tous les crimes commis par le régime nazi...Pas seulement ceux qui se sont déroulés dans les camps de concentration. Et pas uniquement la Shoah.

    Peut on condamner un homme parce qu’il estime que les chambres à gaz ne sont qu’un "détail" parmi la foule de procédés utilisés par les Nazis pour mettre en oeuvre la fameuse "solution finale" ? Choquants, ces propos le sont, effectivement. Mais sur un plan juridique ?

     

    "cela participe bien d’une pensée négationniste."

     

    Monsieur Le Pen est peut être suspecté de négationnisme. Mais en France, la suspicion n’est pas une preuve...Et je crois que l’on connait (aujourd’hui en tout cas) suffisamment les aspects négatifs de ce qu’on appelle souvent la "loi des suspects" (bien qu’en réalité, il s’agisse d’un décret)...Pour ne pas commettre les mêmes erreurs que jadis.

    En 1793, on pouvait encore avoir quelques excuses pour expliquer le vote d’une loi qui allait instaurer un tel décret aux conséquences dramatiques : la mort du Roi, la radicalisation des esprits du fait de la guerre interne (les Vendéens) et externe (les monarchies contre la jeune République) et la schizophrénie d’une très forte partie de la population (tout le monde suspectant tout le monde...Et étant dès lors prêt à accepter le "règne de la Terreur" pour éviter notamment la "punition" en cas de défaite (qu’on se souvienne de la lettre de l’armée autrichienne aux Parisiens, où le commandant de celle ci ne menaçait rien de moins que d’exterminer Paris de la carte du monde !) et de la classe politique (chacun voyant des traitres à son coté)

    Aujourd’hui, rien ne peut justifier une telle "loi des suspects". Seuls les actes et éventuellement certains dires, peuvent être condamnables. En revanche, "penser" est toujours un droit.

    A DOM 22 :

    "Christophe, vous avez raison sur la forme mais tort sur le fond. On ne combat pas l’immonde avec les armes de la démocratie, le faire est lui reconnaître une légitimité, certes constitutionnelle, usurpée. les extrèmes ne sont pas démocratiques mais s’en servent pour prendre le pouvoir et dans le meilleur des cas polluent les esprits."
     
    Jadis, les Révolutionnaires (les "sans culotte" et le Club des Jacobins notamment) pensaient comme vous. Pour combattre les "aristocrates", les "ennemis de la liberté" il ne fallait pas leur donner la possibilité d’user des mêmes droits que n’importe quel citoyen. 
     
    C’est pourquoi notamment, l’on décreta la Terreur. Dans un premier temps, les Français soutenaient cette vision, car effectivement la haine de l’aristo ou encore la haine envers la Reine (qui était au Temple) permettaient aux plus virulents des "Révolutionnaires" tels que le fameux Marat, ou le rédacteur du "Père Duchesne" de consolider une telle approche.
     
    Le problème, c’est que la Terreur finit par s’abattre sur ceux qui n’auraient pas pensé qu’elle leur tomberait dessus : les "petites gens" (condamnés en raison de la "loi des suspects") ; les "politiques" (qui pensaient que cette "loi" leur permettrait d’écarter leurs adversaires politiques...Et qui furent eux mêmes "victimes" puisque notamment Robespierre qui aimait à envoyer des "paniers" tous les jours...Fut un matin dans une des charettes allant vers la "Sainte Guillotine".
     
    Par ailleurs, les Français finirent par en avoir assez de tout ce sang, et c’est pourquoi ils acceptèrent assez facilement (au final) les instabilités politiques du pays.
     
    En usant des mêmes armes que ceux que vous combattez, vous ne pouvez, au final, qu’être vous même le bourreau que vous condamnez. Au contraire, en donnant les armes de la Démocratie à ceux que vous estimez condamnables...Vous ne victimisez pas ces derniers, vous ne leur donnez aucun raison pour se plaindre...Puisqu’ils sont, en dépit de ce que vous pensez d’eux, des citoyens comme les autres.
     
    Prenez un simple ex : la République a interdit (pendant un temps) aux familles royales et bonapartistes de prétendre à la moindre place publique. Le premier Président de la République s’est appelé...Louis Napoléon Bonaparte. Et les Bourbons ont pu "reprendre" (même pour une courte durée) leurs "droits" sur la France.
     
    Et sous la III République...La première Assemblée était...Monarchiste !
     
    Ne pensez vous pas, dans un certain sens, que la diabolisation de Monsieur Le Pen, s’est au final retournée contre ceux qui prétendaient l’arrêter ? N’est il pas, en quelque sorte, arrivée au premier tour des présidentielles en tête...Parce que justement il avait été diabolisé à outrance ?
     
    Les "extrêmes" sont démocratiques...Dès lors qu’ils sont élus. C’est à dire qu’ils ont la légitimité démocratique. Iriez vous dire que le Conseil Constitutionnel, chargé de vérifier la légalité d’une élection...Ne ferait pas son travail ? Et plus encore, chercherait à avantager Monsieur Le Pen ? Ou les autres "extremistes" ?
     
    Et puis, personnellement, excusez moi de vous le dire DOM 22...Je préfère les extremistes qui s’affichent, plutôt que ceux qui prétendent être des modérés mais qui couchent au lieu de protester quand on s’en prend à la France. Si l’on reprend simplement l’Histoire de notre beau pays...Combien "d’extremistes" auraient pu être "cadrés"...Ou "arrêtés" (au sens politique)...Si les partis "modérés" s’étaient donnés la peine de le faire ? Dans la légalité bien sur ?
     
     Personnellement, je trouve plus condamnable les hommes et les femmes qu’on a appelé les "corbeaux" ou les "collabos"...Et les élus qui ont voté en faveur d’un régime antidémocratique...Que soient les disants "extremistes" officiels que seraient Maurras, Le Pen, ou Besancenot à différentes époques. 
     
    A Kemi :
     
    " Ah ben c’est sûr ça, c’est une grande découverte, ça vaut bien un article. Depuis quand le système doit-il évoluer pour s’améliorer ou se protéger ? Réponse : depuis la nuit des temps.

    "C’est pas du jeu, vous changez les règles". L’idée, c’est de dire que les principes de 1789 étaient sublimes et qu’il ne faut surtout pas en changer un mot ou encore moins une ligne. Si Le Pen avait existé en 1789, s’il avait voulu s’exprimer comme il le fait aujourd’hui sans aucun problème, il aurait fait le beau deux minutes sur un échaffaud le temps de rejoindre le panier, et le problème aurait été réglé. Aujourd’hui c’est un peu plus compliqué, on chipote, on geint, on s’offusque, on tergiverse, on se tord les poignets dans tous les sens. La révolution est faite, aujourd’hui on peut se complaire dans la mollesse et l’indécision."
     
    Il est probable que si Monsieur Le Pen avait vécu en 1789, et qu’il avait porté atteinte au Roi Louis XVI (je rappelle que la République ne commence vraiment qu’en 1792 (le Roi est déchu) physiquement, il aurait eu un sort bien plus détestable que la guillotine. (Celui de "Damien" qui avait osé porté atteinte à la personne de Louis XV)...Et si c’est dans des écrits qu’il aurait manqué de respect au Roi, il est probable qu’il se serait retrouvé dans une prison parisienne, sans procès, sur simple avis du Roi.
     
    Et il est possible que dans cette deuxième situation, il aurait été libéré par les Parisiens, lors du fameux 14 juillet. Et qu’il aurait rejoint, sous peu, le club des Jacobins. Avec à la clé, une belle carrière politique...Mais peut être aussi, in fine, la guillotine. (Mais rien n’est moins sur)
     
    Concernant la Déclaration de 1789, celle ci peut être modifiée...Mais uniquement par le Souverain du pays : lequel en Démocratie se trouve être le Peuple. Pour autant, je ne suis pas du tout assurée que l’on trouve une majorité de Français pour modifier cette Déclaration. Ni même un Président pour soumettre à référendum une question du genre : "voulez vous que l’on modifie l’article 1er comme suit :..." ?
     
    La première Constitution de la France est une Constitution qui faisait du Roi le Souverain du pays. Elle mettait en place un régime de monarchie constitutionnelle à "l’anglaise". La deuxième Constitution, la première de la République...N’a jamais été juridiquement applicable...Pour une raison simple : les Conventionnels ont décrété la Terreur. Et comme le dit Robespierre..."En temps de guerre c’est la Terreur et la Vertu...En tant de paix, la Vertu seulement".
     
    Durant la période 1793 -1795/96... La Déclaration n’a donc eu aucune valeur juridique. D’où la non possibilité pour les citoyens de se référer à elle. Et à partir de 95/96 se met en place le Directoire...Lequel ne s’est pas donné la peine d’écrire une nouvelle Constitution...Et l’Empire ne va pas non plus remettre au goût du jour la Déclaration.
     
    Il faudra attendre (ironie du sort ?) que les Bourbons arrivent pour "restaurer" leur pouvoir...Pour que l’on retrouve, dans la Charte, les principes de 1789 (et encore, pas tous)...Notamment la fameuse liberté de la presse...Que Charles X voudra remettre en cause...Et qui lui coûtera, rien de moins, que le trône. 
     
    A Jonas :
     
    Si l’on en croit les "Mémoires" du fameux "Laval", "l’Etat français" de Pétain, connaissait la vérité sur les camps. (Pétain la savait il lui même ? Pas sur...Mais Laval, le commis des nazis, lui était au courant) On peut penser que les "élites" politiques, économiques, étaient au courant...Mais pas les "citoyens lambdas" ou même peut être certains "Résistants" qui ignoraient la réalité du régime nazi, y voyant certes un régime de dictateurs mais pas nécessairement des criminels contre l’humanité.
     
    Le Général De Gaulle devait, au moins, avoir quelques soupçons, car il avait lu "Mein Kampf" contrairement à Blum et consorts. Il est probable que Churchill et les autres avaient de forts soupçons. Mais quant à savoir si ces "soupçons" étaient avérés...Je pense (et ce n’est qu’un avis personnel) que même les plus ardents ennemis du Furher ne pouvaient concevoir un tel machiavelisme et une telle haine chez ce dernier, qui auraient pu le pousser à commettre de tels crimes, ou à les faire commettre par d’autres. 
     
    Après...Il faut toujours se souvenir (même si les historiens font un travail remarquable...Ils ne disposent pas forcément de tous les éléments (combien sont classés "secret défense" ?)) que l’Histoire a toujours été écrite par les vainqueurs. Et par "l’Occident". Il faut donc rester prudent. Peut être, pour des raisons plus ou moins légitimes, les "vainqueurs" ont ils décidé d’oublier qu’ils "savaient"...Et les "vaincus" ont ils décidé de tourner la page...
     
    A Reinette :
     
    Nombre de sujets : l’immigration par ex, la question de l’identité de la France, par ex.
     
     
     
     

     

    • JONAS JONAS 30 mars 2009 11:07

      @ L’Auteur :

      J’ai parlé de la Solution Finale ! Pas des Camps.

      La Shoa a été un des secrets les mieux gardés de la seconde guerre mondiale, et n’a commencé qu’au début de l’année 1942. Même Laval n’était pas au courant de cette dernière.

      Vos insinuations, on soupçonnait, etc...sont entièrement gratuites.

      La France n’est donc pas complice de cette monstruosité ! ./

       


  • La Luciole 30 mars 2009 10:57

    à l’auteur

    Vous en faites des tartines pour défendre vos penchants pour l’extrême droite.

    Non la démocratie si elle permet à toute opinion de s’exprimer - comme vous le faites d’ailleurs sans vous en priver - elle ne fera jamais sienne la valeur  du critère racial (pas plus d’ailleurs que le critère "social" du LCR) qui sont toutes deux des non-valeurs, extremistes, à l’opposé de celle de Liberté.


  • elisabeth 30 mars 2009 11:25

    A Jonas,

    Je n’ai pas parlé de la "France" mais de "l’Etat français". La "France" n’est donc aucunement responsable, en quoi que ce soit, des crimes perpétrés par le régime nazi, et n’en avait pas connaissance. En revanche, Laval était au courant...Comme il le dit lui même dans ses "Mémoires". (Sur l’existence des camps d’extermination...Qui allaient procédé à la "solution finale") 

    Comme je l’ai précisé, je n’ai émis qu’un avis personnel sur la connaissance des actes du régime nazi, par les "autorités" d’alors. On sait (le Général De Gaulle le dit dans ses écris) qu’il avait lu Mein Kampf, et comme il a rejoint l’Angleterre, il est probable (mais, et vous avez raison, ce n’est qu’une probabilité) qu’il ait averti Churchill de ses inquiétudes liées à la lecture de l’ouvrage en question, qui exprime (déjà) le plan de Hitler concernant les "peuples inférieurs". 

    A Luciole : je n’ai aucun penchant pour l’extrême droite. Comme je l’ai, là aussi, précisé...J’aurais aussi écris cet article, si ce n’était pas Monsieur Le Pen qui été concerné. 








    • JONAS JONAS 30 mars 2009 18:09

      Pierre Laval, n’a jamais écrit ses mémoires ! Il s’agit de notes rédigées dans sa cellule.

      Né le 28 juin 1883
      Plusieurs fois Ministre jusqu’à la guerre, il est l’un des artisans du vote qui donne les pleins pouvoirs au Maréchal Pétain, et entre dans le gouvernement de celui-ci comme vice-Président.
      Devient Chef du Gouvernement en avril 1942, jusqu’en août 1944.
      Part en Allemagne (Sigmaringen), fuit d’abord en Espagne pour se rendre ensuite aux autorités alliées en Autriche le 30 juillet 1945.
      Condamné à mort le 9 octobre 1945, il est fusillé le 15 octobre 1945.
       

      Le Marquis René de CHAMBRUN est son gendre, c’est le descendant de La Fayette, il est avocat international, introduit aux États-Unis. Comme quoi…. !

      Ce sombre personnage aurait été assez stupide pour écrire une note qui l’impliquait dans la Solution Finale… ? J’ai plus que des doutes ! Ou ont l’a aidé, ou on en ajouté.

      Fournissez des preuves ! ?

      Bien à vous.


    • Christophe Christophe 31 mars 2009 12:16

      @Jonas,


      ici est identifié l’ouvrage qui me semble être la référence de l’auteur.


  • Massaliote 1er avril 2009 16:31

    L’erreur que vous faites tous est de croire LE PEN quand il dit vouloir arriver au pouvoir. Ca n’empêche pas qu’il a le droit de s’exprimer comme tout un chacun.

    On l’a placé là pour canaliser les voix des mécontents, disperser les voix de droite et faire le gugusse (ça il a toujours su voir le livre d’Aussaresses) par contre il est faux qu’il ait torturé.

    Sa complaisance a sortir des énormités dès qu’il monte un peu trop dans les sondages est édifiante ! De même que la tête qu’il a fait en se découvrant bien placé en 2002 !


  • Ariane 3 avril 2009 03:11
     

    Les jeunes centristes du 94 saluent la décision des groupes politiques du Parlement européen qui ont décidé, hier, de modifier leur règlement intérieur interne pour éviter, suite à l’intervention négationiste de Jean Marie Lepen mercredi dernier, que celui-ci puisse présider le Parlement européen en tant que doyen.

    Cette décision reflète, à bon droit, le refus de voir notre Parlement européen, symbole de la paix en Europe, présidé par un homme qui nie l’importance humaine des atrocités de la Seconde guerre mondiale ou tente d’en justifier les horreurs.

    Jean Marie Le Pen a en effet réitéré mercredi en plein hémicycle du Parlement européen que les chambres à gaz étaient un "détail" de l’Histoire. 

    Rappelons que J.M. Le Pen a déjà été condamné une vingtaine de fois par la justice entre janvier 1960 et février 2008. 
    Reconnu plusieurs fois coupable pour apologie de crime de guerre, dont une fois par la Cour de cassation le 14 janvier 1971. Condamné le 8 février 2008, en appel (cour d’appel de Paris), à trois mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende pour « complicité de contestation de crimes contre l’humanité », dans un entretien publié en janvier 2005 par l’hebdomadaire Rivarol, Jean-Marie Le Pen, avait déclaré que « l’occupation allemande n’a pas été particulièrement inhumaine » et présenté la Gestapo comme une police protectrice de la population. Propos particulièrement scandaleux condamnés par toutes les associations d’ancien résistants et de droit de l’Homme !

    Malgrè plusieurs condamnations à la prison avec surcis et de multiples condamnations à des amendes, il a réitéré ses propos négationistes en 2008 puis en 2009.
    En 2008, il a déclaré dans le magazine "Bretons" à propos de la déportation et de la mort dans les camps : « Je ne me sens pas obligé d’adhérer à cette vision-là. Je constate qu’à Auschwitz il y avait l’usine IG Farben, qu’il y avait 80 000 ouvriers qui y travaillaient. À ma connaissance, ceux-là n’ont pas été gazés en tout cas. Ni brûlés. » Une porte-parole de la PJ parisienne a déclaré dans l’Express, le 6 mai 2008, qu’une enquête préliminaire « a été ouverte pour contestation de crime contre l’humanité et provocation à la haine raciale".
    J.M. Le Pen, qui persiste et signe, a déclaré mercredi dernier : "je me suis borné à dire que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la Seconde guerre mondiale, ce qui est une évidence." 

    Selon l’article d’hier de l’AFP, la réforme permettrait d’appliquer des critères "plus institutionnels" que ceux de l’âge, pour que la session inaugurale puisse être par exemple présidée par le président sortant s’il est réélu, ou l’un des vice-présidents sortants, selon un participant à la réunion. Cette réforme du règlement pourrait être votée par la plénière en avril. 

    En attendant que la justice suive son cours, les jeunes centristes du 94 espèrent fortement que cette réforme du règlement intérieur interne du Parlement européen sera adoptée. A noter que cet homme se représente aux élections européennes dans le Sud-Est. De tels propos haineux et négationistes sont, pour nous, indignes d’un parlementaire européen !


    http://jc94.over-blog.com



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